Excusez-moi perplexe, mais cette manière de pensée que vous avez est très interressante, je n'ai pu m'enpêcher de trouver quelques petites choses entre les lignes. Peut-être pourriez vous m'eclairer sur ces points.perplexe a écrit :Ah ! Enorme ! Formidable… Je n’ai pas fait tout cela pour rien finalement.
Car grâce à vous, brigadoon, je viens enfin de comprendre vraiment ce qui me chiffonne depuis le début. Et ce qui me chiffonne, je vais vous le dire, c’est la revendication identitaire.
En effet, donc, si j’ai beaucoup de mal à admettre ce principe de revendication, c’est précisément parce qu’à mes yeux, il affirme (et malheureusement favorise) la fixation d’un état de fait, soit autrement dit, fige les choses – raison pour laquelle par parenthèse (mais c’est aussi grâce à cela que j’ai compris), je ne saisis pas et ne me retrouve absolument pas dans votre exemple, au contraire, puisque selon moi, à la lueur de tout ce que j’essaie d’exprimer depuis le début (sans y parvenir apparemment, quoique ma question centrale ait toujours été "Mais pourquoi voulez-vous à toutes forces qu’il s’agisse d’une nature ?"), à la lueur de ce que j’essaie d’exprimer depuis le début, donc, je me situe plutôt dans les pas de celui qui revendique la possibilité permanente d’évolution et de changement, que dans les pas de celui qui tient pour l’acceptation (résignée et) « de bon ton » d’une prétendue stabilité.
[...]
Cette fixation me hérisse.
Pour moi, elle revient à dire : je sais de quoi demain sera fait… Alors qu’en réalité, la seule position défendable à mes yeux, consiste à dire : je suis "tel que" à un moment "T" et je tire de cet état une satisfaction suffisante pour supposer que demain encore, je serai "tel que". Mais que puis-je affirmer d’autre ?
Et pour exemple, d'ailleurs, qui suis-je, moi, hétérosexuel de fait (parce qu’engagé dans une relation hétérosexuelle actuellement), pour affirmer que je ne tomberai pas en pâmoison devant un homme d’ici la fin de la semaine ? Qui suis-je, moi, pour affirmer qu’irrémédiablement, que définitivement et sans discussion possible, le bonheur dans l’absence de sexe me sera à tout jamais inaccessible ?[...]
Tout d'abord, il semble que la stabilité, d'après vos dire, ne sois pas votre fort. Et d'après ce que vous dites plus loin, vous confirmez ce fait (c'est ce que je constate, je n'affirme rien) par une recherche du bonheur. Votre apetit est soit insatiable. Soit irealiste. Pour ne pas dire pessimiste, car cette idée donne pour resultat une recherche toujours infructueuse du bonheur, autrement dit, il est de toute façon, inaccessible.
j'admet votre point de vue sur l'instabilité qui peut offrir un bonheur plus accessible, quel qu'il soit, mais son defaut reste le même, le bonheur reste inaccessible.
Tel que j'ai pu comprendre (j'ai eut du mal, je l'avoue) il semble que vous n'accepteriez, daprès vos dire, jamais ce que la vie vous donne comme bonheur. Tout cas pour l'avenir inconnu. C'est une bonne idée d'attendre ce que l'avenir nous reserve, et j'en suis, mais ! N'est-il pas mieux de regarder un peu le present de temps à autre ? Ou encore de chercher à comprendre notre propre manière de pensée ? D'après ce que vous annoncez, vous êtes hétérosexuel par le vecu, mais vous aimeriez que l'avenir vous réserve une vie bisexuelle. (c'est ce que j'ai retenu de cos dire) C'est une bonne idée d'attendre, mais pensez-vous vraiment un jour tomber amoureux d'un homme et avoir envie de lui sexuellement ? Moi je dirais que oui, vous pouvez tomber amoureux d'un homme, mais pas jusque là. Mais rien ne dit que vous n'oseriez pas essayer, au risque que ça vous déplaise. ... m'arrête là, sinon je vais pas pouvoir m'arrêter et vais ralonger ce post déjà trop long à mon gout.