J’ai pensé au début que c'était mon éducation. Une vraie pro du platonique et de la belle au bois dormant. L’adolescence avec des attirances, avec des coups de foudre (non, pas des... un !) mais quand il fallait passer aux « choses sérieuses »...
Et des doutes : si je ne suis pas affamée d’hétérosexualité alors peut-être cela venait-il du fait que mes désirs physiques se portaient sur des femmes ? Non plus.
Est venu le premier amant (tard...). Bof et pourtant je l’aimais, j’en étais amoureuse. Il a fini par me tromper. Bon, OK, admettons que ce n’était peut-être pas le bon.
Le deuxième : re-bof; là aussi ce n’était pas faute de l’aimer; et re-tromperie.
Le troisième : re-re-bof, j’en étais dingue...alors j’ai pris les choses en mains et j’ai fait une psychothérapie mais toujours rien (je m'étais faite à l’idée de « passer à la casserole », heureusement les rapports étaient de courte durée). Et re-tromperie (ben tiens !).
Le quatrième fut l’un de mes meilleurs amis jusqu’a son décès prématuré; il consommait des drogues et avait des désirs sexuels aussi fréquents que les miens... (le bonheur !
). Et puis le cinquième et dernier avec lequel j’ai eu un enfant mais qui m’a quittée après m’avoir allègrement trompée tellement il ne supportait plus ce grand lit dans lequel rien ne se passait...
C’était Il y a huit ans. Et depuis le calme plat. Une envie bien présente de partager mon quotidien avec un homme que j’aimerais de tout mon cœur et qui me le rendrait bien, quelques tentatives dans une agence matrimoniale et des sites de rencontres, plusieurs rencontres intéressantes mais chaque fois, lorsque j’imaginais nos potentiels corps-à-corps, un sentiment d’ennui qui me conduisait à mettre un terme à tout cela et à tenter de me convaincre qu’au fond je n’étais pas faite pour être en couple. La dernière fois, j’ai même été jusqu’a jouer franc jeu, inutile de dire que le succès ne fut pas au rendez-vous
! Et bien ! Moi qui ne savais pas quoi dire ! Je vais m’arrêter là pour ce soir !
Merci d’avoir pris le temps de lire ces lignes. Merci de bien vouloir m’accueillir parmi vous.
Marianne
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