
Etant petite, je ne me suis jamais vraiment intéressée aux garçons, ni même à l'amour à vrai dire. J'étais assez associale et je passais mon temps le nez dans les livres, alors que pourtant j'aime bien les gens

Quand j'ai eu 17 ans, un garçon que je connaissais vaguement depuis 1 an est tombé amoureux de moi et m'a emmenée au cinéma. Je n'étais pas amoureuse mais la curiosité l'a emporté, je voulais savoir ce que c'était d'avoir un copain pour comprendre ce qui passionnait tant les autres. Alors j'ai accepté de sortir avec lui, on s'est embrassés et en rentrant je me sentais contente. Mais la même nuit j'ai été torturée par des pensées du genre "et si ce n'était pas le bon?" "Je ne vais pas trop vite?" "Tu ne l'aimes même pas" "c'était pas si bien de l'embrasser", et d'un sentiment de malaise sombre et assez horrible que je n'arrivais pas vraiment à définir. J'ai quand même continué à le voir malgré ces sentiment qui m'assaillaient régulièrement. Comme je ne suis pas fan des sms et des appels on se parlait surtout quand on se voyait, le week-end (sans doute la raison pour laquelle ça a marché aussi longtemps). Notre relation était vraiment sympa, on a fait plein de choses géniales et il était très attentionné, mais après un moment il a eu envie d'aller plus loin... et pas moi. Alors on s'embrassait juste, deep kiss et câlins. Même si j'appréciais, je n'ai jamais initié nos embrassades.
Malgré le fait que je l'appréciais de plus en plus, mon malaise ne disparaissait pas. Il augmentait, presque propotionellement d'ailleurs. Alors j'ai décidé de lui en parler, mais à ce moment je ne savais pas ce qui m'arrivais et pensais que je ne l'aimais pas, ça a du lui faire très mal.

Par la suite, je me suis à nouveau complètement désintéressée des relations amoureuses, presque avec détermination cette fois. J'ai commencé à lire des yaoi (boy's love), mais sans avoir de réel intérêt sexuel pour quelquechose. Je ne me masturbe pas (je trouve ça ridicule pour moi-même, je ne pense rien des autres) mais quand je sors il m'arrive d'embrasser des gens quand j'ai bu un peu. Est-ce que ça doit être pris en compte?
Maintenant que je suis à l'université, il y a régulièrementdes gens qui me demandent si j'ai trouvé un petit-ami, les études supérieures étant apparement le paradis des relations amoureuses. Personellement je m'en moque. Alors quand j'ai découvert la signification de asexuelle, ça a été un grand soulagement face à une pression dont je ne connaissais pas vraiment l'existence. J'ai du mal à imaginer mon futur, mais je ne m'etaisais jamais vue seule. Et c'est apaisant, de savoir que je suis complètement libre de choisir si je veux vieillir seule, avec un ccompagnon ou juste un hamster pour compagnie

Voilà pour mon histoire, c'est un vrai pavé avec peut-être un peu d'info inutile mais qui résume plutôt bien mes sentiments. Le but de tout ça étant de mieux me cerner (surtout ce gros malaise qui venait de nulle part).
