Ah ah, mais est-ce toi qui vit et ressens à travers l'autre ? Ou l'esprit serait une sorte de spore qui s'immisce là où il peut, là où on le laisse aller ? J'avoue que c'est alléchant
Biologiquement, c'est uni. Mais la biologie n'est qu'une face d'un dé qui en contient une multitude. Si on sort de la biologie je dirais : tout est possible
Par confort, pour échanger de manière la moins extravagante possible, je reste sur la biologie. Sinon, je peux perdre la personne en face assez facilement. Mais mon avis est moins tranché que la biologie.
Oh oui, n'hésite pas. Internet procure déjà pas mal de ressources, mais je reste adepte de l'ouvrage physique, avec des pages qui se tournent, ce qui, parfois, nous fait tomber sur des choses inattendues. Mais pour les études, c'est top. D'ailleurs, en psycho, je crois même qu'avoir un ouvrage avec les racines grecques et latines ça peut être pas mal vu le vocabulaire. Enfin, tu verras en fonction de tes besoins le moment venu. Profite d'ici là, tu as tout le temps d'être envahi par les études
Je lis à peu près tout ce qui me passe sous la main : du roman de gare au précis de botanique. Ce que j'apprécie le plus, c'est le roman, surtout la Science-Fiction et le romantisme. Là, en ce moment, j'élargis ma bibliothèque pour y mettre des ouvrages japonais du XXème et XXIème siècle. Je me lance sur les ouvrages de Yōko Ogawa après avoir passé pas mal de temps sur Yukio Mishima. Je place Baudelaire au-dessus du reste cela dit
J'ai écrit avant mes 15 ans, puis j'ai tout mis au feu. Depuis, j'ai gratouillé quelques poèmes qui doivent traîner quelque part. Mais j'écris surtout par communication, comme ici. Quelque part, c'est mieux, ça m'enferme moins. Je n'ose imaginer si je devais être écrivain : à mon avis, je serais coupé totalement du monde. Quitte à le faire, je préfère attendre la fin de ma vie, si j'ai du mal avec les humains j'en retire quand même une grande satisfaction de pouvoir me mêler à eux ^^
Oui, c'est le poème "Elévation" de Baudelaire. Comme Muriel, c'est un de mes préférés sur "Les Fleurs du mal", j'affectionne grandement "Au lecteur" et "Bénédiction" qui entament l'ouvrage. Il y dit déjà presque tout. "A celle qui est trop gaie". "J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans". "Le reniement de Saint Pierre". "Les litanies de Satan". Euh... Je crois vraiment que je peux tous les citer. Pareil pour "Le Spleen de Paris", c'est une merveille. Pour ses "Fusées". Pour ses "Paradis artificiels". Pour tout
Hmmm... Question délicate. Je suis chrétien, pélagianiste et iconoclaste. Je crois à la forme de transcendance unique proposée par le monothéisme, oui. Maintenant, est-ce que cette transcendance est immanente (c'est-à-dire que l'on peut l'expliquer à partir de ce qui est) ou totalement mystique ? C'est le noeud du problème. Là, je ne suis plus très très chrétien (enfin, je suis vraiment hérétique pour un catholique) : le pélagianisme explique que l'on peut atteindre la sainteté (la perfection, qui n'appartient qu'à Dieu) par le libre-arbitre et l'usage des vertus (foi, espérance, charité, force, prudence, tempérance et justice pour les vertus chrétiennes, mais il y en a d'autres), que l'on peut s'approcher de la transcendance divine par ce moyen. Que cette transcendance nous accepte ou ne nous accepte pas (et pouf, on s'approche très vite de la transmigration car le chemin est long vers la sainteté). Ce qui est certain : c'est que personne ne passe deux fois par le même point, et que deux personnes différentes ne passent jamais par le même point non plus. En termes de possibilités, nous sommes donc confrontés à l'infini. Du coup, on arrive à une contradiction (salutaire car s'il n'y a pas contradiction c'est que l'on fonctionne en système clos, or nous ne vivons pas en système clos ; tous les systèmes clos, comme la logique ou la biologie, ne sont que la schématisation des parties d'un tout plus complexe et... infini, et l'infini c'est Dieu dans la conception monothéiste). Et cette contradiction mène forcément à la croyance
. Intuitivement, cette croyance mène à l'infini qu'est le Dieu monothéiste (à ne pas confondre avec le Dieu de la monolâtrie), c'est-à-dire à une transcendance unique (le tout taoiste, le mystère greco-romain,...).
Je pense donc que oui, on peut s'élever au-delà de notre corps, mais c'est pour appartenir à un tout nouvel état (et dans quel état j'erre... ^^) dans lequel notre conscience actuelle s'efface pour donner lieu à une conscience plus totale, plus infinie. Et ça m'embête, mais je ne retrouve pas l'ouvrage de SF qui traite exactement de ça dans un Univers où se mêle les humains comme nous et les humains transcendés dans un univers cybernétique avant de se transcender dans la matière infinie. Il est cool en plus, mais je l'ai lu il y a longtemps chez une personne que j'ai côtoyé brièvement. Et ma mémoire ne veut pas fonctionner, pourtant je le cherche
Vala, j'ai essayé d'être le moins long possible, et Dieu sait que c'est dur