AVEN Francophone

Je ne suis pas très manuelle. Très habile et rapide sur un clavier bien sûr, mais sinon...

Je dessinais avant.

Est ce que le négatif est ce qui nous construit et le positif et ce qui est positif nous donne une forme? J’arrive pas à expliquer le lien auquel je pense désolé

Un des principes philosophiques fondateurs est qu’un concept ne peut exister sans son contraire.

L’obscurité sans lumière n’est pas. La richesse sans pauvreté. Le bien sans le mal. Le plaisir sans l’attente.

Plus on a été malheureux, plus le bonheur est immense quand on le trouve. Tout est question d’intensité, et pas nécessairement d’équilibre.

C’est ça qui m’a attiré dans le paradox. C’est en ayant le contraire que l’on ressent l’autre sens. Sans souffrance, on ne saurait c’est quoi être heureux, car en aurait jamais vécu sans. Aujourd’hui j’ai appris que pour que quel que chose soit sacré, il faut y mettre du profane

On ne peut être un Saint que parmi les pécheurs.

Franchement pour ta dose de malheur, je pense que tu mérites le bonheur. Tu dois seulement savoir ce qui est réellement le bonheur pour toi.

Et pour ça, tu dois savoir qui tu es.

Vous avez une religion spéciale ? (Désolé si c'est indiscret).
Je trouve que ce que vous dites sur "l'âme" et l'univers est particulièrement intéressant .

Grignoteuse de bouquins,

Je suis Bouddhiste, c’est pour ça que j’ai donné plusieurs noms possibles, je ne crois pas à l’âme, mais je respecte les croyances de chacun.

D'accord ! Est ce que tu vois ça comme une philosophie , une religion ou les deux ?

Le Bouddhisme est une philosophie.

Il n’y a pas de dieux, pas de saints, pas de texte sacré.

D'accord ! Ravie d'en apprendre plus sur ça , parce qu'en ce moment je m'informe sur plein plein de religions / philosophies (je trouve ça assez intéressant) .

Le Bouddhisme est simple et plein de bon sens.

Amour, compréhension et respect. Pensée juste, Action juste, Parole juste.

N’importe qui de bien applique déjà les préceptes fondateurs.

Je les regardais, danser, je voyais leur ondes. Je sentais leur ondes. J’écoutais la mélodie du silence. Ils flottaient et nageaient en même temps. Il m’a dit qu’il y avait deux soleil, je les voyais, ils brûlaient, se consumaient. Comme si leur deux âmes me rentraient dedans, ils m’ont emmenée plus loin que l'illusion de la peur du noir, de la nuit. Ils m’ont emmenée là où le noir respirait, on entendait une petite musique, jolie, douce, avec un air espagnol. J’ai vu, le sang de la nuit. Merveilleux. Il se mélangeait avec les deux soleils. J’ai sourit. Et ils ont continué à danser.

Il me regardait. Pour la première fois je souriais sincèrement. Je dansais. C’était une danse de couple. Je ne dansais pas seule. Je dansais avec mon âme. Je suivais mon rythme, ma mélodie. Je ne suivais pas les pas qu’on nous montrait. Je me libérais. Je bougeais mon corps. La musique, me faisait rappeler les danses de mes origines. Les ondes pénétraient mon corps, je n’étais plus une créature. Je me déconnectais de ce monde physique comme je l’ai tant de fois fait. Sauf que je volais. Haut, fort, je tournais, je bougeais, j’ondulais, je volais dans l’atmosphère, je me surélevais. Pas pour être supérieur. Juste pour toucher les ondes. Il me regardait. Il souriait. J'étais entrain de voler. Juste moi et mon âme. Le physique n’existait pas. Certaines personnes s'étaient arrêtées de danser. Par fatigue, ou par incompréhension des pas de danse à faire. Moi je continuais. Je souriais. Je volais, dans ma tête, dans mon âme, dans l’univers. Je volais malgré que mes aîles étaient brisées. Il souriait. Est ce qu’il me voyait voler aussi? Peut-être.

J’aime beaucoup celui-là!

Un peu d’espoir?

J’ai envie de rester, juste pour voler encore dans l’univers