Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Bonsoir à toutes et à tous !
Je me demandais si certains d'entre vous avez déjà parlé de son asexualité à un professionnel de la santé, comme un gynécologue. J'ai lu un ou deux témoignages de personnes qui leur en avaient parlé sur ce forum mais sans grand succès. Donc est-ce que certains d'entre vous ont tenté d'en parler ? Si oui, quelles ont été les réactions du professionnel de la santé ? Si non, pourquoi ?
Me cherchant encore, j'hésite à évoquer le sujet avec mon gynéco. J'ai toujours eu des problèmes au moment de la pénétration (douleurs ou impossibilité de rentrer). J'ai fait tout une batterie d'examens pour vérifier que ce n'était pas une mycose, du vaginisme, de l'endométriose, etc... mais je n'ai rien de tout ça. Donc ce n'est pas un problème physique. Je n'ai pas subi d'abus sexuel non plus donc ça ne peut pas venir d'un traumatisme.
Depuis que j'ai découvert l'asexualité, je me demande justement si ces douleurs ne seraient pas dû à un manque de désir sexuel chez moi. Je ne veux pas non plus écarter d'autres causes. J'ai commencé à prendre la pilule dès qu'on a commencé à faire des préliminaires pour être sûre d'être protégée à 100% d'une grossesse le moment venu. Je sais que certaines pilules peuvent faire baisser la libido et je ne me rappelle plus très bien de comment je réagissais avant de la prendre. D'ailleurs, je n'ai jamais fait d'examen pour vérifier qu'il ne s'agissait pas d'un taux faible de testostérone (il me semble que ça peut être lié également). Mais je ne pense pas que ça puisse venir d'un blocage, même si j'avoue que tomber enceinte me fait un peu peur mais le risque est faible avec la pilule...
Concernant les autres rapports sexuels avec mon copain (les préliminaires), je n'ai pas de problème, autre le fait que j'en ai rarement/jamais "envie" (ce qui n'est pas un problème dans ce cas, d'ailleurs). Pour ce qui est de la masturbation "en solitaire", il m'arrive d'en avoir envie mais le plus souvent, c'est pour m'aider à m'endormir
Jusque là, je n'ai jamais parlé d'un problème de libido à mon gynéco. Comme je l'ai dit ailleurs sur le forum, je me suis rendu compte il n'y a que quelques mois que je ne ressentais pas le "manque" et que nos rapports sexuels étaient beaucoup plus espacés que d'autres personnes (je sais que chacun a sa propre sexualité mais ne rien faire pendant 3/4 mois a l'air d'être... surprenant pour beaucoup !). Donc on n'a jamais cherché du côté d'un manque de libido.
Voilà l'explication de mon questionnement ! Qu'en pensez-vous ? Est-ce que d'autres personnes seraient dans mon cas ?
Bonne soirée !
Je me demandais si certains d'entre vous avez déjà parlé de son asexualité à un professionnel de la santé, comme un gynécologue. J'ai lu un ou deux témoignages de personnes qui leur en avaient parlé sur ce forum mais sans grand succès. Donc est-ce que certains d'entre vous ont tenté d'en parler ? Si oui, quelles ont été les réactions du professionnel de la santé ? Si non, pourquoi ?
Me cherchant encore, j'hésite à évoquer le sujet avec mon gynéco. J'ai toujours eu des problèmes au moment de la pénétration (douleurs ou impossibilité de rentrer). J'ai fait tout une batterie d'examens pour vérifier que ce n'était pas une mycose, du vaginisme, de l'endométriose, etc... mais je n'ai rien de tout ça. Donc ce n'est pas un problème physique. Je n'ai pas subi d'abus sexuel non plus donc ça ne peut pas venir d'un traumatisme.
Depuis que j'ai découvert l'asexualité, je me demande justement si ces douleurs ne seraient pas dû à un manque de désir sexuel chez moi. Je ne veux pas non plus écarter d'autres causes. J'ai commencé à prendre la pilule dès qu'on a commencé à faire des préliminaires pour être sûre d'être protégée à 100% d'une grossesse le moment venu. Je sais que certaines pilules peuvent faire baisser la libido et je ne me rappelle plus très bien de comment je réagissais avant de la prendre. D'ailleurs, je n'ai jamais fait d'examen pour vérifier qu'il ne s'agissait pas d'un taux faible de testostérone (il me semble que ça peut être lié également). Mais je ne pense pas que ça puisse venir d'un blocage, même si j'avoue que tomber enceinte me fait un peu peur mais le risque est faible avec la pilule...
Concernant les autres rapports sexuels avec mon copain (les préliminaires), je n'ai pas de problème, autre le fait que j'en ai rarement/jamais "envie" (ce qui n'est pas un problème dans ce cas, d'ailleurs). Pour ce qui est de la masturbation "en solitaire", il m'arrive d'en avoir envie mais le plus souvent, c'est pour m'aider à m'endormir
Jusque là, je n'ai jamais parlé d'un problème de libido à mon gynéco. Comme je l'ai dit ailleurs sur le forum, je me suis rendu compte il n'y a que quelques mois que je ne ressentais pas le "manque" et que nos rapports sexuels étaient beaucoup plus espacés que d'autres personnes (je sais que chacun a sa propre sexualité mais ne rien faire pendant 3/4 mois a l'air d'être... surprenant pour beaucoup !). Donc on n'a jamais cherché du côté d'un manque de libido.
Voilà l'explication de mon questionnement ! Qu'en pensez-vous ? Est-ce que d'autres personnes seraient dans mon cas ?
Bonne soirée !
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Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
La fois où j'en ai parlé à mon gynéco, il m'a demandé si mon mari ne m'aimait plus... en fait, le sexe a juste cessé de m'intéresser...
Il y a une femme médecin de ma connaissance qui m'a dit que les femmes qui souffrent souvent de mycoses développent cette maladie pour écarter l'homme, le mettre à distance.
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Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Bonsoir !
@Plume
Je n'ai jamais parlé de mon asexualité a un gynécologue (la première et dernière fois que j'en ai vu un j'avais 8 ans) , mais j'en ai déjà parlé a deux psys , une qui a plutôt mal réagis et une qui a fait la confusion entre asexualité et hyposexualité (l'hyposexualité étant un terme médical qui concerne la libido et non l'attirance sexuelle) , elle a donc confondu et mal compris . En soi ça ne me gênerais pas d'en parler a un professionnel de santé , si l'occasion s'y prête , ou si c'est mieux d'en parler pour éviter des situations gênantes . (Ex : lors de vos rapports sexuels , est ce que...(pour éviter au préalable ce genre de questions par exemple)) .
Je ne m'y connais pas sur le sujet , donc je ne sais pas pourquoi tu as mal lors de tes rapports . Peut être que tu es hyposexuelle en même temps d'être asexuelle ? Il y a pleins de pistes à explorer que tu as toi même écrit dans ce message , après est ce qu'en soit un manque de libido induit forcément une difficulté a avoir des rapports , ça je ne le sais pas . Si tu n'es pas dégoutée par le sexe ou que tu n'as pas de problème à avoir une sexualité , je ne pense pas que ce soit un bloquage psychologique . Bon après tout est possible .
Après la pillule peut engendrer tout un tas d'effets secondaires , donc peut être qu'il faudrait regarder de ce côté là avant tout .
@Aquamarina
Je ne sais pas ce qui passe par la tête d'un professionnel de santé pour poser ce genre de question. Est ce que c'était dans le sens "il ne vous aime plus donc ça s'en ressent dans vos rapports" ou dans un autre sens ? Parce que si c'est dans un autre sens , ce genre de remarque est affreuse .
Bonne soirée ^^ .
@Plume
Je n'ai jamais parlé de mon asexualité a un gynécologue (la première et dernière fois que j'en ai vu un j'avais 8 ans) , mais j'en ai déjà parlé a deux psys , une qui a plutôt mal réagis et une qui a fait la confusion entre asexualité et hyposexualité (l'hyposexualité étant un terme médical qui concerne la libido et non l'attirance sexuelle) , elle a donc confondu et mal compris . En soi ça ne me gênerais pas d'en parler a un professionnel de santé , si l'occasion s'y prête , ou si c'est mieux d'en parler pour éviter des situations gênantes . (Ex : lors de vos rapports sexuels , est ce que...(pour éviter au préalable ce genre de questions par exemple)) .
Je ne m'y connais pas sur le sujet , donc je ne sais pas pourquoi tu as mal lors de tes rapports . Peut être que tu es hyposexuelle en même temps d'être asexuelle ? Il y a pleins de pistes à explorer que tu as toi même écrit dans ce message , après est ce qu'en soit un manque de libido induit forcément une difficulté a avoir des rapports , ça je ne le sais pas . Si tu n'es pas dégoutée par le sexe ou que tu n'as pas de problème à avoir une sexualité , je ne pense pas que ce soit un bloquage psychologique . Bon après tout est possible .
Après la pillule peut engendrer tout un tas d'effets secondaires , donc peut être qu'il faudrait regarder de ce côté là avant tout .
@Aquamarina
Je ne sais pas ce qui passe par la tête d'un professionnel de santé pour poser ce genre de question. Est ce que c'était dans le sens "il ne vous aime plus donc ça s'en ressent dans vos rapports" ou dans un autre sens ? Parce que si c'est dans un autre sens , ce genre de remarque est affreuse .
Bonne soirée ^^ .
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Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Je suis assez sceptique sur ce point... Je suis d'accord sur le fait que l'état psychologique (comme le stress) peut avoir des effets sur le corps mais dans le cas des mycoses, on sait que c'est causé par des champignons...Aquamarina a écrit : ↑26 oct. 2019, 22:10 Il y a une femme médecin de ma connaissance qui m'a dit que les femmes qui souffrent souvent de mycoses développent cette maladie pour écarter l'homme, le mettre à distance.
Je vais y réfléchir, merci ! J'étais involontairement partie du principe que l'hyposexualité était incompatible avec l'axesualité mais pas forcément.Grignoteuse de bouquins a écrit : ↑27 oct. 2019, 00:44 Je ne m'y connais pas sur le sujet , donc je ne sais pas pourquoi tu as mal lors de tes rapports . Peut être que tu es hyposexuelle en même temps d'être asexuelle ? Il y a pleins de pistes à explorer que tu as toi même écrit dans ce message , après est ce qu'en soit un manque de libido induit forcément une difficulté a avoir des rapports , ça je ne le sais pas .
J'ai fait quelques recherches rapides sur le manque de libido. Le site (passeportsanté) parle de difficulté/impossibilité à atteindre l'orgasme et de possibles douleurs pendant la pénétration, soit à cause d'une contraction des muscles du vagin soit dans la zone du petit bassin.
Par contre, parmi les effets du manque de libido, on retrouve l'absence de plaisir (complet j'ai l'impression) pendant les relations sexuelles (donc pas seulement avec pénétration je pense) et l'absence de fantasmes sexuelles. Ces derniers points ne me semblent pas correspondre à certaines personnes asexuelles, comme j'ai cru comprendre que certains A prenaient du plaisir (seul ou en couple) et avaient des fantasmes sexuelles. Je ne sais pas si le manque de libido apparaît comme ça chez tout le monde... Si c'est le cas, je dirais que ça ne me correspond pas... (dans le sens que je prends tout de même du plaisir, ailleurs que dans la pénétration, et que ça m'arrive d'avoir des fantasmes).
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Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
C'est le fait que ton corps accepte la présence des champignons qui est en cause. Le vagin a un équilibre précaire. Les champignons sont presque partout....
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Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
@grignoteuse de bouquins
Je pense que mon gynéco voulait se montrer gentil avant tout. Il était désarmé.
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Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Du coup j'en ai supprimé unAquamarina a écrit : ↑26 oct. 2019, 22:11Désolée. J'ai posté deux fois. Une avec faute, une corrigée.
Il me semble que la question surtout est "est-ce nécessaire ?" Pour un contrôle de routine je doute que le gynéco aie besoin d'avoir connaissance de ça. Après il faut voir au cas par cas et en fonction des questions posées, de la problématique que vous venez lui soumettre. Faites appel à votre feeling. Si vous sentez qu'il faut le dire ou pas.
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Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Bonjour,
J'espère que tu trouveras une solution à ton problème si néanmoins tu le ressent comme un problème, personellement ou au sein de ta relation.
Au gynéco, c'est utile de le dire si on est techniquement vierge (hymen) ou s'il demande de parler du dernier rapport. Après, en cas de maladie, des risques sont parfois liés à la pénétration, ou autre. Il me semble logique de l'aider à poser un diagnostic. Maintenant, asexualité ou pas, nos médecins n'ont souvent pas besoin de savoir.
Sinon en cas de manque de plaisir total, il est quand même bon de le mentionner en passant au gynéco. Dans mon cas précis, il n'était pas inquiet.
Mon ressenti a été qu'il n'aurait pas prioritisé mon manque de plaisir si je ne lui avais pas explicitement dit que c'était important . Si le plaisir ne m'intéressait pas du tout, il n'aurait pas poussé plus loin. Finalement, avec un petit effort de sa part j'ai pu trouver un contraceptif "moins pire".
Je l'ai fait pour le conscientiser sur les effets "anesthésiants" de certains contraceptifs. Après tout, un retour d'expérence leur est toujours utile. Aggrégé avec les commentaires de ses autres patientes, ils guideront peut-être son choix de prescriptions pour certaines femmes qui seraient en couple et souffriraient dans leur sexualité.
J'espère que tu trouveras une solution à ton problème si néanmoins tu le ressent comme un problème, personellement ou au sein de ta relation.
Au gynéco, c'est utile de le dire si on est techniquement vierge (hymen) ou s'il demande de parler du dernier rapport. Après, en cas de maladie, des risques sont parfois liés à la pénétration, ou autre. Il me semble logique de l'aider à poser un diagnostic. Maintenant, asexualité ou pas, nos médecins n'ont souvent pas besoin de savoir.
Sinon en cas de manque de plaisir total, il est quand même bon de le mentionner en passant au gynéco. Dans mon cas précis, il n'était pas inquiet.
Mon ressenti a été qu'il n'aurait pas prioritisé mon manque de plaisir si je ne lui avais pas explicitement dit que c'était important . Si le plaisir ne m'intéressait pas du tout, il n'aurait pas poussé plus loin. Finalement, avec un petit effort de sa part j'ai pu trouver un contraceptif "moins pire".
Je l'ai fait pour le conscientiser sur les effets "anesthésiants" de certains contraceptifs. Après tout, un retour d'expérence leur est toujours utile. Aggrégé avec les commentaires de ses autres patientes, ils guideront peut-être son choix de prescriptions pour certaines femmes qui seraient en couple et souffriraient dans leur sexualité.
Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Je vous remercie de vos réponses.
Vous avez raison, ce n'est pas forcément nécessaire de lui en parler (je ne vis pas avec, après tout ). Je pense que je ne lui parlerai que du fait que j'ai rarement/jamais envie d'avoir des relations sexuelles avec mon chéri, autre que pour lui faire plaisir. Je reviendrai vers vous pour vous dire si j'ai eu ce "feeling" avec lui et comment il m'a conseillé. Et peut-être qu'il me proposera des choses auxquelles je n'ai pas pensé !
Vous avez raison, ce n'est pas forcément nécessaire de lui en parler (je ne vis pas avec, après tout ). Je pense que je ne lui parlerai que du fait que j'ai rarement/jamais envie d'avoir des relations sexuelles avec mon chéri, autre que pour lui faire plaisir. Je reviendrai vers vous pour vous dire si j'ai eu ce "feeling" avec lui et comment il m'a conseillé. Et peut-être qu'il me proposera des choses auxquelles je n'ai pas pensé !
Ton gynéco a l'air d'être compréhensif. Je me trompe peut-être mais j'ai l'impression que les professionnels de la santé qui prennent en compte le ressenti des patients sont rares... Même si j'ai l'impression que les jeunes médecins de maintenant ont de plus en plus ce réflexe.Saphoune a écrit : ↑28 oct. 2019, 11:36 Sinon en cas de manque de plaisir total, il est quand même bon de le mentionner en passant au gynéco. Dans mon cas précis, il n'était pas inquiet.
Mon ressenti a été qu'il n'aurait pas prioritisé mon manque de plaisir si je ne lui avais pas explicitement dit que c'était important . Si le plaisir ne m'intéressait pas du tout, il n'aurait pas poussé plus loin. Finalement, avec un petit effort de sa part j'ai pu trouver un contraceptif "moins pire".
Je l'ai fait pour le conscientiser sur les effets "anesthésiants" de certains contraceptifs. Après tout, un retour d'expérence leur est toujours utile. Aggrégé avec les commentaires de ses autres patientes, ils guideront peut-être son choix de prescriptions pour certaines femmes qui seraient en couple et souffriraient dans leur sexualité.
Re: Parler de son asexualité (potentielle) à son/sa gynécologue ?
Bonsoir,
Je viens de lire ton message et j'ai l'impression de me lire...je suis exactement dans la même situation que toi, douleurs lors des rapports. L'endometriose à été écartée suite à ma discussion avec ma gynécologue. Jamais eu de viols (la question m'est à chaque fois posée !). L'échographie ne donnait rien non plus, j'ai déjà réfléchi aux potentiels effets de la pilule mais comment réellement savoir sans l'arrêter ? Malgré ça, je ne pense pas que ce soit lié à ma pilule.
Ma gynécologue m'a donc dirigée vers une autre gynécologue qui donnait des séances de sexologie. J'ai fait la première séance, sans grands résultats. Elle me conseillait de ne faire que des préliminaires avec mon compagnon pendant un mois, pour se recentrer sur le plaisir avant tout, et de nous revoir après pour en rediscuter.
Le probleme c'est que dans mon couple nous avons pour habitude de n'avoir des rapports que tous les 4 mois au moins, voir plus... Et je n'aime pas me forcer à avoir un rapport. Donc forcément je me retrouve à n'avoir rien fait de ce qu'elle me conseillait et d'arriver au rdv sans avoir rien de plus à lui dire.
Avec le recul je me dis que le probleme n'est peut être donc pas mon 'blocage psychologique' qu'elle suppose mais peut être simplement le fait de ne pas avoir envie de relation sexuelle et donc d'être tendue de me contracter et d'avoir des douleurs ? Mais est ce que l'asexualite peut engendrer des douleurs comme telles ? Grande question
Je ne sais plus quoi penser. Mais en lisant ton message et d'autres articles sur l'asexualite j'ai comme ressenti du soulagement.
Je viens de lire ton message et j'ai l'impression de me lire...je suis exactement dans la même situation que toi, douleurs lors des rapports. L'endometriose à été écartée suite à ma discussion avec ma gynécologue. Jamais eu de viols (la question m'est à chaque fois posée !). L'échographie ne donnait rien non plus, j'ai déjà réfléchi aux potentiels effets de la pilule mais comment réellement savoir sans l'arrêter ? Malgré ça, je ne pense pas que ce soit lié à ma pilule.
Ma gynécologue m'a donc dirigée vers une autre gynécologue qui donnait des séances de sexologie. J'ai fait la première séance, sans grands résultats. Elle me conseillait de ne faire que des préliminaires avec mon compagnon pendant un mois, pour se recentrer sur le plaisir avant tout, et de nous revoir après pour en rediscuter.
Le probleme c'est que dans mon couple nous avons pour habitude de n'avoir des rapports que tous les 4 mois au moins, voir plus... Et je n'aime pas me forcer à avoir un rapport. Donc forcément je me retrouve à n'avoir rien fait de ce qu'elle me conseillait et d'arriver au rdv sans avoir rien de plus à lui dire.
Avec le recul je me dis que le probleme n'est peut être donc pas mon 'blocage psychologique' qu'elle suppose mais peut être simplement le fait de ne pas avoir envie de relation sexuelle et donc d'être tendue de me contracter et d'avoir des douleurs ? Mais est ce que l'asexualite peut engendrer des douleurs comme telles ? Grande question
Je ne sais plus quoi penser. Mais en lisant ton message et d'autres articles sur l'asexualite j'ai comme ressenti du soulagement.