question de l'attachement aux personnes / amour platonique

[mimosa]

Personnellement, je m'attache assez difficilement. Souvent je m'attache à des gens qui n'ont pas envie de rester en France, ma dernière meilleure amie est partie vivre en Afrique et on n'a plus du tout de contact, même via Internet. Là, mon meilleur ami voudrait aussi partir de la France, mais c'est plus un rêve qu'un projet pour le moment. Donc on a encore quelques bons moments à passer ensemble. Les seules personnes pour qui j'éprouve plus que de l'amitié sont les personnes dont je tombe amoureuse (personne en vue pour le moment) et ma famille. Pour moi l'amour platonique s'applique à la famille et ne s'est jamais appliqué à d'autres personnes, même si j'ai déjà eu des amitiés fortes. Mais cette impression d'émerveillement que j'ai déjà ressenti dans l'amour platonique du genre whaouh c'est génial que cette personne soit là et qu'on soit en train de passer un moment ensemble, je ne l'ai jamais ressenti avec mes amis, même mes meilleurs amis. Ca a été réservé à ma famille et aux rares fois où je suis tombée amoureuse.

Je te comprends Droledebete, des fois je me dis aussi que je finirais ma vie seule. Quand on dit que le spectre A est large, personnellement je suis sex repulsed, donc je me vois pas avec un S. Et des A, y en a pas beaucoup, puis il faut encore se plaire, c'est compliqué. Alors j'y crois plus trop.

[Evanescente]

Lorsque les gens sont sympas avec moi, j ai tendance à m attacher facilement à eux. Mais c est quand je suis avec eux parce qu il suffit que je rentre chez moi et là, loin des yeux loin du cœur. Ils ne manquent pas. Mais je les apprécie quand je suis avec eux.

Je ne me reconnais pas dans l amour platonique. Cependant certains de mes personnages de romans connaissent cette forme d attachement. Plus fort, bien plus fort que de l amitié et pourtant pas encore au niveau de l Amour. Pas de désir charnel entre eux, pas d envie de se mettre ensemble mais un profond respect, et un grand attachement à mi chemin entre les meilleurs amis du monde et une sorte de sentiment presque amoureux, sans pour autant aller jusque là.

Je suis également fascinée par les histoires réelles ou imaginées, de jumeaux garçon et fille, qui sont attachés l un à l autre comme s ils étaient de vrais jumeaux. Sur ce point les faux jumeaux m intéressent bien plus que les vrais jumeaux. Un frère et une sœur hyper proches voire fusionnels je trouve ça très intéressant (au point de vue imaginaire, c est sûr que dans la vraie vie vaut mieux qu ils apprennent à avoir leur indépendance).

Ai je besoin de préciser qu il y a aussi des jumeaux comme ça dans mes histoires ?

[clotaire]

Lorsque les gens sont sympas avec moi, j ai tendance à m attacher facilement à eux. Mais c est quand je suis avec eux parce qu il suffit que je rentre chez moi et là, loin des yeux loin du cœur. Ils ne manquent pas. Mais je les apprécie quand je suis avec eux.

C'est un peu pareil pour moi. Même des femmes pour qui j'ai eu des formes de crush, ou des sentiments dont j'ai eu l'impression qu'ils dépassaient la simple amitié, je n'ai jamais éprouvé le désir de les appeler tous les jours, et le quotidien seul ne m'a jamais pesé en soi. Bien sûr cela ne signifie pas que je ne pense jamais aux gens que j'aime. Mais être en contact physique ou vocal n'a jamais été indispensable.
D'ailleurs, c'est peut-être autre chose mais avec mes parents on s'appelle une fois par mois, quelquefois deux, mes frères et sœurs presque jamais, mais je ne me sens pas loin d'eux pour autant. Il doit y avoir différentes manières de se sentir proches

[Evanescente]

Ben moi j appelle ma mère souvent, trop souvent... J aime lui raconter ma journée et quand elle répond pas je suis furieuse même en me disant qu elle a juste un empêchement. En juin j irai voir mes parents (ils habitent à l autre bout de la France et moi à l autre bout) pour deux semaines. Je serai contente de les voir mais je sais que je serai aussi contente de rentrer chez moi ensuite.

Avant, dans mon adolescence, je ne disais rien, je ne parlais pas. Ce qui me valait d être harcelée. Aujourd’hui que je suis adulte depuis un bon moment, j éprouve le besoin de parler, de raconter. Comme si je voulais me rattraper...

S’il y a une personne dont je suis proche c est ma mère. D ailleurs je fais fréquemment des cauchemars ou elle ne m aime plus et se montre froide avec moi. Ça a commencé quand j étais toute petite. Une vraie fille a sa maman ! Pourtant des fois j aimerai me rebeller et dire stop.

Cependant autant je lui suis attachée autant une fois que je lui ai parlé c est bon, je me retrouve seule et cette solitude me plait. Quand mes parents viennent chez moi je suis heureuse de les voir mais une fois qu ils sont partis je peux respirer et me mettre à l aise.