D'amour ou d'amitié? Le quoiromantisme!

[Némésis]

Voilà, j'ai fait des recherche plus pousser sur le spectre aromantique afin de trouvé mon orientation et c'est fait: je suis officiellement quoiromantique!

En gros ça signifie que je n'arrive pas bien à discerner si mes sentiments envers une personne sont amicaux ou amoureux je me trouve souvent à un niveau entre les deux. Je trouve que cela me définit bien car chaque fois que j'entame une bonne relation avec quelqu'un de mon âge, tous sexes confondu, je me demande tout le temps si je l'aime en amie ou en amour. Je n'ai répondu l'amour que 3 fois et les 3 fois ce sont avérés des erreurs de jugements alors je crois que je vais y repenser à 2 fois avant de recommencer.

De plus, j'ai avec mes ami(e)s des comportements semblable a ceux d'une amoureuse alors que je ne le suis pas. Par exemple: Je suis jalouse lorsque je marche dans le corridor avec un(e) ami(e), qu'on croisse un(e) autre de ces amis et qu'ils se mettent à parler entre eux. Lorsque c'est moi qui croisse un(e) autre de mes amis pendant la ballade, je me sens mal-à-l'aise comme si je rencontrai mon ex. J'ai également un peu de jalousie quand je vois mes amis avec leur chums et leur blondes respective alors que je n'ai aucune raison de l'être. Je préfère être avec un(e) seule ami(e) à la fois qu'en grand groupe d'amis. J'ai même le goût a certains contact physique (câlins) avec mes plus proches amies. J'ai également peur de m'imposer dans un groupe d'amis déjà formé (en particulier lorsqu'ils ne sont que 2) car pour moi, les cercles d'amis et les BBF sont aussi sacré que les couples amoureux et je veux pas m'en mêler d'aucune manière de peur de tout gâcher pour eux et j'ai même un type d'amis : Marginale assumé comme moi!

Tout ça me donnait l'impression d'être une maniaque possessive en amitié et c'est toujours le cas. Mais maintenant que j'ai une base sur laquelle comprendre ces sentiments et les reconnaître, je crois être en mesure de pouvoir en contrôler les effets pour ne pas mettre mes amis mal-à-l'aise avec eux.

Merci d'avoir pris le temps de lire mon post et si jamais vous croyez aussi être quoiromantique ou avez d'autres infos sur le sujet n'hésitez pas! Sinon dîtes ce qui vous passe par la tête ou posez-moi des questions sur le sujet que vous voulez (en rapport avec le post ou pas).

Bonne journée!

[Raccoon]

Sans être quoiromantique je trouve ça carrément intéressant comme comportement. Je pense qu'on a trop souvent tendance à tracer une ligne bien définie entre amour amical et amour romantique. Qui a décrété que l'un devait systématiquement aller sans l'autre ? Étant aromantique je peux difficilement m'identifier à cette orientation d'autant que je suis rarement jalouse, en amitié ou autre. Cependant, je ne pense pas que ce soit quelque chose de si saugrenu que ça. Les sentiments et émotions humaines sont complexes et au final on a beau mettre des termes sur ce qu'on ressent et essayer de rationaliser, on ne rentrera jamais réellement das une case.

[clotaire]

chaque fois que j'entame une bonne relation avec quelqu'un de mon âge, tous sexes confondu, je me demande tout le temps si je l'aime en amie ou en amour.

Ca me le fait aussi parfois (seulement avec des femmes pour moi). J'ai répondu une fois "amour" et je m'étais trompé, mais il y a plusieurs femmes dans mon entourage pour lesquelles je me pose encore la question...

Je suis jalouse lorsque je marche dans le corridor avec un(e) ami(e), qu'on croisse un(e) autre de ces amis et qu'ils se mettent à parler entre eux. Lorsque c'est moi qui croisse un(e) autre de mes amis pendant la ballade, je me sens mal-à-l'aise comme si je rencontrai mon ex. J'ai également un peu de jalousie quand je vois mes amis avec leur chums et leur blondes respective alors que je n'ai aucune raison de l'être.

A lire ça, tout de suite je me dis que ça m'arrive aussi, je me refuse à parler de jalousie parce que mon surmoi me fait raisonner et dire qu'il ne faut pas, mais parfois je ne peux pas m'empêcher d'avoir un petit pincement...

Je préfère être avec un(e) seule ami(e) à la fois qu'en grand groupe d'amis.

Tout pareil

Sinon, c'est quoi les BBF ?

Après, je ne pense pas particulièrement être quoiromantique, enfin peut-être, je sais que je suis dans un recoin bizarre du spectre de toute façon. Mais je crois que j'ai une certaine capacité à relativiser et à prendre du recul.
J'ajouterais pour moi que j'ai du mal, même avec celles qui ne me laissent pas indifférent d'un point de vue sentimental, à entretenir une relation. Je peux passer un moment très complice avec quelqu'un et ne pas trouver de motivation à entretenir une relation après, que ce soit par messages interposés ou si on se voit en groupe une fois suivante, je pourrais donner l'impression de l'ignorer...

Merci pour ce témoignage en tout cas

[Némésis]

BFF veux dire Best Friend Forever ou Meilleur amis pour la vie.

[Ramón]

Ahah, en termes d'amour : l'amitié et le romantisme sont deux formes d'amour. Même si ça sonne bizarre, on est amoureux de ses ami.e.s, comme certaines personnes de notre famille, ou d'une idole de la pop culture ou... Disons que le romantisme s'est approprié le terme car voilà, dans notre société, depuis le XIIème siècle, bah la romance s'est petit à petit révélée être la quintessence de l'amour, et plus encore à partir du XIXème siècle où l'amour de l'autre (et de soi) a remplacé l'amour de Dieu.
En soi, mes ami.e.s, je les aime, et aussi profondément que les rares personnes à qui j'ai dit : "Je t'aime". D'ailleurs, pour mes ami.e.s, je suis pleinement ouvert, s'ils ont des attentes, je chercherai à les satisfaire (sexe, intellect, affection, sentimentalité, idéaux, forte intimité pouvant regrouper plein de choses,...). Je chercherai à me mettre "au diapason" et trouver notre "La". Si je suis "too much", je recule, si je suis "not enough", j'avance. Il m'arrive de prendre mes ami.e.s dans les bras, de leur donner des baisers, d'échanger de longues heures face à face avec des yeux qui pétillent (parfois c'est les bulles de bière qui font ça ^^) et un large sourire aux lèvres, de partir en vacances ensemble,... Bref, tout ce que la société me dit être l'apanage du couple, voire même du couple romantique. Et pour mes ami.e.s, j'ai plus de considération que la personne avec qui je pourrais partager une sympathie suffisamment forte qu'on en viendrait à être "le copain ou la copine de l'autre".
En soi, il n'y a pas de différences fondamentales donc, il faudrait plutôt décomposer les formes d'amour (amitié, sexe, famille, romantisme, inconditionnel,...). Puis, chercher les dominantes (travail strictement intellectuel sur soi et notre relation à l'autre), afin d'éviter les confusions et les nombreux doutes qui jalonnent une relation entre deux personnes. Reste que mes ami.e.s pourront obtenir de moi nettement plus que n'importe qui, famille comprise, ou relation interpersonnelle plus intime que la simple copinerie.

Du coup, je vois bien la confusion qu'il peut y avoir entre la relation ("amicale") platonique (plus intellectuelle mais avec un partage d'idéaux, de pureté, de vertus) et la relation ("amoureuse") romantique (plus idéaliste, fantasmée avec dans sa composante des partages équivalents). Je peux même comprendre qu'une distinction entre les deux soit difficile à opérer, on est sur des thématiques proches. C'est nettement plus difficile à différencier qu'une relation érotique ou familiale.
Pour moi, je suis aromantique, je n'ai pas d'attirance pour les personnes ayant cette vision idéalisée, fantasmée de l'autre ou de leur relation avec l'autre. Dans le doute, je reste ouvert sur la relation platonique (au moins sur l'idée qu'elle représente) si on l'épure un peu de ce côté "idéaux", "pureté", "vertus", je crois qu'il peut s'y trouver de nombreux écueils "toxiques", a priori en tout cas. Je reste profondément à l'amitié comme amour, je ne l'offre que rarement car vu la manière dont je l'aborde, je n'ai pas assez de vies, de têtes, de jambes, de bras, de coeurs,... pour me dissocier ^^. J'ai pas mal d'ami.e.s, et mon aubaine c'est que leurs besoins concernant ma personne sont minces, ce qui fait que ces relations restent très équilibrées .
Je rejoins l'idée évoquée dans d'autres sujets selon laquelle se voir à l'occasion est saine, source de bonnes surprises et de bonne entente, donc épanouissante
Des personnes trop possessives finissent systématiquement à la trappe.

[Evy]

Je n'ai pas fait de recherche sur le quoi romantisme et je n'en avais jamais entendu parler, je suis très au clair quand je suis amoureuse ou pas, même si je ne l'ai été qu'une fois, par contre je suis très proches de mes amies. Avec ma meilleure amie, parfois je me dis qu'on dirait un petit couple, il n'y a pas de baisers, ni de sex mais les câlins font partie intégrantes de la relation.

Et puis j'aime être seule ou en vraiment petit groupe et qu'avec des personnes avec qui je m'entend vraiment bien. Et dans mon groupe préféré, les câlins sont présents même pour celle qui est en couple et c'est comme cela depuis que je la connais.

Je leur envoie aussi des petits messages affectueux ou d'encouragements. Bref j'ai vraiment l'impression que l'on vit presque comme des petits couples, d'ailleurs c'est déjà arrivé que l'on me croie en couple avec une de mes meilleurs amies, alors que pour nous notre relation était très clair.

[Guadiana]

Ahah, en termes d'amour : l'amitié et le romantisme sont deux formes d'amour. Même si ça sonne bizarre, on est amoureux de ses ami.e.s, comme certaines personnes de notre famille, ou d'une idole de la pop culture ou... Disons que le romantisme s'est approprié le terme car voilà, dans notre société, depuis le XIIème siècle, bah la romance s'est petit à petit révélée être la quintessence de l'amour, et plus encore à partir du XIXème siècle où l'amour de l'autre (et de soi) a remplacé l'amour de Dieu.
En soi, mes ami.e.s, je les aime, et aussi profondément que les rares personnes à qui j'ai dit : "Je t'aime". D'ailleurs, pour mes ami.e.s, je suis pleinement ouvert, s'ils ont des attentes, je chercherai à les satisfaire (sexe, intellect, affection, sentimentalité, idéaux, forte intimité pouvant regrouper plein de choses,...). Je chercherai à me mettre "au diapason" et trouver notre "La". Si je suis "too much", je recule, si je suis "not enough", j'avance. Il m'arrive de prendre mes ami.e.s dans les bras, de leur donner des baisers, d'échanger de longues heures face à face avec des yeux qui pétillent (parfois c'est les bulles de bière qui font ça ^^) et un large sourire aux lèvres, de partir en vacances ensemble,... Bref, tout ce que la société me dit être l'apanage du couple, voire même du couple romantique. Et pour mes ami.e.s, j'ai plus de considération que la personne avec qui je pourrais partager une sympathie suffisamment forte qu'on en viendrait à être "le copain ou la copine de l'autre".
En soi, il n'y a pas de différences fondamentales donc, il faudrait plutôt décomposer les formes d'amour (amitié, sexe, famille, romantisme, inconditionnel,...). Puis, chercher les dominantes (travail strictement intellectuel sur soi et notre relation à l'autre), afin d'éviter les confusions et les nombreux doutes qui jalonnent une relation entre deux personnes. Reste que mes ami.e.s pourront obtenir de moi nettement plus que n'importe qui, famille comprise, ou relation interpersonnelle plus intime que la simple copinerie.

Du coup, je vois bien la confusion qu'il peut y avoir entre la relation ("amicale") platonique (plus intellectuelle mais avec un partage d'idéaux, de pureté, de vertus) et la relation ("amoureuse") romantique (plus idéaliste, fantasmée avec dans sa composante des partages équivalents). Je peux même comprendre qu'une distinction entre les deux soit difficile à opérer, on est sur des thématiques proches. C'est nettement plus difficile à différencier qu'une relation érotique ou familiale.
Pour moi, je suis aromantique, je n'ai pas d'attirance pour les personnes ayant cette vision idéalisée, fantasmée de l'autre ou de leur relation avec l'autre. Dans le doute, je reste ouvert sur la relation platonique (au moins sur l'idée qu'elle représente) si on l'épure un peu de ce côté "idéaux", "pureté", "vertus", je crois qu'il peut s'y trouver de nombreux écueils "toxiques", a priori en tout cas. Je reste profondément à l'amitié comme amour, je ne l'offre que rarement car vu la manière dont je l'aborde, je n'ai pas assez de vies, de têtes, de jambes, de bras, de coeurs,... pour me dissocier ^^. J'ai pas mal d'ami.e.s, et mon aubaine c'est que leurs besoins concernant ma personne sont minces, ce qui fait que ces relations restent très équilibrées .
Je rejoins l'idée évoquée dans d'autres sujets selon laquelle se voir à l'occasion est saine, source de bonnes surprises et de bonne entente, donc épanouissante
Des personnes trop possessives finissent systématiquement à la trappe.

Tu es asexuel et tu es prêt à les assouvir sexuellement?

[Ramón]

Je n'ai aucune répulsion pour le sexe Guadiana, pas plus que j'ai d'attirance sexuelle pour les autres. En gros, ça ne me dérange pas d'avoir des rapports sexuels à l'occasion, par contre je ne prends pas vraiment d'initiatives, à moins de considérer un baiser ou une caresse comme un geste sexuel, ce qui n'est pas mon cas mais peut être le cas de certaines personnes S.
Et puis, même si mes maigres expériences n'ont pas provoqué un grand émoi sur ma personne, cela peut être tout à fait agréable quand le contexte est détendu et la relation avec l'autre épanouissante.

=> Je suis prêt à suivre ma volonté, c'est surtout ça qui m'importe. Et quand on trouve une autre volonté pour aller vers un même "point", bah généralement c'est particulièrement agréable (et ça peut être au-delà du sexe, de l'amitié,... ça peut être avec des personnes que tu ne croiseras qu'une fois dans ta vie).

[Baelfire]

Et un nouveau terme un !

On en apprend tous les jours sur ce forum, je ne connaissais pas du tout. Je dois être ahbonromantique