J'analyse trop je crois

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
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Lone Wolf
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J'analyse trop je crois

Message par Lone Wolf »

Salut à tous,

Comme je l'ai indiqué dans mon message de présentation, je ne sais pas si je suis asexuel, c'est ma meilleure amie la première qui m'avait suggéré ça il y a quelques années, un peu comme ça, je ne suis même pas certain qu'elle était sérieuse en me balançant l'idée sinon je m'y serais penché plus sérieusement car c'est quelqu'un qui me connaît très bien et je me fie souvent à son avis. Après, je me méfie des labels dans lequel on peut vite s'enfermer, ou dans lequel l'on veut vite nous y enfermer ça rassure. Moi pas tellement surtout car selon divers avis de psys notamment je suis potentiellement ou nihiliste ou présentant une personnalité schizoïde ou une personnalité zèbre, ou une personnalité à tendance antisociale (j'ai un peu flippé quand on m'a annoncé celle-là mais on a essayé de me rassurer en me disant que c'était qu'une tendance ^^) ou gay refoulé (celle là je l'ai eu un peu souvent et d'un peu partout) ou introverti (bon celui-là est vrai, je peux difficilement le nier) voir des combinaisons :mrgreen:

Pour en revenir un peu plus au sujet, dans mon cas, je n'ai jamais eu de relation sexuel et ça ne me manque absolument pas. Je n'ai jamais ressenti ce besoin, ce manque selon certains. Après, ce que l'on ne connaît pas, ne peut pas nous manquer ai-je souvent entendu. Certes. C'est un bon argument, je ne peux que le concéder. Toutefois. je me suis souvent toujours senti à l'écart, perplexe pour ne pas dire dubitatif, étranger à cette volonté de mes camarades à perdre leur pucelage à tel point que je me suis demandé si tout cela répondait à un impératif social (aka c'est nul d'être vierge) ou s'il y avait réellement un réel besoin physiologique (le rut quoi). Il y a aussi le fait de draguer tout ce qui passe car ils n'ont pas eu d'aventure depuis longtemps et que pour parler crûment, ils ont besoin d'une fille pour tirer un coup. C'était parfois tellement gros, comme le récit de leurs "exploits" sexuels que cela me paraissait n'être là qu'un excès de virilisme, pour me démontrer qu'ils sont des hommes, un truc qu'on dit, plus qu'on ne fait mais pas toujours loin de là. Et pourtant j'en ai eu des occasions. des filles qui se sont "proposés" purement et simplement de me "faire mon éducation" comme on dit ^^, des filles canons, que j'aurai adoré voir complètement nue et pourtant. Je me suis dit que c'était parce que j'ai besoin d'avoir des sentiments et que ce soit réciproque, pas juste un coup, ne pas être un nom de plus sur leurs listes ce qui est peut-être vrai comme cela ne peut être aussi qu'une excuse que je me trouve.

Je ressens pourtant moi aussi le désir, j'ai un signal typiquement masculin qui se met en marche assez régulièrement pour le rappeler ^^, mais étrangement je n'ai pas particulièrement envie de le mettre en pratique. j'ai envie d'essayer même si parfois j'ai plus l'impression que c'est par curiosité. J'aime pourtant le corps des femmes et le moins habillé possible même et dès mon plus jeune âge. Je suis un pervers, je le reconnais sans mal, j'aime voir une (jolie) femme nue, cela m'excite même mais je n'arrive pas à m'imaginer en action avec. Cela ne me dégoûte pas mais je ne le sens pas est la meilleure définition que je peux en faire. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec le porno pendant très longtemps et même encore aujourd'hui. Tant que la scène demeurait dans une tonalité érotique cela allait mais dès que ça virait au porno, j'éteignais tout. C'est ma meilleure amie, encore elle, qui a trouvé la solution, si je puis dire, en m'orientant vers le porno lesbien. Maintenant j'arrive même à voir des scènes entre un homme et une femme cependant, le moins je vois le corps d'un homme, le mieux c'est et la fellation me donne toujours envie de vomir.

Je n'ai jamais eu de petite amie non plus. Je suis déjà sorti avec des femmes (surtout ces dernières années) mais cela ne s'est jamais concrétisé. Ma faute totalement. Le fait est que j'arrive toujours à un moment donné à cette étape à franchir pour passer le prochain palier, le rapprochement physique et que .... non rien ne se passe. je n'arrive même pas à lui prendre la main. Après, je ne suis pas fan du contact physique, ça dépend avec qui et un certain temps d'adaptation qui varie selon l'individu. En outre, à chaque fois, ou presque, je peux rentrer chez moi, ne pas la voir pendant plusieurs jours, semaines, et elle ne me manque pas. j'ai du mal à développer un attachement particulier. je crois n'être jamais tombé amoureux et je dis je crois car j'ai dû mal à identifier mes sentiments et pas qu'en amour. Je suis quelqu'un d'assez froid, qui manque d'empathie. j'en ai mais c'est comme si tout demeurait tapi au fond de moi mettant beaucoup de temps à faire surface et sur la pointe des pieds ne sortant qu'un orteil pour signaler que c'est bien là mais qu'il faut pas trop en demander. Pas sur que la métaphore soit très clair car cela ne l'est pas vraiment pour moi. Ou cela ne m'attire pas. Ou je suis un gros trouillard, c'est malheureusement aussi une hypothèse crédible.

En résumé, je n'ai embrassé que deux filles sur la bouche pas plus, des baisers très chastes de surcroît et presque avec 10 ans d'intervalles entre les deux. L'idée, l'image d'embrasser une fille ne me dégoûte pas, c'est juste que ça ne vient pas, je n'en ai pas l'envie. Il faut reconnaître que j'ai peur aussi de me prendre un vent, que mon inexpérience va se voir, qu'elle va me rejeter à cause de ça (ce qui vaut aussi pour le sexe) ou alors je suis un crétin qui se trouve des excuses minable. Peut-être que je n'en ai juste pas envie. La première fois c'est elle qui m'a demandé de l'embrasser. Bon, je ne la connaissais que depuis une demi-heure, en faisant la queue pour une convention mais elle était très jolie et malgré le caractère abrupt de cette demande, je me suis exécuté. C'était mon premier baiser et les raisons de refuser ne me paraissaient pas suffisantes pour décliner sauf que j'ai pas trouvé ça marquant, plaisant. J'aurai pu l'embrasser sur le joue que je pense ça m'aurait fait le même effet. En attendais-je trop ? Peut-être était-ce parce que je n'avais pas le moindre sentiment pour elle ? Possible mais force est de reconnaître que, depuis que je suis jeune, voir mes collèges les lèvres engluées à leurs partenaires comme s'ils allaient mourir d'un arrêt cardiaque à l'instant où ils se détacheraient l'un de l'autre, n'a jamais éveillé et ne suscite toujours pas l'envie de les imiter. Par contre, avec la langue, là ça me dégoûte, c'est clair et net.
Pour la seconde, je l'ai fait de mon propre chef. j'ai pris mon courage à deux mains, je l'ai fait et ... et bien pareil. Pourtant, elle je la connaissais depuis quelques mois, on suivait des cours ensemble, des sorties avec des amis, puis juste tous les deux. Elle était belle, son sourire surtout, à illuminer une journée déprimante et même si j'angoissais avant chaque sortie, j'aimais être avec elle, passer du temps en sa compagnie et je rentrais ravi. je l'ai embrassé car je sentais que si je maintenais le statu quo, cela allait finir comme d'habitude et je n'avais pas envie. Au contraire, je voulais enfin avoir une petite amie, être enfin amoureux, mettre un terme à ce p***** de célibat, je voulais que ce soit elle alors je l'ai embrassé et ... encore une fois non. Elle semblait plutôt contente. Elle m'a décoché un de ses superbes sourire un peu gênée mais contente sauf que j'ai bêtement analysé la situation après coup devant mon manque d'enthousiasme avec tout le pragmatisme qui me caractérise et la relation s'est délitée. je reconnais tout de même encore penser à elle avec un pincement au coeur de ce que je considère mon plus gros plantage. J'en attendais peut-être trop encore une fois, comme si ça aurait dû être un grand moment, avoir des palpitations, l'envie de recommence.


Pendant longtemps, je me suis trouvé tout un tas d'excuses pour expliquer ma situation. Le fait que je ne plais pas aux filles, la timidité couplée au manque d'expérience, mon manque de confiance, le fait que la solitude ne me pèse pas tant que ça dès que je n'ai plus personne autour de moi, que je suis quelqu'un de très égocentrique, le fait que j'ai du mal avec mes sentiments, que je les laisse peu s'exprimer, que je me comporte comme un lâche dès que je dois m'ouvrir mais après plus de 20 ans à chercher "l'âme soeur" (façon de parler) sans grand succès, je me demande si je ne dois pas ajouter l'asexualité à l'équation pour la résoudre car si tout le reste n'est pas faux, ni totalement vrai, je ne pense pas que je puisse imputer tous mes échecs à cela.

Voilà désolé pour tous ceux qui me liront pour le résumé/pavé un peu écrit à la va-vite et confus mais je dois avouer l'être pas mal depuis des années.
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Re: J'analyse trop je crois

Message par Zimou »

Lone Wolf a écrit : 09 mai 2017, 15:39 Après, je me méfie des labels dans lequel on peut vite s'enfermer, ou dans lequel l'on veut vite nous y enfermer ça rassure. Moi pas tellement surtout car selon divers avis de psys notamment je suis potentiellement ou nihiliste ou présentant une personnalité schizoïde ou une personnalité zèbre, ou une personnalité à tendance antisociale (j'ai un peu flippé quand on m'a annoncé celle-là mais on a essayé de me rassurer en me disant que c'était qu'une tendance ^^) ou gay refoulé (celle là je l'ai eu un peu souvent et d'un peu partout) ou introverti (bon celui-là est vrai, je peux difficilement le nier) voir des combinaisons :mrgreen:
tu as une façon saine d'aborder les choses :) Tu as raison : pose toi plein de question avant de te définir A. le but premier n'est pas de se rassurer mais de se définir (on se rassure facilement avec un mensonge, on se définit en essayant de savoir ce qui est vrai).
Lone Wolf a écrit : 09 mai 2017, 15:39Pour en revenir un peu plus au sujet, dans mon cas, je n'ai jamais eu de relation sexuel et ça ne me manque absolument pas. Je n'ai jamais ressenti ce besoin, ce manque selon certains. Après, ce que l'on ne connaît pas, ne peut pas nous manquer ai-je souvent entendu. Certes. C'est un bon argument, je ne peux que le concéder. Toutefois. je me suis souvent toujours senti à l'écart, perplexe pour ne pas dire dubitatif, étranger à cette volonté de mes camarades à perdre leur pucelage à tel point que je me suis demandé si tout cela répondait à un impératif social (aka c'est nul d'être vierge) ou s'il y avait réellement un réel besoin physiologique (le rut quoi).
Ton descriptif ressemble beaucoup à ceux des asexuels. La plupart ont le même discourt que toi avant d'avoir essayé et après. pour ma part ce fut pas le cas, j'avais un discourt exprimant de l'attirance avant et pas après (en réalité, j'étais simplement curieux). tu verra à ton tour ce qu'il en sera quand tu aura essayé, tu fais bien de ne pas trop juger avant d'essayer. mais ça ne t’empêche pas de te définir A en l'attente de confirmation et de changer après si tu pense avoir fait erreur. l'important est comme tu dis de ne pas s'enfermer.
Lone Wolf a écrit : 09 mai 2017, 15:39Je ressens pourtant moi aussi le désir, j'ai un signal typiquement masculin qui se met en marche assez régulièrement pour le rappeler ^^, mais étrangement je n'ai pas particulièrement envie de le mettre en pratique. j'ai envie d'essayer même si parfois j'ai plus l'impression que c'est par curiosité. J'aime pourtant le corps des femmes et le moins habillé possible même et dès mon plus jeune âge. Je suis un pervers, je le reconnais sans mal, j'aime voir une (jolie) femme nue, cela m'excite même mais je n'arrive pas à m'imaginer en action avec. Cela ne me dégoûte pas mais je ne le sens pas est la meilleure définition que je peux en faire. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec le porno pendant très longtemps et même encore aujourd'hui. Tant que la scène demeurait dans une tonalité érotique cela allait mais dès que ça virait au porno, j'éteignais tout.
Le "signal" (on dit "le moteur qui s'allume" avec ma copine ^^ ) est quelque chose de normal aussi chez un A. ce n'est pas la "machinerie" qui ne marche pas chez les A, c'est juste l'attirance. Pour la curiosité, comme j'ai dis plus haut, j'ai eu la même envie. ça a été une bonne expérience, je suis tenté de dire que c'est une bonne chose à essayer, même si ça l'es peut être pas pour tous, si tu n'es pas repoussé et que tu t'en sens capable, pourquoi pas. quand au fait d'aimer voir une jolie femme nue ne fait absolument pas de toi un pervers ^^ peut être si tu pense à autre chose qu'a "contempler", mais quand je suis amoureux je trouve ça très appréciable aussi, ça rend la personne encore plus attachante à mes yeux (enfin plus pour le coté preuve de confiance elle et en moi, je suis bien placer pour comprendre à quel point c'est difficile et qu'il faut avoir confiance en l'autre et en soit pour se mettre nue en face de quelqu'un). bref, pour certaines femmes, être regardé leur montre que tu leur plait, ça dépend vraiment des femmes que tu fréquente, le mieux est d'en parler avec elles lorsque tu aura trouvé quelqu'un.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: J'analyse trop je crois

Message par Baelfire »

Il y a une citation qui dit "si une fille te plaît mais que tu n'es pas capable d'ajouter de la valeur à sa vie, alors ne l'interromps pas laisse-la continuer sa route sans toi".

Bien que l'image masculine un peu négative dont je n'arrive pas à me débarrasser me souffle l'inverse je vais me forcer à être objective et supposer que c'est la même chose pour une fille qui voudrait aborder un garçon.

Bref, tout ça pour dire, que de ce que j'ai pu lire dans ton récit ressort une chose "je suis pas à la hauteur et égocentrique". Ce qui peut faire que tu évites de te lancer malgré ton envie d'essayer, de ne plus être célibataire.

Est ce de l'asexualité, ou un simple manque de maturité ? Je ne sais pas.

Peut-être juste un gros manque de confiance en toi en fait...Qui te pousse justement à être égocentrique, à manquer d'empathie. Parce que tu as suffisamment à faire avec toi-même.

Alors ce n'est qu'une théorie hein. J'ai peut-être tout faux ^^

Mais sincèrement si tu arrivais à te prouver que tu étais "capable" je pense que ça pourrait changer des choses.
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Re: J'analyse trop je crois

Message par clotaire »

Je suis assez touché par ton témoignage, merci :-)
Je me reconnais pas mal dans tes sentiments un peu complexés. La différence pour moi c'est que je n'ai aucune attirance pour le nu, ayant remplacé ça par un fétichisme, en quelque sorte. Et la seule fois où j'ai embrassé sur la bouche, c'était à l'école primaire :P
Sinon je me dis bien que peut-être ça reviendra, qu'il y aura d'autres occasions, peut-être que ça me plaira, mais je n'en sais rien, vraiment rien^^
Et je pense qu'il ne faut pas te persuader que tu ne plais pas aux filles, ça ne veut rien dire. Est-ce que tu crois vraiment que toutes les filles qui peuvent te plaire s'en rendent forcément compte dès le début ?
J'ai appris à me dire que je pouvais plaire depuis quelques années, ça ne change pas grand chose dans les faits (il ne s'est rien passé), mais ça améliore mon état d'esprit : je me sens plus libre, plus acteur de mon (non-)désir, en me disant que je ne suis pas forcément prisonnier de l'absence de sentiments des autres pour moi ;-)
Sinon les pincements au cœur sur certaines occasions manquées, j'en ai aussi, c'est terrible parfois et je pense qu'on en a tous ou presque. Mais ça peut donner aussi une certaine confiance en soi paradoxalement, car on apprend de ses erreurs quelque part.
Ramón

Re: J'analyse trop je crois

Message par Ramón »

Dubitatif... Dubitatif... Si j'ai bien compris, on ne peut pas vraiment dire de ton expérience si tu es ou non éjaculateur précoce :o
(comment ?! Ma pilule. Oui-Oui, j'arrive !)

Je pense que tu peux mettre de côté l'idée selon laquelle tu analyserais trop. On n'analyse jamais assez en réalité, il nous manque toujours des pièces du "puzzle" qu'est notre existence, parfois ce n'est pas grave, des fois ça nous porte préjudice. Et bien habile la ou les personne.s extérieure.s capable.s de nous aider à trouver ces pièces.
Et tu peux te rassurer là dessus, tu sembles conscient que c'est ta propre mécanique globale qui est la source du problème que tu nous exposes. Les réactions physico-chimiques de ton corps sont atypiques, ta vie l'est du même coup, ton rapport aux autres et en l'occurrence avec les femmes traduit cette atypicité. Je te donnerai bien des solutions, mais je n'en ai aucune de fiables. Je suppose qu'il faudrait que tu apprennes à lâcher-prise (pas évident), ce qui ne signifie pas arrêter d'analyser, c'est même le contraire. J'apprécie assez cette manière de penser le lâcher-prise, tu en jugeras si c'est pertinent ou non.

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En tout cas, je te souhaite de parvenir à sortir du célibat :)
Et si je devais me poser la même question et devais me jeter à l'eau, je partagerais mes analyses à la personne que je souhaiterais comme "moitié" afin d'aborder une relation interpersonnelle intime avec le moins d'inconnues possibles pour l'autre que toi. En ayant en tête qu'une relation de couple classique n'est pas exactement possible à court terme.
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Re: J'analyse trop je crois

Message par Lone Wolf »

Zimou a écrit : 09 mai 2017, 16:43 Le "signal" (on dit "le moteur qui s'allume" avec ma copine ^^ )
J'aime bien la métaphore ^^
Zimou a écrit : 09 mai 2017, 16:43 Pour la curiosité, comme j'ai dis plus haut, j'ai eu la même envie. ça a été une bonne expérience, je suis tenté de dire que c'est une bonne chose à essayer, même si ça l'es peut être pas pour tous, si tu n'es pas repoussé et que tu t'en sens capable, pourquoi pas. quand au fait d'aimer voir une jolie femme nue ne fait absolument pas de toi un pervers ^^ peut être si tu pense à autre chose qu'a "contempler", mais quand je suis amoureux je trouve ça très appréciable aussi, ça rend la personne encore plus attachante à mes yeux (enfin plus pour le coté preuve de confiance elle et en moi, je suis bien placer pour comprendre à quel point c'est difficile et qu'il faut avoir confiance en l'autre et en soit pour se mettre nue en face de quelqu'un). bref, pour certaines femmes, être regardé leur montre que tu leur plait, ça dépend vraiment des femmes que tu fréquente, le mieux est d'en parler avec elles lorsque tu aura trouvé quelqu'un.
C'est ça, j'ai envie d'essayer, surtout que j'espère être papa un jour et que ça reste le meilleur moyen d'y arriver :mrgreen: , car que mon ressenti soit bon ou pas, j'aurai ma réponse, mais je n'arrive jamais à sauter le pas même quand tout ce que j'ai à dire, c'est oui. Cela ne me semble pas naturel, tout simplement et j'ai un sentiment d'inconfort quand j'essaie de m'imaginer en action qui me fait reculer.

Pour le "pervers" j'ai un peu dit ça sur le ton de la blague même si je ne manque jamais une occasion de me rincer l'oeil ^^ mais c'est vrai que le terme contempler me correspond plus. On m'a un jour reproché de trop idéaliser la femme, de ne porter sur elle le même regard qu'un amoureux des Arts pose sur une sculpture ou sur une toile de maître.
Après, j'en ai parfois parlé avec des femmes avec qui je sortais mais j'ai eu l'impression que cela a plus précipité la fin de la relation qu'à permettre son développement donc depuis j'évite un peu. Je le présentais peut-être mal aussi ^^ J'ai trouve certains témoignages inspirants d'ailleurs sur la manière de présenter cela.
Baelfire a écrit : 09 mai 2017, 16:57 Peut-être juste un gros manque de confiance en toi en fait...Qui te pousse justement à être égocentrique, à manquer d'empathie. Parce que tu as suffisamment à faire avec toi-même.
Pour le manque d'empathie non, car ça me touche à tous les niveaux, dans toutes mes relations et ce depuis que je suis très jeune. Il y a peu de choses qui me touchent, que ce soit des sentiments positifs, la joie, l'allégresse, comme négatif, la tristesse. Et c'est ce qui me rend égocentrique car dès lors que ça ne me touche pas, ça me concerne donc beaucoup moins. Je ne cherche pas à le montrer donc au final j'agis assez mécaniquement dans mes interactions. Après, c'est aussi considéré comme une qualité car je sais garder la tête froide en de nombreuses circonstances mais j'aimerais un juste milieu.
Baelfire a écrit : 09 mai 2017, 16:57 Est ce de l'asexualité, ou un simple manque de maturité ? Je ne sais pas.
Une immaturité sexuelle ? C'est l'idée que défendent mes plus proches connaissances qui savent que je suis toujours vierge.
Mes parents surtout qui me rappellent constamment que j'ai souvent eu un certain retard en terme de maturité émotionnelle qui contrebalançaient ma maturité précoce dans d'autres domaines mais je trouve que cet argument a perdu de sa force avec le temps

Après j'aime beaucoup ta citation sans doute car elle fait sens pour moi

Clotaire > Merci pour ton commentaire.
Que je ne plaise pas est une excuse dont je me suis servi longtemps, un mensonge que je me racontais ainsi qu'aux autres pour légitimer mon célibat/virginité prolongée, mettant de côté avec une mauvaise foi consternante tous les signes contraires. Sans être une gravure de mode, ces dernières années m'ont largement prouvé le contraire et c'est ce qui m'a justement permis de me requestionner. Je ne pouvais plus me cacher derrière cette excuse et que si je ne sautais pas le pas, c'est parce que quelque chose d'autre me retenait.

Mr Nya > je pense qu'être éjaculateur précoce serait déjà une victoire ^^

En effet, ce n'est pas évident de lâcher prise. je suis un grand stressé en plus donc on me le dit souvent ça aussi mais c'est plus difficile à dire qu'à faire :mrgreen: . C'est surtout cela ne me semble pas naturel. La définition que tu proposes me parait très intéressante à étudier. J'arrive tout de même à lâcher prise. Quand je voyage par exemple car j'ai tendance à partir un peu à l'aventure au gré des envies et coup de coeur du moment. Je me sens plus libre. je ne dis pas que je planifie rien mais vraiment le minimum pour conserver l'imprévu. Je pense que c'est car je pars très souvent seul car je reconnais que dès que ça implique les autres, ça devient plus compliqué. Je pense que c'est parce que je n'aime pas décevoir. Que je commette une erreur, que je sois en situation d'échec n'est pas grave tant que ça n'impacte/n'implique pas les autres

Merci à tous pour vos avis.
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Re: J'analyse trop je crois

Message par Zimou »

Lone Wolf a écrit : 11 mai 2017, 11:55 Après, j'en ai parfois parlé avec des femmes avec qui je sortais mais j'ai eu l'impression que cela a plus précipité la fin de la relation qu'à permettre son développement donc depuis j'évite un peu.
sur ce point là, je dirais qu'il faut toujours communiquer, pas éviter. Un exemple très concret pour ma part : avec ma copine j'évitais aussi pas mal de chose car mes expériences passé m'ont apprise que je devais pas faire tel ou tel choses (choses dont ça me dérangeais pas de me passer). j'ai appliqué un peu bêtement à toutes mais non, ce qui repoussera l'une peu plaire à une autre. quand ma copine actuelle me dit "tu peux faire ça, j'ai remarqué que tu le faisais pas, que tu osais pas, mais ça me plait" j'ai compris qu'il fallait que je remette à plat tout ce qu'on m'a dit et que je reprenne tout ça avec elle (je te raconte pas la quantité de chose que j'ai mis à plat, dont j'avais même jamais parlé avec personne mais dont j'ai parlé avec elle beaucoup moins fermé sur de nombreuses chose :-) ). J'ai pas tellement changé mes habitudes, mais je me sens incroyablement plus libre et je sens une grande confiance de la part de ma copine, ce qui me permet de lui accorder une grande confiance aussi. moralité, c'est pas parce que ça a déplus à une personne qu'il faut pas au moins en parler avec la suivante :)
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