Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
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Aganve
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Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Message par Aganve »

Bonjour,
Je suis nouvelle sur le forum. Je n'ai pas trop l'habitude des forums mais là je me lance car je trouve la communauté très sympathique ! :D (et j'espère aussi que vous pourrez m'aider à y voir plus clair...)
J'ai 31 ans et aussi loin que je peux m'en souvenir, j'ai toujours repoussé les avances ou marques d'intérêt des garçons. Quand on est enfant, personne ne nous embête avec ça mais en grandissant, j'ai eu le droit à un tas de réflexions du style "Tu verras, quand tu rencontreras le bon !", "Et toi, tu as un copain ?" et comme la réponse était toujours non, j'ai aussi eu le droit à plusieurs reprises à "Alors une copine peut-être ?" ........... No comment. J'aimerais un jour qu'on m'explique pourquoi si on est célibataire et que visiblement on n'a pas trop d'intérêt pour les garçons, cela devrait signifier qu'on est lesbienne ? (je précise que je n'ai rien contre la communauté LGBT+ :wink:) Bref, maintenant, les années passant, à chaque réunion de famille, il faut toujours que quelqu'un vienne me poser la sempiternelle question "Alors, tu as un copain ?" Mais pourquoi tout le monde veut-il que je rencontre quelqu'un et que (je cite) "je fonde une famille". Ca devient insupportable toutes ces questions intrusives et je me sens incomprise car je ne ressens aucune attirance pour personne... En fait, quand ma soeur ou des copines sont en train de (pardonnez l'expression mais franchement, c'est cela) "baver" devant un type, je ne comprends jamais ce qu'elles lui trouvent. Ca me fait ni chaud ni froid. Comme à plusieurs reprises on m'a demandé si j'avais une copine, je me suis posée la question, mais non, je n'ai pas d'attirance pour les femmes non plus. Je me suis longtemps demandée ce qui "clochait" chez moi pour ne jamais réussir à m'imaginer être en couple avec quelqu'un. J'ai assez tôt (dès l'âge de 14 ans) entendu parler des asexuels mais je ne voulais pas accepter que cela me correspondait peut-être bien. Alors, j'ai laissé tout cela de côté... et régulièrement, par je ne sais quel hasard, je retombais sur ce terme.
J'ai eu un seul copain à l'âge de 23 ans. La relation n'a duré que quelques mois et elle m'a conforté dans l'idée que je ne suis pas faite pour ce type de relations. Je n'ai pas trop aimé être embrassée. Nous ne sommes pas passés à "l'acte final" car je ne pouvais pas. Je me souviens très bien avoir trouvé les préliminaires rapidement ennuyants, je pensais à autre chose et quand je voyais qu'il allait essayer de passer à l'acte final, je m'arrangeais pour m'éclipser (on trouve toujours une bonne raison, hein ?!).
Comme régulièrement, on me somme de trouver quelqu'un, j'ai "fait des efforts" en essayant un tant soit peu de m'intéresser aux hommes qui me montraient de l'intérêt. Je ressens toujours un malaise quand un homme essaie un rapprochement et bizarrement, cela n'aboutit jamais car (je pense) il doit ressentir comme une résistance de ma part. Je me sens un peu perdue dans tous ces termes d'orientation sexuelle. D'un côté, je ne ressens pas le besoin d'avoir une relation durable avec quelqu'un (affective ou physique). J'ai toujours l'impression qu'en acceptant cela, je perdrais une partie de ma liberté et ne pourrais plus avoir autant de temps que je le souhaite à consacrer à mes passions et mon travail. Et puis, je n'ai pas vraiment envie de ce qui se passerait après, une fois la relation de couple installée, d'autant plus que je ne désire pas avoir d'enfants (depuis toute petite, j'ai toujours dit que je n'en voulais pas). De l'autre côté, même si spontanément, je ne suis jamais attirée par une personne, quand un homme me montre de l'intérêt, je finis par aimer sa présence. C'est difficile à expliquer, j'aime cette relation de complicité, discuter avec, aller voir une expo ensemble etc. mais rapidement je prends mes distances (de manière plutôt inconsciente) car je n'ai pas envie que cela passe au stade supérieur (entendez par là ne serait-ce que se tenir par la main car on sait tous ce qui vient après). Rien que cette idée me met mal à l'aise car j'ai l'impression que je devrais renier une part de moi-même, ou en tout cas, m'adapter à l'autre alors que je me sens déjà complète... Dans ma tête, c'est un véritable bazar dans lequel je peine à mettre un peu d'ordre. Est-ce que ce que je ressens correspond à l'asexualité ou est-ce de la peur ou autre chose ? Je suis constamment tiraillée entre ce que je ressens (un sentiment de complétude en étant seule + pas d'attraction sexuelle et pas d'attraction sentimentale sauf si l'homme me montre de l'intérêt) et l'image négative de ma situation de célibataire (je déteste ce mot. Je préfère dire "libre") que me renvoie mon entourage avec l'attente express que je fasse quelque chose pour rencontrer quelqu'un et avoir des enfants.....
Je me rends compte que j'ai écrit un roman, j'espère ne pas vous avoir embêté avec tout cela. En tout cas, ça fait un bien fou de pouvoir s'exprimer sur ce forum !
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Baelfire
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Re: Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Message par Baelfire »

Salut Aganve,

Je ne sais pas si on peut t'étiqueter particulièrement.

D'après ce que je lis tu as l'habitude d'être libre (pour reprendre ton terme ^^) et ça te plaît.

Quand on est bien seul et qu'on a un atteint un équilibre qui nous convient c'est difficile de briser ça. La plupart des gens célibataires se sentent incomplets et ne savent/veulent pas se prendre en main. Le célibat est donc vécu pour eux comme un échec. Mais quand ce n'est pas le cas ? Faut-il rompre son équilibre pour ne plus subir la pression extérieure ?

La pression on l'a en tant que célibataire, puis en tant que couple non marié, puis en tant que couple sans enfant, puis en tant que couple "qui attend quoi pour faire le deuxième ?"...et ça ne s'arrêtera jamais de toutes façons...

La question est "de quoi toi tu as besoin ? Surement pas de la même chose que le voisin. Et l'autre question c'est "quand ?". Parce que on évolue, on change.

Il y a deux ans de ça je ne supportais pas que l'on me dise "tu n'as pas trouvé le bon" malgré mes expériences et ma bonne volonté à essayer de m'attacher à quelqu'un dans le seul but de "ne pas passer à côté de ma vie". Alors que moi je m'en fichais pas mal. Ca ne m'intéressait pas de me traîner un boulet ! Jusqu'à ce que je tombe sur un qui m'a donné l'impression de pouvoir être le bon. Là ça change tout, ça chamboule même. Du coup maintenant, même si nous ne sommes plus ensemble, j'ai vu ce que ça pouvait donner et j'aspire à du "mieux" que célibataire sans enfant et engagement qui me convenait parfaitement jusqu'ici. Le "mieux" pour moi n'étant pas le même que celui du voisin non plus.

Bref je crois que tout est une question de temps, d'expérience et d'évènement.

Un jour tu feras peut-être la rencontre qui te fera changer d'avis...ou pas ;)

Le plus important c'est de savoir de quoi tu as besoin maintenant. Et si tu ne le possèdes alors il faut tout mettre en oeuvre pour y arriver. Si tu es bien au contraire, profite, savoure!

Et si on te demande pourquoi tu n'es pas en couple, demande-leur à eux pourquoi ils le sont absolument? Peur du vide, peur de soit ? C'est assez ennuyeux pour eux de devoir réfléchir à cette question.
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clotaire
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Message par clotaire »

Bienvenue Aganve !

J'ai l'impression que ton histoire correspond assez précisément au spectre aromantique. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de causes à rechercher (peur ou autre) et, le cas échéant, de démarche à entreprendre pour que tu te sentes plus au clair, mais en attendant ça n'enlève rien au diagnostic. Et tu n'es pas la seule...
Je suis un homme à peine plus âgé que toi et j'ai un peu la même histoire sur le versant relationnel : tendance à aimer une présence féminine, discuter, faire une balade, danser... J'ai même plutôt plus d'amies que d'amis. Mais je manque cruellement de motivation pour aller plus loin. Pourtant j'aime bien les enfants, je me dis que ça ne me dérangerait pas d'en avoir, mais l'idée d'assumer l'investissement d'une relation amoureuse alors que j'ai déjà une vie bien remplie me fait plus peur.
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Re:

Message par Baelfire »

clotaire a écrit :mais l'idée d'assumer l'investissement d'une relation amoureuse alors que j'ai déjà une vie bien remplie me fait plus peur.
+1. J'étais comme ça avant. Je l'avais perdu puis retrouvé. En fait c'est surtout rompre quelque chose de stable, rempli et d'équilibré pour faire de la place à un truc complètement flou et qui ne fonctionnera peut-être pas. C'est pénible l'incertitude au bout d'un moment. On ne peut pas construire en s'embarrassant de ça. Bref je préfère avancer par moi-même je sais que je peux me faire confiance :)

Mais c'est MON point de vue et ce dont j'ai besoin. C'est pas bon pour tout le monde.
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Aganve
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Re: Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Message par Aganve »

Merci Baelfire & Clotaire pour vos réponses !
Baelfire a écrit :Faut-il rompre son équilibre pour ne plus subir la pression extérieure ?
Ce que tu dis n'est pas faux, en quelque sorte, prendre le risque de construire une relation avec quelqu'un reviendrait à bouger l'aiguille de la balance et ça pourrait conduire à un déséquilibre. Mais au-delà de ça, j'ai beaucoup de mal à me projeter dans une éventuelle relation au long terme. Quand je fais la liste des points positifs et négatifs, je vois plus d'inconvénients que d'avantages à être avec quelqu'un. Et puis surtout, je ne veux pas m'obliger à vivre une vie qui ne me conviendrait pas, juste pour faire "comme tout le monde". J'ai essayé d'être comme tout le monde, de faire comme tout le monde, mais à la longue, c'est usant de renier (d'une certaine manière) qui l'on est juste pour rentrer dans le moule.
A chaque fois que j'ai eu un début de quelque chose avec quelqu'un, j'ai toujours eu le sentiment que quelque chose sonnait faux... C'est un sentiment étrange et difficile à expliquer. Tu vois ton entourage se réjouir : "Ah enfin, elle L'a rencontré", tu sens bien que la personne en face de toi attend plus que de l'amitié et tu te sens jouer un rôle pour avoir le sentiment d'être normale alors qu'au final, tu te perds et quelques temps après, tu regrettes d'avoir joué ce rôle car ce n'était pas toi...
Bref, ce qui m'a aussi dirigé vers ce forum ce sont tous ces doutes et questions. Le fait même que l'on se pose toutes ces questions sur soi ne reflète-t-il pas tout simplement un fonctionnement différent des autres qui montre bien que le comportement qui est naturel pour les autres ne l'est pas nécessairement pour nous. Et si on peut mettre un nom sur tout ça, je trouve que c'est plus simple de s'assumer tels que nous sommes ensuite.
Ceci dit, je garde une petite place pour l'imprévu. La vie est pleine de surprises ! :-)
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Re: Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Message par clotaire »

Par rapport aux relations avec la famille et en particulier les parents, je finis par retourner la situation en trouvant cela amusant et en prenant plaisir à en jouer. C'est ainsi qu'il m'est arrivé plusieurs fois d'inviter une amie à la maison, pour un repas par exemple, ou même pour quelques jours en vacances quand l'occasion se présentait. De mon point de vue quand on s'entend bien et qu'on se connaît depuis longtemps c'est normal, et c'est même un plaisir. A chaque fois, je perçois bien (même s'ils n'osent plus m'en parler maintenant) que mes parents se posent la question de ce qu'il y a derrière, et quand on y repense ça fait quand même sourire. Il suffit d'assumer sa posture.

Mais tu as raison Aganve, toujours garder une place pour l'imprévu !
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Frejya
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Re: Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Message par Frejya »

Après avoir lu ce que tu as écrit, je peux dire que nous avons beaucoup en commun. Tout comme toi, le fait d'être célibataire ne me dérange pas, à la différence que personnellement je considère que personne n'a le droit de me dire ce que je dois faire et comment je dois mener ma vie, si bien que je n'ai jamais essayé d'être "comme tout le monde" car comme toi je considère que ce serait trahir ce que je suis au fond de moi d'une part, et d'autre part une faiblesse et une lâcheté car il est plus facile d'essayer d'être ce que l'on n'est pas pour entrer dans le moule que de s'accepter tel que l'on est.
Et pour ma part, si je répond simplement et fermement aux questions et que ça ne marche pas, je n'hésite pas à faire la leçon aux gens qui se permettent de commenter la manière dont je mène ma vie, et ce parce que j'ai acquis suffisamment d'estime de moi-même pour ne pas me plier aux modèles imposés par la société (je ne dis pas que tu n'en as pas, mais que l'estime de soi est la clé pour rembarrer ceux qui te cassent impunément les pieds ;)
Je n'ai qu'une chose à dire: fais ce que tu as envie de faire et ne fais pas ce que tu n'as pas envie de faire, et ce peu importe ce que te disent les autres. Ils ne veulent pas comprendre? Et alors? En quoi ça les regarde? Bien souvent les gens se mêlent de ce dont ils ne devraient pas se mêler et préfère au contraire rester en retrait et faire l'autruche dans les moments où il faudrait vraiment qu'ils se mêlent de choses qui ne les concernent pas directement.

Peut-être qu'un jour cela changera, ou peut-être pas, mais en attendant, ne te force pas à porter un masque, sois toi, affirme-toi et ne laisse personne te dicter ta vie. Si pour le moment tu ne ressens aucun manque, si tous tes besoins sont comblés et que comme tu le dis, tu te sens complète, pourquoi chercher plus loin? Certains ne se sentirons jamais ainsi et ce malgré mariages, mioches et tous pleins d'autres trucs dont on nous dit depuis petits qu'ils sont la clé du bonheur. Sois simplement sincère avec toi-même et avec les autres, et ne leur laisse aucune marge de manœuvre pour te faire douter de toi.
Et si un jour tu rencontre quelqu'un et que ça colle et bien ça sera un bonus, mais d'après ce que je peux voir dans ce que tu as écrit, s'il n'y avait pas la pression extérieure, tu considérerais que tu as tout ce qu'il te faut. Alors laisse la pression de côté et vis ta vie pleinement, c'est tout ce qu'il faut savoir ;)
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Re: Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Message par Guadiana »

Bonjour Aganve,

Je me reconnais un peu dans ton histoire. Je n'aime pas la drague, ni la séduction. Dès qu'un homme éprouve un intérêt (désir) pour moi je me braque. Parce que je sais que le but de tout ça bien souvent c'est de passer à la casserole. Je me sens plus à l'aise avec un homme si il a aucune arrière pensée. Malheureusement je n'ai attiré que des accros de la chose. Je n'ai jamais rencontré même un s avec une faible libido. Du coup, je ne sais pas si les relations c'est mon truc. Je ne suis jamais tombée amoureuse de quelqu'un. Par contre j'aime bien les gestes d'affection.
Ramón

Re: Asexuelle ou peur ou autre chose ?

Message par Ramón »

Nous allons fonder un club de célibataires biens dans leurs pompes. L'homonyme latin du mot veut dire "ciel", et si nous en changions le sens pour montrer à quel point nous vivons dans les nuées, tel.le.s les albatros et les poètes.ses ?

Comme Freyja, mal barrée est la personne qui se permet ces réflexions. Il semblerait d'ailleurs que je dégage une aura qui me permet d'être à l'abri de cela. La famille ne s'y aventure plus, les ami.e.s s'en fichent et ne me voient pas avec une autre personne, à part un, les inconnu.e.s gardent leur distance dans la mesure où c'est un sujet que je n'aborde pas puisqu'il n'a aucun intérêt pour moi.
Je me laisse porter par les choses, le passé et le futur n'ont strictement pas le droit de cité dans ma vie. Ils existent, mais ni regrets, ni remords, ni névroses, ni psychoses, ni fantasmes,... ne me turlupinent. Du coup, arrive ce qui peut arriver, et c'est très bien comme ça. Cela m'a offert deux partenaires avec qui nous avons vécu ce qu'il y avait à vivre, sans superflu, sans manque. C'est tout le mal que je souhaite aux gens.

Cela dit, ce que je ressens en te lisant c'est plus un désintéressement pour la perte de contrôle de ton intégrité physique, au sens strictement tactile. Les baisers, très peu pour toi, donner la main ne te branche pas (tu n'es pas la seule, je n'aime pas ce lien non plus, c'est assez inconfortable), une sexualité non plus. Et finalement, ça se traduit par une sorte d'absence d'envie d'être dans une relation de couple classique, où tu vivrais avec la même personne toute ta vie. Mais dans une relation "normale" entre personnes qui se respectent, tout va bien.
Je crois que tu peux pratiquement exclure la phobie. Ou alors elle se situe ailleurs que sur le sensible.
Je ne sais pas à quoi l'attribuer (probablement à ta normalité à toi), mais il se peut que tu correspondes à un profil asexuelle aromantique. Pas d'attirance sexuelle, pas d'attirance pour la romance (les sentiments pour autrui n'ont pas besoin d'être passionnels, ils peuvent se limiter à l'affection).

Sois la bienvenue :)
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