Comment avez vous compris que vous étiez asexuel(le) ?

[mimosa]

J'ai découvert le mot lors d'une interview dans un journal. C'était un homme mais il décrivait exactement ce que je ressentais moi l'absence de désir sexuel et aucun intérêt pour la chose. J'ai aussi vu un documentaire à la tv avec deux asexuels en couple, ils m'ont fait envie, ils étaient trop mignons. J'espère que je pourrais un jour vivre ça. A défault, trouver un S compréhensif pour qui la satisfaction de ses besoins sexuels ne serait pas forcément le ciment du couple.

[Zimou]

J'ai découvert le mot lors d'une interview dans un journal. C'était un homme mais il décrivait exactement ce que je ressentais moi l'absence de désir sexuel et aucun intérêt pour la chose. J'ai aussi vu un documentaire à la tv avec deux asexuels en couple, ils m'ont fait envie, ils étaient trop mignons. J'espère que je pourrais un jour vivre ça. A défault, trouver un S compréhensif pour qui la satisfaction de ses besoins sexuels ne serait pas forcément le ciment du couple.

C'etait quel journal et quel émission? Nous avons été que 2 couples à avoir fait de la TV ^^ et j'ai été interviewer dans pas mal de journaux aussi

[mimosa]

Le journal c'était Grazzia ou un autre journal féminin. Pour l'émission je ne sais plus désolée, ça fait trop longtemps. L'homme était brun aux yeux marrons et la fille je ne me souviens plus. Je n'ai pas vu en direct, mais en rediffusé sur Internet.

[Ace of Hearts]

Je suis plutôt jeune, et j'ai commencé à me poser des questions il y a un peu plus d'un an. Comme beaucoup ici, je crois qu'au fond j'ai toujours su que j'étais "différente", même avant la puberté, parce que l'idée même du sexe me mettait mal à l'aise. Bien sûr, au début je me disais que c'était "un truc d'adultes", et que c'était normal, que ça viendrait plus tard. Mais au plus le temps passait, au plus je voyais mes amis devenir presque "obsédés" par le sexe. Vous savez comment c'est au lycée, les hormones de tout le monde qui bouillonnent, les conversations et les blagues que vous comprenez, mais qui vous semblent inutiles, voire même dégoutantes,...
Je ne sais plus comment j'ai découvert l'asexualité exactement. J'ai depuis très jeune (aux alentours de dix ans je crois) été fascinée par la communauté LGBTQIA+, donc je suppose que j'ai lu ça quelque part sur internet.
Il y a plusieurs "signes" qui m'ont mis la puce à l'oreille, et d'autres dont je me rend compte aujourd'hui et qui pourraient également être liés :
- Quand j'essayais de comprendre par quel sexe/genre j'étais attirée, j'avais du mal à vraiment définir et reconnaître ce qu'était l'attraction sexuelle;
- L'idée du sexe m'a toujours mise mal à l'aise;
- Quand quelqu'un du sexe opposé me touche, je ne ressens absolument rien, à part un certain inconfort;
- Embrasser quelqu'un me met vraiment mal à l'aise. Tout le monde me dit que je dois "le sentir, laisser mon corps faire", mais pour moi c'est comme me retrouver dans un spectacle de danse sans connaître la chorégraphie. Je sur-analyse tout, je réfléchis et me pose trop de questions, je ne sais pas quoi faire de mes mains, c'est humide, juste, ew...
- Je n'aime pas sortir en boîte. Une soirée privée passe encore, mais être entourée d'inconnus complètement pleins aux mains et aux yeux baladeurs, non merci, très peu pour moi. Et même quand les gens ne sont pas ennuyants, l'idée de danser collée à d'autres, de devoir crier pour être entendue, je comprends juste pas l'intérêt;
- Quand mes amis me parlent de leurs "conquêtes", de leurs "exploits", j'ai juste envie de partir en courant et de me cacher dans un trou jusqu'à ce qu'on m'oublie. Moins de détails, pitié, je ne veux pas savoir ça...
- Je préfère manger du gâteau qu'interagir avec des êtres humains. Ils ont une odeur bizarre;
- Des fois, j'entends mes amies parler du... derrière d'un homme et je suis absolument incapable de dire s'il est "beau", "bon" ou quoi que ce soit;
- Comme dit plus haut, je me suis depuis mon enfance intéressée à la communauté. Et je suis toujours la première à sortir les griffes quand j'entends des propos homophobes ou quoi que ce soit. Mais récemment, une de mes profs à dit que les A (qu'elle appelle d'ailleurs "zérosexuels") sont malheureux parce qu'ils sont seuls toute leur vie. J'ai été incapable de dire un mot. Je suis restée à pleurer le plus discrètement possible pendant tout le reste du cours, impuissante. C'est un peu ce qui m'a définitivement convaincue que je suis A, étrangement...

Est-ce que quelqu'un a connu le même genre de choses?

[Merionne]

Déjà Bienvenue !

J'ai moi même expérimenté certaines choses que tu viens de décrire ^^

- Quand j'essayais de comprendre par quel sexe/genre j'étais attirée, j'avais du mal à vraiment définir et reconnaître ce qu'était l'attraction sexuelle;

Totalement. J'ai eu une période où je ne comprenais pas pourquoi je ne savais pas vers quel sexe/genre j'étais attirée sexuellement. Quand tu vois ton entourage être attirée par des garçons ou des filles et que tu te dis "bah moi..je suis attirée par heuuuu...rien ? " ça peut être déstabilisant ^^

- Embrasser quelqu'un me met vraiment mal à l'aise. Tout le monde me dit que je dois "le sentir, laisser mon corps faire", mais pour moi c'est comme me retrouver dans un spectacle de danse sans connaître la chorégraphie. Je sur-analyse tout, je réfléchis et me pose trop de questions, je ne sais pas quoi faire de mes mains, c'est humide, juste, ew...

Haha oui ça aussi. Surtout le fait de tout sur-analyser. Je le faisais constamment. J'essayais de comprendre pourquoi il voulait m'embrasser, se promener...et oui, tout comme toi pendant qu'on m'embrassait je sur-analysais et surtout j'avais hâte que ça s'arrête XD

- Je n'aime pas sortir en boîte.

Jamais voulu essayer ce genre d'endroit, ça ne m’intéresse pas le moins du monde ^^

- Je préfère manger du gâteau qu'interagir avec des êtres humains.

Interagir avec eux en tant qu'amie ne me dérange pas. Mais j'adooooore le gâteau

sont malheureux parce qu'ils sont seuls toute leur vie

Non mais n'importe quoi !! Encore une qui ne sait pas de quoi elle parle. De 1 : Certains A ne restent pas seuls toute leur vie, ils sont en couples, heureux, amoureux.. De 2 :Qui est elle pour juger du bonheur des gens ? Ce genre de réactions vraiment

Mais surtout pour toi, comment tu ressens le fait d'être asexuelle ?

[Toscane]

Pour ma part , déjà adoslescent je n'avais pas de copines contrairement à beaucoup .

A trente ans , je n'avais pas eu la moindre relation sexuelle , même pas un baiser .

Je souffrais du regard des autres notamment mon entourage qui me "chambrait " en me demandant :
" Alors , comment est-elle ? , quand tu nous la présente ? , j'aurais voulu hurler , l'impression de ne pas être dans la norme .

Je me suis senti délivré à partir du moment où jai changé de région et lorsque je me suis fait de nouveaux ami(es).

Il m'est arrivé de rencontrer de très belles femmes , j'étais séduit par leur beauté , leur charme , leur humour .

Mais j'étais angoissé à l'idée de les rencontrer et de devoir avoir le moindre contact avec elles .
Une peur m'envahissait dès que le moment approchait , j'avais envie de fuir , et au dernier moment souvent j'annulais la rencontre , avec certes un gros manque de confiance en moi .

S'il s'agissait d'une pure amitié , j'étais apaisé car je ne risquais rien .

Avouer mon impéritie , mon impuissance sexuelle , étaient très dur pour moi , car je ne ressentais rien .
A en pleurer !!

La spiritualité m'a aidé à en sortir ainsi que mon goût pour l'Art en général , notamment le domaine des livres , j'ai pu mûrir et trouver la voix intérieure qui me guide dans les moments difficiles .

Aujourd'hui , je suis heureux , je peux parler à une belle femme sans crainte , je cotoie de sublimes femmes qui savent me respecter .

Dans un nouveau post , je ferai part de cette expérience , que la " Vie rennaîtra de la nuit " pour reprendre un titre de livre de Martin Gray.

[Ace of Hearts]

Déjà Bienvenue !

Merci beaucoup

Quand tu vois ton entourage être attirée par des garçons ou des filles et que tu te dis "bah moi..je suis attirée par heuuuu...rien ? " ça peut être déstabilisant ^^

Oui, tout à fait ^^

Non mais n'importe quoi !! Encore une qui ne sait pas de quoi elle parle. De 1 : Certains A ne restent pas seuls toute leur vie, ils sont en couples, heureux, amoureux.. De 2 :Qui est elle pour juger du bonheur des gens ? Ce genre de réactions vraiment

Exactement, surtout que la plupart des élèves ne savaient pas que ça existait, donc étaient prêts à croire tout ce qu'elle disait. D'ailleurs, selon elle, nous sommes moins de 0,4% aussi... Si elle savait, on est partout! :')

Mais surtout pour toi, comment tu ressens le fait d'être asexuelle ?

Il m'est arrivé de regretter de ne pas être" comme les autres", mais dans l'ensemble je me sens bien, tranquille. C'est comme si tout le monde autour de moi était en panique, affamé, une vraie tempête d'hormones, et que j'étais assise au milieu à me demander si je devrais plutôt regarder un autre épisode de ma série ou bien me lever pour aller peindre dehors. Quand je vois le temps et l'énergie qu'ils dépensent pour essayer de séduire, à quel point ils se rendent malade pour ça, je me dis que j'ai presque de la chance de ne pas avoir à m'en soucier.
Mais d'un autre côté, je ne suis pas aromantique, et je sais à quel point ça peut être compliqué de trouver quelqu'un quand on est A. Je suis en plein dans mes études, donc ça ne me tracasse pas trop pour le moment, mais j'ai peur que plus tard, ce soit quand même un frein...
C'est plutôt commun comme inquiétude chez les A, non?

[Ramón]

Bienvenue Ace of Hearts

Pas d'inquiétude chez moi. Après, on ira moins chercher la petite bête chez un homme qu'une femme. Un homme seul et solitaire passe globalement mieux socialement.

Concernant les détails "beau", "bon",... je pense que tu ne saurais les définir car tu ne considères pas l'autre comme un objet que tu soumets à tes jugements esthétiques. De mon point de vue, c'est plutôt rassurant

[Liserian]

Déjà, après avoir eu quelques relations sexuelles sans désir ni plaisir particulier j'ai commencé à me poser des questions du genre "Pourquoi ça m'attire pas ? Pourquoi je ressens rien ?", "Je suis homosexuel ?" mais je me suis vite rendu compte que non je ne suis pas homosexuel. J'ai découvert ce terme sur un site de correspondance en ligne ("Interpals") sur lequel je suis inscrit : J'avais croisé le profil d'une jeune fille américaine qui disait être asexuelle. J'ai donc cherché des informations sur ce terme et j'ai trouvé que la définition correspondait exactement à ce que je ressentais. J'ai ensuite découvert l'AVEN (et donc ce forum). En arrivant ici j'ai parcouru pas mal de sujets et plus je lisais plus je me reconnaissait. C'est comme ça que j'ai découvert que j'étais asexuel hétéroromantique

[Ace of Hearts]

Bienvenue Ace of Hearts

Merci

Pas d'inquiétude chez moi. Après, on ira moins chercher la petite bête chez un homme qu'une femme. Un homme seul et solitaire passe globalement mieux socialement.

C'est vrai, pour beaucoup une femme seule ne l'est que parce que personne ne veut d'elle, et pas parce qu'elle ne veut personne...

Concernant les détails "beau", "bon",... je pense que tu ne saurais les définir car tu ne considères pas l'autre comme un objet que tu soumets à tes jugements esthétiques. De mon point de vue, c'est plutôt rassurant

J'aime bien cette façon de penser, dommage que les S ne comprennent pas les choses comme ça, le monde serait bien plus agréable

[Pierrot69]

Je suis plutôt jeune, et j'ai commencé à me poser des questions il y a un peu plus d'un an. Comme beaucoup ici, je crois qu'au fond j'ai toujours su que j'étais "différente", même avant la puberté, parce que l'idée même du sexe me mettait mal à l'aise. Bien sûr, au début je me disais que c'était "un truc d'adultes", et que c'était normal, que ça viendrait plus tard. Mais au plus le temps passait, au plus je voyais mes amis devenir presque "obsédés" par le sexe. Vous savez comment c'est au lycée, les hormones de tout le monde qui bouillonnent, les conversations et les blagues que vous comprenez, mais qui vous semblent inutiles, voire même dégoutantes,...
Je ne sais plus comment j'ai découvert l'asexualité exactement. J'ai depuis très jeune (aux alentours de dix ans je crois) été fascinée par la communauté LGBTQIA+, donc je suppose que j'ai lu ça quelque part sur internet.
Il y a plusieurs "signes" qui m'ont mis la puce à l'oreille, et d'autres dont je me rend compte aujourd'hui et qui pourraient également être liés :
- Quand j'essayais de comprendre par quel sexe/genre j'étais attirée, j'avais du mal à vraiment définir et reconnaître ce qu'était l'attraction sexuelle;
- L'idée du sexe m'a toujours mise mal à l'aise;
- Quand quelqu'un du sexe opposé me touche, je ne ressens absolument rien, à part un certain inconfort;
- Embrasser quelqu'un me met vraiment mal à l'aise. Tout le monde me dit que je dois "le sentir, laisser mon corps faire", mais pour moi c'est comme me retrouver dans un spectacle de danse sans connaître la chorégraphie. Je sur-analyse tout, je réfléchis et me pose trop de questions, je ne sais pas quoi faire de mes mains, c'est humide, juste, ew...
- Je n'aime pas sortir en boîte. Une soirée privée passe encore, mais être entourée d'inconnus complètement pleins aux mains et aux yeux baladeurs, non merci, très peu pour moi. Et même quand les gens ne sont pas ennuyants, l'idée de danser collée à d'autres, de devoir crier pour être entendue, je comprends juste pas l'intérêt;
- Quand mes amis me parlent de leurs "conquêtes", de leurs "exploits", j'ai juste envie de partir en courant et de me cacher dans un trou jusqu'à ce qu'on m'oublie. Moins de détails, pitié, je ne veux pas savoir ça...
- Je préfère manger du gâteau qu'interagir avec des êtres humains. Ils ont une odeur bizarre;
- Des fois, j'entends mes amies parler du... derrière d'un homme et je suis absolument incapable de dire s'il est "beau", "bon" ou quoi que ce soit;
- Comme dit plus haut, je me suis depuis mon enfance intéressée à la communauté. Et je suis toujours la première à sortir les griffes quand j'entends des propos homophobes ou quoi que ce soit. Mais récemment, une de mes profs à dit que les A (qu'elle appelle d'ailleurs "zérosexuels") sont malheureux parce qu'ils sont seuls toute leur vie. J'ai été incapable de dire un mot. Je suis restée à pleurer le plus discrètement possible pendant tout le reste du cours, impuissante. C'est un peu ce qui m'a définitivement convaincue que je suis A, étrangement...

Est-ce que quelqu'un a connu le même genre de choses?

Salut. Nouveau sur ce forum, je ressens exactement la même chose que toi ton intervention m'a complètement convaincu !

[Ace of Hearts]

Salut. Nouveau sur ce forum, je ressens exactement la même chose que toi ton intervention m'a complètement convaincu !

Bienvenu dans ce cas ^^
Aha tant mieux!

[Eoko]

Je ne sais plus trop à vrai dire, je crois que ça m'est venu progressivement, en tombant sur des sujets à ce propos sur internet au hasard. J'ai eu un peu de mal au départ, car beaucoup d'asexuels que je voyais disaient que même les baisers les rebutaient, alors que ce n'est pas mon cas. J'ai dû creuser un peu pour comprendre que moi aussi, j'étais asexuelle.

Avant cela, j'avais déjà compris que je n'étais pas une "hétérosexuelle classique". Dès que je me plaignais de n'avoir jamais eu de copain, on me répondait toujours "tu sais, ce n'est pas grave si tu es toujours vierge", alors que je n'avais jamais parlé de ça. Tout ce que je voulais, c'était une romance, aimer et être aimée en retour. Je me moquais bien de perdre ma virginité, même si j'ai fini par le vouloir sous la pression, pour ne plus être considérée comme immature, en retard, et tout ça. Pour être comme mes amies. J'avais fini par croire que j'étais difficile, ou alors que je deviendrais intéressée par le sexe une fois que j'aurais essayé. Ce qui était faux, bien sûr.

Je me foutais même de la gueule des couples qui se quittaient parce que l'un ne voulait plus de relations sexuelles, comme on pouvait en voir à la télé. Comment pouvait-on se quitter pour ça ? C'était pour moi aussi pertinent que de quitter quelqu'un parce qu'il ne voulait plus aller au cinéma. A force de parler de mon incompréhension à ce sujet, j'ai fini par me rendre compte que ce n'était pas eux qui n'étaient pas dans la norme, mais moi. Tout le monde trouvait ça normal de se quitter pour cette raison. J'ai eu l'impression de me réveiller dans un monde de fous. J'ai su prendre du recul depuis, et maintenant je ne vois plus ça comme anormal, seulement différent de mes attentes.

Je ne comprenais pas non plus pourquoi on disait dans les films que coucher deux fois par semaine dans un couple était peu. Ca me paraissait énorme. Je ne m'imaginais pas avoir envie de le faire plus d'une fois tous les mois, voire tous les deux mois (je croyais malgré tout que j'aurais envie parfois, car "tout le monde en a envie"). Je pensais que le terme "sexy" désignait les personnes qui portaient des tenues qui révélaient le corps (du genre "un maillot de bain c'est sexy").

Bref, en plus de tout ça, je confondais mon hétéroromantisme et mes attirances esthétiques pour de la simple hétérosexualité. Et bien sûr, je suis tombée sur des gens qui me disaient que l'asexualité, c'était des conneries, et que c'était égoïste de ma part de ne pas céder parce que mon copain m'aimait et voulait me le faire savoir par le sexe. Du coup, je me suis forcée avec mon premier copain, en croyant que je n'étais finalement pas asexuelle. Je le regrette encore, mais je sais maintenant que pour plus rien au monde je ne me laisserai influencer.


Même si ça fait six ans que j'ai découvert ce terme, et même si mon copain actuel est gentil et compréhensif, je ne peux pas m'empêcher de me sentir toujours un peu perdue...

[Loonie]

Pour ma part, j'ai dû entendre ce terme il y a longtemps car il m'est revenu en mémoire tout seul. Ce n'est que récemment que je me suis interroger sur ma sexualité. Je me suis toujours sentie différente, depuis aussi loin que je m'en souvienne, déjà en primaire je ne jouait avec personne et je devais donner mon goûter à une petite peste pour jouer avec quelqu'un à la récré ... Maintenant que j'y repense ... Enfin bref. Au collège, je n'avais pas d'amis, je lisais des livres pendant les interclasses pour m'occuper, je n'avais pas de voisins de table. Les CPE ont demandé à mes parents de m'emmener voir un psy.

Tout ça pour dire que les relations sociales n'ont jamais été mon fort, et qu'arrivait au lycèe, dans la cour des grands comme on dit, je n'avais pas les armes pour affronter tout ces changements. Au bout de deux et après un réorientation, je me suis enfin fait des amis. Et là quelle ne fut pas ma surprise de voir que tout le monde pensait à "ça". Et par tout le monde, je veux bien dire tout le monde. Cela venait sur le tapis au moins une fois par jour dans une conversation, sans dire que tout le monde était obsédé, mais tout le monde y pensait. Et pas moi ... C'est à ce moment qu'on commencer les erreurs, un monceau d'erreur plus grosse les unes que les autres. Pour être "normal", je me suis mise à accepter des relations, disons libre ou sex friends comme ils disent. Au lycèe, et bien que j'avais des envie romantique, j'avais envie qu'on m'aime, je ne suis jamais sorti "officiellement" avec un garçon. Mais malgré les quelques relations que j'ai pu avoir, je n'ai jamais pris de plaisir, ça ne me dégouttait pas, mais je ne voyais pas ce que ça avait de tellement magique, ça ne faisais juste rien de plus que ... rien. Mais je me trouvais des excuses, je n'avais pas rencontré le bon, je n'avais pas assez d’expérience, ou c'était eux qui n'avait pas assez d’expérience

Ce n'ai que bien après le lycèe, et quelque relation ratée encore, et que j'ai rencontrer mon compagnon que j'ai compris quel plaisir on pouvait tirer de l'acte en lui même. Je ne sais pas si ça fait de moi une S et non une A, mais je peux ressentir du plaisir pendant l'acte. Mais je n'avais pas autant envie qui lui. Cela à causer beaucoup de dispute entre nous, je ne comprenais pas qu'ils puissent avoir autant envie. Et puis à force de discuter ensemble, c'est lui qui à compris avant moi que le sexe ne m’intéressais pas, au début, je ne l'ai pas cru. Et puis à force d'y réfléchir, le terme c'est imposé à moi. Je suis asexuel.

Après avoir admis cela, j'ai voulu chercher sur Internet d'autres gens comme moi, pour me comprendre, et pour aider mon couple. Et c'est comme ça que j'ai connu Aven !

[Zimou]

Ce n'ai que bien après le lycèe, et quelque relation ratée encore, et que j'ai rencontrer mon compagnon que j'ai compris quel plaisir on pouvait tirer de l'acte en lui même. Je ne sais pas si ça fait de moi une S et non une A, mais je peux ressentir du plaisir pendant l'acte. Mais je n'avais pas autant envie qui lui.

Le fait que tu ai du plaisir pendant l'acte ou pas ne permet pas de déterminer si tu es A ou pas ^^ l'envi est un peu plus une piste, mais il reste à comprendre pourquoi cette envie. si c'est une envie sans raison derrière, c'est ton orientation, tu es S. Si il y a une raison derrière alors ça influe sur ton comportement mais ne détermine pas ton orientation (comportement =/= orientation), donc tu est peut être A (ou peut être pas)