Comment faire face à la drague ?

[Piccolo]

Normal, les mecs sont des dalleux.

[Linoa]

Je voulais justement poster un sujet sur la drague ! Et plus précisément, de ces inconnus qui draguent dans la rue.

Je pense que cela doit plus souvent arriver aux femmes (et aux personnes qui présentent comme tel) qu'aux hommes (et aux personnes qui présentent comme tel) (je me trompe messieurs ? ) et comme Natsu, je déteste cela !

Bien sûr, c'est toujours un peu flatteur mais l'inconfort occasionné est bien plus présent !

Je ne vois absoluement pas comment cela pourrait être autre chose qu'une attirance sexuelle de leur part, même si certains prétendent le contraire, et cela me met extrémement mal à l'aise, j'ai envie de fuir ! Sans compter sur le fait que je suis assez méfiant(e), j'ai toujours peur que si je suis trop sec/sèche dans mes réponses, je vais me faire violenter. D: (bien sûr, tous les hommes ne sont pas des monstres violents mais il est impossible de distinguer ce qui le sont du reste de la gente masculine au premier abord )

Hm moi aussi, il faut vraiment que je me mette à un sport de combat.. cest arrivé que des filles se prennent un coup (ou pire). Monde de fous..

Oui Piccolo y'a pas mal de dalleux mais bon ce ne sont pas tout les hommes à mettre dans le meme panier non plus.

[Kewanee]

Comment faire face? Excellente question, je la fuis, plutôt

Mais sinon, je suis du genre à embarquer dans le jeu. Oui, c'est hypocrite, mais je suis une personne hypocrite alors bon. Ma patience dure trois jours. Et au bout de trois jours, je dis à la personne tout net que je ne veux plus entendre parler d'elle (je me sens oppressée lors de flirts et puis bon, je n'ai jamais eu de belles expériences dans le domaine), comme ça, c'est fini, tu n'en entends plus parler, fini bonsoir.

En outre, si c'est une personne avec qui j'avais une relation amicale, cette personne va finir par savoir que je déteste me faire toucher (les gens aiment faire des câlins à tout bout de champ pour des raisons aussi idiotes que «salut» et «au revoir» (on voit à quel point j'aime ça, les câlins xD)) et que la romance et les relations de couple sont la dernière de mes priorités.

Pour ce qui est de flirts dans la rue ou dans les transports en commun/publics, j'ignore royalement la personne et je disparais hors de sa vue au plus sacrant.

[Nihilistic]

J'ai attiré quelques filles par le passé (moins maintenant, vu que je parle beaucoup moins aux gens) et comment dire...je sentais que ces demoiselles ne pensaient pas à la même chose que moi.

[Awawexd]

Moi je suis parfois draguée dans le métro, au travail ou même dans la rue.
L'avantage d'être en couple est très appréciable dans ces situations (5 ans de relation quand même).

Moi je me contente de leur dire honnêtement (et avec le sourire) que je suis en couple et qu'ils n'ont rien à attendre de moi. Cela fait renoncer le plus grand nombre d'entre eux. Mais j'ai des réponses parfois un peu surprenantes: "t'inquiètes, je suis pas jaloux".

Là c'est typiquement le gars qui veux rien lâcher. Dans ce cas je deviens plus ferme et je ne souris plus. Je réponds très clairement que je suis très heureuse et que je ne souhaite pas que la situation change.

J'ai aussi le cas d'un gars qui prétendait faire du body painting: "excusez moi! je vois que vous avez des formes généreuses et que cela serait parfait pour faire du body paint, cela vous intéresserait?"
En gros dans ma tête c'était moi, à poil, devant un gars baraqué qui me fout de la peinture dessus... alors j'ai juste répondu "merci mais non merci"
Et cela lui a suffit.

Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise technique pour repousser les avances de quelqu'un.
La seule technique valable pour moi c'est d'être honnête mais ferme. Montrer de la faiblesse et ils en profiteront et insisteront davantage.

[Kamen-kage]

Je vois de quoi tu parles Losange, ça ne m'est pas arrivé très souvent, mais ça a été assez désagréable à chaque fois.

La première fois, je ne savais pas comment réagir, donc je n'ai rien répondu à la personne en question (et je ne la regardais pas non plus, comme si elle n'existait pas) => ça a bien marché.

La deuxième fois, j'ai commis l'erreur d'être polie (et de répondre au "bonjour") => il n'a pas arrêté de me coller, et il devenait de plus en plus désagréable, mais il m'a tendu la perche sans s'en rendre compte en sortant le fameux "ah, mais c'est parce que t'a un copain qui t'interdit de parler avec d'autres hommes, et qui veut que tu sois faible !" (on avait d'ailleurs l'impression dans son discours qu'il avait suivi des cours de "drague", vous savez comment apprendre des propos rabaissants vis-à-vis des femmes pour les manipuler). J'ai saisi la balle au bond pour lui répondre "oh, mais oui, vous avez tout compris, merci ! Mon copain est extrêmement jaloux, je ne peux donc pas vous parler". Et je suis entrée dans un magasin.

Comme toi, Losange, je me méfie facilement de ce genre d'approches (en particulier dans la rue, et quand la personne te colle). Je conseillerais soit d'ignorer royalement l'individu (généralement, ça marche, mais si on tombe sur quelqu'un de vraiment violent, je pense que ça peut l'énerver :-S) ou alors d'inventer une magnifique histoire.

[cyclodocus]

ce matin au supermarché
à un gars qui qui lui a fait le lion grognant en la voyant
"mais c'est qu'il mordrait"
et hop demi tour

[Toscane]

Perso , c'est en disant la vérité que j'ai réussi à me détacher de la drague , quitte à m'humilier devant la personne .

J'avais sympathisé avec une belle femme avec laquelle nous avions des points communs sauf la sexualité , mais elle ne le savait pas .

Elle vivait seule , n'arrivait pas à trouver l'âme soeur , pourtant elle avait du charme , un corps de rêve.

Elle me téléphonait régulièrement , je n'arrivais pas à couper court à la conversation , elle se pointait chez moi à l'improviste , souvent dans des tenues provoquantes , elle cherchait vraiment quelqu'un .
Baucoup d'hommes auraient envié ces moments là !.

Au bout de quelques temps , pour garder ma liberté , j'ai avoué , au fil de la discussion , ma raison d'être , expliquant que je n'avais pas envie de vivre avec qui que ce soit , que malgrè mon âge , je n'avais jamais fait l'amour , que j'étais asexuel et qu'il ne m'était pas possible de satisfaire une femme par ce biais là .

Elle ne me crut pas ,je lui montrait l'état de mon impuissance , pour prouver que je ne mentais pas , elle vit que j'étais novice en la matière.

Elle finit par accepter , la repoussant cependant dès qu'elle a voulu me toucher le corps.

Elle eût un rire gêné , forcé , s'excusant presque .

Elle s'en alla , aujourd'hui , nos relations sont pures amicales .

[anita]

Moi, c'est un collègue, qui m'a invité 4 fois (par sms) à aller boire un verre. La 1ère fois, j'avais une raison plus ou moins valable de ne pas y aller; les 2 autres fois, j'étais carrément absente donc facile ! et la dernière fois, j'ai dit que j'étais fatiguée et pas le moral (ce qui était vrai)
Mais il y a aussi que je n'ai pas vraiment envie... sachant qu'il a sûrement une idée derrière la tête...

[Caute]

sachant qu'il a sûrement une idée derrière la tête...

Tres probablement il a une idée derrière la tête . Tu sais que il y a bcs de femmes qui ont aussi des idées derrière la tête ? Seulement il n a pas tombé sur la bonne personne ni toi d'ailleurs .
Alors on vit une époque où les hommes intelligents n 'invitent pas une femme et attend qu'elle l'invite un jour ou jamais. Mais un homme intelligent s'en fout un peu d' être invité ou pas . J' espère que tu sera tellement en confiance avec qqn qui c'est toi qui va l' inviter .

[anita]

sachant qu'il a sûrement une idée derrière la tête...

Tres probablement il a une idée derrière la tête . Tu sais que il y a bcs de femmes qui ont aussi des idées derrière la tête ? Seulement il n a pas tombé sur la bonne personne ni toi d'ailleurs .
Alors on vit une époque où les hommes intelligents n 'invitent pas une femme et attend qu'elle l'invite un jour ou jamais. Mais un homme intelligent s'en fout un peu d' être invité ou pas . J' espère que tu sera tellement en confiance avec qqn qui c'est toi qui va l' inviter .

C'est sympa ce que tu me dis
Alors, est-ce que je dois régler les problèmes avec moi-même d'abord (et mettre l'Amour de côté pour l'instant) ?
Parce que c'est un peu un cercle vicieux tout ça... !

[Caute]

C'est sympa ce que tu me dis
Alors, est-ce que je dois régler les problèmes avec moi-même d'abord (et mettre l'Amour de côté pour l'instant) ?
Parce que c'est un peu un cercle vicieux tout ça... !

Je suis incapable - en tant que spinoziste - de dire que tu as un problème.
Un jour il y a qqe années de ça j'ai été refoulé d 'un forum à cause de mon idée que le psy ne servent absolument à rien et que les philosophes savent plus que les psy . Il n y a rien à guérir chez toi. Il faut juste une personne qui t' écoute comme ami-e mais en retour il te demande pas d'argent comme les psys . Ne cherche aucun défaut où il n y en a pas, cherche une personne qui te ressemble et t’écoute .

[ZKL]

Les psychologues ne sont pas des médecins, le fait qu'il n'y a rien à guérir est une évidence et le poncif qu'on est malade vient des constructions que l'on a de la normalité. Quand je vais chez un psy, je le paye pour qu'il me permette d'exprimer tout haut ce que j'ai tendance à intérioriser et qui est flou dans mon esprit, et de clarifier ainsi ces choses que je tourne et retourne dans ma tête (et qui sont sources de mes insomnies), sans qu'elles trouvent un sens ni une organisation.

Mes amis peuvent m'y aider, mais je me sentirais irresponsable de leur demander d'être le support de mon mal-être. Il y a des choses très dures, très morbides que je peux dire à un psy et que je ne dirai jamais à un ami parce que je ne veux pas que ce soit cette idée qu'il ait de moi.

[Piccolo]

Les psychologues ne sont pas des médecins, le fait qu'il n'y a rien à guérir est une évidence et le poncif qu'on est malade vient des constructions que l'on a de la normalité. Quand je vais chez un psy, je le paye pour qu'il me permette d'exprimer tout haut ce que j'ai tendance à intérioriser et qui est flou dans mon esprit, et de clarifier ainsi ces choses que je tourne et retourne dans ma tête (et qui sont sources de mes insomnies), sans qu'elles trouvent un sens ni une organisation.

Mes amis peuvent m'y aider, mais je me sentirais irresponsable de leur demander d'être le support de mon mal-être. Il y a des choses très dures, très morbides que je peux dire à un psy et que je ne dirai jamais à un ami parce que je ne veux pas que ce soit cette idée qu'il ait de moi.

Voilà, c'est le rôle du psy: servir de catalyseur d'exteriorisation et aider la personne à se diriger vers la voie que celle-ci désire pour son équilibre.

[anita]

Le soucis, c'est qu'il y a tout le temps quelque chose pour me rappeler que je ne suis pas dans la norme et que je ne suis pas bien...
un mec qui m'invite à boire un verre, les ami(e)s qui me demandent quand est-ce que j'ai un copain (ou une copine...), la famille, pareil...