Assumer son asexualité
- Leonie
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Re: Assumer son asexualité
Bon, je vais pas relancer un nouveau pavé dans ce débat, mais il y a une chose que je ne comprends pas dans l'argumentaire de Zimou:
Ok, selon toi, un ado risque de se tromper en se définissant asexuel trop tôt. Et alors? En quoi c'est grave? Tu crois franchement que ça va ruiner sa vie?
Qu'on soit ado ou adulte mature, on prend des décisions, on croit des choses sur soi-même, parfois bonnes, parfois mauvaises. Mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprend, pas juste en écoutant les conseils des autres!
Tu peux dire des milliers de fois à un gamin de pas faire d'acrobaties, le jour où il comprendra c'est quand il se sera cassé quelque chose! L'empêcher de vivre juste pour l'empêcher de tomber, je pense pas que ce soit la meilleure méthode éducative!
Ben l'asexualité version ados, c'est pareil: soit il sait déjà et tant mieux pour lui s'il parvient à trouver sa place, soit il se trompe et il changera d'avis dans cinq ans, auquel cas et alors?
Si ça lui a permis de terminer sa scolarité sans se sentir nul et inférieur à ses potes, juste parce qu'il se dit que quelque part, une communauté le comprend, tu penses pas que ça vaut le coup?
Ou alors ce qui te fait peur, c'est qu'ils risquent de donner une fausse image de ce qu'est un asexuel? Auquel cas je trouve ça bien triste, parce que pour moi, ce site n'a pas pour but de donner un exemple type du parfait petit asexuel, mais bien d'aider tous ceux qui se posent des questions à se sentir mieux dans leur peau. On s'en contrefiche de savoir qui est vraiment asexuel ou pourquoi, l'important c'est de comprendre qu'être différent ce n'est pas si grave... Après tout, ce n'est qu'un mot, pourquoi ça te dérange tant qu'il puisse être mal utilisé?
Surtout que tu dis toi-même que nul autre que soi-même peut savoir s'il est vraiment asexuel, mais tu n'arrêtes pas de vouloir convaincre ceux que tu ne considères pas A qu'ils ont tort... Bref, j'ai du mal à te suivre...
Ok, selon toi, un ado risque de se tromper en se définissant asexuel trop tôt. Et alors? En quoi c'est grave? Tu crois franchement que ça va ruiner sa vie?
Qu'on soit ado ou adulte mature, on prend des décisions, on croit des choses sur soi-même, parfois bonnes, parfois mauvaises. Mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprend, pas juste en écoutant les conseils des autres!
Tu peux dire des milliers de fois à un gamin de pas faire d'acrobaties, le jour où il comprendra c'est quand il se sera cassé quelque chose! L'empêcher de vivre juste pour l'empêcher de tomber, je pense pas que ce soit la meilleure méthode éducative!
Ben l'asexualité version ados, c'est pareil: soit il sait déjà et tant mieux pour lui s'il parvient à trouver sa place, soit il se trompe et il changera d'avis dans cinq ans, auquel cas et alors?
Si ça lui a permis de terminer sa scolarité sans se sentir nul et inférieur à ses potes, juste parce qu'il se dit que quelque part, une communauté le comprend, tu penses pas que ça vaut le coup?
Ou alors ce qui te fait peur, c'est qu'ils risquent de donner une fausse image de ce qu'est un asexuel? Auquel cas je trouve ça bien triste, parce que pour moi, ce site n'a pas pour but de donner un exemple type du parfait petit asexuel, mais bien d'aider tous ceux qui se posent des questions à se sentir mieux dans leur peau. On s'en contrefiche de savoir qui est vraiment asexuel ou pourquoi, l'important c'est de comprendre qu'être différent ce n'est pas si grave... Après tout, ce n'est qu'un mot, pourquoi ça te dérange tant qu'il puisse être mal utilisé?
Surtout que tu dis toi-même que nul autre que soi-même peut savoir s'il est vraiment asexuel, mais tu n'arrêtes pas de vouloir convaincre ceux que tu ne considères pas A qu'ils ont tort... Bref, j'ai du mal à te suivre...
“If you don’t decide what you will do with the rest of your life, someone else will decide it for you.”
Robin Hobb, Fool's Quest
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Re: Assumer son asexualité
Bon, je vais (surement) me faire incendier parce que je n'ai que 16 ans, mais je pensais que ça valait le coup de poster mon point de vue.
Déjà je vois pas où est le problème concernant l’accueil sur le forum.
Le site à pour but d'aider les gens à se poser les bonnes questions, etc...
Allez donc relire les présentation, les sujets ou l'auteur vous demande si il est A, et vous remarquerez que la réponse est quasiment toujours la même: "toi seul peut savoir si tu es asexuel ou non"
Je n'ai jamais vu quelqu'un essayer de recruter des asexuels.
On se posait la question:"les personnes qui ont eut des traumatismes et qui rejettent la sexualité sont elles asexuelles ?"
Je pense que la réelle question est: "l'orientation sexuelle est elle innée ou acquise ?"
Personnellement, je suis incapable de vous dire si oui ou non, je ne vais donc pas m'engager sur ce sujet.
Comme vous parliez aussi en grande partie de l'age, et vu que j'ai 16 ans, je pensais que ça pourrait être intéressant de voir comment on traite ça, bien que je me prenne en exemple.
Donc:
Effectivement, j'ai déjà tous les caractères sexuels secondaires, et je me suis posé pas mal de questions sur ma sexualité pendant 2 ans, mais finalement, je trouve que c'est bien l'asexualité qui se rapproche le plus de mon cas (il m'a quand même fallut y réfléchir quelques mois pour que je savoir s'y ça me correspondait).
Je ne vois pas pourquoi après y avoir très sérieusement réfléchi je ne pourrais pas m'affirmer.
Mais d'un autre coté je vois bien qu'il y a des chances que cela change vu mon age (même si j'en doute).
Ce qui semble le plus logique est de dire que je suis asexuel, et si il se trouve qu'en réalité je suis juste en retard, j'assumerai simplement mon erreur, il n'y à pas de honte à se tromper, et je ne pense pas décrédibiliser la communauté asexuelle.
Les adolescent de l'étude de Zimou ont-ils décrédibilisés la communauté homosexuelle ?
Il est évident que non, on retiendra simplement que les adolescents se sont trompés.
Déjà je vois pas où est le problème concernant l’accueil sur le forum.
Le site à pour but d'aider les gens à se poser les bonnes questions, etc...
Allez donc relire les présentation, les sujets ou l'auteur vous demande si il est A, et vous remarquerez que la réponse est quasiment toujours la même: "toi seul peut savoir si tu es asexuel ou non"
Je n'ai jamais vu quelqu'un essayer de recruter des asexuels.
On se posait la question:"les personnes qui ont eut des traumatismes et qui rejettent la sexualité sont elles asexuelles ?"
Je pense que la réelle question est: "l'orientation sexuelle est elle innée ou acquise ?"
Personnellement, je suis incapable de vous dire si oui ou non, je ne vais donc pas m'engager sur ce sujet.
Comme vous parliez aussi en grande partie de l'age, et vu que j'ai 16 ans, je pensais que ça pourrait être intéressant de voir comment on traite ça, bien que je me prenne en exemple.
Donc:
Effectivement, j'ai déjà tous les caractères sexuels secondaires, et je me suis posé pas mal de questions sur ma sexualité pendant 2 ans, mais finalement, je trouve que c'est bien l'asexualité qui se rapproche le plus de mon cas (il m'a quand même fallut y réfléchir quelques mois pour que je savoir s'y ça me correspondait).
Je ne vois pas pourquoi après y avoir très sérieusement réfléchi je ne pourrais pas m'affirmer.
Mais d'un autre coté je vois bien qu'il y a des chances que cela change vu mon age (même si j'en doute).
Ce qui semble le plus logique est de dire que je suis asexuel, et si il se trouve qu'en réalité je suis juste en retard, j'assumerai simplement mon erreur, il n'y à pas de honte à se tromper, et je ne pense pas décrédibiliser la communauté asexuelle.
Les adolescent de l'étude de Zimou ont-ils décrédibilisés la communauté homosexuelle ?
Il est évident que non, on retiendra simplement que les adolescents se sont trompés.
- Lockarius
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Re: Assumer son asexualité
Et c'est tout ce que signifie mon (notre) "avertissement". Si l'étiquette vous aide actuellement : soit. Mais prenez garde à rester ouvert à vous même et à d'éventuels changements.winty a écrit :Ce qui semble le plus logique est de dire que je suis asexuel, et si il se trouve qu'en réalité je suis juste en retard, j'assumerai simplement mon erreur, il n'y à pas de honte à se tromper, et je ne pense pas décrédibiliser la communauté asexuelle.
N'en déplaise à ceux qui préfère stéréotyper nos interventions et nous voir en "dictateurs".
Pas si il a la sagesse de rester "ouvert aux changements" (cf citation précédente).Ok, selon toi, un ado risque de se tromper en se définissant asexuel trop tôt. Et alors? En quoi c'est grave? Tu crois franchement que ça va ruiner sa vie?
Par contre si il s'accroche à l'étiquette : oui ça peu ruiner (une partie de) sa vie.
J'ai personnellement découvert à 30 ans passé que je n'était pas l'Aromantique que je m'était convaincus d'être.
Bilan ?
J'ai littéralement passer environ une décennie à vivre dans les pompes d'un autre.
Alors certes ça n'a pas ruiné ma vie... mais en même temps j'ai perdue 10 ans à ne pas vivre pleinement ma personnalité.
C'est juste ce genre d'écueil que je (nous) souhaite vous éviter.
Je suis certain que l'Humanité est capable du meilleur.
Reste à passer de la théorie à la pratique...
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Re: Assumer son asexualité
Je suis parfaitement d'accord avec Lockarius.
Je pense juste que ça s'est envenimé parce que certains ont pensé que l'on refusait l'étiquette A aux plus jeunes sous prétexte de leur age, ce qui n'est pas le cas.
Je suis bien d’accord sur cet avertissement, il est important de se remettre en question régulièrement et de ne pas avoir peur de s'être trompé.
Et je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point.
Je pense juste que ça s'est envenimé parce que certains ont pensé que l'on refusait l'étiquette A aux plus jeunes sous prétexte de leur age, ce qui n'est pas le cas.
Je suis bien d’accord sur cet avertissement, il est important de se remettre en question régulièrement et de ne pas avoir peur de s'être trompé.
Et je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point.
- Natsu
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Re: Assumer son asexualité
Tout à fait !winty a écrit : il est important de se remettre en question régulièrement et de ne pas avoir peur de s'être trompé.
Et je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point.
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Re: Assumer son asexualité
Et c'est probablement ce qui fait le plus peur à tous ceux qui s'inscrivent ici et qui aimeraient des réponses, quelque chose de concret.Lockarius a écrit : Par contre si il s'accroche à l'étiquette : oui ça peu ruiner (une partie de) sa vie.
J'ai personnellement découvert à 30 ans passé que je n'était pas l'Aromantique que je m'était convaincus d'être.
Bilan ?
J'ai littéralement passer environ une décennie à vivre dans les pompes d'un autre.
Alors certes ça n'a pas ruiné ma vie... mais en même temps j'ai perdue 10 ans à ne pas vivre pleinement ma personnalité.
Tu dis avoir perdu 10 ans de ta vie, mais est-ce vraiment le cas ? La question qu'il faut se poser c'est : étais-je heureux en l'état ? Si il n'y a ne serait-ce qu'un tout petit "oui", alors ces années ne sont, et ne seront jamais gâchée.
- Leonie
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Re: Assumer son asexualité
Merci Lockarius pour l'éclaircissement, j'avoue que je ne l'avais pas compris sous cet angle, et du coup je comprends tout à fait que certains puissent avoir mal pris leur "exclusion" sous prétexte de leur âge. Après, je rejoins aussi PaulL: peut-on vraiment parler de 10 années gâchées?
J'ai moi-même pris de très mauvaises décisions au cours de ma vie, j'ai traversé une dépression (se forcer à être quelqu'un d'autre ne fait jamais du bien à l'ego), mais si on me donnait la possibilité de revenir dans le temps et d'effacer ces erreurs je ne le ferais certainement pas. Je suis moi grâce à cette épreuve traversée, je savoure d'autant plus mon bonheur sachant que j'ai vu pire. Et surtout: se prétendre quelqu'un et échouer est une réponse, même si elle fait souffrir. Ne pas oser s'affirmer et continuer de se demander des années qui l'on est me semble bien plus difficile pour avancer.
J'ai moi-même pris de très mauvaises décisions au cours de ma vie, j'ai traversé une dépression (se forcer à être quelqu'un d'autre ne fait jamais du bien à l'ego), mais si on me donnait la possibilité de revenir dans le temps et d'effacer ces erreurs je ne le ferais certainement pas. Je suis moi grâce à cette épreuve traversée, je savoure d'autant plus mon bonheur sachant que j'ai vu pire. Et surtout: se prétendre quelqu'un et échouer est une réponse, même si elle fait souffrir. Ne pas oser s'affirmer et continuer de se demander des années qui l'on est me semble bien plus difficile pour avancer.
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Re: Assumer son asexualité
winty a écrit :Je suis parfaitement d'accord avec Lockarius.
Je pense juste que ça s'est envenimé parce que certains ont pensé que l'on refusait l'étiquette A aux plus jeunes sous prétexte de leur age, ce qui n'est pas le cas.
Je suis bien d’accord sur cet avertissement, il est important de se remettre en question régulièrement et de ne pas avoir peur de s'être trompé.
Et je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point.
Est-ce que mes idées sont meilleures que les tiennes car je suis vieille ? NON' Il y a des jeunes sages et des vieux débiles. Par contre, comme moi... il y a aussi des vieux sages . Je suis certaine aussi que tu n'es pas un jeune débile. Mais je vais quand même remettre en question tes idées en te posant cette question.winty a écrit :Bon, je vais (surement) me faire incendier parce que je n'ai que 16 ans, mais je pensais que ça valait le coup de poster mon point de vue.
On se posait la question:"les personnes qui ont eut des traumatismes et qui rejettent la sexualité sont elles asexuelles ?"
Je pense que la réelle question est: "l'orientation sexuelle est elle innée ou acquise ?"
Personnellement, je suis incapable de vous dire si oui ou non, je ne vais donc pas m'engager sur ce sujet.
Est-ce que les vieux ou vieilles qui sont sur ce site et qui deviennent asexuels car ils ont des problèmes de santé chroniques, une baisse de libido allant jusqu'au point 0 suite à leur ménopause ou leur andropause, un désintérêt pour la chair et une attirance pour l'esprit, sont exclus car ils ne sont pas nés A ?
Je ne crois pas Winty qu'être A est une orientation sexuelle ferme. Elle fluctue en fonction de facteurs bio-socio-psychologiques qui ne sont pas des fatalités de l'existence.
On dirait mon expérience...Leonie a écrit :
J'ai moi-même pris de très mauvaises décisions au cours de ma vie, j'ai traversé une dépression (se forcer à être quelqu'un d'autre ne fait jamais du bien à l'ego), mais si on me donnait la possibilité de revenir dans le temps et d'effacer ces erreurs je ne le ferais certainement pas. Je suis moi grâce à cette épreuve traversée, je savoure d'autant plus mon bonheur sachant que j'ai vu pire. Et surtout: se prétendre quelqu'un et échouer est une réponse, même si elle fait souffrir. Ne pas oser s'affirmer et continuer de se demander des années qui l'on est me semble bien plus difficile pour avancer.
Moi, je me suis battue contre moi-même durant près de 20 ans en me "forçant" à sortir avec des S. Je ne retournerais pas en arrière, de toute façon... c'est impossible. Comme le dit Léonie, il faut vivre l'échec (et la dépression pour moi aussi) pour trouver sa réponse. Même si la réponse ne nous convient pas car elle nous met en pleine face le fait que nos espoirs de "guérison" ou nos fantasmes de trouver un autre A avec qui partager sa vie quotidienne sont de l'ordre de l'imaginaire ou aussi probables que de gagner le gros lot à la lotterie.
Mais comme disait ma mère: Mieux vaut être seule que mal accompagnée.
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Re: Assumer son asexualité
Je pense qu'on se demande tout le temps qui l'on est. Je ne suis qu'un jeune arrivant et je ne me suis toujours pas "affirmé" à 100% être A. Plus j'y réfléchi, plus je pense que oui. Je pense qu'il faut faire un travail sur sois-même et se connaître, tant par sois que par le regard des autres.Leonie a écrit :Ne pas oser s'affirmer et continuer de se demander des années qui l'on est me semble bien plus difficile pour avancer.
Le plus difficile, c'est d'avoir des questions sans, ne serait-ce, apercevoir un bout de réponse. Même si la réponse peut changer dans 2/5/10/50/80 ans, en ce moment elle est comme ça
Exactement.Jojo 64 a écrit :Je ne crois pas Winty qu'être A est une orientation sexuelle ferme. Elle fluctue en fonction de facteurs bio-socio-psychologiques qui ne sont pas des fatalités de l'existence.
Mais oui, ça me fait peur aussi de me tromper, de me dire : "et si je ne l'étais pas ?"
Mais au final, ça change quoi ? Comme dit plus haut, pour le moment je me pense A, vraiment. Et je suis bien ainsi, je me plais dans cette situation et je commence doucement à m'assumer. Pour combien de temps ? Je m'en fiche car je vie l'instant présent; mais après c'est chacun sa philosophie de vie
C'est en se cognant contre des murs qu'on avance dans la vie. Si tout était facile et atteignable, elle serait d'un ennui mortel...
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Re: Assumer son asexualité
Beaucoup de personnes "asexuelles" me font plus penser à des gens qui sont en doute (voire très confus) par rapport à leur orientation sexuelle.
"tiens j'ai un problème avec ma sexualité, je dois surement être asexuel"
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- Zimou
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Re: Assumer son asexualité
en effet. mais attention, l'inverse existe aussi beaucoup : "Tiens, je pensais avoir un problème avec ma sexualité alors qu'en fait, je suis asexuel".Piccolo a écrit :Beaucoup de personnes "asexuelles" me font plus penser à des gens qui sont en doute (voire très confus) par rapport à leur orientation sexuelle.
"tiens j'ai un problème avec ma sexualité, je dois surement être asexuel"
tout est dans ce qu'est le problème. si le problème est par exemple que cette personne est pas comme les autres, ou que son/sa conjoint(e) lui reproche de ne jamais avoir de demande sexuel, et que tout ça n'a pas de cause (que c'est pas à cause d'un dégout, une image négative de la sexualité, une peur ou autre, ni un refus, bref, rien, aucune cause) alors c'est "un problème" (qui devient un problème de couple, pas un problème personnelle) "causé" (entre autre) par l'asexualité.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
Re: Assumer son asexualité
Je ne t'ai pas suivi Zimou.
Le fait de savoir que l'on est asexuel ne va pas résoudre les problèmes de couples comme ça .
J'ai lu des dizaines de témoignages ou le couple ne tenait pas, nos pauvres amis les S sont pour la plupart incapable de devenir abstinents, parfois ils vont même voir ailleurs (je précise parce que ça me tiens à cœur mais je ne comprends pas le problème de l'infidélité, peut être parce que je ne suis jamais tombé amoureux, mais je ne vois pas en quoi c'est problématique, ça n'enlève rien à personne, enfin, là n'est pas la question).
Et pour notre ami le namek, je pense que certaines personnes ont tendance à essayer de se mettre dans des cases pour être bien, je pense qu'ils auront tendance à se mettre la première étiquette venue, quitte à se tromper et à changer plus tard.
Et tant mieux, si ça peut les aider à avancer dans la vie, a mon avis ça ne ruine pas notre image.
Le fait de savoir que l'on est asexuel ne va pas résoudre les problèmes de couples comme ça .
J'ai lu des dizaines de témoignages ou le couple ne tenait pas, nos pauvres amis les S sont pour la plupart incapable de devenir abstinents, parfois ils vont même voir ailleurs (je précise parce que ça me tiens à cœur mais je ne comprends pas le problème de l'infidélité, peut être parce que je ne suis jamais tombé amoureux, mais je ne vois pas en quoi c'est problématique, ça n'enlève rien à personne, enfin, là n'est pas la question).
Et pour notre ami le namek, je pense que certaines personnes ont tendance à essayer de se mettre dans des cases pour être bien, je pense qu'ils auront tendance à se mettre la première étiquette venue, quitte à se tromper et à changer plus tard.
Et tant mieux, si ça peut les aider à avancer dans la vie, a mon avis ça ne ruine pas notre image.
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Re: Assumer son asexualité
Oui mais là c'est particulier, on rentre dans le cadre d'une relation de couple.Zimou a écrit :en effet. mais attention, l'inverse existe aussi beaucoup : "Tiens, je pensais avoir un problème avec ma sexualité alors qu'en fait, je suis asexuel".Piccolo a écrit :Beaucoup de personnes "asexuelles" me font plus penser à des gens qui sont en doute (voire très confus) par rapport à leur orientation sexuelle.
"tiens j'ai un problème avec ma sexualité, je dois surement être asexuel"
tout est dans ce qu'est le problème. si le problème est par exemple que cette personne est pas comme les autres, ou que son/sa conjoint(e) lui reproche de ne jamais avoir de demande sexuel, et que tout ça n'a pas de cause (que c'est pas à cause d'un dégout, une image négative de la sexualité, une peur ou autre, ni un refus, bref, rien, aucune cause) alors c'est "un problème" (qui devient un problème de couple, pas un problème personnelle) "causé" (entre autre) par l'asexualité.
Je disais simplement que bon nombre de personnes se définissant asexuelles sont toujours dans cette phase de questionnement, de doute, d'interrogation, voire de "stand-by".
Au fond l'asexualité, pour beaucoup, serait plus une phase plus ou moins longue (par laquelle on se définirait temporairement) qu'une orientation définitive.
L'existence même d'une "zone grise" n'arrange rien puisque celle-ci tend à complexifier les choses inutilement. Après tout le principe d'un "spectre" n'est qu'une vision subjective et non un fait.
Dès lors, si les choses sont si nuancées: pourquoi se définir par une étiquette qui, elle, par définition est rigide ?
Plus je lis les messages "d'asexuels", plus je donne raison aux "S" qui pensent que ces personnes sont dans une sorte de confusion généralisée.
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Re: Assumer son asexualité
C'est le propre de l'être humain de se questionner, de douter, de s'interroger sur lui-même et éventuellement de choisir de changer. Je ne suis pas une roche, une plante, un produit génétiquement orienté à agir dans un sens, un précipité de mon époque, une victime de mes expériences passées. J'ai mon libre-arbitre. Je ne suis pas la même qu'à 20 ans, 30 ans, 40 ans... C'est merveilleux de pouvoir changer, de décider comment on veut vivre dans le présent.Piccolo a écrit :
Je disais simplement que bon nombre de personnes se définissant asexuelles sont toujours dans cette phase de questionnement, de doute, d'interrogation, voire de "stand-by".
Au fond l'asexualité, pour beaucoup, serait plus une phase plus ou moins longue (par laquelle on se définirait temporairement) qu'une orientation définitive.
L'existence même d'une "zone grise" n'arrange rien puisque celle-ci tend à complexifier les choses inutilement. Après tout le principe d'un "spectre" n'est qu'une vision subjective et non un fait.
Dès lors, si les choses sont si nuancées: pourquoi se définir par une étiquette qui, elle, par définition est rigide ?
Plus je lis les messages "d'asexuels", plus je donne raison aux "S" qui pensent que ces personnes sont dans une sorte de confusion généralisée.
Que tout les S mécontents et intolérants aillent se faire f.... De toutes façons, c'est ça qu'ils veulent. Nous traiter de confus ne fait que renforcer leur idée que nous ne sommes pas normaux. La liberté et le changement ne sont pas signes de confusion.
- Zimou
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Re: Assumer son asexualité
Pas forcement, je me suis définit A ainsi et j'étais célibataire depuis plusieurs années à ce moment. il suffit simplement d'avoir eu l'expérience des relations sexuel pour s'en apercevoir, pas forcement d’être dans le cadre d'une relation de couple.Piccolo a écrit :Oui mais là c'est particulier, on rentre dans le cadre d'une relation de couple.
tu ne verra forcement majoritairement que ce type de profil. Les personnes asexuels qui ne sont plus en phase de questionnement, soit ils sont militant (peu nombreux), soit il n'ont plus aucune visibilité et vive leur vie dans leur coin. sans en connaitre personnellement, je sais qu'il y a beaucoup d'asexuel dont nous n'avons plus aucune nouvelle sur le forum mais de qui j’entends parfois parlé et qui sont toujours tel qu'ils ont toujours été. Prenons l'ancien administrateur d'AVEN, dont plus personne n'entend parler. elle est partie car n'avait plus de temps à consacrer au forum, souhaitait avoir plus de temps pour sa vie personnel. elle est tres certainement toujours asexuelle (pas de raison qu'elle ai changé). c'est le cas pour un grand nombre de nos 5000 membres, qui ont eu la réponse à leur question : "suis je asexuel?" (certain oui, certain non, mais ils n'ont plus d’intérêt à en parler une fois les interrogation passé)Piccolo a écrit :Je disais simplement que bon nombre de personnes se définissant asexuelles sont toujours dans cette phase de questionnement, de doute, d'interrogation, voire de "stand-by".
le fait qu'on entende plus parlé des personne qui s'intérroge ne veux pas dire qu'ils ne sont plus asexuel, non. les personnes asexuel le sont pour la plupart depuis toujours et définitivement. un peu comme l'homosexualité et l'hétérosexualité, après l'adolescence, rare sont les personnes qui change de sexualité (même si ça arrive et qu'il ne faut donc jamais se fermer à un changement, ou même une erreur de jugement)Piccolo a écrit :Au fond l'asexualité, pour beaucoup, serait plus une phase plus ou moins longue (par laquelle on se définirait temporairement) qu'une orientation définitive.
les personnes de la zone grise ne sont pas asexuel. ils font partie de la communauté asexuel (de par leur sentiment proche des A à cause de leurs très rare attirance, mais pas inexistante comme chez les A), c'est différent. du coup, cela ne complexifie en rien l'asexualité. à la rigueur ça complexifie la définition de la communauté asexuel, ce qui n'a pas bien d'importance.Piccolo a écrit :L'existence même d'une "zone grise" n'arrange rien puisque celle-ci tend à complexifier les choses inutilement.
il n'y a aucune nuance dans l'asexualité. soit tu as de l'attirance et tu n'es pas asexuel, soit tu en as pas et tu l'es. sous certaines conditions bien sur, que l'absence d'attirance ne soit pas issu de maladie, de traumatisme, de prise de médicaments ou autre.Piccolo a écrit :Dès lors, si les choses sont si nuancées: pourquoi se définir par une étiquette qui, elle, par définition est rigide ?
Je comprend ce que tu veux dire, beaucoup de personne se définissent asexuel alors qu'ils ont un voir plusieurs problèmes reconnu pour diminuer voir supprimer la libido (qui sera interprété comme absence d'attirance sexuel) qui seront sujet à ces problèmes, et qui seront donc confus dans leur discourt. mais ça n’enlève pas le fait qu'un asexuel qui est en bonne santé physique et mentale et qui a un discourt cohérent est bien asexuel (et pour lui, ça ne changera probablement jamais). et même si j'ai un peu de mal à le concevoir n'étant pas dans cette situation, même une personne qui n'est pas en bonne santé mental est physique peu se définir asexuel. après tout, il n'y a pas que les personnes en bonne santé qui peuvent être asexuel, tout le monde est susceptible de l’être. la ou je suis un peu plus septique, c'est dans la capacité d'une personne qui est sujet a (ou a subit) quelque chose qui supprime la libido à se définir A. mais certaines personnes en qui j'ai confiance me disent que c'est possible, alors pourquoi pas, même si ça m’enlèvera jamais le doute qu'une tel personne est bien plus susceptible de se tromper.Piccolo a écrit :Plus je lis les messages "d'asexuels", plus je donne raison aux "S" qui pensent que ces personnes sont dans une sorte de confusion généralisée.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.