Sauf ton respect, ta comparaison est totalement impertinente. Après les analogies alimentaires, voici les jeux vidéo...CLP a écrit :1) on peut valoriser ce qui ne nous convient pas personnellement. On peut reconnaître qu'une chose est bonne pour un-e autre même si elle ne nous convient pas. Par exemple on peut valoriser les jeux vidéo même si on déteste ça.
2) on peut tout à fait garder une capacité de critique sur une réalité que par ailleurs on valorise. Par exemple on peut reconnaître que la liberté de jouer aux jeux vidéo est essentielle tout en se gardant le droit de critiquer la pratique des joueurs surtout si elle gêne notre propre liberté.
3) Toute réalité peut produire du mal et de la souffrance selon l'usage qu'on en fait. Cela ne signifie pas que la chose est mauvaise. Les jeux vidéos sont un exemple évident. Il y a des pratiques nuisibles pour soi ou pour les autres. Cela ne signifie pas qu'il faille être anti-jeux-vidéo...
Tu compares un domaine intimement lié à la nature humaine qui existe depuis la nuit des temps avec un loisir apparu et démocratisé dans les années 70.
Si tu places le jeu vidéo et la sexualité sur le même plan, c'est que t'as vraiment un problème, sans vouloir t'offenser une nouvelle fois.
Oui, mais toute forme de sexualité était mise sur un pied d'égalité. Fornicateurs hétéros comme homosexuels étaient logés à la même enseigne.CLP a écrit :La dernière chose c'est que l'histoire de la sexualité en occident c'est en partie une histoire de répression. Une histoire de l'emprise morale, médicale de certains pouvoirs sur le sexualités.
Je suis complètement athée mais quelque part je ne remets pas complètement en cause les religions par rapport à leur position envers la sexualité. Je suis contre la répression et la domination morale sur autrui, mais en même temps je n'approuve pas pour autant l'idéologie libertaire selon laquelle l'interdit sexuel imposé par la société et/ou la religion est un frein à la liberté et à l'épanouissement.
Ma position est assez nuancée en fait.
Depuis la liberté sexuelle, la société est tiraillée entre les valeurs morales judéo-chrétiennes et l'idéologie libertaire. Elle est presque schizophrénique sur le plan sexuel.CLP a écrit :Quand tu dis que le discours pro-sexe correspond à la bienpensance, tu oublies sans aucun doute que l'homosexualité était encore une maladie mentale en 1992 selon la classification de l'OMS...
D'ailleurs cela m'a toujours fait sourire de voir les gens dénoncer les pratiques entre homosexuels vues comme "contre-nature" ou "déviantes" quand les leurs ne sont pas fondamentalement différentes, et c'est aussi une forme de bienpensance qui me fait vomir. Moi au moins je mets tout sur un pied d'égalité.
Beaucoup d'hétéros se basent sur la reproduction et la stabilité inhérente du couple monogamique hétérosexuel (enfin mixte plutôt), à l'opposé du couple homosexuel qui est stérile est basé uniquement sur le sexe. Mais ces arguments ne tiennent pas car au final la réalité est toute autre et on se rend compte que hétéros comme homos sont très semblables au fond.
Aujourd'hui le mot d'ordre c'est "le sexe c'est vital", leitmotiv qui nous présente la sexualité comme une composante essentielle d'un individu normalement constitué.