La sacralisation de la pénétration.
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- Atrix
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Des fois je me demande si les femmes ne sont pas des simplettes ou des niaises (c'est pas méchant ce que je dis, au contraire, c'est justement parce que je les respecte qu'elles me causent indirectement beaucoup de tourmentes).
Je me dis, pour avoir intégré cette pénétration systématique, c'est qu'on leur a bien lavé le cerveau. Des fois ça me fout le cafard, parce que j'ai l'impression qu'elles ont toujours été des jouets sexuels, et que cela s'est aggravé avec l'avancée de la science et de la société libertaire.
Pilules, poses de stérilet, MST, infections de toutes sortes, grossesses indésirées...autant de saloperies qui me font penser que finalement, j'aime certainement beaucoup plus les femmes que n'importe quel autre homme.
Je trouve ça tellement infâme...
Je me dis, pour avoir intégré cette pénétration systématique, c'est qu'on leur a bien lavé le cerveau. Des fois ça me fout le cafard, parce que j'ai l'impression qu'elles ont toujours été des jouets sexuels, et que cela s'est aggravé avec l'avancée de la science et de la société libertaire.
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- Linoa
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Pourquoi L'usage d'un moyen de contraception ferait de la femme un objet sexuel?? C'est un choix de la femme AUSSI! les femmes S désirent avoir du plaisir sexuel sans conséquence ( sans grossesse quoi).
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- Atrix
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Parce que c'est la femme qui subit toutes les conséquences parfois indésirables d'un rapport sexuel vaginal. Tu ne peux pas dire que l'homme et la femme soient sur un pied d'égalité à ce niveau.Linoa a écrit :Pourquoi L'usage d'un moyen de contraception ferait de la femme un objet sexuel?? C'est un choix de la femme AUSSI! les femmes S désirent avoir du plaisir sexuel sans conséquence ( sans grossesse quoi).
Il y a quoi d'équivalent chez les hommes ? La vasectomie et c'est tout. Et je doute que ce soit une pratique très courante chez eux. Mais autrement c'est la femme qui prend tous les risques.
La notion de choix est très relative dans la mesure où les femmes sont supposées satisfaire toutes les exigences sexuelles de leur partenaire. Et ça rejoint un peu cette "niaiserie" dont je parlais: les femmes ont tellement été conditionnées qu'elles ont finies par croire qu'elles aimaient effectivement ça.
Pour moi ça ressemble juste à du formatage et à de la "colonisation corporelle".
Ça me touche particulièrement vu que je n'éprouve pas plus grand respect que celui du corps.
- Linoa
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Je ne vois pas les choses sous cet angle là.. mon 1er copain a mis des préservatifs , tout le long de notre relation , moi je ne prenais rien du tout. Ensuite, j'ai fait le choix de porter un implant contraceptif, ça me permet aussi de n'avoir plus aucune règle, chose géniale je trouve. La contraception masculine est en voie de développement, il était temps c'est certain même si je sais que ça mettra du temps à entrer dans les moeurs. Je comprends néanmoins ce que tu veux dire .
Après , nous les femmes, nous avons nos règles effectivement, nous portons la vie enfin si on le souhaite, même si des accidents arrivent et là je suis d'accord que l'homme n'en subit que très peu les conséquences malgré l'implication à 50/ 50 , mais nous ne referons pas la nature.. Nous sommes surement plus sujettes aux maladies sexuelles ça je veux bien l'entendre . Bon, je ne sais pas pour les autres femmes mais moi je ne suis certainement pas le genre de femme à se plier aux exigences sexuelles de monsieur, ils ont plutôt dû se plier à mes exigences à ce niveau là.. sinon la porte était grand ouverte .
Après , nous les femmes, nous avons nos règles effectivement, nous portons la vie enfin si on le souhaite, même si des accidents arrivent et là je suis d'accord que l'homme n'en subit que très peu les conséquences malgré l'implication à 50/ 50 , mais nous ne referons pas la nature.. Nous sommes surement plus sujettes aux maladies sexuelles ça je veux bien l'entendre . Bon, je ne sais pas pour les autres femmes mais moi je ne suis certainement pas le genre de femme à se plier aux exigences sexuelles de monsieur, ils ont plutôt dû se plier à mes exigences à ce niveau là.. sinon la porte était grand ouverte .
- JackB
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Re: La sacralisation de la pénétration.
d'ailleurs je trouve sa top en temps que femme de ne pas être obligé d'avoir la pilule à prendre tout les jour (genres le truc bien gonflant)Piccolo a écrit :Parce que c'est la femme qui subit toutes les conséquences parfois indésirables d'un rapport sexuel vaginal. Tu ne peux pas dire que l'homme et la femme soient sur un pied d'égalité à ce niveau.Linoa a écrit :Pourquoi L'usage d'un moyen de contraception ferait de la femme un objet sexuel?? C'est un choix de la femme AUSSI! les femmes S désirent avoir du plaisir sexuel sans conséquence ( sans grossesse quoi).
Il y a quoi d'équivalent chez les hommes ? La vasectomie et c'est tout. Et je doute que ce soit une pratique très courante chez eux. Mais autrement c'est la femme qui prend tous les risques.
La notion de choix est très relative dans la mesure où les femmes sont supposées satisfaire toutes les exigences sexuelles de leur partenaire. Et ça rejoint un peu cette "niaiserie" dont je parlais: les femmes ont tellement été conditionnées qu'elles ont finies par croire qu'elles aimaient effectivement ça.
Pour moi ça ressemble juste à du formatage et à de la "colonisation corporelle".
Ça me touche particulièrement vu que je n'éprouve pas plus grand respect que celui du corps.
Après oui on as fait de la femme un objet sexuel (de façon plus ou moins poussé), mais ce n'est pas nouveau
les caractéristique qu'une femme devrais avoir : jolie, bon coup, fertile et c'est tout, si on peut rajouter jeune aussi
mais je trouve que ça se déconstruit petit à petit. bien que dans beaucoup de société ça fonctionne encore comme ça
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Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..." Bernard Weber
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Tout comme Linoa je rappellerais que les moyens de contraception dont nous les femmes disposons ne servent pas qu'à la contraception. Pour ma part j'ai commencé à prendre la pilulle bien avant d'avoir des rapports pour "régulariser" mes régles si je peux dire...ces moyens là sont une liberté pour nous parce qu'ils nous apportent un confort non négligeable, peuvent minimiser nos douleurs etc...
En revanche je rejoins Piccolo sur le fait que ce sont bien les femmes qui prennent tous les risques.
Enfin, maintenant il y a aussi le sida et c'est bien pire qu'une grossesse. Donc, quoi qu'il arrive : préservatif pour Monsieur.
En revanche je rejoins Piccolo sur le fait que ce sont bien les femmes qui prennent tous les risques.
Enfin, maintenant il y a aussi le sida et c'est bien pire qu'une grossesse. Donc, quoi qu'il arrive : préservatif pour Monsieur.
- Zimou
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Re: La sacralisation de la pénétration.
+1. Les femmes ont tous les désagréments de la grossesse en effet, mais pire que la grosse il y a le sida, que les 2 subissent de la même façon et dont seul l'homme à la responsabilité de se protéger. Enfin il y a les préservatif féminin aussi... mais je n'ai jamais vu une femme avec, j'en ai d’ailleurs vu qu'une fois dans ma vie.Baelfire a écrit :Enfin, maintenant il y a aussi le sida et c'est bien pire qu'une grossesse. Donc, quoi qu'il arrive : préservatif pour Monsieur.
quand au coté indispensable de la pénétration, un A ne pourra pas en juger. évidemment que pour nous la pénétration est facultative ^^ seul un S pourra juger de la nécessité de la pénétration. et encore il ne parlera que pour lui. Je sais qu'avec mon ex, bien que je n'ai jamais fait de demande de pénétration avec elle, ça ne l’empêchait pas de "prendre les devant" pour que la pénétration ai lieu. après, est ce qu'elle avait se besoin parce que lobotomisé par la société ou par envie personnelle, j'en sais rien. Mais elle avait un orgasme à chaque pénétration, peut être qu'il lui était plus difficile ou moins agréable d'en avoir un autrement (même si elle y arrivait aussi). Si la question lui était posé, je pense qu'elle répondrait que c'est un choix d'elle seul, que c'est la façon dont elle préférera exprimer son amour et prendre du plaisir.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Pas tout à fait non. Les risques sont statistiquement bien plus grands pour les femmes (ou les hommes dits "passifs" dans le cadre d'une relation homosexuelle).Zimou a écrit :il y a le sida, que les 2 subissent de la même façon
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Je suis tout à fait d'accord ! La finalité, c'est le plaisir, et non la pénétration à tous prix.JackB a écrit :Plutot la pénétration de la femme par l'homme ^^Linoa a écrit : c'est la pénétration de l'homme par la femme.
sinon je ne pense pas non plus que la pénétration soit indispensable au plaisir ou apporte quelque chose d'indispensable, meme si elle constitu aujourd'hui une finalité, un but à atteindre.
Le seul but qu'on devrais vouloir atteindre, c'est donner du plaisir de l'autre (et dans les deux sens, sans qu'il y en est un qui prenne moins de plaisir)
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Re: La sacralisation de la pénétration.
ah je savais pas ^^ cela dit le risque existe pour l'un comme pour l'autre.Piccolo a écrit :Pas tout à fait non. Les risques sont statistiquement bien plus grands pour les femmes (ou les hommes dits "passifs" dans le cadre d'une relation homosexuelle).Zimou a écrit :il y a le sida, que les 2 subissent de la même façon
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Il ne s'agit pas d'être simplettes ou niaises,juste d être prisonnières un système patriarcal millénaire...c est incroyablement difficile de prendre conscience de notre aliénation puis de la déconstruire.Si les hommes s attelaient à déconstruire le statut que ce système leur confère,peut être que la tâche serait bien plus aisé pour les femmes.Piccolo a écrit :Des fois je me demande si les femmes ne sont pas des simplettes ou des niaises (c'est pas méchant ce que je dis, au contraire, c'est justement parce que je les respecte qu'elles me causent indirectement beaucoup de tourmentes).
Je me dis, pour avoir intégré cette pénétration systématique, c'est qu'on leur a bien lavé le cerveau. Des fois ça me fout le cafard, parce que j'ai l'impression qu'elles ont toujours été des jouets sexuels, et que cela s'est aggravé avec l'avancée de la science et de la société libertaire.
Pilules, poses de stérilet, MST, infections de toutes sortes, grossesses indésirées...autant de saloperies qui me font penser que finalement, j'aime certainement beaucoup plus les femmes que n'importe quel autre homme.
Je trouve ça tellement infâme...
Moi aussi ça m affole toutes ces saloperies que les femmes ingurgitent pour se prémunir de grossesses non désirées,c est exactement la réflexion que je me faisais il y a peu. Mais va expliquer à tes partenaires que tu refuses la PV,le coït est tellement central dans les relations hétéros...
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- Atrix
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Oui c'est ce que je dis, c'est du formatage ou du lavage de cerveau. Un peu comme les personnes abusées et/ou violées qui, par la fuite, recherchent de l'affection systématique via des relations sexuelles fréquentes et débridées, pensant qu'il s'agit là du seul moyen d'obtenir de l'affection et de la reconnaissance.Lenka79 a écrit :Il ne s'agit pas d'être simplettes ou niaises,juste d être prisonnières un système patriarcal millénaire...c est incroyablement difficile de prendre conscience de notre aliénation puis de la déconstruire
Mais ces personnes sont niaises ou pas matures psychologiquement, au sens où elles n'ont pas intégré l'autodestruction progressive de leur comportement. C'est bien pour ça que je précise que ce n'est pas méchant, car je suis certainement bien conditionné sur certains domaines moi aussi, à un degré certainement bien moins élevé que la moyenne toutefois.
Ce que t'appelle le patriarcat, c'est tout simplement l'éducation. Et qu'est ce qui distingue fondamentalement l'éducation du lavage de cerveau/conditionnement/formatage ?
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Re: La sacralisation de la pénétration.
Ouais enfin "niaises"et "immatures" c est quand même loin d'être bienveillant cher Piccolo.Piccolo a écrit :Oui c'est ce que je dis, c'est du formatage ou du lavage de cerveau. Un peu comme les personnes abusées et/ou violées qui, par la fuite, recherchent de l'affection systématique via des relations sexuelles fréquentes et débridées, pensant qu'il s'agit là du seul moyen d'obtenir de l'affection et de la reconnaissance.Lenka79 a écrit :Il ne s'agit pas d'être simplettes ou niaises,juste d être prisonnières un système patriarcal millénaire...c est incroyablement difficile de prendre conscience de notre aliénation puis de la déconstruire
Mais ces personnes sont niaises ou pas matures psychologiquement, au sens où elles n'ont pas intégré l'autodestruction progressive de leur comportement. C'est bien pour ça que je précise que ce n'est pas méchant, car je suis certainement bien conditionné sur certains domaines moi aussi, à un degré certainement bien moins élevé que la moyenne toutefois.
Ce que t'appelle le patriarcat, c'est tout simplement l'éducation. Et qu'est ce qui distingue fondamentalement l'éducation du lavage de cerveau/conditionnement/formatage ?
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- Atrix
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Re: La sacralisation de la pénétration.
C'était pas censé être rabaissant, même si les termes employés peuvent effectivement sembler offensants. Je trouve simplement sidérant que les femmes aient assimilé toutes ces choses horribles alors qu'elles le font en toute connaissance de causes.
Après elles font ce qu'elles veulent, mais je ne peux que m'insurger devant tant d'irrespect banalisé envers le corps des femmes.
D'où la théorie du conditionnement et du lavage de cerveau.
Après elles font ce qu'elles veulent, mais je ne peux que m'insurger devant tant d'irrespect banalisé envers le corps des femmes.
D'où la théorie du conditionnement et du lavage de cerveau.