Peut on devenir asexuel ?

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
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The Angry Asexual
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par The Angry Asexual »

Rising Sun a écrit :La dépression peut enlever toute libido et toute attirance sexuelle, mais ce n'est que provisoire. Au long cours, elle ne s'exprime pas forcément comme une tristesse ouverte, on peut tout à fait la refouler dans une certaine routine et se persuader qu'on n'est pas malheureux en anesthésiant ses émotions.
Bien sûr!
Mais avant de taxer quelqu'un de dépressif il faut observer les symptômes.
Je connais bien la dépression et ses symptômes et je suis heureux de constater que selon les critères officiels je ne remplis pas les conditions d'un dépressif.
Rising Sun a écrit : Je me trompe peut-être, mais comme tu as dit que tes problèmes sont venus après que cette femme que tu as tellement aimé t'a rejeté et déçu,
C'est plus compliqué que cela.
On s'est revu après la rupture et elle m'a bien fait comprendre qu'elle voulais ressortir avec moi 5 ans plus tard mais c'est moi qui ai refusé car elle n'avait pas changé d'un iota.
ça ne veut pas dire que je n'avais plus de sentiments pour elle mais je ne suis pas maso.
Rising Sun a écrit :tu n'as sans doute inconsciemment pas fait ton deuil de cette personne et comme tu es resté incapable de passer à autre chose, tu n'arrives plus à être attiré par les autres femmes d'où le sentiment d'être asexuel.
Si Si, j'ai fait mon deuil depuis longtemps et j'ai même été attiré par d'autres femmes à plusieurs reprises mais malheureusement je suis souvent tombé sur des femmes qui ont chercher à me séduire mais elles étaient déjà en couple !
Il y a eu des allumeuses, et des filles qui ne savaient pas très bien ce qu'elles voulaient.
Alors j'ai pris encore des claques et ça a fini par me rendre asexuel.

Il y avait une très joli vendeuse qui me plaisait beaucoup et qui m'a couru après pendant un moment mais je n'ai pas oser aller plus loin avec elle.

Puis j'ai essayé de sortir avec une jeune architecte qui était très intéressé par moi mais je n'ai pas osé de sortir avec elle tellement l'idée de me relancer dans une nouvelle histoire me donnait des insomnies !
Rising Sun a écrit : Se pourrait-il que tu n'arrives pas à admettre au plus profond de toi que ton histoire avec cette femme, c'est définitivement fini, et qu'ainsi tu t'empêches tout simplement de relativiser cette histoire, de te sentir mieux et de passer à autre chose ?
C'est impossible.
Je suis incapable de convoiter une mangeuse d'homme polyandre (et probablement ex-prostituée?) qui s'est fait sauter par je ne sais pas combien de mecs.
C'est écœurant, puis elle travaille pour l'adversaire et elle méprise les chrétiens comme moi.
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Lonely-Writer
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Lonely-Writer »

Je pense qu'on peut tâtonner dans la recherche de son orientation, ne pas être informé de l'existence de l'asexualité ou alors se la voir présenter comme un mal auquel il faut remédier. Ainsi, on s'essaie donc à des jeux qui semblent étranges et on met tout sur le compte de la recherche de soi. Puis plus tard, on assume parce que c'est plus difficile à vivre en jouant un rôle. Voilà le schéma qui me paraît être le plus fréquent, je sais qu'il y en a d'autres.

C'est un peu pareil avec les homos, les bi et les trans.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Léna »

La transsexualité a à voir avec l identité de genre ,pas vraiment avec l orientation sexuelle.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Lonely-Writer »

J'ai dans mes connaissances une personne transsexuelle. J'ai été surpris de constater le nombre d'interrogations communes que je partageais avec elle, dans mon rapport à l'autre, mon auto-définition et mon affectivité.

C'est d'ailleurs ça qui donne corps aux LGBT ou aux LGBTA : la recherche de soi dans un monde normé par l'hétérosexualité.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Lonely-Writer »

Bon, apparemment, il est impossible de discuter ici autrement qu'avec des gens à fleur de peau qui parlent avec des phrases toutes faites.

C'est dommage car on ne peut faire part d'échanges, d'hypothèses, sans avoir le sentiment qu'on blesse quelqu'un qui préfère se cantonner à ses certitudes et s'empêcher de réfléchir.

Dommage car ça conforte toute la légion de spécialistes qui voient dans l'asexualité un mal à soigner qu'on cache avec une identité revendiquée. Nous savons qu'ils ont tort. Pourquoi vouloir leur donner raison ?
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Léna »

Jérôme a écrit :
Lonely-Writer a écrit :la recherche de soi dans un monde normé par l'hétérosexualité.
Sans l'hétérosexualité, on n'existerait pas... C'est logique que ce soit la "norme". Après, chacun vit comme il en a envie.
Non,justement chacun-e ne vit pas comme il/elle en a envie.Il y a une pression sociale évidente et colossale qui conditionne les gens à rentrer dans le cadre de l hétéronormativité qui ne devrait pas se justifier par la reproduction (ça fait quand même belle lurette que la reproduction n est plus l unique but d un rapport sexuel). Les femmes doivent être comme ceci,les hommes comme cela,on doit baiser absolument et à tel rythme et de telle manière .Ceux et celles qui ne rentrent pas dans ce normes n ont jamais été libres de vivre comme ils et elles l entendaient. On n est jamais tendre avec celleux qui bousculent les normes.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Piccolo »

Jérôme a écrit :Sans l'hétérosexualité, on n'existerait pas...
C'est ce qui s'appelle enfoncer des portes ouvertes. Tu oublies de préciser que personne n'a demandé à venir au monde. :P
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Léna »

newAje a écrit :
la recherche de soi n'appartient pas à une minorité/majorité sexuelle, c'est juste humain c'est tout!
Mais non,ce n est pas tout c est bien plus difficile et dangereux pour certaine catégories de personnes que pour d autres.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par ethan »

Lonely-Writer a écrit :Je pense qu'on peut tâtonner dans la recherche de son orientation, ne pas être informé de l'existence de l'asexualité ou alors se la voir présenter comme un mal auquel il faut remédier. Ainsi, on s'essaie donc à des jeux qui semblent étranges et on met tout sur le compte de la recherche de soi. Puis plus tard, on assume parce que c'est plus difficile à vivre en jouant un rôle. Voilà le schéma qui me paraît être le plus fréquent, je sais qu'il y en a d'autres.

C'est un peu pareil avec les homos, les bi et les trans.
Je te rejoins complètement.
Bon, il n'y a rien de mal à entreprendre une recherche de soi "expérimentale". Je crois en la sincérité de ceux qui tentent de se découvrir, dès lors qu'ils en assument les conséquences : se sentir toujours intègre même après être sorti de sa zone de confort.
En revanche, je plains ceux qui se leurrent même après avoir expérimenté ce qu'ils sont profondément. Je ne suis pas certain que le "plus tard on assume davantage" soit une généralité pour la majorité : combien préfèrent rejoindre le schéma culturel lambda pour se rassurer et se conformer ?
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par The Angry Asexual »

newAje a écrit :A propos des psy, c’est sûr qu’il y a de bons et de mauvais psy, comme dans tous les domaines de compétence, mais c’est assez réducteur (je ne trouve pas le mot exact… simpliste ?) de dire qu’ils sont soit incompétents, soit des escrocs.
Si tu trouves que ces gens sont compétent dans leur domaine tu es libre d'avoir une confiance aveugle et d'aller chez eux pour te faire aider avec tes problèmes perso. :)
De mon coté, je ne ressens aucune envie de fréquenter ces gens là.
Je suis un militant anti-psy alors inutile d'essayer de me convaincre de faire appel à eux.
Jamais de la vie, plutôt crever ! :mrgreen:

De toute façon, pour faire appel a un "professionnel" il faut vraiment être en état de souffrance, c'est vraiment un geste de désespéré.
newAje a écrit : quand tu dis que tu es croyant et c’est pour cela que tu ne consultes pas de professionnel car ce serait une injure à Dieu, ne penses-tu pas que parfois Dieu utilise d’autres moyens (comme des médecins) pour guérir que le miracle ? Es-tu de ces chrétiens qui, comme aux Etats-Unis refusent les soins médicaux car ils pensent que Dieu seul peut guérir en Personne… cela ressemble un peu aux Témoins de Jéhovah qui refusent les transfusions sanguines ou la chirurgie, et pensent que la mort est préférable.
Les Témoins de Jéhovah c'est des grands malades mentaux, c'est une secte pseudo-chrétienne très dangereuse. :evil:

Si je suis malade je vais voir un médecin.
Pour les problèmes "psychologiques" je trouve les solutions dans la Bible.
Il m'arrive de lire des articles écrits par des psy et le plus souvent leurs idées sont carrément incompatible avec le paradigme chrétien.

Un exemple; il y a pas mal de psy qui disent que l'amour inconditionnel est une utopie.
Quelqu'un qui dit éprouver un amour inconditionnel pour une personne fait fausse route et il est peut-être "malade" !
Car selon eux, aimer quelqu'un sans arrière-pensées, de façon désintéressé est malsain et dangereux !

Le point de vue chrétien s'oppose complètement à cette idée.
Pour les chrétien aimer inconditionnellement est un pléonasme car pour eux tout amour véritable est par définition inconditionnel.
newAje a écrit : un problème existentiel… j’ai l’impression que c’est lié à la dépression, mais c’est peut-être le mot « dépression » qui te fait peur ? Dans la dépression, il y a un sentiment de vide, l’envie de mourir, l’impossibilité d’envisager le futur, de faire des projets, on peut qualifier cela de problème existentiel, car c’est l’existence de la vie (de sa propre vie) qui est mise en cause…
Le mot dépression ne me fait pas peur.
J'ai été dépressif durant 18 mois alors je sais exactement à quoi ça ressemble !

La dépression, les symptômes;
Vie affective : être à plat

Tristesse intense : dans la dépression, la tristesse est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante, souvent accompagnée de pleurs sans motif et d’un sentiment de désespoir.

Incapacité à éprouver du plaisir : chez les personnes souffrant de dépression, les petits plaisirs de la vie (écouter de la musique, voir ses amis, lire son journal…) disparaissent. Tout paraît égal, terne, sans intérêt. La vie a perdu tout sens, tout goût, toute couleur.

Hypersensibilité émotionnelle : les personnes souffrant de dépression réagissent avec une grande sensibilité aux situations de la vie quotidienne (comme s’il manquait un « espace d’amortissement » entre elles et leur environnement). En même temps, elles peuvent avoir l’impression d’être vides, de ne plus éprouver d’émotions. C’est comme si elles étaient à la fois « anesthésiées » et hypersensibles.

Impressions d’abandon, d’inutilité, de solitude : ces impressions cohabitent avec le sentiment de ne pas être aimé des autres, de n’avoir rien à dire qui puisse les intéresser.

Fonctionnement intellectuel : voir tout en noir

Ralentissement intellectuel : en cas de dépression, il devient difficile de réfléchir, de trouver les mots, de parler avec fluidité. On a l’impression d’avoir la tête vide, que le monde est devenu trop compliqué, qu’on ne saura pas s’y adapter, y faire face. Il faut faire un effort très important pour accomplir des tâches qui, jusqu’alors, s’effectuaient naturellement, sans y penser.

Diminution de l’attention, de la concentration et de la mémoire : fixer son attention, ne pas se laisser distraire, retenir ce qu’on vient de lire… ces tâches deviennent très difficiles à accomplir lorsque l’on souffre de dépression.

Dévalorisation de soi et culpabilité : la personne qui souffre de dépression ne se sent bonne à rien ; elle se pense sans valeur ; elle s’accuse d’être responsable des événements pénibles qu’elle vit et des émotions désagréables qu’elle ressent. Cette impression lui paraît tellement définitive qu’il lui est difficile de demander de l’aide et de croire qu’un traitement peut changer quelque chose.

Pensées négatives : la personne analyse les événements de sa vie et les opinions des autres sous un angle systématiquement négatif. Ce pessimisme permanent retentit sur les proches et peut les décourager.

Pensées autour de la mort (la sienne, celle de ses proches ou la mort en général) : liées au sentiment d’inutilité et à la perte de plaisir déjà décrits, ces idées noires sont en fait « fabriquées » par la dépression et disparaissent à la guérison de la maladie. Les idées de suicide méritent dans tous les cas d’être signalées à un professionnel de santé.

Mécanismes du corps : tout se dérègle

Dégradation du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, très court et peu réparateur. Le petit matin (de 3 à 5 heures du matin) est souvent marqué par un réveil précoce, avec impossibilité de se rendormir et une grande souffrance morale. Dans d’autres cas, le sommeil est en excès ; on parle de « sommeil refuge », comme si celui-ci correspondait à un besoin de « fuir ». Mais ce trop plein de sommeil est insatisfaisant et plutôt abrutissant.

Altération de l’appétit : l’appétit est le plus souvent diminué (les aliments semblent sans goût, l’assiette paraît trop remplie). La préparation des repas devient une corvée, leurs horaires se font irréguliers, leur composition déséquilibrée. La perte de poids est souvent un signe important pour établir le diagnostic de dépression. À l’inverse, on observe parfois une augmentation de la prise d’aliments (surtout sucrés) pouvant conduire à une prise de poids.

Problèmes sexuels : la sexualité est une fonction à la fois très biologique et très relationnelle. Ces deux dimensions étant très perturbées dans la dépression, il est logique que la vie sexuelle soit affectée. Le désir sexuel de la personne peut disparaître, son plaisir s’estomper. La réalisation de l’acte sexuel devient alors difficile. En conséquence, le conjoint a parfois l’impression d’être délaissé, ce qui accentue la tension dans la vie de couple.

Symptômes physiques : la dépression peut s’accompagner de douleurs (maux de tête, souffrances dans les articulations, problèmes digestifs…) et de dérèglements de certains indicateurs ou fonctions du corps (tension artérielle, perturbation ou interruption des règles…).

Source: http://www.info-depression.fr/


Tout ça, ça ne correspond pas avec mon état d'esprit.
Je suis d'humeur très stable et les coups de blues brillent par leur absence depuis des années.
Sur le plan émotionnel tout va très bien est c'est pareil au niveau intellectuel.
Je suis capable de bidouiller et de configurer des ordinateur du matin au soir, sinon je passe mes journées à lire des manuels techniques, je dévore des œuvres qui traitent des sujets assez lourds (géopolitique, philosophie et religions)...
newAje a écrit : [...] les catholiques et les protestants ne sont-ils pas des chrétiens ?
Tout dépend de la définition du mot "chrétien".

Pour moi un chrétien fondamentaliste c'est quelqu'un qui croit que la Bible est la parole de Dieu et qui considère Jésus comme le fils de Dieu et comme son sauveur.
Il adhère de façon dogmatique à la doctrine biblique sans la déformer et sans y ajouter toute sorte d'inventions doctrinales extra-bibliques sous prétexte qu'il s'agit d'une "tradition religieuse"
Ses croyances et ses pratiques religieuses doivent parfaitement coller avec le doctrine du Nouveau Testament.

Cette définition exclut tous les Catholiques, les Témoins de Jéhovah, les Mormons, les autres sectes pseudo-chrétiennes et la quasi totalité des Protestants et Chrétiens évangéliques et charismatiques.
newAje a écrit :je ne sais pas ce que tu veux dire par « mangeuse d'homme polyandre »
Une mangeuse d'hommes c'est une fille qui est incapable de rester fidèle à un seul homme, qui enchaîne les rapports sexuels et les pseudo-relations amoureuses sans lendemain.
Une femme polyandre a des relations (pseudo-)amoureuses avec plusieurs hommes en même temps.

Mon ex cumulait ces deux pratiques.... :?
Dernière modification par The Angry Asexual le 16 août 2013, 21:12, modifié 3 fois.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par The Angry Asexual »

newAje a écrit :un PS:
D'ailleurs, être chrétien n'est pas une garantie de certaines valeurs morales, il y a pleins de chrétiens qui sont des salauds (tout le monde est au courant des affaires de pédophilie, etc.).
SE DIRE chrétien n'est pas une garantie d'application de la morale chrétienne.

Plus une église "chrétienne" s'éloigne de la doctrine fondamentaliste biblique, plus les nombre d'affaires de pédophilie explose...
Tu crois que c'est le fruit du hasard ?
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par The Angry Asexual »

Ewe a écrit :Ton vrai problème est surtout cette quasi absence d'envie d'une relation de couple et d'attirance. Comme tu le précises, il y a eu une première blessure qui non réellement cicatrisée, s'est vue aggravée par d'autres moins graves mais qui t'ont conduit à cet état.
Il n'y a eu qu'une seule blessure et elle a cicatrisé il y a des années.
Puis les autres mauvaises expériences m'ont seulement énervé puis ça m'a poussé à faire des recherches sociologiques, philosophiques et psychologiques par rapport aux relations hommes-femmes.
J'avais envie de mieux comprendre les choses afin de pouvoir anticiper une éventuelle nouvelle relation.
Finalement j'ai tiré certaines conclusions et j'étais obligé de changer mes croyances et ma façon de penser, qui sont devenu plutôt politiquement incorrect car elles sont pas en harmonie avec le paradigme néo-libéral et postmoderne qui règne actuellement en Europe.
Puis en comparant froidement les mœurs actuelles avec ma conception des choses j'étais obligé de conclure qu'il est préférable que je reste seul, tellement c'est compliqué de trouver une femme qui pourrait me correspondre.

Ma conclusion me déplaît, mais elle est basée sur des arguments logiques alors forcément je ne suis pas contant et parfois légèrement frustré et c'est plutôt normal comme réaction.
Dans la vie tout n'est pas rose et ce n'est pas toujours facile.
Mais dire qu'il faut absolument voir un pro pour attaquer le "problème" ?

ça n'a pas de sens car mon "problème" c'est mes croyances et mes principes qui sont en décalage avec la société actuelle et je me vois pas changer d'opinion suite à la pression sociale, car le regard des autres je m'en tape !
Ewe a écrit : C'est bien d'arriver à vivre dans un état à peu près supportable, c'est vrai tu es arrivé au moins à ça. Mais tu vois bien que tu juges toi-même cette situation insatisfaisante. Sinon, pourquoi écrirais-tu les choses que tu as écrites sur ce topic ?
Ma situation est beaucoup mieux que "supportable".
Je me sens plutôt bien car j'ai une qualité de vie qui est assez bonne.
Il n'y a pas de stress dan mon quotidien et je fais ce qu'il me plaît alors je ne me plains pas trop.
Mais des fois je ressens une légère frustration et je me sens blasé parce que ma vie manque de piquant et j'ai l'impression de passer à coté de la vie parce que je finirai probablement seul.

Je ne vois pas de solution à part un changement radical par rapport à mes croyances et mes principes afin d'élargir mon champs de possibilités sur le plan de la sélection d'une future partenaire.
Ce changement doit être basé sur un raisonnement logique avec des preuves à l'appui car seuls les fous, les hypocrites et les idiots changent d'avis sans raison valable !
En ce moment il n'y a pas de solution en vue alors je reste dans ma résignation (ce qui ne veut pas dire que je suis malheureux).

Pendant un moment j'ai culpabilisé d'être au RSA depuis des années mais j'ai arrêté de le faire et depuis ça va mieux. :D
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par The Angry Asexual »

Léna a écrit :Il y a une pression sociale évidente et colossale qui conditionne les gens à rentrer dans le cadre de l hétéronormativité qui ne devrait pas se justifier par la reproduction (ça fait quand même belle lurette que la reproduction n est plus l unique but d un rapport sexuel).
Et pourquoi cette "hétéronormativité" ne devrait pas se justifier par la reproduction ?
La reproduction a toujours été le but PRIMAIRE du rapport sexuel.
Aujourd'hui on se sert des molécules chimiques (la pilule) et des barrières physiques (préservatif et compagnie) afin de pouvoir copuler sans assumer le fruit naturel de cette union.
On détourne la fonction primaire du rapport sexuel et c'est par définition un usage contre-nature et anormal du coït.

Ceux qui choisissent de ne pas vouloir se reproduire sont par définition hors norme (donc anormaux) et ils sont libres d'opter pour cette anomalie.
Par contre ce n'est pas aux minorités "anormales" d'imposer leur excentricité aux gens "normaux" sous prétexte qu'ils sont les pauvres victimes d'une "hétéronormativité" car cette normativité est dicté par notre nature biologique.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par Zimou »

The Angry Asexual a écrit :Et pourquoi cette "hétéronormativité" ne devrait pas se justifier par la reproduction ?
La reproduction a toujours été le but PRIMAIRE du rapport sexuel.
Non, pas du tout! les rapport sexuel a but reproductif sont très très minoritaire de nos jours! Le but du rapport sexuel, aujourd'hui, c'est le plaisir.
The Angry Asexual a écrit :Aujourd'hui on se sert des molécules chimiques (la pilule) et des barrières physiques (préservatif et compagnie) afin de pouvoir copuler sans assumer le fruit naturel de cette union.
On détourne la fonction primaire du rapport sexuel et c'est par définition un usage contre-nature et anormal du coït.
Qui est tu pour prétendre savoir ce qui est naturel et ce qui ne l'est pas? Il est écrit nul par la reproduction est une fonction primaire de la sexualité. c'est une fonction, c'est tout. pas plus primaire ni secondaire que la prise de plaisir. les 2 sont des fonction naturelles. libre à chacun d'avoir une fonctionnalité sans (subir) l'autre.
The Angry Asexual a écrit :Ceux qui choisissent de ne pas vouloir se reproduire sont par définition hors norme (donc anormaux) et ils sont libres d'opter pour cette anomalie.
Par contre ce n'est pas aux minorités "anormales" d'imposer leur excentricité aux gens "normaux" sous prétexte qu'ils sont les pauvres victimes d'une "hétéronormativité" car cette normativité est dicté par notre nature biologique.
Déjà, les personnes qui choisissent d'avoir des relations sexuel sans se reproduire sont largement majoritaire, les couple qui veulent des enfant ont des relation sexuel dans ce but que peu de temps dans leur vie, le reste est pour un tout autre but (amour, plaisir, etc...). Donc si on suis la définition de minoritaire = anormaux, ce sont ceux qui veulent ont des relations sexuel dans le but d'avoir un enfant qui le sont. Ensuite, tu mélange anormaux dans le sens minoritaire, et anormaux dans le sens malade. ça n'a absolument rien à voir. De plus, je vois pas ou tu as vu que des gens souhaitais imposé leur façon d’être aux autres! Ici, nous réclamons justement que l'on ne nous impose pas l'hétéronomativité! mais on ne demande pas aux autre de changer!... l'hétéronormativité n'est pas de faire des enfants, et donc n'est pas dictée par notre nature biologique comme tu le dit. l'hétéronormativité, c'est juste de devoir avoir des relations sexuel entre un homme et une femme. C'est homophobe et asexualophobe (et pas quoi, loin de là) de penser que seul l'hétéronomativité doit existé et doit être imposé. le fait d’être une minorité (donc "anormaux") mais parfaitement saint (donc tout à fait normal) n'a pas à nous retirer des droits par rapports aux autres!
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Peut on devenir asexuel ?

Message par The Angry Asexual »

Zimou a écrit : Non, pas du tout! les rapport sexuel a but reproductif sont très très minoritaire de nos jours! Le but du rapport sexuel, aujourd'hui, c'est le plaisir.
Nuance: la majorité des gens ont détourné le but du rapport sexuel en employant des moyens artificiels (et donc contre nature) pour éviter la conception.
Pour ces gens là, le but du rapport sexuel est devenu exclusivement le plaisir.
C'est leur point de vue et c'est subjectif
ça n'enlève en aucun cas le but primaire du rapport sexuel prévu par le processus d'évolution darwinienne ou prévu par Dieu. (choisissez votre théorie préféré selon vos croyances)
Le fait qu'aujourd'hui une grande majorité des gens détourne l'usage normal de la sexualité ne signifie pas qu'OBJECTIVEMENT le but primaire du rapport sexuelle ait changé.

C'est pareil pour la nourriture !
Manger, c'est bon mais la fonction primaire des aliments c'est nourrir le corps humain.
Le plaisir c'est secondaire.
Il y a des gens qui inversent cet ordre naturel et souvent ça cause des gros problèmes (obésité, problèmes de santé, etc)
Zimou a écrit : Il est écrit nul par la reproduction est une fonction primaire de la sexualité.
C'est une blague j'espère...

Tu veux vraiment que j'aille fouiller dans mes livres de biologie pour te trouver des citations scientifiques sur le but primaire de la sexualité humaine ? :lol:
Zimou a écrit : Déjà, les personnes qui choisissent d'avoir des relations sexuel sans se reproduire sont largement majoritaire, les couple qui veulent des enfant ont des relation sexuel dans ce but que peu de temps dans leur vie, le reste est pour un tout autre but (amour, plaisir, etc...). Donc si on suis la définition de minoritaire = anormaux, ce sont ceux qui veulent ont des relations sexuel dans le but d'avoir un enfant qui le sont. Ensuite, tu mélange anormaux dans le sens minoritaire, et anormaux dans le sens malade. ça n'a absolument rien à voir. De plus, je vois pas ou tu as vu que des gens souhaitais imposé leur façon d’être aux autres!
Je ne mélange pas minoritaire et anormaux mais souvent les deux vont de pair.
La majorité de la population vit dans l'"hétéronormativité" mais par rapport aux normes dicté par la nature ils sont hors norme car ils ont détourné la sexualité en employant des contraceptifs.

J'emploie les mots "anormaux", "anomalie" de façon descriptif en non péjoratif. :)
Zimou a écrit : Ici, nous réclamons justement que l'on ne nous impose pas l'hétéronomativité! mais on ne demande pas aux autre de changer!...
Notre nature biologique et le processus de reproduction indispensable à la survie de l'humanité EXIGENT cette normativité.
Nul mouvement politique, et aucune loi humaine pourrait changer ce FAIT...
Vouloir que la norme soit autrement c'est de la folie !
C'est utopique, contradictoire aux lois biologique et donc impossible.
Zimou a écrit : L'hétéronormativité, c'est juste de devoir avoir des relations sexuel entre un homme et une femme. C'est homophobe et asexualophobe (et pas quoi, loin de là) de penser que seul l'hétéronomativité doit existé et doit être imposé.
Les espèces qui n'ont pas de rapport hétéro ou pas de rapport tout court finissent par l'extinction
C'est une loi biologique

La nature et ses lois, sont elles homophobes et asexuelphobes ?
Qui sommes nous pour juger la nature et Dieu ?
Zimou a écrit :le fait d’être une minorité (donc "anormaux") mais parfaitement saint (donc tout à fait normal) n'a pas à nous retirer des droits par rapports aux autres!
Retirer des droits par rapport aux autres ?
Je ne vois pas ou tu veux en venir.
Tu peux approfondir ?
Image

Morpheus, dans le film Matrix.
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