A ceux qui savent. J'avais lu un texte sur le genèse du mouvement il y a longtemps, et je ne me souviens plus quelles étaient les intentions au départ.CLP a écrit :Je comprends pas à qui ça s'adresse ? Demi-sexuel ? Hypos ? Personne qui se masturbe ? (Juste pour savoir, hein )
Je m'aperçois que je ne sais pas non plus si les autres orientations et communautés sexuelles sont aussi larges dans leur définition.
C'est une erreur commune chez les S, et assez répandue chez les A, de considérer les choses de façon binaire : avec sexe, ou sans sexe, point, alors que le sexe est beaucoup de choses, dont une façon d'atteindre une intimité entre 2 personnes. Câlins sensuels, tendresse physique, etc, tout ça pourrait être qualifié de sexuel (on peut dire que l'asexualité pouvait être une forme de sexualité, qui ne fait pas intervenir les organes génitaux).CLP a écrit :Parce que, si être asexuelle, c'est avoir un désir sexuel faible ou nul, je crois que d'une manière plus large, les espaces asexuels (Forum, FB, Tumblr, etc.), c'est aussi des endroits où on entend d'autres discours sur le sexe. Par exemple qu'il n'est pas ridicule d'imaginer des relations intimes où le sexe est secondaire ou inexistant
Il y a des abstinents involontaires, soit parce qu'ils sont empêchés physiquement d'avoir des relations sexuelles, soit parce qu'une raison plus indéfinie les bloque. Ils se sont d'ailleurs regroupés en communautés eux aussi (en France, il y a le forum virginité tardive : http://forum.virginite-tardive.fr/ ).théralène a écrit :En ce qui concerne les abstinents, leur but c'est de rejeter leurs pulsions et leurs désirs, mais ce qui les intéresse surtout (je pense), c'est la notion de privation, de dépassement de soi, et donc je ne vois pas trop pourquoi ils iraient inventer qu'ils sont a parce que cet effort disparaîtrait (encore une fois sans jugement de valeur, juste une constatation). Après il y a peut-être des abstinents de mauvaise foie, je n'en sais rien.
J'avais moi aussi du mal à comprendre cette notion de fierté au début, mais j'ai fini par comprendre que c'est exactement ce que tu dis : être fier, c'est ne plus avoir honte, rien de plus. Quand on parle de "asexual pride" ("fierté A" donc), c'est l'affirmation de l'absence de honte, voilà tout.Lutine a écrit :J'avais honte d'être une "inclassable" quand je ne savais rien de l'asexualité. Mais maintenant, si j'ai perdu ma honte... je n'ai pas "pris la grosse tête" pour autant.
La comparaison avec la couleur des yeux ne convient pas vraiment, on n'en a pas honte