Eclora a écrit :que ce sujet ne fasse pas un bide
Me voilà alors ^^ .
Eclora a écrit :
Alors, être asexuel(le) c'est ne pas avoir envie d'avoir des rapports sexuels mais être aromantique c'est ne pas éprouver de sentiments amoureux et non ne pas avoir envie d'éprouver des sentiments amoureux
est-ce qu'être aromantique c'est n'avoir ni sentiments amoureux ni envie d'en avoir un jour, ou est-ce ne pas avoir de sentiments amoureux tout en souhaitant en éprouver un jour ? (parce que dans le premier cas ça paraît vraiment ... comment dire... originale et novateur (l'idée de ne pas vouloir aimé), et dans le second cas ça ressemble beaucoup à du célibat forcé).
Bon, je ne suis peut-être pas la meileure personne pour répondre à cette question, mais en attendant une réponse de lili par exemple, je vais faire de mon mieux
.
Tu as raison, c'est difficile de pouvoir dire quand on est aromantique.
Mon expérience : je crois que je suis déjà tombé amoureux dans ma vie, disons 4 fois.
Je crois. Les sentiments que j'ai éprouvés, il m'a semblé, correspondaient à ce qu'on appelle l'amour (on te dit que qaund tu ressent de l'amour tu n'as pas besoin de définition, tu le sais, c'est tout...).
Conséquences ? Quelques rêves éveillés, l'envie de partager quelque chose avec la personne, d'être proche d'elle, de faire des sacrifices personnels pour la personne (j'ai des pulsions romantiques, mais dans le sens du romantisme du 18-19è siècle).
Autres conséquences ? Les pulsions restaient à l'état de phantasme, de rêverie, après un moment je les ai oubiées.
Comment le dire, j'ai eu une ébauche de sentiments pour la personne, sentiments que j'ai cru être de l'amour (à tort où à raison ?), comme je suis de nature sentimentale, je les ai poussés dans leurs derniers retranchements, pour en savourer toute la force, et c'était bien de pouvoir mettre une autre personne dans la position de l'être aimé. Puis ensuite, j'en avais mon compte, je n'avais pas envie de vraiment partager la vie de la personne.
En fait, je me rend compte que dans le fond
1 ) je suis plus tombé amoureux d'une idéalisation de la personne, et que dans le fond je savais que la personne elle même ne corerspondait pas à mon phantasme.
2 ) donc en fait la personne allumait les prémices du sentiment amoureux en moi, mais par la suite, l'amour lui-même n'avait plus de base réelle, juste une bas imaginaire; je vivais et ressentais l'amour juste pour le plaisir de le ressentir, plus vraiment pour la personne.
3 ) a partir de là, on peut argumenter. Ce que j'ai ressenti était-il vraiment de l'amour ? Est-ce que je n'aurais vraiment pas pu m'attacher à la personne, et partager cet amour ? Suis-je simplement insensible ? Ou bien volage et capricieux ?
A ces dernières questions, je n'ai pas vraiment de réponses, mais je les cherche, peut-être faudra-t-il que je tente l'expérience pour savoir ?
Pour répondre à tes autres questions,
"un aromantique n'aurait pas de sentiments amoureux, et n'a aucune envie d'en avoir", tu dit que c'est novateur. C'est vrai que l'on associe l'amour au plaisir et au bien être; comme pour la sexualité, qui est aussi associée à la recherche du plaisir, de l'intimité et du bien être. Dire que l'on n'éprouve/recherche pas l'un ou l'autre (ou les deux) fait alors penser que l'on a un problème, on confond, on croit que l'on ne recherche pas le plaisir, que l'on se prive.
Mais comment peut-on se priver de quelque chose que l'on ne ressent pas ?
Mais ce n'est pas tout. Ce n'est pas parce que quelque chose est éventuellement plaisant que l'on va me rechercher. Pourquoi ? Eh bien, si l'on a déjà d'autres plaisirs dans la vie, et s'il se trouve qu'ils nous suffisent, alors nous n'aurons peut-être même pas envie d'en rechercher d'autres. Cela ne veut pas dire que la personne ne pourrait pas ressentir ces plaisirs, juste que ça ne l'intéresse pas, elle a déjà ce qu'il lui faut. Je suppose que ça varie d'individu en individus. Certains se contentent de "peu" (peu pour les autres, pas pour eux) alors que d'autres sont toujours insatisfaits après avoir essayé toutes les sources de plaisir possibles et imaginables.
Enfin, pour terminer et pour rajouter un dernier parallèle avec l'asexualité : on confond souvent plusieurs sentiments ensembles parce que pour la plupart du monde, ils vont toujours de pair. L'amour et le sexe par exemple.
Eh bien, si dissocier l'amour et la sexualité est possible, je suppose que dissocier l'attirance envers une autre personne d'avec l'attirance envers les sensations qu'apporte l'amour est possible aussi.
Donc, on peut être aromantique de plusieurs façons, ( et j'en ai sûrement manquées); on peut ne pas ressentir le sentiment amoureux, du tout, ou bien le ressentir, mais ne pas l'associer à une attirance ou à une personne en particulier.
Bon, ben, voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire je crois
.
A plus.