Zone grise contre "vraie" asexualité
- gotzs
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Dexter
(désolé, je n'ai pas trouvé le petit bonhomme en vénération)
Franchement, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ai l'ivresse. Personnellement, le flacon dans lequel je suis censé mettre un morceau de moi ne me donne aucune ivresse... donc je vais la chercher en haut des montagnes. Et là c'est WAHOUUUUU
donc je me répète Dexter +1
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- vince16
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Salut Zimou
J'ai un peu de temps en ce moment donc je surfe un peu plus sur le reseau aven.
Dans ton raisonnement il y a quelque chose qui me choque c'est quand tu parles d'être repoussé.
il me semble qu'un hétéroséxuel se définit comme une personne attirée sexuellement par une autre de sexe opposé ce qui ne signifie pas qu'il est repoussé par les individu du même sexe. Il n'est pas attiré tout simplement.
Enfin, de façon générale ce débat zone grise/A pur, ça me fait penser Harry Potter sang pur/sang de bourbe... Souhaitons que ça n'aille pas jusqu'à une guerre de sorciers
J'ai un peu de temps en ce moment donc je surfe un peu plus sur le reseau aven.
Dans ton raisonnement il y a quelque chose qui me choque c'est quand tu parles d'être repoussé.
il me semble qu'un hétéroséxuel se définit comme une personne attirée sexuellement par une autre de sexe opposé ce qui ne signifie pas qu'il est repoussé par les individu du même sexe. Il n'est pas attiré tout simplement.
Enfin, de façon générale ce débat zone grise/A pur, ça me fait penser Harry Potter sang pur/sang de bourbe... Souhaitons que ça n'aille pas jusqu'à une guerre de sorciers
- Syd
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
+1vince16 a écrit :Dans ton raisonnement il y a quelque chose qui me choque c'est quand tu parles d'être repoussé.
Pour moi, il n'y a pas de différence entre être repoussé et ne pas ressentir d'attirance sexuelle pour autrui, ou alors elle est minime. On pourrait aussi dire qu'un hétéro est A quand il s'agit de relations homo
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
c'est vrai que le mot "repoussé" est mal choisis
La civilisation ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les réduire volontairement, délibérément. Cela seul amène le vrai bonheur.
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!
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- Esteban75
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Ouai ! il pleuvait à Clermont aujourd'hui ou quoi Lol !Dexter a écrit :oulalala Zim la prise de tête
Ah le triangle c'est fini ?! maintenant c'est le carré
Moi aussi Zim j'ai du mal à raisonner en 3D du coup j'ai du mal avec l'asexualité qui serait une orientation.
Je fais la différence, l'asexualité pour moi c'est pas de désir et pas de manque et ça s'arrête là.Syd a écrit : Pour moi, il n'y a pas de différence entre être repoussé et ne pas ressentir d'attirance sexuelle pour autrui, ou alors elle est minime. On pourrait aussi dire qu'un hétéro est A quand il s'agit de relations homo
Après il y a des A qui peuvent être dégouté du sexe c'est pas mon cas, mais si avant d'être dégouté ils n'ont ni manque ni désire ou très peu si ils sont hypos, ils font parti de la famille sans discrimination !
Mais je crois pas que Zim voulait faire de la discrimination, il voulait (d'après ce que j'ai compris) parler de ceux qui sont purement dégouté du sexe et qui font un blocage à cause de ça... ben eux peut-être qu'en effet ils pourraient re(trouver) une sexualité épanouie si ils surmontent le blocage. Après tout l'asexualité n'a pas le monopole des gens qui couchent pas !! ya peut-être aussi des gens bloqués, il y a bien des abstinents...
Sinon le forum est ouvert à tous, A (dégouté du sexe ou pas), hypo, S qui veulent s'informer et même les journalistes ... C'est une idée américaine de faire de la ségrégation: c'est pas étonnant !
Mais faut être vigilant de pas non plus laisser entrer le dégout du sexe, le rejet et la condamnation de la sexualité ou la vision des S comme des sauvages dépravés qui pensent qu'à forniquer dans le champs de la visibilité des A, parce que là on va vraiment passer pour une secte de tordus...
Tu parlais de pratiquer Zim, je crois qu'on peut se rendre compte qu'on a pas de désir et de manque même sans avoir pratiqué, mais c'est vrai que c'est à ce moment qu'on appréhende vraiment par l'expérience le découplage désir/plaisir/sentiments/excitation qui sont des éléments indépendants et c'est très déroutant de comprendre ça, cette différence.
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
zimou a écrit :D’ailleurs, mon point de vu est que pour ceux qui sont repoussé, il peut parfois avoir une raison derrière, un éventuel problème (un traumatisme quelconque, une trop grande peur de l’acte, etc…) , et que si ce problème est surmonté, alors les choses peuvent changé
Je crois aussi (j'en suis sûr en fait) que Zimou ne voulait que du bien à tout le monde, mais je me permets d'ajouter quelque chose quand même.
Il faut faire bien attention à ne pas exclure les personnes que le sexe repousse. Bien sûr qu'elles ont leur place ici. Bien sûr qu'elles ne sont pas défectueuses-malades-traumatisées ! Il n'y a aucune raison de penser çà.
Présenter l'asexualité comme étant différente d'un dégoût du sexe est avant tout un plan média. Et un plan média intelligent.
Le problème de ce plan, c'est que les asexuel-le-s qui sont en fait dégoûtés par le sexe ont le sentiment que leur expérience pourrait être utilisée contre l'asexualité en générale et pourrait nuire à sa reconnaissance publique. C'est pas le genre de chose qui fait chaud au cœur, il faut faire bien attention...
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Repoussé, c'est quand même bien moins fort que dégoûté, faudrait voir à bien choisir ses mots aussi.
Les médias présentent justement l'asexualité comme un dégoût de la société trop sexualisée blablabla. Je n'ai pas encore vu de média faisant la différence (ils n'entrent jamais dans de tels détails).CLP a écrit :Présenter l'asexualité comme étant différente d'un dégoût du sexe est avant tout un plan média. Et un plan média intelligent.
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
ça revient au même, tu prenais l'exemple des hétéro si tu les mets au lit avec un autre individu du même sexe qui "essai une approche" ça va les repousser, si il s'approche de trop ça va les dégouter.Syd a écrit :Repoussé, c'est quand même bien moins fort que dégoûté, faudrait voir à bien choisir ses mots aussi.
ON EN EST LA ? une association militante avec un plan com ???CLP a écrit :Présenter l'asexualité comme étant différente d'un dégoût du sexe est avant tout un plan média. Et un plan média intelligent.
Là je demande des éclaircissements, parce que si le forum ça devient ça, je n'y est plus ma place.
C'est complètement faux-cul se que je lis là ! on discute de notre ressenti ici pour comprendre et se comprendre, on ne choisit pas ce que l'on raconte en fonction du plan com d'un projet militant !!
Si avec Zim on te dit CLP qu'on a pas de dégout pour le sexe, c'est parce que c'est vrai, qu'on est des garçons honnêtes qui partageons notre ressenti avec les autres membres du forum.
On a pas raconté (inventé) ça dans le cadre d'un plan média !! Faut arrêter l’obsession de la visibilité et du militantisme si on en arrive là !!
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
oui en effet, je me suis un peu pris la tête, comme j’aime le faire (ou pas, je contrôle pas en faite) xDDexter a écrit :oulalala Zim la prise de tête
bah perso je suis bi enfin plutôt pan, je suis quand même repoussé personnellement par le sexe, car je ne ressens aucun plaisir pendant l'acte que je trouve ça très ennuyeux et sans intérêts. Mais je suis pas extrémiste pour autant et je ne pense pas que je changerai.
Je considère qu'il n'y a pas de vrai asexuel ou de zone grise.... tant qu'on le ressent au fond de soit qu'on a pas d'attirance et que ça soit pas volontaire (genre abstinence) on peut considérer les gens comme asexuel. Qu'ils soient repoussés par le sexe ou non qu'elle importance ! c'est pas une hypothétique découverte de la sexualité ou en soignant un traumatisme quelconque qu'on peut dire qu'ils sont pas vraiment asexuel, c'est le présent qui compte.
Si par la suite ils deviennent sexuel pourquoi pas, c'est déjà arriver de voir des asexuels changer mais cela ne change pas le fait qu'a un moment ils étaient A, avec aucune attirance.... la sexualité peut évoluer.
on voit bien des hétéros devenir homo après des années et aussi des homos devenir hétéro (c'est plus rare mais ça existe via forum lbgt) ou se découvrir bi ! ça ne change en rien qu'ils étaient homo, bi ou hétéro à un moment donné de leur vie. Peu importe la raison qu'ils se voilaient la face, ou qu'ils avaient pas encore rencontré une personne de même sexe qu'eux ou d'opposé à eux.....
enfin je vois les choses comme ça ^^
je vois les choses exactement de la même façon. C’est pour ça que je fais une nuance entre le définition et ce qu’on sent au fond de soit. Je ne remet pas du tout en cause le fait qu’un asexuel en est un tant qu’il n’a pas d’attirance, peu importe ce qu’il était avant et ce qu’il sera après.
Mais quand on parle de « vrai » et « fausse » asexualité, tout dépend comment est définit un vrai d’un faux. Mais si, comme sur le forum anglophone, je devais faire un trie de « vrai et faux », je dirais qu’un vrai asexuel est celui qui est sur qu’il le sera tout le temps. Hors, pour quelqu’un qui n’a jamais expérimenté la chose, ça peut changer. Un peu à l’image des enfants qui voient un nouvel aliment qui as un aspect repoussant, mais qu’une fois qu’on leurs a fait gouter (généralement forcé par les parents, c’est évidement pas une solution pour le sexe xD), ils aiment et en redemandent. Alors évidement, c’est une image, je pense qu’une majorité des A qui n’ont jamais essayé le resterons si un jour ils essayent, contrairement aux enfants et la nourriture où c’est plus aléatoire. Mais en théorie, ça doit pouvoir se produire. D’ailleurs, si les S disent :
C’est que parfois certain d’entre eux ne ressentais pas d’attirance puis en ont ressentie après être passé à l’acte. Donc certes c’est bateau mais ça n’arrive pas jamais non plus, et c’est logique/normal. Cela dit, c’est ridicule (ou irrespectueux, mais je pense pas que ce soit de l’irrespect que de posé une question, ça en serait si c’était un jugement) de posé ce genre de question à un A, vu que comme je l’ai dit, dans la majorité des cas, ça n’aura aucun rapport. Et que même si ça en a, ça ne veux pas dire qu’il aura de l'attirance après ni qu'il n’est pas A au moment où il n’a pas d’attirance.Piccolo a écrit :Je trouve cela assez irrespectueux, on en revient au truc bateau "comment tu peux dire que t'aimes pas si t'as jamais essayé ?".
oui c'est sur, je parle de "vrai et de faux" A, mais uniquement parce que c'est le sujet du topic. le fait est que dans tous les cas, nous sommes tous des A que l'ont ne le soit pas avant, qu'on le soit pas après, tout comme les sorciers font de la magie qu'ils soit de sang pur ou pas, et tout comme les hommes sont des êtres humain qu'ils soit noir ou blanc (non, les jaunes ne sont pas des être humain ). En aucun cas une guerre aurais raison d’être ^^vince16 a écrit :Enfin, de façon générale ce débat zone grise/A pur, ça me fait penser Harry Potter sang pur/sang de bourbe... Souhaitons que ça n'aille pas jusqu'à une guerre de sorciers
en effet, on pourrait dire qu'un hétérosexuel est asexuel dans une relation homosexuel, si on ne parle uniquement de l'attirance sexuel (car il fraudais encore pouvoir tombé amoureux d'un homme). pour etre plus précis, on pourrait dire qu'un hétérosexuel est aromatique/asexuel (je sais pas si le fait d’être aromatique implique d’être asexuel, je ne pense pas) vis à vis des homme.Syd a écrit :Pour moi, il n'y a pas de différence entre être repoussé et ne pas ressentir d'attirance sexuelle pour autrui, ou alors elle est minime. On pourrait aussi dire qu'un hétéro est A quand il s'agit de relations homo
par contre, il y a une grosse différence entre être repoussé et ne pas être attiré, si un A n'est pas repoussé, seulement pas attiré, se mettre en couple avec un S est envisageable, si le S n'est pas trop saoulé que le A n'aille jamais vers lui pour les relation sexuel et que ça ne marche que dans un sens. pour celui qui est A et repoussé, être avec un S n'est pas envisageable. ça fait une grosse différence quand on sait qu'on est compatible avec la plupart de la population ou qu'avec la minorité asexuel. perso, je m'estime chanceux/heureux d’être compatible avec la plupart des S et d'avoir trouvé une A ^^ pour avoir connu les 2, l'amour ressenti n'est pas le même ^^ mais c'est un autre sujet.
j'ai choisie repoussé car certain A sont repoussé par l'idée d'avoir une relation sexuel avec un S. ce qui implique un refus systématique. mais en effet, le fait d’être repoussé n'est pas la seul raison d'avoir un refus systématique, il peut simplement avoir le fait de pas avoir envie, sans aucune autre raison.Dexter a écrit :c'est vrai que le mot "repoussé" est mal choisis
tu m'a parfaitement compris et a très bien résumé ce que j'essaye de direEsteban75 a écrit :il y a des A qui peuvent être dégouté du sexe c'est pas mon cas, mais si avant d'être dégouté ils n'ont ni manque ni désire ou très peu si ils sont hypos, ils font parti de la famille sans discrimination !
Mais je crois pas que Zim voulait faire de la discrimination, il voulait (d'après ce que j'ai compris) parler de ceux qui sont purement dégouté du sexe et qui font un blocage à cause de ça... ben eux peut-être qu'en effet ils pourraient re(trouver) une sexualité épanouie si ils surmontent le blocage. Après tout l'asexualité n'a pas le monopole des gens qui couchent pas !! ya peut-être aussi des gens bloqués, il y a bien des abstinents...
+10 000 , c'est exactement pour cette raison qu'il m'arrivait de dire a ceux qui venaient qui donnaient une raison à leurs asexualités ou en disant qu'ils avaient subis un traumatisme ou qu’être traumatisé/donner une raison à son asexualité, ce n'est pas de l'asexualité et il est très très très important qu'on ne puisse pas donné une raison à l'asexualité (pas a l'absence d'attirance) car c'est une orientation et qu'il n'y a pas de raison ou de traumatisme caché derrière (sinon, les psy auront toutes les raisons possible à donner pour dire que ce n'est pas une orientation). cela n’empêche pas qu'un A puisse avoir subit ça, ça ne fera pas moins de lui un A. en plus de ça peut très bien s’ajoute une raison, mais il faudra comprendre qu’être A parce que c'est comme ça c'est notre orientation et être A parce qu'on a subit un traumatisme ou qu'il y a une autre raison, ce sont 2 choses différentes. un traumatisme (ou autres raisons), ça se soigne, l'asexualité, non. Si une fois le traumatisme passé il ne reste que l'asexualité, la personne est bien toujours A, si le traumatise (ou autres raisons) passe et que asexualité part avec, c'est que l'asexualité est lié à un traumatisme (et la, les psy vont se faire plaisir en disant que si un A l'est, c'est lié a un problème/une raison). donc pour en revenir aux sujet de ceux qui n'ont jamais essayé, si il n'ont jamais essayé car il y a une raison particulière, ceux ci peuvent voir leurs orientations changer un jour si ils surmontent le traumatisme (ou trouve une raison qui contre la 1ere raison qui les empêchais d'essayer), car ces personnes n'avait pas de désir à cause de ça et du coup, une fois le pas franchis et le traumatisme ou autre raison passé, prenne du gout a la choses, ressente qu'il peut y avoir beaucoup d'amour qui se dégage de l'acte, ainsi que du plaisir, et en avoir de l'attirance à terme. Bon, je précise encore une fois que ça peut être le cas que pour une minorité d'entre nous, car être A, on le sent au fond de soit, et rien n'y changera. mais il faut pas écarté le fait que certain ne le sente pas au fond d'eux et n'ont peut être pas de désir parce qu'il sont repoussé, et la dans ces conditions il est légitime de se demander si il n'y aura toujours pas de désir si ils ne sont plus repoussé. j'insiste encore une fois sur le fait que pour la plupart la réponse sera non. c'est pour ça qu'il est inutile de demander a un A si il n'a pas d'attirance seulement parce qu'il n'a jamais essayé...Esteban75 a écrit :Sinon le forum est ouvert à tous, A (dégouté du sexe ou pas), hypo, S qui veulent s'informer et même les journalistes ... C'est une idée américaine de faire de la ségrégation: c'est pas étonnant !
Mais faut être vigilant de pas non plus laisser entrer le dégout du sexe, le rejet et la condamnation de la sexualité ou la vision des S comme des sauvages dépravés qui pensent qu'à forniquer dans le champs de la visibilité des A, parce que là on va vraiment passer pour une secte de tordus...
encore tout a faite d'accord, comme disent les inconnu "j'ai la même à la maison" xD on peut se rendre compte qu'on a pas de désir et de manque même sans avoir pratiqué, mais il peux y avoir une raison. même si le fait qu'il y ai une raison ne veux pas dire que la personne n'est pas A pour autant.Esteban75 a écrit :Tu parlais de pratiquer Zim, je crois qu'on peut se rendre compte qu'on a pas de désir et de manque même sans avoir pratiqué, mais c'est vrai que c'est à ce moment qu'on appréhende vraiment par l'expérience le découplage désir/plaisir/sentiments/excitation qui sont des éléments indépendants et c'est très déroutant de comprendre ça, cette différence.
je pense que CPL ne voulait que du bien à tout le monde (mouhahahaha ) je pense qu'il a dit que c’était un plan média intelligent, mais pas planifié par nous même, les média planifie eux même cela. les medias présente l'asexualité comme étant différent d'un dégoût du sexe, et je pense pas que ça soit un mauvais plan de leurs part, étant donné que c'est une réalité.Esteban75 a écrit :ON EN EST LA ? une association militante avec un plan com ???CLP a écrit :Présenter l'asexualité comme étant différente d'un dégoût du sexe est avant tout un plan média. Et un plan média intelligent.
Là je demande des éclaircissements, parce que si le forum ça devient ça, je n'y est plus ma place.
C'est complètement faux-cul se que je lis là ! on discute de notre ressenti ici pour comprendre et se comprendre, on ne choisit pas ce que l'on raconte en fonction du plan com d'un projet militant !!
Si avec Zim on te dit CLP qu'on a pas de dégout pour le sexe, c'est parce que c'est vrai, qu'on est des garçons honnêtes qui partageons notre ressenti avec les autres membres du forum.
On a pas raconté (inventé) ça dans le cadre d'un plan média !! Faut arrêter l’obsession de la visibilité et du militantisme si on en arrive là !!
Il est évident que nous disons pas ça dans un but médiatique, mais que c'est uniquement le partage de nos expérience. nous somme pas sur un forum militant (enfin je crois?), je ne viens ici que pour partager mon expérience, posé mes questions, et je n'ai aucune raison de milité pour l'asexualité xD
en faite, je ne veux ni du bien, ni du mal à personne, je viens donner un peu d'eau au moulin et alimenter les discutions/créer des débats (c'est efficace héhé), et je suis venu à la base juste pour posé une question, j'ai seulement exposé pourquoi je me posais cette question, dont nous n'avons d’ailleurs pas parlé... ce qui est bien dommage xDCLP a écrit :Je crois aussi (j'en suis sûr en fait) que Zimou ne voulait que du bien à tout le monde, mais je me permets d'ajouter quelque chose quand même.
je redemande donc :
il existe les bi pour ceux qui sont entre homo et hétéro (ceux qui ne sont pas repoussé par les 2 sexes). Que sont ceux qui sont entre la sexualité et l’asexualité (qui ne sont repoussé ni par l’un, ni par l’autre), comme moi ?
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Mais pour moi, il y a une différence entre "ne pas ressentir de l'attirance" et "repousser". Certes, les deux peuvent s'accorder, mais ce n'est pas toujours le cas. Et d'ailleurs cela se vérifie bien en comparant les histoires des différentes personnes asexuelles. Et, en ce qui concerne les S, comment expliquer sinon les "expériences" (un hétérosexuel qui voit ce que cela donne avec un homme, et ce genre de choses, sans être bisexuel au sens commun du terme) ?Repoussé, c'est quand même bien moins fort que dégoûté, faudrait voir à bien choisir ses mots aussi.
C'est pour ça que je ne comprends pas bien ta recherche, zimou...
CLP ne parle pas des médias mais de l'action médiatique des asexuels, de la manière dont les A se présentent.Les médias présentent justement l'asexualité comme un dégoût de la société trop sexualisée blablabla. Je n'ai pas encore vu de média faisant la différence (ils n'entrent jamais dans de tels détails).
Sinon, je ne comprends pas vraiment ton envolée, Esteban, par rapport à ce qu'a écrit CLP, même si bon, sa formule résume sans doute trop rapidement sa pensée.
En premier lieu, n'oublions pas que nous avons une définition : "Asexuel(le) : une personne qui ne ressent pas d'attirance sexuelle pour les autres.". Et sur ce point il faut être absolument rigoureux, et la suivre à 100%. Dans ce cadre, il y a une variété de situations, il suffit de lire les témoignages pour s'en rendre compte. On pourrait faire les statistiques et voir quelle situation se retrouve le plus, s'il y a davantage d'asexuels indifférents aux, qui prennent goût/dégoût dans les, relations sexuelles, mais cela ne change pas qu'être asexuel dans le sens avenien c'est avant tout correspondre à la définition. Donc, déjà, c'est (ou bien ce devrait être) la seule manière de présenter l'asexualité en général. Ensuite, on précise la variété des situations.
Et il y a parmi elles celle de l'asexuel repoussé voire dégoûté par le sexe, qui est médiatiquement la plus compliquée à faire passer, puisqu'elle attaque deux croyances fondamentales, à savoir 1 - que tout le monde est attiré soit par l'un, soit par l'autre, soit par les deux ; 2 - que le sexe, c'est tellement génial, qu'on ne peut le repousser, en être dégoûté. Pour que ça passe, il faut déjà avoir débroussaillé le terrain en amont. Ou il faut présenter en même temps les autres cas.
Ce sont des questions de stratégie médiatique, c'est comme ça, et l'on ne peut s'y soustraire dans la perspective de la visibilité. Par contre, cela n'a pas grand chose à voir avec l'honnêteté, le ressenti, ou les discussions sur le forum. C'est le choix à faire lorsque l'on porte un sujet devant le public, dans le cadre d'une "campagne" organisée .
Précisément. C'est malheureux, mais c'est comme cela. On peut facilement améliorer la situation à l'intérieur des A. Par contre par rapport à la population générale, ce sera plus long sur ce point...Le problème de ce plan, c'est que les asexuel-le-s qui sont en fait dégoûtés par le sexe ont le sentiment que leur expérience pourrait être utilisée contre l'asexualité en général et pourrait nuire à sa reconnaissance publique.
Dernière modification par Aède le 13 déc. 2011, 16:01, modifié 1 fois.
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Esteban, ton agressivité ne me rend pas heureux. Je crois que tout le monde a compris ce que tu pensais de moi, c'est peut-être pas la peine d'en rajouter. Les attaques personnelles passent encore, mais les insultes à peine voilées sont de trop. Sérieusement.Esteban75 a écrit :.
Oui, mais ça, les médias le rajoutent, personne ne l'a jamais (à ma connaissance) dit en public. La pente naturelle, quand des personnes asexuelles prennent la parole dans les médias est de bien expliquer qu'il ne s'agit pas d'un dégoût, mais d'un désintérêt pour le sexe. Et ça paraît logique (c'est ce que je voulais dire plus haut) parce qu'on n'a aucune envie que les personnes sexuelles aient l'impression que nous sommes dégoûtés par elles. De même, on n'a aucune envie que les gens croient que nous sommes terrifiés par le sexe et que c'est pour ça (la cause !) que nous sommes asexuel-le-s.Syd a écrit : Les médias présentent justement l'asexualité comme un dégoût de la société trop sexualisée blablabla. Je n'ai pas encore vu de média faisant la différence (ils n'entrent jamais dans de tels détails).
Je n'arrive plus à retrouver ici où j'avais lu que le AVEN anglophone était conscient de cette démarche et qu'ils considéraient qu'il s'agissait d'un plan de communication, mais ça y est.
Sinon, il y a toujours la vidéo que j'avais postée là, où c'est tout à fait clair.
Pour ce qui est de l'exclusion des personnes que le sexe dégoûte, je vous assure, c'est un problème. Ce post (en anglais) résume assez bien le sentiment de pas mal de personnes et j'en vois passer un certain nombre. Ce n'est pas mon cas btw, je ne suis pas du tout dégoûté...
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Les deux ne sont pas cumulables ? En quoi est-ce mal d'avoir du dégoût pour le sexe ?CLP a écrit : La pente naturelle, quand des personnes asexuelles prennent la parole dans les médias est de bien expliquer qu'il ne s'agit pas d'un dégoût, mais d'un désintérêt pour le sexe
Du moment que l'on garde cela pour soi et que l'on ne dénigre pas les pratiques d'autrui, je ne vois pas où est le problème.
Franchement j'ai plus aucun dégoût pour le sexe dans le sens où je me suis rendu compte qu'au fond c'était quelque chose de tout à fait normal et que même si pour moi ça ne représentait rien (complètement déconnecté par rapport à ça), il n'en était pas de même pour les autres. Jusqu'à présent je ne comprenais pas que la sexualité était une chose aussi importante pour les gens, et bien maintenant si.
J'ai toujours du dégoût mais seulement pour MOI-MEME. Après les gens font ce qu'ils veulent de leurs vies et de leurs corps, c'est pas mon problème.
"Bonjour, au revoir. Tu fais ta vie, moi je fais la mienne. Tu fais ce que tu veux de ton cul mais tu touches pas au mien", et ainsi tout ira bien.
Ça fait partie du "vivrensemble" après tout...
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Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
La zone grise regroupe, tout les gens qui sont entre la sexualité et l'asexualité au sens large. C'est en effet pas évident d'en faire parti, car on reste un peu comme les "indéfinis du lot" Et on retrouve justement plein de profils différents, regroupés sous le terme englobant de "grey A" comme le dit le wiki d'Aven => http://www.asexuality.org/wiki/index.php?title=Grey-Azimou a écrit :il existe les bi pour ceux qui sont entre homo et hétéro (ceux qui ne sont pas repoussé par les 2 sexes). Que sont ceux qui sont entre la sexualité et l’asexualité (qui ne sont repoussé ni par l’un, ni par l’autre), comme moi ?
Après a chacun de trouver sa place et se définir par rapport à son ressenti dans l'asexualité. A savoir l'appellation général "hétero/bi/homo/autres" et après l'appellation plus détaillées, comme A demisexuel, ou A aromantique par exemple, ça précise. Je suis au milieu de tout, moi c'est encore pire Finalement après 2 mois à parler ici et a mieux connaitre le sujet, ce qui me correspondrait le mieux serait bi A demisexuel http://www.asexuality.org/wiki/index.ph ... isexuality qui fait partie de la famille des "A gris ".
C'est exactement ça, pendant pas mal d'années j'ai mis ça, sur le dos de traumatismes et en fait, maintenant que c'est passé, bien rien à changé, donc comme tu dis je suis bien A. Et en y réfléchissant, j'ai toujours été comme je suis actuellement, même étant enfant.zimou a écrit : c'est exactement pour cette raison qu'il m'arrivait de dire a ceux qui venaient qui donnaient une raison à leurs asexualités ou en disant qu'ils avaient subis un traumatisme ou qu’être traumatisé/donner une raison à son asexualité, ce n'est pas de l'asexualité et il est très très très important qu'on ne puisse pas donné une raison à l'asexualité (pas a l'absence d'attirance) car c'est une orientation et qu'il n'y a pas de raison ou de traumatisme caché derrière (sinon, les psy auront toutes les raisons possible à donner pour dire que ce n'est pas une orientation). cela n’empêche pas qu'un A puisse avoir subit ça, ça ne fera pas moins de lui un A. en plus de ça peut très bien s’ajoute une raison, mais il faudra comprendre qu’être A parce que c'est comme ça c'est notre orientation et être A parce qu'on a subit un traumatisme ou qu'il y a une autre raison, ce sont 2 choses différentes. un traumatisme (ou autres raisons), ça se soigne, l'asexualité, non. Si une fois le traumatisme passé il ne reste que l'asexualité, la personne est bien toujours A, si le traumatise (ou autres raisons) passe et que asexualité part avec, c'est que l'asexualité est lié à un traumatisme (et la, les psy vont se faire plaisir en disant que si un A l'est, c'est lié a un problème/une raison).
Dernière modification par Voya le 21 déc. 2011, 17:27, modifié 7 fois.
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
Pour rebondir sur ton dernier message, CLP.
Merci tout d'abord pour le lien que tu donnes. Cela va me permettre aussi de pondérer mon exposé plus haut. S'il est médiatiquement et stratégiquement plus porteur de présenter un visage "normalisé" de l'asexualité, cela doit rester mesuré, et ne pas quitter ce cadre. En fait, tout cela s'intègre dans le processus général de normalisation à l'intérieur d'un groupe, tant par rapport au groupe lui-même que par rapport à la société générale. La majorité des gens éprouvent bien entendu le besoin de se sentir normal, je ne critique pas cela (même s'il y aurait beaucoup à dire sur tout cet aspect de la vie en société), mais cela peut avoir des effets pervers, notamment selon la méthode qu'ils utilisent dans cette visée. Je me souviens d'une connaissance qui, passée dans le journal par rapport à son très fort intérêt et à ses réalisations dans un domaine qui généralement n'intéresse pas autant notre jeune classe d'âge, précisait à la fin : "Mais vous savez, j'aime aussi le football, et j'ai plein d'amis". D'un certain côté, je le comprends. De l'autre, je me dis que c'est typiquement le genre de phrase que les véritables "aliens" de mon genre n'aiment pas. Oui, il y a un bon aspect du "nous aussi, nous faisons/nous sommes/nous aimons ..., comme vous", lorsque c'est employé à sa juste mesure, et pas en règle générale. Mais il y a les personnes qui sont laissées de côté. Et plus généralement, ce genre de messages finit par concevoir la chose du point de vue des autres (ceux qui sont hors du groupe) et plus du point de vue des intéressés.
Et c'est tout à fait ce que font les messages cités dans l'article Aversive asexual erasure: maybe it’s just me?, qui est très intéressant :
Problème également du : "Nous sommes A, mais sinon, nous sommes normaux". Il y a des gens qui sont A et qui ont plein d'autres choses à côté qui les distingue de la normalité. Moi, par exemple (mais je suis sérieux). Donc il faut naviguer avec une certaine prudence dans ces eaux-là.
Des dangers, donc, dont il faut avoir pleinement conscience.
Edit : Et, encore une fois, pour revenir plus précisément au sujet initial... Le respect des définitions n'implique en aucun cas l'exclusion des autres groupes (hypoS, abstinents, etc.). Chacun a sa spécificité, mais il y a bien entendu des raccords (puisque notamment de nombreux A sont abstinents), et, dans une perspective globale, ils ont besoin d'autant de visibilité les uns que les autres par rapport à la doxa, à l'opinion commune (et même probablement à l'opinion des sexologues, au moins sur certains points) qui est à revoir. Dans cette optique, il y a tout intérêt à ce que ces personnes travaillent ensemble... Sans confusion !
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Piccolo
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Zimou
Merci tout d'abord pour le lien que tu donnes. Cela va me permettre aussi de pondérer mon exposé plus haut. S'il est médiatiquement et stratégiquement plus porteur de présenter un visage "normalisé" de l'asexualité, cela doit rester mesuré, et ne pas quitter ce cadre. En fait, tout cela s'intègre dans le processus général de normalisation à l'intérieur d'un groupe, tant par rapport au groupe lui-même que par rapport à la société générale. La majorité des gens éprouvent bien entendu le besoin de se sentir normal, je ne critique pas cela (même s'il y aurait beaucoup à dire sur tout cet aspect de la vie en société), mais cela peut avoir des effets pervers, notamment selon la méthode qu'ils utilisent dans cette visée. Je me souviens d'une connaissance qui, passée dans le journal par rapport à son très fort intérêt et à ses réalisations dans un domaine qui généralement n'intéresse pas autant notre jeune classe d'âge, précisait à la fin : "Mais vous savez, j'aime aussi le football, et j'ai plein d'amis". D'un certain côté, je le comprends. De l'autre, je me dis que c'est typiquement le genre de phrase que les véritables "aliens" de mon genre n'aiment pas. Oui, il y a un bon aspect du "nous aussi, nous faisons/nous sommes/nous aimons ..., comme vous", lorsque c'est employé à sa juste mesure, et pas en règle générale. Mais il y a les personnes qui sont laissées de côté. Et plus généralement, ce genre de messages finit par concevoir la chose du point de vue des autres (ceux qui sont hors du groupe) et plus du point de vue des intéressés.
Et c'est tout à fait ce que font les messages cités dans l'article Aversive asexual erasure: maybe it’s just me?, qui est très intéressant :
Tandis que l'auteur pointe le fait quemany asexuals enjoy sex!
many asexuals compromise and agree to have sex to please their partners!
many asexuals identify as sex-positive!
sont absents du "discours officiel"/discours médiatique (des asexuels). Pourquoi ? Parce qu'évidemment les premiers vont dans le sens de ce qu'attend le public général... Mais dans le cadre du groupe lui-même, à quoi cela revient-il ? A ne pas prendre en compte tout simplement ces personnes. Et du coup, comment se sentent-elles ? Autant ignorées et reniées dans le cadre des A que les A peuvent se sentir l'être dans le cadre de la population générale.many asexuals are deeply uncomfortable with sex and want nothing to do with it
many asexuals are not willing to have sex, even if they’re in a romantic partnership
Problème également du : "Nous sommes A, mais sinon, nous sommes normaux". Il y a des gens qui sont A et qui ont plein d'autres choses à côté qui les distingue de la normalité. Moi, par exemple (mais je suis sérieux). Donc il faut naviguer avec une certaine prudence dans ces eaux-là.
Des dangers, donc, dont il faut avoir pleinement conscience.
Edit : Et, encore une fois, pour revenir plus précisément au sujet initial... Le respect des définitions n'implique en aucun cas l'exclusion des autres groupes (hypoS, abstinents, etc.). Chacun a sa spécificité, mais il y a bien entendu des raccords (puisque notamment de nombreux A sont abstinents), et, dans une perspective globale, ils ont besoin d'autant de visibilité les uns que les autres par rapport à la doxa, à l'opinion commune (et même probablement à l'opinion des sexologues, au moins sur certains points) qui est à revoir. Dans cette optique, il y a tout intérêt à ce que ces personnes travaillent ensemble... Sans confusion !
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Piccolo
Oui, ils peuvent l'être. Concernant le dégoût pour le sexe : regarde ce que disent les sexologues à ce sujet, le problème apparaît très vite clairement : ils seraient capables d'extirper un sage antique d'une véritable ataraxie sous prétexte que, étant donné qu'ils rejettent le sexe, ils ne peuvent qu'être malades .Les deux ne sont pas cumulables ? En quoi est-ce mal d'avoir du dégoût pour le sexe ?
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Zimou
Oui, sans doute, c'est une situation intéressante à signaler.cela n’empêche pas qu'un A puisse avoir subit ça, ça ne fera pas moins de lui un A.
Re: Zone grise contre "vraie" asexualité
On est parfaitement d'accord. Il y a évidemment une confusion entre la face de l'asexualité qu'il est raisonnable de montrer dans le cadre de la visibilité et les fluctuations à l'intérieur du groupe.Aède a écrit :S'il est médiatiquement et stratégiquement plus porteur de présenter un visage "normalisé" de l'asexualité, cela doit rester mesuré, [...] ce genre de messages finit par concevoir la chose du point de vue des autres (ceux qui sont hors du groupe) et plus du point de vue des intéressés[/i].
Le problème, comme tu le fais remarquer, c'est l'effet de conformisme. Effet qui est renforcé par la stratégie de communication. Certaines personnes vont avoir tendance à minimiser leurs différences de manière à être mieux intégrées. "Je suis asexuel-le, mais je ne suis pas dégoûté !"
Et au bout d'un moment, cela se transforme en : "être asexuel-le n'a rien à voir avec le fait d'être dégoûté par le sexe". Et là, évidemment, les personnes asexuelles ET dégoûtées se sentent exclues...
Il faut être prudent. Déjà qu'être asexuel peut être délicat, alors se sentir en plus rejeté du mouvement asexuel parce qu'on n'est pas assez conforme...
Je fais remonter ton commentaire, sinon il va être enterré.Voya a écrit : Finalement après 2 mois à parler ici et a mieux connaitre le sujet, ce qui me correspondrait le mieux serait bi A demisexuel http://www.asexuality.org/wiki/index.ph ... isexuality qui fait partie de la famille des "A gris ".
Et je m'excuse aussi parce que quand j'ai ouvert le post, je ne savais pas encore ce que c'était que la demi-sexualité et je confondais avec "Grey A" tout court. J'espère que tu ne vas pas m'étouffer sous les gâteaux !
On en parle pas beaucoup par ici de la demi-sexualité et c'est bien dommage !