en même temps, c'est la personnalité qui se crée au fil du temps, elle est bien obligée d'être adaptée à notre caractère dans l'ordre naturel des choses...
Moi je commence à me créer une petite théorie quand je tombe sur les plus scientifiques de tous... sur le fait qu'on a la pulsion amoureuse, et la pulsion sexuelle séparée. Ce qui veut dire que ce sont deux pulsions distinctes, ce que le monde des psys entend difficilement... (Sartre a d'ailleurs pas mal insisté l'à-dessus dans son livre si mes souvenirs sont bons)
Sur le fait aussi que l'homme a deux courants de réaction : la raison ou l'émotion. Et selon les sujets, situations, contextes, caractères, il tendra plus vers la raison, ou l'émotion, pour agir. Eh bien tout simplement, le A n'a pas, ou peu, de tendance émotionnelle face au sexe. Ce qui signifie, à nouveau a contrario des théories monopolistiques psychologiques modernes, que tout le monde n'associe pas l'acte de faire l'amour a quelque chose de principalement émotionnel. Certains le voient sans un sentiment pour percevoir la réalité autrement, ils sont dans la raison, la logique, le cartésien. Ils voient deux corps qui s'emboîtent, des gens qui suent, crient, halètent et puent, le lieu où ça se passe, à quoi ils ressemblent, et c'est tout. Il n'est pas altéré par le désir, qui est une pulsion, donc avec un ressenti émotionnel.
Et je leur envois donc à la figure qu'on acceptera mieux l'asexualité lorsqu'on sera capable de remettre ces deux points en question.
Donc pour moi, il n'y a pas de réelles autres raison que celles-ci. Des personnes n'auront jamais cette pulsion, d'autres l'auront perdue d'une façon ou d'une autre, d'accord, mais au final ça donne ça.
Sincaud, cette phrase montre bien que ton idée ne tient pas trop la route :
mais ceux qui ne ressentent pas un manque physiquement, et le font par choix
On ne choisit pas ses besoins. C'est bien plus loin que notre conscience et notre volonté. On peut l'affaiblir, le dissoudre un moment, mais on ne peut simplement choisir de manquer de sexe ou pas. Est-ce que toi, en tant que A, tu choisis de ne pas aimer le sexe?
Sinon tu penses, les S ne se plaindraient pas autant de manquer de sexe, s'ils pouvaient vivre mieux juste en choisissant de s'en passer, comme ça, d'un coup.
Tout ce que tu peux choisir, c'est de l'assumer. Tu dis qu'on peut être asexuel par choix. Mais non, on peut choisir d'accepter notre asexualité, c'est différent ! Voilà, tu es A, c'est comme ça, et puis avec le recul tu te dis "ah mais finalement je préfère être A hein, parce que franchement les S je les plains". C'est pas pour autant que tu as fait le choix de départ de ne rien ressentir au sujet du sexe. Tu vois ce que je veux dire ?
Est abstinant celui qui réfrène ses pulsions et son besoin à son état minimal, est asexuel celui qui n'en a pas du tout, même s'il le voulait.
Peu importe qu'il le fasse par obligation religieuse, ou juste comme ça parce qu'on en a marre.
Pour moi, un S peut en avoir marre de ses pulsions et les retenir, comme un A peut en avoir marre des fois de ne rien ressentir en matière de désir, et aimerait en avoir. A la différence que les S, avec de la volonté ils peuvent le faire, les A, qu'ils le désirent ou non, ne pourront pas faire le choix de développer une sorte de besoin qu'ils n'ont pas.
Se forcer à avoir envie de ce qu'on ne veut pas est une contrainte... Pq donc nous forcer à associer un si vilain mot avec l'acte d'amour ?
"C'est sa catastrophe , le Belge ne va au désir que par le chemin du besoin" Denys-Louis Colaux
) @ https://www.youtube.com/channel/UCkPRDV ... /playlists
(je le savais c'est bon, pas la peine d'y revenir ^^) !
. Je suis heureuse et épanouïe sans, le sexe ça gâche tout, c'est une perte de temps, temps qu'on peut passer à connaître l'autre.
Alors là Reverine je dis BRAVO ! 