Etre solitaire et A, juste coïncidence ?

[Iléa]

J'ai une certaine tendance à la solitude depuis longtemps (enfance/adolescence) toutefois depuis mon "passage" à l'âge adulte et ce que cela implique (vie active/travail/collèges) les choses changent.
Le fait est que j'ai muri et ne suis plus cloisonné à des individus de mon âge dans un lycée mais ouvert à une tranche d'âge issu de parcours différent y joue son rôle.

Pour moi la solitude n'est pas forcément reliée à l'A mais à des difficultés que pourraient ressentir également des S.
En revanche étant A nous y sommes plus vulnérable car notre comportement diffère des autres, dérange.
La première réflexion suivant une prise de conscience de cette différence de la part des autres est souvent " Tu es homo ?" car pour eux l'A n'existe pas.

Cet écart de la "normalité" inquiète, complexe, et éloigne des autres ce qui, à mon sens, me fait dire que la solitude n'est pas forcément une cause mais parfois un conséquence.

Enfin cela reste mon avis, pour ce que j'en dis...

[Moi]

Moi aussi je suis assez solitaire, parce que je suis mieux comme ça.

Je n'apprecie pas les gens faux, ceux qui sont bornés dans leurs idées, ceux qui n'ont pas conscience de l'impact de leurs actes etc...
Alors quand je me retrouve avec des gens comme ça, je suis polie je fais comme si de rien n'etait, mais je ne fais rien pour les revoir. Du coup, le cercle d'amis se reduit doucement, au fur et à mesure que leur personnalité se dévoile.
Et je crois qu'il y a beaucoup beaucoup beaucoup de gens comme ça malheureusement...

Je suis mieux avec les quelques amis que j'ai vraiment ( 2 avec qui je m'entend vraiment très bien en fait ) plutôt qu'avec plus qui ne me correspondent pas... Et même avec ces 2 amis là, la distance et le boulot font qu'on ne se voit pas si souvent que ça. Je leur parle plus sur internet qu'en face.

Et pour une relation j'en parle même pas... Trouver quelqu'un comme ça, mais qui soit en plus A et qui me supporte.... Va falloir que j'ecrive longtemps au père noel...

[Moonshadow]

Et pour une relation j'en parle même pas... Trouver quelqu'un comme ça, mais qui soit en plus A et qui me supporte.... Va falloir que j'ecrive longtemps au père noel...

Le père noël te donnera une peluche en lot de consolation

[Moi]

Arf, même ça je ne suis pas sûre qu'il me l'offre hein...

[anny]

je crois pas vraiment que l'un vien avec l'autre et vise versa. mais je croit que si tu a pas le désir des autres, sa pourrais peut-être enlever un peu des intérês envers eux. a moin que tu tombe sur quelqu'un d'intérésant et non d'attirant.

[Atlante]

Les homos sont extrêmement diversifiés quand tu y penses (et que dire des hétéros ), moi aussi j'avais des préjugés avant de les connaître, c'est un peu normal

Pour revenir à ce que tu disais plus haut, la situation sera cependant différente selon que la personne asexuelle découvre l'existence des autres A à un âge jeune ou plus tard.

Un A de plus de 40 ans qui aura passé une grande partie de sa vie à se croire tout seul et qui n'a pas pu se résoudre à se forcer à des relations sexuelles sera resté seul... Pour lui, découvrir à la quarantaine qu'en fait, si, il pourrait trouver quelqu'un et former un couple, peut être une situation délicate à appréhender, et ça peut lui prendre du temps de s'habituer à cette nouveauté

Je suis tout à fait dans cette situation

Au tout début de ma vie d'adulte, je savais bien entendu que beaucoup de gens avaient des difficultés pour trouver un partenaire qui leurs conviennent (j'ai commencé à travailler à 20 ans), mais pour des raisons familiales, je n'étais pas du tout du tout disposée à m'encombrer d'un homme

Maintenant, j'en souris mais à l'époque j'étais péremptoire sur cette question. Mon soucis premier à cette époque, c'était de m'assumer économiquement le plus vite possible. J'avais une vie professionnelle intense et même lorsque j'ai du changer d'orientation professionnelle, mon quotidien était uniquement fixé sur cet objectif et là encore, je ne pensais pas du tout à partager une quelconque intimité et cela ne me manquait absolument pas.

Mais les choses ont changé petit à petit, et j'ai découvert la complicité, l'attachement, la sensualité et la tendresse que l'on pouvait partager en couple et ce presque 20 années plus tard. Durant ces 20 années, combien de fois ne m'a-t-on pas dit que je devais être homosexuelle je ne compte pas.

Et ma découverte a été que j'étais une hétérote, mais que les relations sexuelles ne se passait pas du tout comme je me l'imaginais, je me disait que je m'y était intéressée trop tard peut-être, ou parfois, je me disais qu'il me manquait quelque chose pour ressentir un quelconque plaisir, le fait est que j'avais découvert une situation particulière où je ne me retrouvais pas du tout, alors que j'adorais le côté sensuel, le côté calin doux, le côté affectif, à la fin du fin, je me suis dit, ....et bien autant te faire une raison, tu ne pourras plus partager une intimité quelle qu'elle soit avec un homme puisque niveaux relations sexuelle, c'est un fiasco pour toi.

Je n'ai pas l'habitude de me faire du mal consciemment et j'en avais presque prit mon parti, ce qui fait que je m'étais un peu conditionnée pour ne plus partager d'intimité avec quelqu'un d'autre puisque pour moi, à moins d'être homosexuel, un homme ne pouvait que désirer avec des relations intimes avec une femme.

Alors, je peut dire que oui, je m'étais habituée à vivre une solitude intérieure pour le reste de ma vie.

Pour finir avec mon racontage de vie, et pour revenir à l'objet de ce topic, je penses que faire le lien entre solitude et se définir A, illustre je crois une sorte de désert affectif de la sphère intime, cela me parait assez logique, et quand on y penses, c'est terrible à vivre, autrement, pour une solitude sociale, ce n'est à mon avis, pas du tout obligatoire, la vie professionnelle peut se coupler avec une vie sociale intense bien que l' on se retrouve en fin de compte seule sous sa couette.

Enfin, à vous lire, il semblerait que cela ne soit pas une fatalité en fin de compte

[Roland 32]

Pour finir avec mon racontage de vie, et pour revenir à l'objet de ce topic, je penses que faire le lien entre solitude et se définir A, illustre je crois une sorte de désert affectif de la sphère intime, cela me parait assez logique, et quand on y penses, c'est terrible à vivre, autrement, pour une solitude sociale, ce n'est à mon avis, pas du tout obligatoire, la vie professionnelle peut se coupler avec une vie sociale intense bien que l' on se retrouve en fin de compte seule sous sa couette.

Enfin, à vous lire, il semblerait que cela ne soit pas une fatalité en fin de compte

Le fait d'éprouver une sorte de désert affectif de la sphère intime, me pousse à aller vers les autres pour combler ce vide par une vie sociale bien remplie.
Mais bon, jamais tout à fait seul sous la couette; je toujours avec mon nounours; même marié, mon épouse d'un coté et le nounours de l'autre; sauf quand madame était de mauvais poil, le nounours passait entre les deux...

[Kenji]

même marié, mon épouse d'un coté et le nounours de l'autre; sauf quand madame était de mauvais poil, le nounours passait entre les deux...

excellent

[Atlante]

même marié, mon épouse d'un coté et le nounours de l'autre; sauf quand madame était de mauvais poil, le nounours passait entre les deux...

excellent

Je plussoie

C'était une bonne stratégie

Enfant, j'en ai eu un aussi, il était jaune canari, son pelage était long et à défaut de poupées que je n'ai jamais eu, lui, il m'a accompagné très longtemps

Il a malheureusement été perdu à l'occasion d'un des nombreux déménagements lors de ma vie adulte, je l'ai toujours regretté.

[cyclodocus]

le nounours : il a partagé mon lit jusqu'à 22ans (oui, le même, fallait voir les coutures élimées ! )
premier mariage, il est resté sur le lit (toujours refusé de m'en débarrasser)
puis quand mes parents ont déménagé, ils m'ont demandé qu'en faire. poubelle vu son état.
je regrette, c'était deux mois avant que je connaisse ma douce qui regrette de ne pas l'avoir connu.

[~flor_vermelha~]

Je n'ai pas de nounours, mais un chien qui dort dans mon lit depuis ma petite enfance. Maintenant, j'ai 25 ans et il est toujours là. Quand j'étais avec un mec, on a passé la nuit chez lui, pas chez moi, donc pas soucis qu'ils n'allaient peut-être pas s'entendre bien

[Moonshadow]

C'est drôle qu'on parle de nounours dans ce topic faisant référence à la solitude, parce que ça me rappelle un petit de 2 ans, vendredi dernier, qui parlait à son nounours pendant la sieste. Il lui disait que lui-même dormait. Il voulait se convaincre qu'il devait dormir surement

C'est souvent un réconfort le doudou, un soutien, un ami imaginaire à qui l'on peut tout dire, tout exprimer, celui sur qui on peut même se défouler.
Malheureusement, arrivé à un certain âge, on en demande beaucoup plus, et le doudou passe à la trappe.

« Nous pouvons surprendre une petite fille quand, en jouant avec sa poupée, elle lui enseigne les bonnes manières, mais nous ne la verrons jamais quand le soir, dans son lit, elle lui confie ses peines, ses déceptions, ses rêves et qu'elle accuse son entourage d'injustice. » Janusz Korczak

[Roland 32]

Les Anglais seraient plus de 30% à dormir avec une peluche

D’après une récente étude menée en Angleterre, les adultes seraient un sur trois Outre-Manche à encore dormir avec une peluche.
Cette révélation a été faite au cours d’une étude concernant le sommeil des Anglais et leurs habitudes. Les résultats révélés par Orange UK, on apprend ainsi qu’un Anglais sur trois dormiraient toujours avec une peluche, de grands enfants en somme.
L’étude a porté sur 6.000 adultes et elle révèle également que 25% des hommes interrogés avouant dormir avec une peluche n’hésiterait pas du tout à emmener leur doudou au travail s’ils avaient besoin de se rappeler leur chez-soi.

J'suis pas un extraterrestre ! Peut-être ai-je un ascendant d'outre Manche

[Jullianna]

C'est assez rassurant, car j'aime beaucoup les peluches et il y en a 2 dans ma chambre. Alors, je n'ai plus à rougir et c'est tant mieux. Des confidents, non pas vraiment mais leur "présence" douce et attendrissante m'ont parfois aidé. C'est bizarre, car ce ne sont pas des "doudous" de l'enfance, mais achetées au hasard de coup de coeur.

Vivement Noël que j'aille faire un tour au rayon peluches

[Dexter]

j'en ai plusieurs aussi peluche dans ma chambre même si je dors pas avec