L'asexualté définitive existe t-elle ?
L'asexualté définitive existe t-elle ?
Bonjour à toutes et tous,
Pour commencer je vous souhaite une belle année 2010 avec plein de bonheur. Je souhaite à toutes et tous de rencontrer l'âme soeur A ou non A ....
J'ai rencontré plusieurs asexuels et j'ai suivi un peu leur parcours puisque des liens amicaux se sont créés, étant A j'ai pu ressentir par moment les même sentiments que ces personnes. Mais avec le temps et le recul, la plupart de ces A n'étaient à mon avis pas A mais des S en réflection. Je pourrait être négatif et dire que ça n'existe pas mais mon profil me démontre le contraire. Alors A pour toujours c'est possible ? Ou est-ce plutôt à votre avis une période de transition amoureuse ?
A vos claviers .....
Pour commencer je vous souhaite une belle année 2010 avec plein de bonheur. Je souhaite à toutes et tous de rencontrer l'âme soeur A ou non A ....
J'ai rencontré plusieurs asexuels et j'ai suivi un peu leur parcours puisque des liens amicaux se sont créés, étant A j'ai pu ressentir par moment les même sentiments que ces personnes. Mais avec le temps et le recul, la plupart de ces A n'étaient à mon avis pas A mais des S en réflection. Je pourrait être négatif et dire que ça n'existe pas mais mon profil me démontre le contraire. Alors A pour toujours c'est possible ? Ou est-ce plutôt à votre avis une période de transition amoureuse ?
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- Syd
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
A ton écranphenix a écrit :A vos claviers .....
Si tu lis le forum, tu t'apercevras que la majorité d'entre nous sommes A depuis toujours.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Si tu poses cette question, c'est que tu ne reconnais pas l'asexualité comme une orientation à part entière.
Sinon, chez nos amis S, à part Georges Michaël qui a prétendu être devenu gay à cause des déceptions que lui infligeaient les femmes, je ne connais personne qui soit passé d'hétéro à gay ou vice-versa. Et en fait, je pense que quand le cas se présente, c'est plutôt de "bisexualité cyclique" qu'il s'agirait.
Sinon, chez nos amis S, à part Georges Michaël qui a prétendu être devenu gay à cause des déceptions que lui infligeaient les femmes, je ne connais personne qui soit passé d'hétéro à gay ou vice-versa. Et en fait, je pense que quand le cas se présente, c'est plutôt de "bisexualité cyclique" qu'il s'agirait.
Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Bonjour Phenix,
Je pense que beaucoup de personne rejoindront la catégorie asexuels par "erreur"... comme moi par exemple.... :-)
Mais je veux bien croire qu'il existe des personnes n'ayant jamais éprouvé de désir ou d'excitation sexuelle (ou si peu), même si cela me paraît inimaginable. Je ne vois pas de raison de mettre en doute leur parole.
Bien sûr, c'est toujours présomptueux de parler d'un état "définitif" mais il y a quand même une question de probabilité... Si le désir n'est jamais survenu, il me semble que les chances sont petites qu'il advienne un jour.
Ici, sur le site, on sens tout de suite la différence entre ceux qui disent "je pense que je suis asexuel(le)" et ceux qui disent "je suis asexuel(le)". Cette différence est parlante...
Moi, je fais partie de ceux qui pensent (trop !) ... Au fond, je ne suis ni asexuelle, ni abstinente volontaire, c'est juste que je suis difficile et pas très chanceuse... ;-)
Les asexuels, en sortant de l'ombre, ont rendu un grand service aux sexuels atypiques, hypoactifs, ou autres, simplement en mettant en lumière que le passage à l'acte sexuel n'est pas une chose obligatoire. Ils nous invitent à être à l'écoute de nos désirs (ou de leur absence) et de nous respecter. C'est peut-être cela qui angoisse certains sexuels, ils sentent qu'ils pourraient perdre des partenaires potentiels, que l'asexualité pourrait être "tentante"... Cependant il y a un paradoxe simple comme bonjour derrière cette attirance : je pense que nous sommes nombreux à devoir d'abord apprendre à dire "non", pour qu'un jour notre "oui" prenne pleinement son sens. Instinctivement, je sens que pour moi, un passage par l'asexualité est une condition pour atteindre un jour une sexualité épanouie. C'est une étape dans l'apprentissage d'un respect pour soi-même, sans quoi le plaisir vrai reste hors d'atteinte.
Voilà, j'ai encore écrit toute une tartine.. sorry... lira qui pourra...
Je pense que beaucoup de personne rejoindront la catégorie asexuels par "erreur"... comme moi par exemple.... :-)
Mais je veux bien croire qu'il existe des personnes n'ayant jamais éprouvé de désir ou d'excitation sexuelle (ou si peu), même si cela me paraît inimaginable. Je ne vois pas de raison de mettre en doute leur parole.
Bien sûr, c'est toujours présomptueux de parler d'un état "définitif" mais il y a quand même une question de probabilité... Si le désir n'est jamais survenu, il me semble que les chances sont petites qu'il advienne un jour.
Ici, sur le site, on sens tout de suite la différence entre ceux qui disent "je pense que je suis asexuel(le)" et ceux qui disent "je suis asexuel(le)". Cette différence est parlante...
Moi, je fais partie de ceux qui pensent (trop !) ... Au fond, je ne suis ni asexuelle, ni abstinente volontaire, c'est juste que je suis difficile et pas très chanceuse... ;-)
Les asexuels, en sortant de l'ombre, ont rendu un grand service aux sexuels atypiques, hypoactifs, ou autres, simplement en mettant en lumière que le passage à l'acte sexuel n'est pas une chose obligatoire. Ils nous invitent à être à l'écoute de nos désirs (ou de leur absence) et de nous respecter. C'est peut-être cela qui angoisse certains sexuels, ils sentent qu'ils pourraient perdre des partenaires potentiels, que l'asexualité pourrait être "tentante"... Cependant il y a un paradoxe simple comme bonjour derrière cette attirance : je pense que nous sommes nombreux à devoir d'abord apprendre à dire "non", pour qu'un jour notre "oui" prenne pleinement son sens. Instinctivement, je sens que pour moi, un passage par l'asexualité est une condition pour atteindre un jour une sexualité épanouie. C'est une étape dans l'apprentissage d'un respect pour soi-même, sans quoi le plaisir vrai reste hors d'atteinte.
Voilà, j'ai encore écrit toute une tartine.. sorry... lira qui pourra...
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
C'est intéressant que tu dises ça. Parce qu'en faisant irruption sur le devant de la scène sexuelle, si je puis oser cette image nous avons terriblement détourné l'attention des atypiques en souffrance, et la confusion qui s'en est suivie ne leur a pas rendu serviceJana a écrit :Les asexuels, en sortant de l'ombre, ont rendu un grand service aux sexuels atypiques, hypoactifs, ou autres, simplement en mettant en lumière que le passage à l'acte sexuel n'est pas une chose obligatoire.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
50 %.Jana a écrit : Si le désir n'est jamais survenu, il me semble que les chances sont petites qu'il advienne un jour.
Ou le désir advient, ou il n'advient pas.
Une possibilité sur deux.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Que veux-tu dire par 50% ? Il n'y a certainement pas 50% (ni même 1% ) de chance que je ressente un jour de l'attirance sexuelle pour quelqu'un.
Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Euh, je sais pas... personnellement, je ne me suis pas sentie lésée. Je n'ai pas non plus l'impression que l'on parle tellement de l'asexualité. Mais j'ai pas la télé, c'est peut-être pour ça ?Syd a écrit :C'est intéressant que tu dises ça. Parce qu'en faisant irruption sur le devant de la scène sexuelle, si je puis oser cette image nous avons terriblement détourné l'attention des atypiques en souffrance, et la confusion qui s'en est suivie ne leur a pas rendu service
Là, j'ai du mal à suivre une telle radicalité. Il doit bien exister une petite chance (0,0000001%) que ça t'arrive ? Non ? C'est comme un hétéro qui dirait qu'il n'y a AUCUNE chance qu'il éprouve un jour de l'attirance pour le même sexe. Cela me semble présomptueux. Le problème, c'est qu'il y a des docteurs qui voudraient que vous dépensiez plein d'énergie et d'argent pour trouver ce fameux petit 0,0000001%. Autant chercher une aiguille dans une motte de foin. C'est sans intérêt !Syd a écrit :Que veux-tu dire par 50% ? Il n'y a certainement pas 50% (ni même 1% ) de chance que je ressente un jour de l'attirance sexuelle pour quelqu'un.
Mais du coup une question qui me vient: comment réagirais-tu Syd, si un jour, à 55 ans par exemple, dans une situation donnée, la flamme du désir s'éveillait en toi ? Le prendrais-tu mal ? Comme une trahison envers ta nature ?
D'avance merci pour la réponse.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Possible, c'est vrai que ces 2 dernières années, on a plusieurs fois parlé de nous à la télé (avec témoignages d'asexuels).Jana a écrit :Je n'ai pas non plus l'impression que l'on parle tellement de l'asexualité. Mais j'ai pas la télé, c'est peut-être pour ça ?
Je suis exactement à plus de 40 ans comme je l'étais à l'adolescence (au moment où tout le monde autour de moi s'éveillait à la sexualité). Je ne vais certainement pas entretenir l'illusion que cela pourrait changer, surtout que cela ne m'apporterait que de faux espoirs ou je ne sais quoi d'autre. Je me connais quand même bien, maintenant depuis le temps.Jana a écrit :Là, j'ai du mal à suivre une telle radicalité. Il doit bien exister une petite chance (0,0000001%) que ça t'arrive ? Non ?
J'ai l'habitude de vivre selon ma nature. Si cela devait arriver, je continuerais à suivre ma nature, et si ma nature devait être de ressentir de l'attirance sexuelle pour quelqu'un, j'essaierais de concrétiser cela avec une sexualité active, c'est tout.Jana a écrit :comment réagirais-tu Syd, si un jour, à 55 ans par exemple, dans une situation donnée, la flamme du désir s'éveillait en toi ? Le prendrais-tu mal ? Comme une trahison envers ta nature ?
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Donc tu reconnaitrais que tu n'étais pas A ? Ou tu te dirais que tu as été A jusqu'à ce que tu sois S ?Syd a écrit : J'ai l'habitude de vivre selon ma nature. Si cela devait arriver, je continuerais à suivre ma nature, et si ma nature devait être de ressentir de l'attirance sexuelle pour quelqu'un, j'essaierais de concrétiser cela avec une sexualité active, c'est tout.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Je me considérerais comme S s'étant trompée, mais ce genre de question est aussi pertinente que si on me demandait la couleur des rideaux que je mettrais aux fenêtres de ma future maison de campagne sur Mars.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Je veux dire que rien ne permet d'affirmer que l'on ne va pas éprouver quelque chose simplement parce qu'on ne l'a pas éprouvé jusqu'à présent.Syd a écrit :Que veux-tu dire par 50% ? Il n'y a certainement pas 50% (ni même 1% ) de chance que je ressente un jour de l'attirance sexuelle pour quelqu'un.
Il y a encore quelques semaines, j'aurais dit que les possibilités de devenir sexuel-le-s lorsqu'on n'a jamais éprouvé de désir sexuel étaient totalement nulles.
A présent, je sais que c'est possible.
L'asexualité et la sexualité n'étant pas des choix, soit on l'éprouve, soit on ne l'éprouve pas. il y a une possibilité sur deux. ça fait bien 5O % pour l'une et 50 % pour l'autre.
Si on choisissait, sans doute que les possibilités seraient plus réduites. En ce qui me concerne, je suis 100 % asexuelle depuis que je suis au monde. Si on me le proposait, je ne choisirais sans doute pas de devenir sexuelle. Mais on ne choisit pas. On ne choisit pas d'être sexuel. On ne choisit pas d'être asexuel. On ne choisit pas d'éprouver ou non du désir. Après, si on éprouve du désir, on peut choisir d'être abstinent ou non. Mais ce n'est plus de l'asexualité.
Se poser des questions sur l'asexualité sur un forum qui parle de l'asexualité me semble la chose la plus pertinente à faire. Si on ne se pose pas ces questions, si on tourne en rond en disant je suis asexuelle, je suis contente de l'être, et je ne changerai jamais, il n'est pas étonnant que les S nous prennent pour des gogos et nous disent qu'on n'est rien d'autre que des cancres infantiles et immatures.
Les adhérents qui se posent des questions sur l'asexualité ne le font pas pour embêter les autres.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Je pensais que ton affirmation statistique était plus étayée.brigadoon a écrit :rien ne permet d'affirmer que l'on ne va pas éprouver quelque chose simplement parce qu'on ne l'a pas éprouvé jusqu'à présent.
Quel rapport entre tourner en rond et dire qu'on ne changera jamais ?brigadoon a écrit :si on tourne en rond en disant je suis asexuelle, je suis contente de l'être, et je ne changerai jamais, il n'est pas étonnant que les S nous prennent pour des gogos et nous disent qu'on n'est rien d'autre que des cancres infantiles et immatures.
Au contraire, on peut enfin aller de l'avant, adapter son attitude par rapport aux sollicitations des S, rencontrer d'autres A et éventuellement faire un couple avec un autre A, voir comment la recherche d'une intimité non sexuelle peut se traduire dans les faits, etc, il y a des tas de choses à faire et des tas d'autres questions à se poser, et qui ne sont assurément pas du tournage en rond.
Maintenant, rester coincé à l'étape "je pourrais changer", n'est-ce pas tourner en rond aussi ?
On mêle le réel et l'hypothétique, c'est pour ça qu'aucune réponse n'est valable. Et je ne vais certainement pas me torturer les méninges à essayer d'imaginer ce que je penserais dans un cas aussi improbable car là, j'aurais vraiment l'impression de tourner en rond, et j'ai une tonne de choses à faire en ce moment.Juliadelanoche a écrit :si cela m'arrivait je ne considererait pas être une S qui s'est trompé, parce que tu dis toi même que tu es A, que tu ne ressens pas d'attirance sexuelle...
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
C'est ton forum, Syd, alors, je n'insisterai pas.
Mais comme le dit Florent Pagny, non, vous n'aurez pas ma liberté de penser.
Ni celle de poser les questions qui fâchent.
Si je ne peux pas les poser sur ce forum, il y a d'autres forums où je peux les poser.
En posant ces questions, ce qui m'importe, c'est d'avoir des réponses.
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Re: L'asexualté définitive existe t-elle ?
Ce n'est pas mon forum.
Tu ne fais pas que poser des questions, tu balances aussi des affirmations et des jugements. C'est normal que tout le monde ne soit pas forcément d'accord avec toi.
Tu ne fais pas que poser des questions, tu balances aussi des affirmations et des jugements. C'est normal que tout le monde ne soit pas forcément d'accord avec toi.