En te relisant un peu plus attentivement, Je crains que tu ne fasses une comparaison quelque peu légére, la sexualité ne peut etre "qu'une composante parmi d'autres au même titre que l'alimentation, le sommeil.."Astérisque a écrit :Plusieurs constats :
3. La sexualité vue comme outil de valorisation.
.......Or la sexualité, après tout, ce n’est qu’une composante, certes importante, mais qu’une composante parmi d’autres de la vie humaine. Au même titre que l’alimentation, le sommeil ou les jeux par exemple.
Lorsque vous venez de manger, vous ne vous en glorifiez pas. Il n’y a aucune gloire à tirer de manger.
Pourquoi se glorifier d’avoir fait l’amour avec telle ou telle personne alors ?
Une interprétation possible qui fait intervenir les enjeux de pouvoirs : la personne qui se glorifie d’avoir fait l’amour avec tel ou telle personne établit une relation de pouvoir, dominant( e) /dominé(e) sur la personne avec qui elle a fait l’amour ; chasseur(eresse)/proie . et s’en glorifie comme un dominant se glorifie d’avoir dominé ou bien comme un chasseur d’avoir pris une proie .
La sexualité comprend un élément très important que tu négliges, à savoir que la sexualité primaire est liée à la reproduction.
Dès lors, ce n'est plus très comparable avec l'alimentation, le sommeil, ou les jeux.
On ne glorifie pas le repas, mais on glorifie la naissance et donc l'acte sexuel accompli.. un tout imbriqué : la reproduction..
Il n'y a pas nécèssairement une relation de pouvoir ou de dominant/dominé, moi je considère que seul les faibles se glorifient ou se vantent d'avoir fait l'amour avec untel ou unetel... Dèja ils/elle manque de respect sur l'intimité de l'autre et sur la sienne, ce n'est pas un aveu glorifiant mais un apport d'humiliation, de soumission a la norme bave aux levres qui joue le même jeu médiocre et irrespectueux.. l'exhibition aussi agréable soit elle sur l'instant dans l'émission ou dans la réception ressemble à un manque de contrôle de soi, de ses pulsions ou de ses sentiments, un manque de pudeur, un étalement de faits scabreux, donc une faiblesse. Le dominant supposé est dominé par sa faiblesse exhibitionniste qui céde à la norme écoutante qui sait à chaque seconde de mots qu'elle a affaire a un affaiblissment du dominé du fait qu'il va jusqu'a livrer l'intime de l'intime, l'acte de la reproduction qui n'aboutit pas a autre chose qu'a un acte somme toute banal mais qui nécéssite une certaine discretion, il perd son aura de dominant des la fin de son histoire.