Sacré père dit... Ca m'impressione. Je trouve ça extreme mais c'est aussi un sacré geste d'amour je crois...
Moi j'ai toujours été très caliné. Pour mon père j'étais à vénerer, absolument. Mais bon mon père c'est pas la meilleur influence... Pas sur qu'il ai su aimer qqn d'autre dans sa vie que moi
C'est un cas clinique hein. Puis il était pas souvent là (steward en direction des autres continents, je ne le voyais parfois que quelques jours par mois).
Ma mère est une vraie maman poule. En plus de mère en fille dans ma famille on se gratte le dos : c'est la meilleure preuve d'affection
et c'est une vraie drogue
.
Mes grands-parents paternels m'ont pas mal fait de calins aussi.
Je crois que j'ai eu une enfance choyé
.
Ceci dit j'ai quand même un bout de vie sexuelle. Il ne me manque que le désir (et l'orientation peut-etre ?). Y'a-t-il les mêmes nuances entre notre vie plus ou moins sexué et notre enfance ?
C'est compliqué.
Bon je vois aussi en relisant mon post que je ne raconte qu'une partie de l'histoire. Certes, j'ai été protégé dans ma cellule familiale, mais "l'histoire familiale" est beaucoup moins rose. Peut-etre avez vous entendu parlé des théories sur les secrets de famille ? Quelque chose de grave qui est tu est quand même transmis. Or du côté maternel, sur les quelques générations sur lesquelles ma mère a pu faire des recherches, ce n'est que viol et inceste (très, très joyeux, je suis sur qu'un bouquin sur ces histoires se vendrait très bien
). Un jour un de mes nombreux psy m'a dit que mon refus de la sexualité était une manière de refuser de revivre ça. Pourquoi pas.
Mais je ne sens pas mon asexualité comme une protection ou un contrecoup d'une blessure.
Et voilà, j'en écrit encore des tonnes