Contente de voir que ton morale remonte, Brigadoon ! 
En effet, j'ai pu me rendre compte, qu'avant d'avoir "avoué" (comme si j'avais à en avoir honte... narf !) mon asexuellité à mon chéri, on était un couple, oui, mais... je crois qu'on était "seuls" quand même, car on était plus sur la même longueure d'ondes.
Depuis, on dirait que ça va mieux entre nous, on se prend moins la tête pour des petits rien, il se montre + attentif et câlin, et on arrive mieux à communiquer (sans s'engueuler à chaque fin de phrase !)
Mais il est vrai, que pour moi le sexe restait une corvée insoutenable surtout par le fait qu'il ne "savait" pas, et donc ses avances me paraissaient des agressions. A présent, je ne dirais pas que j'apprécie ça, vu que je n'est toujours pas + envie, mais je suis un peu moins rebutée, et même si je me demande ce que je ferais le lendemain pendant l'acte, ça ne m'empêche pas d'apprécier les quelques secondes "pas désagréables" qu'il peut y avoir. Après, ça ne veut pas dire non plus qu'on le fera tous les jours, juste qu'on se fera moins la gueule parce qu'il n'aura pas eut ce qu'il voulait.
Perso, je considère qu'être en couple, c'est aussi que chacun face un petit pas vers l'autre, faire quelques concessions, du moment que ces concessions ne nous rendent pas malheureux... tout le monde n'a pas le même degré d'asexuelité, et je comprend que d'autres ne puisse pas du tout faire l'acte. Mais vous pourrez certainement avoir de très bonnes relations avec un S en mettant "cartes sur table" tout de suite.
S'il vous aime, il (ou elle) vous aimera comme vous êtes.
Pour moi, c'était problèmatique de ce côté là, vu que je n'étais pas A au début de notre relation, ça fait 13 ans qu'on est ensembles, et seulement quelques années que j'ai commencé petit à petit à devenir un peu A...
pourquoi eux et pas moi ?? 
[je rends sa citation à Gianni, puisque je suis parti du forum]
