Da Vinci code

Tout commence avec de grandes idées ; venez partager vos opinions sur les sujets les plus divers.
Répondre
Avatar de l’utilisateur
melancolie
Archéologue Aguerri
Messages : 6268
Inscription : 17 nov. 2005, 23:51
Localisation : PARIS
A aimé : 6 fois
A été aimé : 11 fois

Da Vinci code

Message par melancolie »

Je ne peux juger, n'ayant pas lu le livre mais le film s'annonce et le succès de ce phénomène m'interroge sur la recherche d'un nouvel évangile.
J'ai trouvé un lien qui m'a interessée, surtout jesus et les femmes.
Ma question en suspens : Jésus était-il A ou pas ? :wink:

http://biblio.domuni.org/articleshum/davincicode/

Un extrait de cet article dont certains cotés rétros m'ont irritée (comme la critique du féminisme et des Evangiles apocryphes), Jésus en s'incarnant ne donne-t-il pas place au corps comme outil permettant l'Amour et la construction d'un monde meilleur ? :roll:

Jésus et les femmes
La dénonciation, qui est au coeur de la critique de l'Église par le roman, est celle du refoulement de la sexualité par l'Église de Pierre. Sur ce point, Da Vinci Code témoigne de la mentalité ambiante dominée par une érotisation de toute relation humaine.

Les relations de Jésus avec ses contemporains et avec ses proches attestent une grande liberté et en particulier, en comparaison avec les règles du temps, il apparaît que Jésus est novateur dans sa relation avec les femmes. Il adresse la parole à la Samaritaine - ce qui choque ses disciples ; il se laisse toucher par une femme qui pleure à ses pieds - ce qui choque le pharisien qui le reçoit ; dans le groupe qui l'accompagne, il y a des hommes et des femmes.... Cette liberté tranche avec le comportement habituel du temps où, en pays méditerranéen et donc en Israël, la femme est considérée comme inférieure, soumise et vouée aux humbles tâches domestiques. On ne peut accuser Jésus de misogynie !

Mais on ne peut pas non plus cautionner la thèse de Dan Brown selon laquelle Jésus aurait mené une vie maritale avec Marie-Madeleine dont il aurait imposé la présence à ses compagnons et cautionné par elle les cultes du sacré féminin.

Il a existé dans le monde religieux et il existe encore une sacralisation de la sexualité. Elle était présente dans les cultes de fécondité en particulier en Canaan, témoin des pratiques courantes dans bien des religions. Les cultes de fécondité reposent sur une conception du divin selon laquelle il y aurait deux principes : un dieu mâle et un dieu femelle. Leur union serait la source de la fécondité de la nature. Les cultes consistent en une célébration de l'union des divinités masculine et féminine. Ils ont lieu dans des sanctuaires, où il y a des relations sexuelles. Les hommes s'identifient au principe-mâle et les femmes au principe-femelle ; la bénédiction en résulterait. Dans ces cultes, une place importante est accordée au roi qui s'unit à la grande prêtresse qui représente la divinité ; de même la reine peut s'unir à un grand prêtre. C'est ce que rapporte avec complaisance Dan Brown dans la scène dont l'héroïne Sophie, alors toute jeune fille, est la spectatrice involontaire et scandalisée ; puisqu'à un retour inopiné, elle voit son grand-père masqué (mais reconnaissable à une marque sur son corps) copuler avec une femme pendant que les membres de la société secrète chantent des hymnes liturgiques.

De tels cultes ont été rejetés par le strict monothéisme qui les dénonçait comme « prostitution ». Rien ne permet de dire que Jésus se soit écarté sur ce point de la foi de ses pères. Au contraire ! Jésus radicalise l'exigence d'un amour qui ne doit rien à la sacralisation de la relation sexuelle. L'amour est bien davantage. Il commence par le respect qui est fondé sur la transcendance de Dieu et de l'être humain créé à son image. Tel est le fond du problème posé par Da Vinci Code : quel est le sens de la relation entre l'homme et la femme ? Peut-elle se transposer dans l'ordre du divin ?

3. Éros et agapè
En la matière, on oppose souvent éros et agapè. L'opposition doit être bien comprise. Au sens habituel, éros désigne un amour qui s'exprime charnellement et où dans la relation sexuelle on recherche du plaisir. Au sens habituel, agapè désigne un amour désintéressé qui ne cherche pas le plaisir et s'abstient de relation sexuelle, pour instaurer un autre type de communion.

La pensée chrétienne a mis comme principe de vie l'exigence de l'amour dans un sens qui ne se réduit pas à l'érotisme. Elle ne cesse de promouvoir l'agapè. Elle est sur ce point en opposition avec la culture dominante où l'érotisme occupe une place obsédante, car omniprésente dans la vie sociale, commerciale et urbaine.

L'opposition entre éros et agapè doit être bien comprise. Pour la tradition chrétienne, il n'y a pas d'exclusion, car de l'un à l'autre, il y a le processus que les psychologues appellent sublimation ; par lui il y a un accomplissement du désir dans une réalisation meilleure.

Dans ce chemin de sublimation, il n'y a pas de rupture - même s'il y a renoncement. Pour cette raison, le langage d'éros est présent dans l'agapè. C'est pour cette raison que la tradition mystique chrétienne utilise les mots de l'amour charnel pour dire la relation de l'homme et de Dieu. C'est dans cet esprit que les mystiques ont fait référence à Marie Madeleine pour parler de l'amour de Dieu.

Hélas, lus par des personnes qui n'ont aucune expérience de la prière personnelle, et qui ignorent ce que signifie la transcendance ou la sainteté de Dieu, ces textes sont ramenés immédiatement à leur dimension sexuelle. Dans la culture dominante, la relation entre un homme et une femme ne peut être vécue que dans l'union sexuelle. La figure de Marie-Madeleine est donc sexualisée ; les textes de la tradition spirituelle ou mystique sont réduits au sens le plus charnel qui soit. Ceci apparaît tout particulièrement dans la culture nord-américaine. C'est ce que fait, par exemple, le film de Mel Gibson ; il est significatif que personne n'ait protesté contre sa présentation d'une Marie-Madeleine, dont les vêtements de pénitente ne cachent pas la sexualité dévorante, bien au contraire.

Le succès du livre Da Vinci Code vient de cet accord avec cette représentation de la sexualité omniprésente de la société de consommation. Les lecteurs projettent sur Marie de Magdala et sur Jésus leurs imaginations érotiques. Plus encore, dans une culture post-chrétienne, ils trouvent dans le modèle qu'ils imaginent une justification de leurs pratiques sexuelles.


Joyeuses Pâques et n'abusez pas de la bonne... chair.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
(Anonyme)

http://encorpslibre.hautetfort.com/
Avatar de l’utilisateur
Syd
Alcyon
Messages : 8119
Inscription : 17 août 2005, 18:17
Localisation : France
A aimé : 0
A été aimé : 6 fois
Contact :

Message par Syd »

Pas lu le "Da Vinci Code", il m'est tombé des mains au bout de quelques pages... Mais j'ai vu une intéressante émission sur Marie-Madeleine la semaine dernière sur Arte, où on y évoquait la possibilité de relations charnelles entre elle et Jésus.
Moi je dis pourquoi pas, j'ai toujours considéré que le message de Jésus était plus intéressant et plus significatif que ses actions (chasteté, miracles, etc). Mais il est tentant de se dire qu'il pouvait être A, sauf que si c'était le cas, c'était probablement du fait de sa nature divine. De la même façon que cette évocation de possibles relations Jésus-Marie-Madeleine peut être le reflet de la sexualisation forte de notre société, nous pourrions être tentés d'intégrer Jésus sous notre bannière car nous sommes à l'affut de comportements évoquant l'asexualité... :lol:

Sinon, il n'y a pas eu que Dan Brown qui a pensé à cette possibilité (le film "DOgma" met en scène une des descendantes de Jésus).
Miaous
Affilié(e)
Messages : 320
Inscription : 05 juin 2005, 19:07
A aimé : 0
A été aimé : 0

Message par Miaous »

Je n'ai pas lu non plus ce bouquin. Mais bon, pour moi, c'est juste une fiction comme une autre.

Je ne pense pas que la question Jésus était il A soit des plus judicieuses. Vouloir appliquer "un fait humain" à quelque chose de divin n'a pas vraiment de sens...

Dans la Bible il n'est jamais fait mention de possibles rapports "intimes" avec une femme. Il fait juste preuve d'amour, ni plus ni moins. Il montre juste que la femme mérite d'être traité aussi bien qu'un homme.





-C'est la fiesta chez les pandas-
Image
Avatar de l’utilisateur
Eclora
Affranchi(e)
Messages : 485
Inscription : 13 nov. 2005, 15:25
A aimé : 0
A été aimé : 0

Message par Eclora »

Je n'ai pas lu le Da Vinci Code mais ma mère l'a et encore mieux elle a "Le code Da Vinci décrypté" de Simon Cox.

Je vous ai retapé le chapitre sur Marie-Madeleine, c'est intéressant :

Marie-Madeleine

Mêlée au thème central de la nature du Saint-Graal, la figure de Marie-Madeleine est d'une importance capitale pour l'intrigue du Da Vinci Code. Brown a pris ses sources dans L'énigme sacrée*, dont il est question dans un autre chapitre. Selon la théorie développée dans cet ouvrage, Marie-Madeleine était l'épouse du Christ et portait sa progéniture : plus précisément, une fille nommée Sarah, qui a perpétué une branche de la lignée de David. La dynastie, qui sera celle des rois mérovingiens de France, a fini par devenir clandestine, sous la protection d'une société secrète connue sous le nom de Prieuré de Sion.

Dans les faits, comment apparaît la Marie-Madeleine du Nouveau Testament ?

L'appellation "Madeleine" semble liée au fait que Marie venait de la ville de Magdala. Ses apparitions dans le Nouveau Testament sont d'une rareté surprenante, et on peut les classer en quatre catégories distinctes : dans l'entourage du Christ pendant ses déplacements, pendant la Crucifixion, pendant l'ensevelissement et comme témoin de la Résurrection.

Une chose est néanmoins certaine : la vieille croyance qui représentait Marie-Madeleine en prostituée repentante est fausse. L'idée que Marie puisse être une prostituée semble issue d'un malentendu. Au sixième siècle, une proclamation du pape Grégoire Ier la désigna comme une pécheresse. Mais selon toute vraisemblance il faisait un amalgame entre trois femmes différentes, et interprétait mal Luc (VII et VIII). Bien sûr, l'Eglise n'a pas vraiment aidé à dissiper ce malentendu. Elle a attendu 1969 pour publier un discret démenti et indiquer que Marie-Madeleine n'était pas une femme perdue.

D'après les Evangiles, elle remplissait un rôle semblable à celui des disciples. Elle est avec Jésus à trois des moments clés de son parcours : elle assiste à sa crucifixion, elle aide à son enterrement et elle est la première personne à rencontrer le Christ ressuscité. Ces faits en eux-mêmes lui confèrent une importance certaine dans le domaine symbolique et peuvent expliquer l'animosité de Pierre envers elle, comme nous le verrons plus tard.

Existe-t-il une preuve de l'existence d'une relation intime entre Marie de Magdala et Jésus ? Le Nouveau Testament ne nous éclaire guère en ce domaine. Une lecture littérale des Evangiles ne nous fournit pas plus d'indices, et ce silence a quelque chose d'assourdissant. Une fois ce fait remarqué, il convient de se souvenir d'une chose : le Nouveau Testament que nous connaissons est passé par de nombreuses étapes d'écriture, ajouts ou retraits, sans oublier les multiples traductions. Alors qu'en est-il des sources non officielles ?

Dans son commentaire du Cantique des cantiques, Hippolyte mentionne apparemment Marie, mais d'une manière fort détournée :

Et pour qu'ils ne doutent pas qu'elles étaient [bien] envoyées par les anges, le christ alla à la rencontre des apôtres, afin que les femmes fussent ses apôtres et que le pêché de l'ancienne Eve fût réparé par l'obéissance.

Il rapporte ensuite ce qu'a dit le Christ en se montrant aux apôtres : "C'est moi qui suis apparu à ces femmes, et ai voulu vous les envoyer, à vous les apôtres"
L'Evangile de Philippe (LXIII, 33-6), l'un des évangiles gnostiques qui figuraient dans le trésor de Nag Hammadi, découvert en Egypte, utilise un langage plus obscur pour décrire une éventuelle relation intime entre Jésus et Marie-Madeleine. Dans ce texte, il est dit que Jésus "l'aimait plus que tous les disciples" et qu'il avait l'habitude de "l'embrasser souvent sur la bouche", les disciples hommes se montrant particulièrement offensés par ce comportement. Malgré l'absence d'indice indiquant l'existence d'un véritable mariage ou d'une cohabitation, le mot utilisé pour décrire Marie, "koinonos", a été défini par Susan Haskins comme un équivalent de "partenaire" ou "épouse" (dans son ouvrage de 1993, Marie-Madeleine : Myth and Metaphor).

L'un des textes de Nag Hammadi est connu sous le nom d'Evangile de Marie-Madeleine. Nous y trouvons une référence au fait qu'elle a été choisie pour recevoir une révélation, au grand dépit des apôtres. André doute de la réalité de l'apparition du Christ devant Marie-Madeleine (XVII, 10-18 ) et Pierre demande "A-t-Il vraiment parlé à une femme en dehors de nous et en secret ?" Il continu ainsi : "La préfère-t-Il à nous ?" Plus loin dans le texte Lévi le réprimande en disant : "Mais si le Sauveur l'en juge digne, qui es-tu pour la rejeter ? Le Seigneur la connaît sans doute très bien. C'est pour cela qu'Il l'aime plus que nous."

Ces textes montrent que le rôle des femmes ayant suivi Jésus est peut-être plus important que ce que nous avons été amenés à croire, mais n'éclairent pas pour autant la question centrale, à savoir si Marie et Jésus étaient mari et femme. En revanche, ils nous livrent des indices susceptibles d'inspirer toutes sortes d'hypothèses. Nous devons nous garder d'oublier que tous les textes cités ci-dessus ne sont que quelques uns des centaines de documents se rapportant à cette période.

L'une des théories les plus propres à éveiller la réflexion est développée par les auteurs de L'énigme sacrée. D'après eux, les noces de Cana relateraient en réalité le mariage de Jésus. Cette hypothèse ne manque pas de vraisemblance et pourrait bien constituer un argument majeur dans ce débat. Surtout lorsqu'on y ajoute le fait que Jésus, comme tous les Juifs de son âge et de son époque, aurait dû avoir une épouse.
Ce qui nous conduit aux résultats suivants :

-Le personnage de Marie-Madeleine dans le Nouveau Testament pourrait avoir entretenu une relation plus intime qu'on ne le pensait avec le Christ.
-Marie était avec Jésus à des moments clés de l'histoire, notamment la mort, la mise au tombeau et la Résurrection.
-Dans les Evangiles, rien ne corrobore l'idée d'un mariage entre Jésus et Marie-Madeleine.
-Même les Evangiles trouvés en 1945 à Nag Hammadi ne sont pas plus explicites, hormis une référence chez Philippe à une éventuelle épouse.

Qu'arriva-t-il à Marie après la mort du Christ ? Selon la tradition catholique, Marie-Madeleine mourut à Ephèse, où elle vivait avec Marie, la mère de Jésus, et Jean, l'auteur du quatrième Evangile. Cette tradition est cependant contredite par une légende du sixième siècle mentionnée par Grégoire de Tours, qui cite un document encore plus ancien, relatant l'histoire du voyage de Marie-Madeleine à Aix-en-Provence. Ce récit semble être le catalyseur des théories du Sang Réal (Sang Royal ou lignée royale du Christ) que nous retrouvons actuellement. Dans les cercles gnostiques, Marie-Madeleine est aussi connue comme la "bien-aimée", ce qui la relie de nouveau à une union avec Jésus. Pour une plus ample information, la lecture de The Woman xith the Alabaster Jar, de Margaret Starbid, est recommandée. Le même auteur affirme dans un ouvrage de 1993 intitulé The Godess in the Gospels : Reclaiming the Sacred Feminine ("La Déesse des Evangiles : la reconquête du Féminin sacré"), que, si l'on applique le code de la gematria, ou symbolisme numérique, au nom de Marie-Madeleine, le résultat, 153, fait de Marie dans ce contexte la "déesse". Margaret Starbid estime également que Marie a longuement séjourné à Alexandrie, cité cosmopolite où la gnose est florissante. Une fois de plus, cela pourrait expliquer la plupart des mythes et des légendes qui entourent ce personnage, comme en témoignent les multiples sanctuaires dédiés à Marie-Madeleine dans le bassin méditerranéen dès les premiers siècles après Jésus-Christ.

Si l'existence théorique d'une lignée issue du Christ n'est pas nouvelle, l'idée qu'elle ait été perpétuée par l'intermédiaire de Marie-Madeleine est en revanche très moderne. De nos jours, un tourbillon d'idées et de théories se développe autour de la figure de Marie-Madeleine, considérée comme une incarnation du Féminin sacré, représentant d'une certaine manière l'esprit de la Déesse-Mère. C'est une approche différente de la théorie de la Sainte Lignée, dans la mesure où elle repose davantage sur une métaphore et un symbolisme que sur une réalité physique. Il semblerait logique que Marie-Madeleine tienne l'un des deux rôles, soit épouse de Jésus, soit personnification du Féminin sacré.

L'histoire de Marie-Madeleine est mêlée de mythes, de légendes et de symboles. Elle en est arrivée à représenter l'esprit même de l'ancienne déesse, dont le culte s'étendait du Moyen-Orient à l'Europe des milliers d'années plus tôt. La réalité de son mariage avec Jésus ou le fait qu'elle ait porté son enfant ne peuvent pas être prouvés dans l'état actuel de nos connaissances historiques. Ces récits, encore voilés par les mythes, sont destinés à se clarifier à mesure que nous avançons dans le temps. La disparition de deux mille ans de répression du Féminin sacré y veillera.



*L'Enigme sacrée (je ne vais pas retaper tout le chapitre mais juste le début pour que vous sachiez de quoi il s'agit)
Le best-seller international qui a fourni les informations pour une grande partie de l'intrigue du Da Vinci Code a été publié en 1982, sous la plume de Michael Baigent, Richard Leigh, et Henry Lincoln. L'Enigme sacrée est généralement considéré comme la "bible" du Prieuré de Sion. A noter que les Anglo-Saxons ont affectueusement surnommé l'ouvrage HBHG, d'après les initiales de son titre anglais, Holy Blood, Holy Graal.
Image
Miaous
Affilié(e)
Messages : 320
Inscription : 05 juin 2005, 19:07
A aimé : 0
A été aimé : 0

Message par Miaous »

Image Joli boulot. Image
Faut avoir le courage pour retaper tout ça à la main Image :wink:

J'aimerais bien connaître ton avis sur le thème.

Pour l'instant :
2 "Jésus était peut être A" (Mélancolie et Syd) => Pas de relation entre Marie madeleine et Jésus ?
1 "Cette question n'a pas de sens" (Miaous) => Faut pas pousser mémé dans les orties, surtout quand elle est en short


-Ca se papouille chez les grenouilles-
Image
Avatar de l’utilisateur
Eclora
Affranchi(e)
Messages : 485
Inscription : 13 nov. 2005, 15:25
A aimé : 0
A été aimé : 0

Message par Eclora »

Miaous a écrit :Image Joli boulot. Image
Faut avoir le courage pour retaper tout ça à la main Image :wink:
Merci :D (oui en ce moment j'ai comme des envies de retaper à la main (pléonasmeur :lol: :P :wink: ) les textes qui m'intéressent ou que j'apprécie, et puis ça me change les idées)
Miaous a écrit :J'aimerais bien connaître ton avis sur le thème.
Disons que je trouve les différentes interprétations de la Bible intéressantes dans le sens où chacun voit dans une phrase ce qu'il a envie d'y voir et ça j'aime :D
Quant à la question de savoir si Jésus était A ou pas (et c'est sur ça que mon avis t'intéresses), eh bien je trouve que la question est sans intérêt parce que ça ne changerait rien à nos vies actuelles, s'il est A c'est "normal" car c'est Dieu, s'il a eu des relations intimes avec Marie-Madeleine, c'est "normal" aussi car il était réincarné dans un corps d'homme, donc dans les deux cas ça ne va pas déranger tant que ça (sauf peut-être les cours de catéchisme qui devront être modifiés). Et concernant son "éventuelle" descendance, ça change rien non plus, le "sang divin" doit être très dilué depuis 2000 ans, non franchement je ne vois pas l'intérêt de savoir s'il a couché ou non avec Marie-Madeleine.
Image
Avatar de l’utilisateur
Syd
Alcyon
Messages : 8119
Inscription : 17 août 2005, 18:17
Localisation : France
A aimé : 0
A été aimé : 6 fois
Contact :

Message par Syd »

Eclora a écrit :(sauf peut-être les cours de catéchisme qui devront être modifiés)
N'y compte pas trop quand même :lol: :wink:
Calvin
Néophyte
Messages : 1
Inscription : 11 mai 2006, 14:26
A aimé : 0
A été aimé : 0

Message par Calvin »

Votre question: Jésus, était-il asexuel ? – Ca dépend de (1) avez-vous confiance en les Evangiles, les Apocryphes, les deux, ou ni l’un ni l’autre en ce qui concerne l’histoire de la vie de Jésus, et (2) comment définissez-vous l’asexualité ?
Avatar de l’utilisateur
melancolie
Archéologue Aguerri
Messages : 6268
Inscription : 17 nov. 2005, 23:51
Localisation : PARIS
A aimé : 6 fois
A été aimé : 11 fois

Message par melancolie »

Merci Eclora pour ce texte fort interessant sur Marie Madeleine, en effet les evangiles apocryphes etudient la question differemment et le vatican a toujours rejeté ces versions.
Pour ma part, je n'attend rien de la sexualité ou l'asexualité de Jésus, pour moi l'important est qu'il a aimé et que je crois en Lui.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
(Anonyme)

http://encorpslibre.hautetfort.com/
Avatar de l’utilisateur
Syd
Alcyon
Messages : 8119
Inscription : 17 août 2005, 18:17
Localisation : France
A aimé : 0
A été aimé : 6 fois
Contact :

Message par Syd »

Le film était pas mal, j'avais des craintes mais ils s'en sont bien sortis, et les décors naturels sont vraiment très bien mis en valeur (et bien sûr, je n'ai toujours pas réussi à lire le livre...).
Répondre