Etat de manie ?

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kinou
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Etat de manie ?

Message par kinou »

N'est ce pas le fait de se dispercer et de vouloir tout faire - ne plus prendre sont temps = l'organisme nous dit cela :
OK, tu es un peu fatigué, mais on va te booster artificiellement pour t'aider un peu plus ( defense ? ) , le resultat , c'est encore pire !
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LeDisparu1
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Re: Etat de manie ?

Message par LeDisparu1 »

Si je comprenne ton question correctement, tu te demandes si les habitudes de notre vie industrielle commune, comme la fixation sur la performance et l'efficacité, c'est-a-dire, notre habitudes culturelles, sont comparables à lesquelles d'une personne qui souffre d'une manie clinique.

Mais ca signifierait un rapprochement, une confusion entre la normalité et la pathologie, et ce n'est pas possible. Comment veut-on distinguer la normalité si les comportements pathologiques et normals sont le même? Alors, ca peut se faire qu'une société adopte un comportement qu'elle a denoncé comme pathologique dans les siècles auparavants. Mais elle ne le va pas adopter jusqu'à ce que elle ne finit pas à detentir les individus qui montrent ce comportement dans des maisons de fous.
Cela dit, je suis presque d'accord avec toi. Evidemment, la vie industrielle moderne ne peut pas être l'équivalent de l'état maniaque. Mais il y a ce qu'on appelle l'état hypo-maniaque. Et ici le rapprochement est bien plus net.

L'humeur constamment élevée, l'impulsion élevée et accélerée, les idées errantes au lieu d'une pensée bien calculée et les disturbations du système végétatif sont peut-être les signes les plus fréquents de la manie. Et c'est justement un question de degré pour arriver à l'image de l'état hypo-maniaque.
Mais c'est vraiment si mauvaise, l'état hypo-maniaque? S'il borde en la comsumption de certains remèdes pour élever la performance, oui, c'est ca – parce que, comme tu as dit, dans peu de temps le résultat va être la décroissance de la performance et rien est gagné. Mais d'une manière générale, comme une facon de vivre... je ne sais pas. Au moins si on éxclut que le comportement hypo-maniaque va jamais tourner dans une manie clinique, j'ai plutôt de la sympathie pour une telle manière de voir la vie et d'entreprendre les tâches que la vie pose à nous.

Ne ce rend pas la personnalité superficielle? Oui, certainement. On a décrit le phénomène de la défense hypo-maniaque. La défense hypo-maniaque reste en rapport avec la realité – par exemple, on ne rit pas et parle du charme de la vie quand on apprend que sa prope mère est morte. Mais néanmoins il y a une forte tendance à négliger les choses mauvaises qui affligent l'existence et de contempler seulement le beau côté de la vie. Ca rend la personnalité superficielle et on prend l'impression défavorable de parler avec une image-poli ou un artist dégagé de la vie commune si on parle avec une telle personne.

Mais je suis convaincu que c'est mieux que l'état mélancolique qui précède la dépression et qui, je pense, est aussi répandu dans notre monde moderne. Le mélancolique s'hypnotise avec ses problèmes et attache trop d'importance à soi et ses problèmes. C'est une personnalité qui a l'apparance d'un ésprit profond, bien sûr, et qui le plus souvent est réellement un ésprit incroyablement profond – mais c'est aussi une personnalité qui a perdu la liberté de s'oublier et de s'immerger dans quelque chose en dehors du propre moi.

Et c'est la qualité de l'homme que j'aime le plus – la faculté de se perdre soi-même dans un devoir qu'on est appelé d'accomplir ou dans un autre homme aimé.
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