pareil, je n'aime ni l'un ni l'autre... comme écrit dans un de mes poèmes "l'important n'est pas de savoir qui est le bras droit, c'est d'avoir une âme contre soi". Quand je lis que les chiennes de garde ont voulu supprimer de la langue française le mot "mademoiselle" parce que ça laissait sous-entendre qu'elle était "bonne à prendre et encore libre", je trouvais cela révoltant et stupide ! Moi au contraire, dès qu'on me dit "madame ?" je lance "Non, mademoiselle !", outrée.
Ce n'est plus tellement le problème que les femmes soient libres, mais elles ne savent plus comment apprendre à leurs hommes à avoir une place. Parce qu'au fond, elles aimeraient bien un mari qui soit un peu fort, un peu confiant, en même temps que d'être un peu sensible, un peu attentionné... et les mecs ne s'y retrouvent plus. Ils ont perdu leurs rôles dans la famille et dans le couple avec la révolution, et les hommes actuels n'ont plus grand chose contre les femmes en fait, ils comprennent bien leurs droits, mais ils ne pensent plus assez à eux.
Célibataire et ado, je ne dis pas... mais en couple, en famille, l'homme se fixe sur le fait de devoir plaire à la femme, très souvent. Seulement il ne sait pas comment faire... On lui a montré ses erreurs, et depuis le mâle se sent sans cesse penaud et ne se laisse plus complètement vivre alors que les femmes le veulent ! Elles n'ont pas demandé qu'ils soient autres, elles voulaient juste être respectées...
Du coup aujourd'hui, il y a un grand questionnement social et le culte du sexe envenime la chose car l'homme accorde une importance à la satisfaction de la femme physiquement.
Et je pense que ça, c'est une question d'instinct, c'est primaire, on ne le changerait pas avec le temps parce que ce n'est pas social.
Quand je lis que l'homme égale la femme, je ne suis pas d'accord. Point de vue respect et valeur personnelle, oui. Mais il n'y a rien à faire, nous sommes nés animaux avec un mâle chassant, gardant, conquérant, et une femelle toute aussi gardienne, attentive, prudente, stabilisatrice, éducatrice. Ca restera en nous.
Par exemple, on peut dire ce qu'on veut, au-delà de la société et du conditionnement il est vrai que la femme s'inquiétera plus vite pour son enfant, parce qu'elle en est la génitrice et c'est complètement inconscient ces choses-là ! Que l'homme sera plus vite complexé sur sa force, parce qu'il a besoin de se dire qu'il met en sécurité et peut protéger ceux qu'il aime...
Il y a eu un THEMA d'Arte qui était sur le thème de la masculinité moderne, avec des témoignages très intéressants. "le mâle du siècle" ça s'appelait, mais je ne l'ai pas trouvé en vidéo sur le net dommage

Se forcer à avoir envie de ce qu'on ne veut pas est une contrainte... Pq donc nous forcer à associer un si vilain mot avec l'acte d'amour ?
"C'est sa catastrophe , le Belge ne va au désir que par le chemin du besoin" Denys-Louis Colaux