J'ai toujours voulu être conducteur de trains ! Cela ne m'a non seulement pas quitté, mais même fortement (et positivement) influencé mes études !
Je me suis fixé pour objectif de travailler dans le ferroviaire. Mais en BTS j'ai été rattrapé par ma passion pour les sciences, j'ai alors envisagé d'être ingénieur d'étude et/ou R&D sur le matériel roulant, et ait fait une école d'ingé. Entre temps, j'ai eu une opportunité pour devenir manager traction («responsable d'une équipe de conducteur de trains»), un métier si passionnant qu'il doit faire rêver bon nombres de managers «ordinaires». Mais ma soif de connaissance (en sciences dures, en sciences appliquées) a pris le dessus.
En école d'ingénieurs, j'ai découvert le milieu de la médiation scientifique, et par là la science à un tout autre niveau ! J'ai même travaillé dans un laboratoire de recherche ! Alors je me suis dit «et pourquoi pas chercheur ?». Suite à ma rencontre avec RESPIRE, du fait de mes activités au sein de la BAD, ou autour des questions d'énergies, je me suis pris à envisager deux autres vocations : journaliste spécialisé, (et donc
contribuer à sauver la vie de que quelques français...) ou carrément consultant pour
The Shift project (eh oui !
Sauver le monde, rien que ça !). Mon apogée du rêve a été atteinte lorsque pour ma dernière année, j'ai travaillé en tant qu'
apprenti ingénieur d'études sur les TGV de nouvelle génération, qui était en cours de déploiement.
Après le rêve, le réveil (façon douche froide même), j'avais suridéalisé tout ces métiers et fonctons, et donc compris que finalement, c'était bien conducteur de train que je voulais faire (ou à défaut manager traction). Mais mon nouveau CV trop orienté ingénieur ne plait plus du tout à la Direction de la Traction (la direction de la SNCF qui recrute pour les métiers de la conduite). Je vais donc me contenter de travailler dans le ferroviaire (ce serait déjà pas mal !).