Vie, mort… Quels sont vos rapports

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manatan
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Message par manatan »

l'eglise disait que la terre etait platte, l'eglise dit qu'il ya une vie apres la mort.
La science de l'epoque n'avait pas tout les moyens actuels.
abalone
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Message par abalone »

Bien si vous voulez ma conception personnelle, la vie qui se caractérise à mes yeux par ce que l’on ressent, c’est une alternance de jouissances et de meurtrissures, dont les amplitudes s’égales en fin de compte dans nos cœurs ! De la même façon que le bonheur éternel n’existe pas car alors sans douleur pour nous rappeler à l’ordre nous nous ankylosons doucement dans une douceur ouatée et anesthésiante de nos sentiments, la souffrance perpétuelle de l’âme n’existe pas non plus ! Tout n'est qu'équilibre entre les extrêmes momentanés et le ressenti moyen auquel on s'habitue!
Dans cette optique, la mort ce n’est que la fin de cette alternance des maux et des joies ! La mort c’est ce à quoi nous prépare la vieillesse, après une vie faite de dénivellations, l’envie de calmer les choses de diminuer les amplitudes pour atteindre finalement le stade permanant de l’encéphalogramme !

Nota : Cela dit, suivant cette logique du permanant, la mort c’est également tout ce qui se rapproche du bonheur éternel (suivant la conception usuelle) et également de son contraire… (soit le paradis et l'enfer tiens comme c'est étrange!!!!)
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nosex
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Message par nosex »

je pense qu' on fait avec , que la mort fait partie de la vie en quelque sorte : c est quelque chose d inneluctable et il faut apprendre a vivre avec

apres je pense que tout le monde en a peur parce qu on pert toutes les choses auquel on est attaché (ses amis ,ses activités...)

je pense aussi qu on a peur de la mort parce qu on ne sait pas exactement ce que c est : si c est le debut d autre chose ou si il n y a plus rien du tout

personnellement j ai peur de la mort meme si je n y ai jamais été confronté ,la seul idée que ca puisse arriver me laisse perplexe: principalement par ce que je n y ai pas ete preparé et parce que je n ai rien laissé derriere moi
je pense qu il est plus facile pour une personne agée d accepter l idée de la mort

mais bon je pense aussi que la meilleur facon d accepter la mort c est de ne pas y penser ,alors apres je sais plus trop... :roll:
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Daï
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Message par Daï »

nosex a écrit :principalement par ce que je n y ai pas ete preparé et parce que je n ai rien laissé derriere moi
Justement, d'après certains principes bouddhistes (mais pas que), ce qu'il y a de plus difficile au moment d'affronter la mort, c'est d'avoir un tas de "choses" qui nous retiennent. Si tu sous-entendais par exemple les enfants, c'est sans doute eux dont il est plus dur de se détacher pour un parent au moment de mourir et ça l'est encore plus si le parent en question meure trop jeune en laissant derrière des orphelins.
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nosex
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Message par nosex »

egoistement si quelqu un va mourir d une facon tres brutale et qu on lui demande si il regrette quelque chose (c est pas frequent je l admet... :D ) : il dira non car cette personne saura qu elle a laissé quelque chose de fondammental derriere elle

je pense que c est en se raccrochant a quelque chose de vivant et de proche qu on arrive a accepter la mort
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Daï
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Message par Daï »

Je pense au contraire que la personne regrette un tas de choses à l'approche de la mort et ne se sent pas spécialement rassurée de laisser un tas de trucs derrière, c'est pour ça que l'on voit souvent les personnes âgées faire beaucoup de papiers et d'autres trier leurs affaires.... voire même donner très/trop généreusement pour que tout soit bien en ordre. S'il y a quelque chose de fondamental derrière comme tu dis, le regret de le laisser peut en être encore plus grand (surtout si on parle d'un être humain et pas d'une entreprise par exemple) et au moment de la mort, ça peut compliquer les choses très sérieusement.
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Message par ptimaya »

Tout comme Syd, je ne crains pas ma propre mort, c’est plutôt l’inéluctable souffrance qui la précède qui me fait peur et la souffrance de la famille qui s’en suit.
Je ne suis pas croyante, pour moi, la mort n’est rien d’autre qu’une nuit sans rêve, le néant.

La mort des proches par contre, c’est une autre affaire… c’est toujours très difficile à accepter, ce n’est pas un refus de la mort, mais tout simplement de la peine de voir un être cher disparaître.

J’aime la vie et j’ai conscience que la mort peut survenir n’importe quand, j’apprécie donc chaque instant et je vis comme je l’entends, en faisant le maximum de bien autour de moi pour n’avoir aucun regret le jour venu ! :P
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Message par sosotess »

J'aime la vie, mais je ne dramatise pas avec la mort, qui est pour moi tout aussi naturelle. Ce qui me fait peur, surtout, c'est la souffrance.

Parfois, les gens sont choqués, parce que je plaisante avec la mort, je prends ça assez à la légère. Cela vérifie d'ailleurs le proverbe : "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde."
J'en parle aussi très sérieusement parfois, en disant par exemple que si je mourrais jeune, j'aimerais donner mes organes, ou bien que je souhaiterais me faire incinérer. Si j'en parle à ma famille, ça va, mais je tombe parfois sur des gens pour qui le sujet est tabou, et ceux-ci s'emportent assez facilement : "Pourquoi parler de ça, on est jeune, c'est trop morbide!"
Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en parler pour autant. J'aimerais que les gens soient avisés de mes volontés si quelque chose m'arrivait, et cela ne me déprime pas pour autant.

Pourtant, c'est vrai que je m'attriste de la mort quand elle touche des personnes très jeunes, ou dans des conditions atroces, car je pense à tout ce qu'elles vont manquer, à ce que leur famille ressent : une mère qui perd son enfant, par exemple, c'est abominable de se mettre à sa place. Quand elle me touche de près, par contre, je ne réalise pas vraiment. Pour moi, la personne est toujours quelque part, elle va surgir au moment où je ne m'y attend plus. Quand mon grand-père est mort, je n'ai pas pleuré, sans doute aussi parce que je n'étais pas particulièrement proche de lui, mais en partie parce que sa mort était trop irréelle pour moi.

Elle l'est encore plus quand elle arrive à des gens connus, des acteurs par exemple. Je peux regarder leurs films encore et encore, donc ils sont toujours là physiquement pour moi. Comment concevoir leur mort dans ce cas? J'ai tout de même été très touchée par la mort de Heath Ledger en janvier, mais cela tient beaucoup à sa jeunesse et aux conditions de sa mort.

Venons-en à mes chats : c'est de leur mort dont je souffre le plus. Lorsqu'ils disparaissent, il me manque le contact de leur poil, leurs diverses expressions, leurs ronronnements... Je pleure beaucoup quand je perd un de mes chats, et j'ai toujours un petit serrement au coeur longtemps après. Mais je finis toujours par m'en remettre vraiment, contrairement à la mort d'un enfant. Si j'avais un enfant et que je le perdais, je crois que je porterais ce deuil comme un fardeau très longtemps.
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ptimaya
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Message par ptimaya »

sosotess a écrit : J'en parle aussi très sérieusement parfois, en disant par exemple que si je mourrais jeune, j'aimerais donner mes organes, ou bien que je souhaiterais me faire incinérer. Si j'en parle à ma famille, ça va, mais je tombe parfois sur des gens pour qui le sujet est tabou, et ceux-ci s'emportent assez facilement : "Pourquoi parler de ça, on est jeune, c'est trop morbide!"
Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en parler pour autant. J'aimerais que les gens soient avisés de mes volontés si quelque chose m'arrivait, et cela ne me déprime pas pour autant.
Exactement ! :woke:
C'est d'ailleurs le gros problème du manque de dons d'organes. Trop de jeunes ne s'en soucient pas, sans doute pour ne pas penser à la mort, c'est bien dommage...


En ce moment les médias parlent beaucoup d'une Française de 52 ans, Chantal Sébire, atteinte d'une tumeur aux sinus et qui demande l'euthanasie "active". Cette maladie est malheureusement incurable, elle sait qu'elle va mourir dans peu de temps dans d'atroces souffrances. Pourquoi la justice ne veut rien savoir et lui refuse ce droit ? Pourquoi ne peut-on peut la soulager, elle et ses enfants en lui autorisant une mort douce et digne ? :(
Je trouve ça révoltant cet acharnement à vouloir maintenir en vie quelques semaines supplémentaires des personnes dont la mort proche est inéluctable, c'est leur faire endurer des souffrances inutiles... Je ne vois pas pourquoi on refuse à ce point de donner la mort à quelqu'un qui le demande pour abréger ses souffrances. On ne se pose pas autant de questions pour les animaux ! :x
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Message par Syd »

ptimaya a écrit :Pourquoi la justice ne veut rien savoir et lui refuse ce droit ?
Je ne connais pas assez cette histoire, mais je pense que c'est à cause de la jurisprudence qui pourrait ouvrir la porte à des abus plus tard (et en ces temps de population vieillissante, ce serait inquiétant).
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Daï
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Message par Daï »

Il y a aussi un problème de culture. J'ai lu cette année le livre d'un moine bouddhiste qui disait qu'il était étonné de voir en Europe le déni et refus de la mort omniprésent. Il disait qu'avoir une mort "difficile" pouvait avoir de graves conséquences spirituelles sur l'âme du défunt, mais ça... c'est une question de croyance en la réincarnation et la vie après la mort.

J'avais entendu un débat sur France Info avec un politicien (je sais plus qui) sur le cas de Chantal, et il avait conclu par un "il n'y a pas de mort idéal, madame" très énervé. Ça montre bien à quel point dans notre culture, on refuse la mort qui est un échec et c'est pour ça qu'on préfère prolonger la vie.
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Message par Licorne-noire »

Heimdall a écrit : Avez-vous déjà essayé d'imaginer ce qu'est la mort, de faire la différence avec la vie, la différence entre la personne qui se pose la question, qui respire, qui pense (vous) et la même personne, mais morte ? Avez-vous déjà essayé d'aller jusqu'au bout de cette idée ? Ce n'est pas une pensée agréable; beaucoup de gens préfèrent ne plus y penser après une fois, d'autres n'y font pas attention, mais dans ceux-là, beaucoup n'y ont pas vraiment pensé en fait, c'est pourquoi ça ne les a pas marqués.

Quel âge j'avais ? Je ne sais plus trop, j'étais un enfant, je crois que c'est à peu près à l'époque où j'ai commencé à lire, 5 ou 6 ans. J'ai poussé la réflexion aussi loin que je l'ai pu, peut-être parce que j'étais encore très jeune, et voilà, c'est resté, pour toujours. Je suis passé par plusieurs phases, des phases de terreur, d'abord en pensant qu'un jour, pour moi, ce serait le néant.
Hé bien je ne sais pas pour les autres mais j'y ai aussi pensé assez tot je ne sais plus trop vers quel age peut-étre vers mes 6 ans ou certainement avant mais alors sans trop y réfléchir.
En fait j'ai surtout visualisé la mort comme le néant mais ou l'on est conscient que l'on est mort et qu'il n'y a plus rien pour nous pour l'éternité. ça ça me faisait peur me dire que je m'ennuyais déjà terriblement dans ma vie alors devoir continuer dans la mort.
A l'heure actuelle je me dis qu'au fond si c'est vraiment ce qui m'attend il reste l'imaginaire et on pourrait ainsi se créer une vie virtuelle c'est comme ça que je me suis rassurée par contre une nouvelle peur m'est venue : la réincarnation! C'est je trouve ce qu'il pourrait y avoir de plus vicieux ne pas se souvenir de ses vies précédentes, ne pas vraiment évoluer et surtout rester dans le cercle vicieux de se faire chier non pas à vie mais à éternité.

Mais en fait j'ai du mal à concevoir qu'une vie, un esprit puisse disparaitre sans rien laisser derrière... Une force aussi puissante et spéciale qu'un esprit peut-il disparaitre ainsi... Après tout quand l'eau s'évapore c'est pour retomber en pluie ou en neige, quand un corps se désagrège c'est pour ce transformer en terre il y-aurat-il un phénomène similaire pour l'esprit?

Au fond à y réfléchir la meilleur c'est peut-ètre bien le plus rien absolument nada mais se n'est pas nous qui décidons.
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Message par Syd »

2 phrases (parce que je suis en retard) :
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme."
"Je crois aux forces de l’esprit"
Licorne-noire a écrit :C'est je trouve ce qu'il pourrait y avoir de plus vicieux ne pas se souvenir de ses vies précédentes, ne pas vraiment évoluer et surtout rester dans le cercle vicieux de se faire suer non pas à vie mais à éternité.
Oui mais même sans souvenir, il reste le libre arbitre.
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Message par aharis »

Selon moi, la mort est la fin de toute conscience : la bioélectricité s'échappe des neuronnes, leurs connexions disparaissent, on revient donc à l'état de minéral, de terre et de poussière (merci pour la citation de Lavoisier :mrgreen:). Or la terre, la poussière et les minéraux n'ont pas conscience d'être morts, la mort n'est donc même pas du "rien" ou du néant, puisqu'on a pas conscience de ce rien et de ce néant.
Quand je ramasse un tas de terre, je ne me dit pas "tiens ce sont peut être les restes de Victor Hugo, il faudrai que je lui demande ce qu'il pense de mon nouveau sonnet..." non, personne n'aurait cette idée saugrenue de parler à un tas de terre (ou à un caillou). Par contre, on est nombreux à parler à un mort ou à lui préter une conscience, alors que rien ne le différencie du tas de terre que j'ai ramassé dans le jardin..........

Pour moi, imaginer une vie après la mort ne montre rien d'autre que l'attachement de l'être humain a rester en vie, une sorte d'instinct de survie étendu à l'au-delà.

J'expose mon point de vue....
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Message par wawa »

Je vis un peu selon cette phrase de Malraux "la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie".

Des fois, en pensant à la mort, aux conséquences de nos actes, du fait d'essayer de donner le meilleur de soi-même dans toutes situations, de faire en sorte de décevoir le moins possible ceux qu'on aime, d'avoir des actes et paroles désintéressées etc. , je me dis que tout cela ne sert qu'à peu de choses si ceux qui font l'inverse se retrouvent au même niveau des autres avec cela : la mort. S'il n'y a rien après la mort, ceux qui auront fait le mal auront fait le mal, et ceux qui auront fait le bien auront fait le bien. Voilà ça s'arrêterait là. Je ne peux pas me résoudre à penser que les personnes méchantes s'en sortiront même après la mort, dans le sens où celle-ci ne les mettrait pas face à leur attitude dans leur vie passée. Dans ce cas la vie n'a pas de sens, elle ne vaut rien. Une sorte de jugement dernier me semble bien convenir. Vous voyez, je pense souvent à la mort, pas en tant que telle, mais en tant qu'étape.

J'ai très peur de perdre mes proches, des fois donc quand une situation avec l'un deux va mal, j'imagine ce qu'elle serait si je perdais cette personne, ou si c'était moi qui partais en laissant les choses là où elles en étaient, c'est à dire pas au mieux. Et cette pensée me donne des ailes, me pousse à faire en sorte que tout s'arrange, car la vie est trop courte et elle ne devrait être qu'amour. Alors n'en laissons pas passer un instant pour apporter le maximum à ceux que nous aimons, à profiter de ces moments de bonheur comme un coucher de soleil, une musique agréable, une sortie en amoureux, un déjeuner en famille... Ah mais j'aime trop la vie, je pourrais continuer ainsi pendant des lignes et des lignes.

Oui la mort j'y pense, mais ce n'est que pour plus m'ancrer dans la vie.
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