Vie, mort… Quels sont vos rapports

[farsapou]

X

[aharis]

Ah mais j'aime trop la vie, je pourrais continuer ainsi pendant des lignes et des lignes.

Heu.. doit-on en déduire que ça va mieux qu'avant hier soir ?

[wawa]

OUI aharis, ça va mieux. J'ai compris que le fait d'avaler des médicaments pour mettre un terme à mes souffrances allait me priver de ce que j'aime le plus au monde : la vie. Heureusement que je suis encore là pour m'en rendre compte, ou plutôt dommage que je ne l'ai pas compris plus tôt. Mais j'étais tombée tellement bas que je ne trouvais plus aucune solution que de me retirer de ce monde qui pouvait m'apporter tellement de choses bien et qui cependant ne m'offrait que souffrances. Le combat n'est pas gagné, mais je suis prête à tout pour redevenir la jeune femme dynamique et souriante que j'étais il y a encore peu de temps. Marre de vivre comme un mort-vivant, entre la mort et la vie, j'ai choisi la VIE, mais telle que je veux la mener, et non plus la subir.

[Syd]

Eh bien tant mieux Wawa, ça fait plaisir de te voir comme ça

[aharis]

Oui tant mieux, moi aussi je préfère ça.

[cyclodocus]

continue

[rom741]

pour ma part apres experience je hais la vie a un point inimaginable, je m explique brievement: bien sur j aime les plaisirs de la vie comme l amour la lecture l ecriture la console le net ect mais le jour ou j ai realise que l univers est infini et qu il y n y aura pas de "fin des temps" j ai compris que peut etre il y a des civilisations ou les dirigeants sont de cruels tortureurs, que peut etre il y a un etre isole dans l univers qui est immortel et victime d un delir hallucinatoire dans lequel il est gravement torturé et que malheureusement il n y aura peut etre personne pour y mettre un therme et qu il vivra donc etrenellement dans d atroces souffrances...
vu ke les donnees temporelles et spatiales de l univers sont infinis les chances sont minces pour qu il n y ait pas de phenomenes de ce genre mais pourtant je garde espoir...(c est plus vivable)
desole si j ai choque mais c est la dure realite de la vie et peut etre que mon mess rappelera a certain que la vie peut etre tres douloureuse... et que leurs priorites seront remises en questions
si jamais y a mon blog ou je parle de ce genre de chose dans un article
http://betterlife.over-blog.com

[Jiben]

La mort fait partie de la vie et vice-versa.

Notre conception de la vie et de la mort vient à l'éducation reçue, les expériences vécues et la maladie petite ou grande subie.

Une seule chose certaine toutefois, la vie étant unique, autant la vivre intensément !

Comme le dit une célèbre chanteuse je fais ma "petite" philosophie.

[rukia9]

pour moi la vie a longtemps été une "punition", je n'avais gout à rien, je me sentais inutile, un fardeau pour tous, une incapable...
comment apprécier les joies de la vie losrqu'on ne s'aime pas? lorsqu'on se sent indigne des bonnes choses qui nous arrivent?
j'ai de meilleurs rapports maintenant avec la vie, mais je fais de tant en tant des rechutes .
la seule chose qui m'empêche de m'ouvrir les veines lorsque je touche le fond ce sont mes convictions religieuses.
j'avais lu qq part cette phrase, je ne me souviens plus où: "la mort c'est si bien qu'on n'en revient pas!" alors je me dis qu'il vaut mieux la laisser pour le fin

[Hermione]

j'ai de meilleurs rapports maintenant avec la vie, mais je fais de tant en tant des rechutes

En cas de rechute... N'hésite surtout pas à nous écrire. Tu trouvera toujours quelqu'un pour te rebouster !!!

[*~stardust~*]

La mort fait partie de la vie et vice-versa.

Notre conception de la vie et de la mort vient à l'éducation reçue, les expériences vécues et la maladie petite ou grande subie.

Une seule chose certaine toutefois, la vie étant unique, autant la vivre intensément !

Comme le dit une célèbre chanteuse je fais ma "petite" philosophie.

J'abonde dans le même sens. J'ai connu mon lot de souffrances (comme tout le monde) mais, aujourd'hui, je me sens plus forte et j'apprécie davantage les aspects positifs de l'existence. J'ai pris conscience qu'il n'en tenait qu'à moi de vivre mes rêves au lieu de rêver ma vie. L'attitude que l'on adopte par rapport aux aléas du quotidien fait souvent toute la différence

[LeDisparu1]

Souvent la mort m’attire avec une force épuisante mais je ne désire pas le suicide dans ces moments que plutôt le silence total dans ma tête qui est toujours bombardée par des pensées vagues et inutiles. Je ne desire pas le vide comme un néant blanc mais comme quelque chose de positif, qui est un repos pour des énergies insoupconnées et la moyenne pour obtenir une concentration parfaite. Je pense que Jésus dans l’Évangile dit quelque chose comme: “Je suis venu pour qu’ils ont la vie et la vie en pleine.” – J’ai lu il y a un peu de temps un livre de Chesterton où il se réfère de cette phrase et la compare avec les philosophies du Orient, comme le buddhisme. Il résume ses pensées, si je me souviens correctement, par attribuer la phrase suivante à Buddha ou son école: “Je suis venu pour qu’ils ont la mort et la mort en pleine.” Ca ma fait beaucoup rigoler.

Moi aussi j’ai contemplé le suicide mais j’ai fini par me dire que si je veux la mort, je peux avoir la mort dans cet monde même, même en être vivant, et que c’est peut même être plus dur qu’un suicide. Si toutes tes pensées finies par aborder la conlusion que tu détestes la vie de tout ton coeur, et si néanmoins tu ne choissis pas la mort, tu peux obtenir une indifference apaisante. Je me dis souvent: je suis déjà mort, j’ai seulement prolonger un peu mon séjour au monde comme un fantôme. – Mais peut-être je suis trop lâche pour le suicide. Je ne sais pas.

[supermelo]

Je me dis souvent: je suis déjà mort, j’ai seulement prolonger un peu mon séjour au monde comme un fantôme. – Mais peut-être je suis trop lâche pour le suicide. Je ne sais pas.

Certains disent que c'est le contraire, que c'est le suicide qui est lache, que c'est lache de fuir... Enfin bon, sinon on a la même pensée pour la phrase avant...

[Hermione]

Moi aussi j’ai contemplé le suicide mais j’ai fini par me dire que si je veux la mort, je peux avoir la mort dans cet monde même, même en être vivant, et que c’est peut même être plus dur qu’un suicide.

Si la vie t'a préféré à la mort c'est que celle-ci a encore des choses à te dire. Fais lui confiance !! On peut tous passer par des doutes et des angoisses. Apprends à les visualiser pour mieux les appréhender...

Mais peut-être je suis trop lâche pour le suicide. Je ne sais pas.

Non, tu n'es pas lâche !!
Tu es simplement dans le flou, dans l'angoisse du futur, dans la recherche de toi. Prends patience, les réponses : tu les entendra

[LeDisparu1]

Ce qui est un peu drôle, c’est que je semble d’être tellement pessimiste pour avoir toutes les conditions accomplies pour passer comme optimiste. Les gens que je suis en rapport avec, comme à l’école, se disent pour la pluplart que j’ai une vue heureuse de la vie et le monde. Je ris souvent. Je souris presque tout le temps. Je suis actif, je collabore au cours. J’ai l’air calm et presque insouciant et dis souvent des trucs comme: “On va voir, ca va très bien finalement” ou “Que sera sera” etc…Et, après tout, je me réfère en case de besoin à Chesterton, Adler ou des autres hommes savants qui nous renseignent que le soleil est bon et que l’aube annonce un autre jour plein des aventures et des jouissances. Ces écrivains sont comme un antidote pour moi. À vraiment dire, ce n’est pas très mystérieux pourquoi je passe comme optimiste.

En vérité, les trucs insouciantes comme “Que sera” ou “On va voir” se sont développés sur la base de le vide que je recherche. Ils ne montrent pas un calme prometteur mais l’abord de la mort spirituelle, d’une indifférence effarante. Je suis sociable. Je m’interèsse pour les gens. Je semble de trouver plaisir dans la vie. Mais seulement parce que je me bats constamment de preventé que la vie peut avoir aucune influence sur ma émotivité. Quand on essait sans relâche de ne s’inquiéter plus de la vie, on peut joue un peu avec la vie, et cet jeu, en fait le produit d’une désolaton glaciale, apparaît comme une bonne attitude en regard des difficultés de la vie. Mais le vide n’est pas tellement bon, après tout.

Mais je suis totalement privé de fantaisie. Le suicide ne m’attire trop parce et je ne trouve pas la méthode propre et si je le trouverait, je n’aurai pas le fantaisie et le courage nécessaires pour l’éxécuter. Dommage, mais c‘est la réalité épaisse. J’ai accepté cela, je pense.

Je m’occupe sans interruption et je me suis tellement plongé dans les devoirs scolaires que je ne songe trop à cela, de toute facon. Le travail est aussi antidote pour moi.