Disons que d'une façon générale ça donne plutôt l'impression qu'elle cherche la petite bête en surface et je s'intéresse pas au fond du problème, et par là semble faire des raccourcis un peu faciles, et la critique de l'hétéronormativité de la série tombe un peu à plat car le problème vient plutôt d'un mauvais traitement des personnages et non du fait qu'il n'y ai pas assez de représentation queer.
Stranger Things is awash with longing for the way a shared love of unhip things (like Tolkien and dressing up as Ghostbusters) can be a badge of honor and a secret language among its main characters, but also — in a way that feels a little perverse — nostalgic for the straightforward injustice of being derided because of that love
C'est peut-être la façon de tourner sa phrase mais elle commence par parler d'injustice vécue par les nerds de l'époque en introduction, avant d'aborder la scène du bal et les connections romantiques qui s'y font. Personnellement, ce qui se passe dans la salle de bal est très proche de mes souvenirs d'adolescence où les boom et sur-boom n'étaient que des prétextes pour que les jeunes puissent s'aborder et former des petits couples, ce qui m'a toujours fait rire puisque j'observais ça de façon très détaché. Ce n'est pas du tout surprenant alors que ce soit le "bon" moment dans la série pour que les garçons aient leurs premiers flirts, ça ne me choque pas. Le traitement des personnages féminins dans le contexte, en revanche, est plus gênant.
What's jarring here isn’t so much the sudden onset of puppy love between characters who were strongly coded as children last year (that’s middle school for you) but rather the one-sided neatness of it. It feels like the narrative’s concern is distributing kisses and reassurances of desirability to its young men — the romantic affirmation they apparently “deserve” after their trials and tribulations — rather than dealing with all of its characters evenhandedly.
Là encore, elle semble dire que les garçons ne peuvent pas passer en l'espace d'un an seulement du "les filles c'est nul" au "j'aimerais sortir avec elle". Ce n'est pas du tout ce que j'ai observé personnellement chez mes camarades, au contraire c'est même exactement ça - des gars qui n'en avait rien à faire des filles se sont mis du jour au lendemain à leur faire des bisous. Ça me paraissait totalement aléatoire pour moi, et alors qu'on vienne m'aborder pour me dire "hey salut, untelle m'a dit qu'elle voudrait sortir avec toi, tu devrais aller lui parler" c'était à mourir de rire, mais pas pour mes camarades qui prenaient ça très au sérieux. J'y reviens encore une fois mais dans mon souvenir, après une boom, tout le monde était en petit couple à se bécoter.
Là encore, le problème je pense vient du biais narratif qui suit juste une bande de garçons et donc, en effet, les personnages féminins ne sont pas bien traités et ça se goupille comme une sorte de "récompense" amoureuse dans l'histoire, happy end oblige. Oui, c'est un peu glauque c'est vrai, je n'étais pas très à l'aise avec la fin de la série.
Là par contre où je lui donne 100% raison, c'est plutôt dans le traitement des romances adultes (et jeunes adultes) des autres personnages. En fait y'a un véritable charcutage des personnages qui est fait au nom du fanshipping (Nancy/Jonathan, Bob/Joyce). Et finalement c'est Steve qui, en faisant un 180° total, et en restant célibataire, devient l'adulte le plus intéressant car sa vie romantique n'est pas le seul prétexte à son existence dans la série. Finalement, c'est le seul personnage qui a un développement un tant soi peu approfondi et intéressant.