Article -Les revers de l'hypersexualisation de la société

[Hestia]

Hello!

Voici un article dont j'ai lu une partie. L'asexualité et la demisexualité sont abordées de manière brève.

https://www.gqmagazine.fr/sexe/article/ ... la-societe

Premier rappel : les Asexuels représenteraient 1% d’entre nous, et disent n’avoir absolument aucun désir sexuel.

Cette formulation m'ennuie toujours, car il y a un risque de confondre l'asexualité avec l'absence de libido.

La difinition de la demisexualité est correct. Cela me fait plaisir, car habituellement, sa difinition est erronée ou incomplète.

On en a beaucoup entendu parler ces dernières années : les sapiosexuels disent être uniquement attirés par l’intelligence de leurs partenaires. Ça ne veut pas dire qu’ils et elles ne font pas l’amour, ou seulement de manière cérébrale.

Je me demande si ce qu'on nomme "sapiosexualité" est réellement une orientation sexuelle; elle me fait plutôt penser à une attirance intellectuelle voir une attirance romantique combinée à l'attirance intellectuelle.

[Grignoteuse de bouquins]

Coucou !

Par rapport à ce que tu as pointé, ce qui me dérange c'est le fait de ne pas souligner le fait que l'asexualité soit un spectre, surtout avec ce "ils disent n'avoir absolument aucun désir sexuel". C'est ce genre de phrases qui réduisent l'asexualité uniquement au fait de ne jamais avoir de désir sexuel, et ça mène à un certain "gatekeeping" ou purisme au sein même de la communauté...

Il y a un autre passage qui me dérange dans cet article. Celui qui s'appelle "la renonciation à la pénétration" , parce que juste en dessous, il y a écrit que certaines femmes hétérosexuelles pratiquent une autre forme de sexualité, comme le "lesbianisme". Alors je n'ai pas creusé parce que j'écris ça juste après avoir lu, mais ce terme me dérange parce qu'un rapport entre deux femmes, j'ai du mal a voir ça comme une "pratique sexuelle" en soi. Moi je vois ça juste comme un rapport sexuel, pas comme une pratique.

Pour la sapiosexualité, j'ai vraiment du mal à considérer ça comme une orientation sexuelle. J'aurais tendance à penser plutôt comme toi, à une attirance. De la même manière que l'attirance esthétique n'est pas une orientation mais juste une attirance.

Et en plus de ça, le titre de cet article me paraît incohérent avec ce qu'il y a écrit dedans : cet article ne parle pas de l'hypersexualisation mais de ses "revers". Ça voudrait dire que cette hypersexualisation dans la société serait une des causes de l'asexualité selon eux ? J'ai vraiment du mal à associer le titre avec le reste du texte.

[Hestia]

Je suis du même avis que toi.

Par rapport à ce que tu as pointé, ce qui me dérange c'est le fait de ne pas souligner le fait que l'asexualité soit un spectre,

Je me trompe peut être, mais il me semble que le problème c'est que la plupart des S ont tendance à ne pas réaliser que la sexualité (attirance sexuelle) est un spectre. Il me semble que malheureusement un certain nombre de personnes pense que soit on désir sexuellement quelqu'un de manière régulière, soit on n'éprouve aucun désir sexuel.

De mon point de vu l'asexualité et la sexualité sont 2 parties d'un énorme spectre, dont la greysexualité les lie, et hélas, si l'asexualité n'est pas reconnue par tout le monde, tout ce qui est lié au spectre y compris la greysexualité sont visiblement bien plus incompris.

Il y a un autre passage qui me dérange dans cet article. Celui qui s'appelle "la renonciation à la pénétration" , parce que juste en dessous, il y a écrit que certaines femmes hétérosexuelles pratiquent une autre forme de sexualité, comme le "lesbianisme". Alors je n'ai pas creusé parce que j'écris ça juste après avoir lu, mais ce terme me dérange parce qu'un rapport entre deux femmes, j'ai du mal a voir ça comme une "pratique sexuelle" en soi. Moi je vois ça juste comme un rapport sexuel, pas comme une pratique.

On est 2.