Chô Yume a écrit :Tiens, ta réponse m'étonne Didou. J'en suis à ma 4ème dépression depuis mes 13 ans (ou alors c'est la même qui n'est jamais vraiment partie).
Difficile de savoir si c'est la même ou une autre ou une prolongation e la première
Chô Yume a écrit :et je n'ai jamais ressenti cette "honte" dont tu parles.
Moi non plus. Mais en discutant avec des personnes dans la même situation, j'ai plus d'une fois entendu ce "
sentiment"
Chô Yume a écrit :La faiblesse, oui, mais je n'en ai jamais tiré de honte.
Je dois dire que la faiblesse, je n'ai jamais eu le temps de la ressentir. Pendant les moments durs, le désarroi pour sûr, mais sinon, plutôt un sentiment de blindage de plus en plus fort.
Chô Yume a écrit :Peut-être que c'est parce que je souffre déjà suffisamment comme ça que j'ai décidé de pas me rajouter ça encore en plus
C'est peut-être le "blindage" dit je parlais ci-dessus. Effectivement, il arrive un moment où l'on essaye de ne plus laisser de porte d'entrée aux risques d'émotions de choses qui pourraient déstabiliser...
Chô Yume a écrit :Sinon, j'ai une mère qui a fait 15 ans de psychanalyse (on ne jugera pas ici du bien fondé de la chose, moi-même j'y trouve des choses à redire) et qui s'est passionnée pour tout ce qui touche à la psy. Forcément, j'ai grandit dedans et du coup j'ai dû assimiler assez jeune que la dépression était bien une maladie
Bin moi j'y ai eu le droit de la part de mes 2 parents plutôt très jeune
Chô Yume a écrit :au même titre qu'une bête angine mais bien plus grave et qu'on y peut rien comme pour l'angine,
Oui malheureusement, un simple antibiotique ne fait pas l'affaire
Chô Yume a écrit :ce n'est pas nécessairement de notre faute si on est malade.
Non. Le "nécessairement" n'est pas nécessaire. Ce n'est pas notre faute. Moi, tout ça m'a fait faire ma 4ème en 4 mois, ma 3ème en 3 mois, ma seconde en 2 mois ... et ma première 1ère en un mois (et là, ça n'a plus marché).
Et quelques 10aines d'années plus tard, ça m'a coûté 21 ans de vie commune. Donc, non, ce "
n'est pas notre faute". Mais bon, il ne faut pas pleurer, c'est comme ça et le vie n'est pas un long fleuve tranquille. Le choix ne nous est pas échu.
Chô Yume a écrit : Pour exemple, si c'était si simple, je n'aurai pas tant de réluctance à prendre des anti-dépresseurs...
[/quote]
Ouais, bon, bin je suis repassé à la chimie il y a 1 mois
L'expérience montre depuis des années que les interruptions se finissent mal. Bon, c'est comme ça. Pas de cul pour ma pomme, mais un jour il faudra que j'accepte de faire avec.
Et de plus en plus, j'arrive à l'idée de dire "
va te faire foutre" aux
cons qui veulent donner des leçons de savoir vivre. Même si ce n'est pas encore tout à fait facile