Espace de discussion aromantique
- Vince27
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Re: Espace de discussion aromantique
La Rome antique... Platon lui était grecque.
(l'aromantique différent du platonique)
Je suis aromantique et on me reproche souvent de ne pas être affectueux/câlin, est-ce un trait qui m'est spécifique ou cela fait-il parti des spécificités inclut dans l'aromantisme ? ou ce peut-il que se soit un autre "a-quelque-chose" ?
(l'aromantique différent du platonique)
Je suis aromantique et on me reproche souvent de ne pas être affectueux/câlin, est-ce un trait qui m'est spécifique ou cela fait-il parti des spécificités inclut dans l'aromantisme ? ou ce peut-il que se soit un autre "a-quelque-chose" ?
Re: Espace de discussion aromantique
Vince27 a écrit :Ok, c'est moi qui suis un "rustre" donc.CLP a écrit :Moi je suis plus ou moins aromantique et plutôt "câlins" !
ah ah !
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Re: Espace de discussion aromantique
[quote="Vince27"
Je suis aromantique et on me reproche souvent de ne pas être affectueux/câlin, est-ce un trait qui m'est spécifique ou cela fait-il parti des spécificités inclut dans l'aromantisme ? ou ce peut-il que se soit un autre "a-quelque-chose" ?[/quote]
Je suis pas caline du tout (sauf avec mon chat) et je me pose encore beaucoup de questions sur l'aromantisme (alimentées aussi par la discussion à la mutinerie).
Dans le passé, je suis tombée plusieurs fois amoureuse donc théoriquement je ne peux pas me définir comme aromantique mais là, depuis ma dernière relation, je m'en sens complètement incapable et je n'ai plus aucune envie de me mettre en couple. Auparavant après une rupture, je cherchais à susciter des rencontres car j'avais envie de retomber amoureuse et là plus du tout car j'estime être mieux célibataire qu'en couple.
Je me pose aussi la question sur la définition d'une relation romantique ; pour moi, les calins c'est romantique pourtant je vois des aromantiques qui aiment ça. Comment avant de definir l'aromantisme, peut on définir le romantisme ? Dans le sens le plus commun, je ne suis jamais sentie romantique, même si je suis tombée amoureuse.
Ensuite peut on devenir aromantique alors qu'on est tombé amoureux dans le passé, tout comme je ne suis pas "née" asexuelle mais je le suis devenue ?
Et enfin, la question posée par la personne en anglais à la Mutinerie m'a semblée interessante :comment peux t on définir une relation queerplatonique, comme une relation fraternelle ou sororale ?
Merci pour vos éclaircissements. Malheureusement mon anglais n'est pas assez bon, pour lire les liens.
Je suis aromantique et on me reproche souvent de ne pas être affectueux/câlin, est-ce un trait qui m'est spécifique ou cela fait-il parti des spécificités inclut dans l'aromantisme ? ou ce peut-il que se soit un autre "a-quelque-chose" ?[/quote]
Je suis pas caline du tout (sauf avec mon chat) et je me pose encore beaucoup de questions sur l'aromantisme (alimentées aussi par la discussion à la mutinerie).
Dans le passé, je suis tombée plusieurs fois amoureuse donc théoriquement je ne peux pas me définir comme aromantique mais là, depuis ma dernière relation, je m'en sens complètement incapable et je n'ai plus aucune envie de me mettre en couple. Auparavant après une rupture, je cherchais à susciter des rencontres car j'avais envie de retomber amoureuse et là plus du tout car j'estime être mieux célibataire qu'en couple.
Je me pose aussi la question sur la définition d'une relation romantique ; pour moi, les calins c'est romantique pourtant je vois des aromantiques qui aiment ça. Comment avant de definir l'aromantisme, peut on définir le romantisme ? Dans le sens le plus commun, je ne suis jamais sentie romantique, même si je suis tombée amoureuse.
Ensuite peut on devenir aromantique alors qu'on est tombé amoureux dans le passé, tout comme je ne suis pas "née" asexuelle mais je le suis devenue ?
Et enfin, la question posée par la personne en anglais à la Mutinerie m'a semblée interessante :comment peux t on définir une relation queerplatonique, comme une relation fraternelle ou sororale ?
Merci pour vos éclaircissements. Malheureusement mon anglais n'est pas assez bon, pour lire les liens.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
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Re: Espace de discussion aromantique
express...
je suis une femme
Je suis tellement en amour
aime vraiment
délicatement
subtilement
Écoutez
toucher un grand nombre
bisous
étreintes
amour platonique
beaucoup
Maintenant que je l'aime
est de quelques
respect
je vous écris
poème
chansons
apprendre
à côté
suis
amitié
sait que je l'aime
J'accepte amitié
est sexuelle
sais mon asexualité
l'amour sans le sexe
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Re: Espace de discussion aromantique
Extrait de la chanson d'Edith Piaf "à quoi ça sert l'amour"
[...]
En somme, si j’ai compris,
Sans amour dans la vie,
Sans ses joies, ses chagrins,
On a vécu pour rien?
Mais oui! Regarde-moi!
A chaque fois j’y crois!
Et j’y croirait toujours…
Ça sert à ça l’amour!
[...]
à la question en gras, et bien moi je répond non
[...]
En somme, si j’ai compris,
Sans amour dans la vie,
Sans ses joies, ses chagrins,
On a vécu pour rien?
Mais oui! Regarde-moi!
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Et j’y croirait toujours…
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Re: Espace de discussion aromantique
D'un pur point de vue de définition, j'ai l'impression que tu me parles plus de "comportement" que "d'attirance" là. Je pense que l'aromantisme est plutôt centré sur les attirances que sur les comportements. On est aromantique si on ressent pas d'attirance romantique pour d'autres personnes. Toi tu me parles plutôt d'abstinence de l'amour en quelque sorte. Il n'y a pas de mots pour désigner l'abstinence de l'amour. Mais il devrait en avoir un.melancolie a écrit :Dans le passé, je suis tombée plusieurs fois amoureuse donc théoriquement je ne peux pas me définir comme aromantique mais là, depuis ma dernière relation, je m'en sens complètement incapable et je n'ai plus aucune envie de me mettre en couple. Auparavant après une rupture, je cherchais à susciter des rencontres car j'avais envie de retomber amoureuse et là plus du tout car j'estime être mieux célibataire qu'en couple.
Après ça, si tu as le sentiment qu'aromantique te convient comme terme : utilise-le !
Vaste question. Je crois qu'il y a plusieurs définition possible des RR selon les personnes. Pour moi les câlins c'est pas forcément romantique par exemple. Après ça on peut être aromantique et aimer les relations romantiques (comportement) du moment qu'on ne ressent pas d'attirance romantique (on ne tombe pas amoureux).melancolie a écrit :Je me pose aussi la question sur la définition d'une relation romantique ; pour moi, les calins c'est romantique pourtant je vois des aromantiques qui aiment ça. Comment avant de definir l'aromantisme, peut on définir le romantisme ? Dans le sens le plus commun, je ne suis jamais sentie romantique, même si je suis tombée amoureuse.
David Jay dit que l'asexualité, c'est pas une étiquette, c'est une boîte à outils. Sous entendu : peu importe la question des vrais, faux, que qias-je asexuel-le. Ce qui compte c'est de savoir si ces mots et ces déf. aident à se penser et à s'accepter. Je suis complètement d'accord. Né asexuel, pas né asexuel. Devenu aro, toujours été aro. Peu importe. Du moment que ces mots t'aident. Moi le mot aromantique m'a aidé à mieux me comprendre.melancolie a écrit :Ensuite peut on devenir aromantique alors qu'on est tombé amoureux dans le passé, tout comme je ne suis pas "née" asexuelle mais je le suis devenue ?
Aromantic aadvark a écrit ça sur le RQP. J'aime beaucoup. C'est tellement frais tu trouves pas ?melancolie a écrit :Et enfin, la question posée par la personne en anglais à la Mutinerie m'a semblée interessante :comment peux t on définir une relation queerplatonique, comme une relation fraternelle ou sororale ?
L'idée c'est de "casser" les catégories amitié et romance et de recomposer une catégorie qui a du sens pour nous. On prend des éléments de la romance (par exemple l'idée que c'est la relation la plus importante de nos vies) et on prend aussi des éléments de l'amitié (par exemple qu'on ne dort pas dans le même lit et qu'il n'y a pas de sexe) et on fait un RQP : une relation entre deux personnes qui est la relation la plus importante de leur vie mais qui n'implique pas d'avoir du sexe et de dormir dans le même lit.« Queerplatonique ca signifie pour moi la disparition des scripts préétablis. Ca veut dire pas de règles. Ca veut dire faire, en fait, faire exactement ce avec quoi on se sent confortable. Si vous voulez être les meilleurs ami-e-s avec tout ce que ça veut dire habituellement, mais aussi vous marier, faites-le. Si vous voulez vous embrasser des fois mais pas vous sentir obligé-e-s de le faire, ça marche aussi. »
Et tu prends les éléments que tu veux évidemment pas slt : lit, sexe et importance.
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Re: Espace de discussion aromantique
CLPCLP a écrit :L'idée c'est de "casser" les catégories amitié et romance et de recomposer une catégorie qui a du sens pour nous. On prend des éléments de la romance (par exemple l'idée que c'est la relation la plus importante de nos vies) et on prend aussi des éléments de l'amitié (par exemple qu'on ne dort pas dans le même lit et qu'il n'y a pas de sexe) et on fait un RQP : une relation entre deux personnes qui est la relation la plus importante de leur vie mais qui n'implique pas d'avoir du sexe et de dormir dans le même lit.
amitié
dialogue
temps
amour spontané
affection
résultats
positif
romantique
part
d'agréables moments
tout beau
promenades
des aliments sains, savoureux
joie
considération
relations réciproques
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Re: Espace de discussion aromantique
Oui la citation me parait emprunte de liberté mais un peu utopique, même si je suis d'accord "l'amour est à réinventer".CLP a écrit :
Aromantic aadvark a écrit ça sur le RQP. J'aime beaucoup. C'est tellement frais tu trouves pas ?L'idée c'est de "casser" les catégories amitié et romance et de recomposer une catégorie qui a du sens pour nous. On prend des éléments de la romance (par exemple l'idée que c'est la relation la plus importante de nos vies) et on prend aussi des éléments de l'amitié (par exemple qu'on ne dort pas dans le même lit et qu'il n'y a pas de sexe) et on fait un RQP : une relation entre deux personnes qui est la relation la plus importante de leur vie mais qui n'implique pas d'avoir du sexe et de dormir dans le même lit.« Queerplatonique ca signifie pour moi la disparition des scripts préétablis. Ca veut dire pas de règles. Ca veut dire faire, en fait, faire exactement ce avec quoi on se sent confortable. Si vous voulez être les meilleurs ami-e-s avec tout ce que ça veut dire habituellement, mais aussi vous marier, faites-le. Si vous voulez vous embrasser des fois mais pas vous sentir obligé-e-s de le faire, ça marche aussi. »
Et tu prends les éléments que tu veux évidemment pas slt : lit, sexe et importance.
Tu pointes justement ce qui est confusion pour moi l'identité d'aromantique et les actes (comportements). Dans l'identité asexuelle, je vois la liberté, refuser l'acte completement, faire des compromis...etc
Mais quand tu es dans une relation queerplatonique (enfin pour soi), si le/la partenaire S commence à être calin avec toi et que ça te géne car tu n'as pas besoin de tendresse, comment lui expliquer qu'il/elle est important pour toi mais que après le refus de sexe, tu refuses aussi la tendresse ? Je crois que c'est ça qui me pose problème.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
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Re: Espace de discussion aromantique
Mm, le dialoguemelancolie a écrit : Oui la citation me parait emprunte de liberté mais un peu utopique, même si je suis d'accord "l'amour est à réinventer".
Tu pointes justement ce qui est confusion pour moi l'identité d'aromantique et les actes (comportements). Dans l'identité asexuelle, je vois la liberté, refuser l'acte completement, faire des compromis...etc
Mais quand tu es dans une relation queerplatonique (enfin pour soi), si le/la partenaire S commence à être calin avec toi et que ça te géne car tu n'as pas besoin de tendresse, comment lui expliquer qu'il/elle est important pour toi mais que après le refus de sexe, tu refuses aussi la tendresse ? Je crois que c'est ça qui me pose problème.
éviter toute confusion
s'il vous plaît parlez
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Re: Espace de discussion aromantique
Je suis un peu perdu. J'ai l'impression que la définition de l'aromantisme hésite entre deux conceptions assez divergentes, qui va du désintérêt pour les sentiments romantiques, avec ce qu'ils impliquent généralement d'intensité et de dépendance, à l'absence d'amour.
Est-ce que les aromantiques, lorsqu'ils affirment ne pas ressentir de sentiments amoureux, pensent en réalité à l'amour sur le mode du couple ? Ou cela concerne tout le sentiment amoureux, entendu comme un lien d'affection plus personnel que la sympathie, tel qu'il existe dans l'amitié, dans la relation fraternelle, parents-enfants (quand on a de la chance, bien entendu).
Parce que si les romantiques ne se reconnaissent pas dans les liaisons du type Tristan et Iseult ou Roméo et Juliet, ou Roméo et Tristan, mais dans les autres, alors on ne peut définir l'aromantisme comme absence de sentiments amoureux.
Existe-il vraiment un besoin de tomber amoureux pour être romantique ? L'amour n'est-il pas beaucoup plus large que la romance ? Deux amis proches et complices ne peuvent-ils pas vivre une relation romantique, bien qu'entièrement amicale ? Le romantisme, c'est peut-être avant tout l'absolutisation d'une personne au travers de l'amour, mais amour au sens très large. Et pas seulement d'une personne, mais aussi d'un des meilleurs ami de l'homme, comme le rappelle ce souvenir d'enfance : Belle et Sébastien
L'aromantisme, c'est plutôt l'absence d'absolu et d'hyperbole dans l'amour que l'absence d'amour, non ? Enfin, après, cela dépende de la définition de l'amour.
Ou alors, aromantisme désigne un état dans lequel on ressent de la sympathie, de la cordialité, de l'affection, des sentiments d'ententes et de complicité, mais pas d'attachement viscéral et durable? Un sentiment plus proche de l'accueil de l'autre que du don de soi ?
Est-ce que les aromantiques, lorsqu'ils affirment ne pas ressentir de sentiments amoureux, pensent en réalité à l'amour sur le mode du couple ? Ou cela concerne tout le sentiment amoureux, entendu comme un lien d'affection plus personnel que la sympathie, tel qu'il existe dans l'amitié, dans la relation fraternelle, parents-enfants (quand on a de la chance, bien entendu).
Parce que si les romantiques ne se reconnaissent pas dans les liaisons du type Tristan et Iseult ou Roméo et Juliet, ou Roméo et Tristan, mais dans les autres, alors on ne peut définir l'aromantisme comme absence de sentiments amoureux.
Existe-il vraiment un besoin de tomber amoureux pour être romantique ? L'amour n'est-il pas beaucoup plus large que la romance ? Deux amis proches et complices ne peuvent-ils pas vivre une relation romantique, bien qu'entièrement amicale ? Le romantisme, c'est peut-être avant tout l'absolutisation d'une personne au travers de l'amour, mais amour au sens très large. Et pas seulement d'une personne, mais aussi d'un des meilleurs ami de l'homme, comme le rappelle ce souvenir d'enfance : Belle et Sébastien
L'aromantisme, c'est plutôt l'absence d'absolu et d'hyperbole dans l'amour que l'absence d'amour, non ? Enfin, après, cela dépende de la définition de l'amour.
Ou alors, aromantisme désigne un état dans lequel on ressent de la sympathie, de la cordialité, de l'affection, des sentiments d'ententes et de complicité, mais pas d'attachement viscéral et durable? Un sentiment plus proche de l'accueil de l'autre que du don de soi ?
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Re: Espace de discussion aromantique
Ouais j'avoue, c'est pas évident de s'y retrouver.
Pour moi c'est clairement le premier, enfin c'est comme ça que j'avais compris le concept d'aromantisme.Tyane a écrit :Est-ce que les aromantiques, lorsqu'ils affirment ne pas ressentir de sentiments amoureux, pensent en réalité à l'amour sur le mode du couple ? Ou cela concerne tout le sentiment amoureux, entendu comme un lien d'affection plus personnel que la sympathie, tel qu'il existe dans l'amitié, dans la relation fraternelle, parents-enfants (quand on a de la chance, bien entendu).
Re: Espace de discussion aromantique
Au départ, l'aromantisme concerne avant tout le fait de ne pas ressentir "l'attirance romantique" (dans le même ordre d'idée que la définition d'AVEN de l'asexualité). J'entrevois cette attirance comme ayant trait au fait de "tomber amoureux", de ressentir un besoin de relation amoureuse.
"Romantique" n'était pas forcément le mot le plus adéquat pour désigner l'élément considéré, qui n'est pas lui-même très aisé à définir, mais bon, c'est passé dans l'usage sur AVEN et un peu ailleurs. Certaines confusions dans la compréhension du terme doivent venir de là.
Mais il y a des questions à se poser dans la sphère "aromantique" elle-même, par exemple sur (j'utilise les termes anglais) les "squishes".
J'ai observé parfois une certaine confusion entre le point de départ - l'attirance ou pas - et les comportements.
"Romantique" n'était pas forcément le mot le plus adéquat pour désigner l'élément considéré, qui n'est pas lui-même très aisé à définir, mais bon, c'est passé dans l'usage sur AVEN et un peu ailleurs. Certaines confusions dans la compréhension du terme doivent venir de là.
Mais il y a des questions à se poser dans la sphère "aromantique" elle-même, par exemple sur (j'utilise les termes anglais) les "squishes".
J'ai observé parfois une certaine confusion entre le point de départ - l'attirance ou pas - et les comportements.
D'accord.Il n'y a pas de mots pour désigner l'abstinence de l'amour. Mais il devrait en avoir un.
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Re: Espace de discussion aromantique
Pour moi, les liens d'amitié, fraternels, parentaux sont très différents de tomber amoureux. Je me demande s'il n'y a pas une confusion, n'étant pas assez anglophone, entre le terme de romantisme en anglais et français.Tyane a écrit :Je suis un peu perdu. J'ai l'impression que la définition de l'aromantisme hésite entre deux conceptions assez divergentes, qui va du désintérêt pour les sentiments romantiques, avec ce qu'ils impliquent généralement d'intensité et de dépendance, à l'absence d'amour.
Est-ce que les aromantiques, lorsqu'ils affirment ne pas ressentir de sentiments amoureux, pensent en réalité à l'amour sur le mode du couple ? Ou cela concerne tout le sentiment amoureux, entendu comme un lien d'affection plus personnel que la sympathie, tel qu'il existe dans l'amitié, dans la relation fraternelle, parents-enfants (quand on a de la chance, bien entendu).
Ou alors, aromantisme désigne un état dans lequel on ressent de la sympathie, de la cordialité, de l'affection, des sentiments d'ententes et de complicité, mais pas d'attachement viscéral et durable? Un sentiment plus proche de l'accueil de l'autre que du don de soi ?
En français, ça peut connoter la passion, la dépendance ou les diners aux chandelles et les fleurs bleues. Mais en anglais ?
" la sympathie, de la cordialité, de l'affection, des sentiments d'ententes et de complicité, mais pas d'attachement viscéral et durable" ? Je ne vois pas pourquoi ces sentiments ne seraient pas durables, surtout que le fait de tomber amoureux est bien moins durable en général que ces sentiments non amoureux. Ce n'est pas forcément l'intensité de l'innamoramento qui fait la force du lien mais ce qui se construit après et qui dure plus longtemps.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
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