L'asexualté définitive existe t-elle ?

[phenix]

Merci pour vos réponses ... vos témoignages m'ont été très précieux.

[melancolie]

Je pense que certaines personnes n'ont jamais ressenti et ne ressentiront jamais d'attirance sexuelle et dans ce cas c'est veritablement une identité.

En revanche l'absence de désir peut être un passage plus ou moins long dans la vie d'une personne qui peut se definir veritablement asexuelle à un moment donné et sexuelle à un autre.

Pour ma part, j'ai toujours dit qu'après dix ans sans, si le désir se repointait du jour au lendemain je l'accueillerai comme j'ai accueilli l'asexualité.

C'est ce qui m'est arrivée très recemment et je reste dans l'incertitude, est ce une periode qui va durer quelques semaines, quelques mois, quelques années ?
C'est pour cela que j'ai du mal encore à me mettre dans une case A ou pas A.

[Jullianna]

Oui, mais doit-on se mettre dans une case Mel ?

je crois que depuis le temps que je suis ici, que je lis tous vos témoignages enrichissants, j'ai une certaine idée de "mon" asexualité, qui a peut-être évolué aussi par rapport au début ou qui ose se révéler telle que je la ressens, puisque je sais que cela existe, alors la liberté d'être soi-même brise les barreaux de la cage (oh, pardon de la case )

[Syd]

Oui, mais doit-on se mettre dans une case Mel ?

Ca aide à se comprendre et savoir qui on est. Ca permet aussi d'aller de l'avant, car une fois qu'on s'identifie comme tel ou tel, on sait comment envisager les rapports avec les autres.
La stigmatisation, les barreaux dont tu parles c'est quand les autres nous mettent dans une case, car elle n'est pas souvent correcte, ce qui ne les empêche pas de nous juger d'après cette case.

[Jullianna]

Sans doute et même sûr que cela aide, je suis d'accord , mais cette envie de "case" peut être passagère le temps de "se trouver" et ensuite disparaître. Les barreaux sont aussi ceux que nous plaçons sur notre chemin pour éviter de rentrer dans des cases qui ne nous vont pas

[avatar]

je ne suis pas pour mettre les gens dans des cases, je préfère dire qu'on est soit A ou S OU GAY, Hétéro... et qu'on appartient à une communauté, car il faut bien s'identifier à un groupe pour revendiquer une appartenance, mais tout en restant ouvert aux autres. Le piège, c'est de ne fréquenter que son groupe, car on reste en milieu fermé et l'intérêt c'est d'échanger avec les autres.

[Syd]

mais cette envie de "case" peut être passagère le temps de "se trouver" et ensuite disparaître. Les barreaux sont aussi ceux que nous plaçons sur notre chemin pour éviter de rentrer dans des cases qui ne nous vont pas

Tout à fait, c'est certain que le fait de se mettre dans une case qui ne nous correspond pas peut s'avérer négatif pour la suite, mais la plupart des gens ont une meilleure connaissance d'eux-mêmes, je pense, et savent assez vite où se mettre. Le problème n'est d'ailleurs pas tant de se mettre dans une case que de vivre en accord avec, ce qui n'est peut-être pas toujours évident. Ca c'est une fois qu'on a identifié la case, ce qui peut être difficile si on ignore son existence, bien sûr, et je ne parle pas que pour l'asexualité, mais également pour les ados gays qui vont avoir du mal à s'identifier ainsi quand ils n'ont aucun exemple gay sous les yeux.