pour répondre à la question qui m'est posée : non, je n'allais pas partir en courant, il venait de chercher à profiter de moi, je ne devais de lui rendre la monnaie de sa pièce et non m'enfuir au loin, ça ça sert à rien, ça ne te rend pas ta fierté et ça crée de mauvais souvenirs.
Je l'ai pris comme un défi : ah tu veux jouer à ce jeu-là ? Ben tu vas voir ce que je te réserve mon grand
Comme justement je suis blasée de ces comportements qui ne me font ni chaud ni froid, je sais rester complètement gérée par ma raison et non mon émotionnel dans des cas pareils. J'analyse la situation et je réagis en conséquence. C'est pas que ça me plaît, c'est que ça ne me fait rien.
Ce qui me fait quelque chose, c'est l'intention derrière. Donc au jeu des intentions, on pouvait facilement être deux, moi j'avais l'intention de le gêner à son tour, et de le faire avouer pour qu'il espère le moindre pardon de ma part.
Il l'a donc bel et bien avouer. Quant à moi je lui ai expliqué : pas de sentiment amoureux, pas de sexe. Il a bien tenté quelques mois mais il s'est bien rendu compte que celle qui déciderait de la date de la première fois, ce serait moi. Pour autant qu'il le mérite.
Ca a dû l'auto-discipliner à mon avis. Soit il s'en fichait de moi sur le fond et il laissait tomber, soit il allait jusqu'au bout et il faisait tout pour se faire aimer et mettre en confiance, mais en fait il s'est pris à son propre piège : à force de quêter ma reconnaissance et de vouloir être important pour moi, il a été encore plus épris de moi tout en étant dans l'obligation de mettre les points physiques de côté, de plus il n'avait jamais l'impression de m'avoir comme acquis.
J'étais mystérieuse pour lui, et très culottée, ça a dû le séduire. J'avais affaire à un pur scorpion (manipulateur et vicelard) et je me suis jouée de lui. Retour à l'envoyeur. Je lui ai même autorisé à aller voir ailleurs pour des coups d'un soir s'il veut, c'est son cul pas le mien. Quand je lui ai dit cela, il a été bluffé...
Je crois que cela a conclu ses sentiments pour moi, il venait de trouver quelqu'un capable de le contrer et de déjouer ses tours de façon si subtile qu'il en a été ravi. De plus, une chose qu'on attend et qu'on aimerait avoir depuis un temps la rend plus précieuse quand elle arrive enfin... et lui donne un tout autre aspect, moins rebutant et plus respectueux. Il a toujours gardé cette distance prudente depuis lors, et à présent il accepte parfaitement mon asexualité et la philosophie de vie que j'impose aux S en ma compagnie "si ça reste rare, ça conserve son importance".
Faut prendre les défauts de l'autre à bras le corps parfois, ça paye bien.
Se forcer à avoir envie de ce qu'on ne veut pas est une contrainte... Pq donc nous forcer à associer un si vilain mot avec l'acte d'amour ?
"C'est sa catastrophe , le Belge ne va au désir que par le chemin du besoin" Denys-Louis Colaux