J'ai réussi à me dégoter une PS4 et j'ai fait une razzia sur les occases Micromania du coup, tout un monde s'ouvre à moi. Ce week-end j'ai pu commencer par
Detroit : Become Human qui était génial. Alors bon, David Cage et moi c'est une histoire compliquée : j'adore son type de jeu et les histoires qu'il a envie de raconter, mais en général le traitement des personnages et l'écriture ont vite fait de me calmer. Malgré tout y'a eu une amélioration nette entre chaque jeu, et de Fahrenheit à DBH y'a pas à dire, on revient de loin. Je dis pas que c'est parfait (loin de là) mais y'a un véritable effort de fait à pas mal de niveaux.
Je vais commencer par dire que ça rentre à fond dans les thématiques que je chéris. Déjà les androïdes, c'est mon truc. Mais si on part sur toute la question "qu'est-ce qui définit l'humanité" & co, on m'a perdue. Du coup je me suis investie à fond. J'adore les jeux qui se basent sur un système de choix et évoluent selon nos décisions. Les branchements sont un peu vertigineux parfois, mais c'est ça aussi qui est intéressant. J'ai beaucoup aimé l'univers, le soin apporté au background (à tous les niveaux, quand on observe un peu dans la rue, ou quand on regarde la tv/lit les magazines ça donne des indications super intéressantes sur l'univers et certains enjeux politiques, sociaux et économiques/questions philosophiques). Bref, je monologue un peu, c'est parfois bancal ou maladroit, c'est souvent prévisible, mais l'immersion est là. Le fait de savoir qu'on peut réellement perdre nos persos à tout moment pèse lourd dans nos choix. J'ai réussi à garder 2 des persos principaux vivants (le 3e ça s'est joué à la toute fin mais j'ai quand même accompli ce que je voulais), je suis assez satisfaite des fins que j'ai obtenue. Et puis visuellement et musicalement rien à dire c'est superbe. Il m'aura fallu prendre mon mal en patience pour découvrir ce jeu mais je ne regrette pas, c'est une expérience très forte, certaines scènes m'ont vraiment émue (et pas dans le sens "bouhou c'est triste", mais vraiment "wow, c'est beau/intense"). Et puis Cage a même fait un effort d'inclusivité, sisi. Par contre y'a encore du forcing sur la relation Markus/North (que je n'avais pas du tout romancée, et qui a fini par être mon amante quand même - merci...). J'y reviendrai tôt ou tard pour tenter d'autres choix.
Du coup dans la lignée j'ai enchaîné sur
Until Dawn. Là pour le coup je me suis pas énormément attachée aux personnages, je les ai trouvé en grande majorité assez antipathiques. Malgré tout j'ai plutôt bien mené ma barque là aussi (5 survivants sur 7). En prêtant attention aux indices j'ai vu venir pas mal de choses bien à l'avance (ça reste très prévisible), mais ça ne gâche pas vraiment le plaisir du jeu heureusement. Il est d'ailleurs assez tendu par moments : mention spéciale pour la feature "ne pas bouger" qui est... un cauchemar. La manette détecte le moindre mouvement et il m'a fallu désactiver les vibrations pour ne pas prendre de risques (pour vous dire, j'ai réussi à me rater même en posant la manette). Côté scénario ça va pas chercher bien loin, c'est vraiment du slash mov ie comme on en voit plein, avec tous les clichés qui vont avec, mais encore une fois c'est réellement le côté effet papillon qui est intéressant surtout si on essaie de tous les garder vivants (ma curiosité me perdra personnellement). Du reste niveau QTE c'est gentillet, ils ont même pas inclus les gâchettes contrairement à DBH. Et côté cast on retrouve des têtes assez connues : Rami Malek, Peter Stormare, Hayden Panettiere etc. Mais j'aurais peut-être dû commencer par celui-là.
Et là j'ai entamé
Red Dead Redemption 2. Il va me falloir me réhabituer à ce gameplay, mais gros moment d'émotion en revoyant John, Dutch, Javier et toute la bande (bon, surtout John). Hâte de voir la suite.
(Les autres titres achetés : Spiderman, Hellblade, Horizon Zero Dawn, The Evil Within 2, Uncharted 4, et Shadow of the Tomb Raider, j'ai de quoi faire pour un petit moment).