c'est quelque chose que je me suis toujours permit de dire, et ma position d'adulte désormais m'évite des soufflons/remarques ou violences direct maintenant x)Grignoteuse de bouquins a écrit : ↑26 févr. 2024, 22:39 Je n'aime pas non plus être en compagnie des enfants, ils me mettent extrêmement mal à l'aise, et je n'ai jamais voulu en avoir non plus. Je ne les trouve ni "mignons" ni quoi que ce soit d'autre. Ils ne m'évoquent rien si ce n'est ma propre enfance douloureuse.
Parcontre, j'estime que l'adultisme est quelque chose à combattre aux côtés du féminisme, parce que banaliser des phrases aussi violentes à l'égard des enfants, ça me paraît aller encore une fois dans la banalisation des violences qu'ils vivent. C'est pour ça que les phrases agressives à leur encontre, ça me met également extrêmement mal à l'aise. Il ne faut pas oublier qu'on a été nous aussi des enfants et qu'on aimait pas que des adultes disent ça devant nous.
C'est le genre de phrases que j'aimerais voir ne plus être banalisées. Les adultes ne sont pas superieurs aux enfants, et quand les gens comprendront ça, il y aura peut-être moins de maltraitance.
(même si certains n'hésite pas à me faire remarquer leur mécontentement)
Je supporte pas le fait que des gens, juste parce que c'est des enfants, les traite comme des sous humains,
Être responsable de quelqu'un, ce n'est pas le pouvoir de le rabaisser, de le maltraiter ou autre, c'est pas un pouvoir pour faire du mal. C'est une responsabilité, tu doit sauvegarder l'intégrité de la personne et lui permettre d'évoluer. Même si cet enfant, qui reste une personne, fait des bêtises, des choses qu'on ne supporte, il n'est raison de le rabaisser. Même si il n'est pas sous notre responsabilité.
Oui, ils peuvent manquer de maturité, d'expérience, de savoir et savoir faire et tant d'autre, ils sont en cours de développement, ils grandissent, mais c'est une raison pour aussi les responsabiliser et les considérer comme une personne, en prennant en compte ce qu'il a transmettre, ce qu'il fait etc, mais y a aussi la part comem à tout autre personne de remettre sur le chemin si besoin
Mais, il y a un mais. Ce sont des enfants, ils apprennent et ont donc besoin d'un cadre, d'exemple pour progresser, pour être autonome et faire ce qu'ils ont à faire dans la vie, ce qui les différencie en parti des adultes (qui sont censé pouvoir se débrouiller)
Il faut différencier dictature, d'un cadre, d'une bienveillance pour leurs évolutions.
dire des choses comme "c'est moi l'adulte, donc t'as tord, j'ai juste" sans raison est stupide et peut même montrer une forme d'immaturité, d'égocentrisme.
Mais si on prend le temps d'expliquer le pourquoi du comment, on permet l'enfant d'apprendre, de comprendre, mais aussi de meilleur réflexions et une communication de meilleure qualité, plus expressif.
La remise en question est donc par là aussi une bonne chose pour comprendre (pourquoi les enfants pose des centaines de questions par jours ?)
L'infantilisation par donc (pour nommer ces choses) peut marquer profondément l'enfant au point d'empêcher son autonomie et laisser de drôle de marque (comme demander des choses simple genre aller aux toilettes, voir l'exemple cliché de la femme qui materne son mari, et qui peut même le réprimmer comme une mère, ou inverse)
Mais les enfants reste toujours quelque chose en soit d'intéressant: comment leur permettre d'évoluer ?