Androgynie

Installez-vous confortablement et venez nous raconter toutes vos histoires extraordinaires, même si elles n'ont rien à voir avec l'asexualité.
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Maeva Paris
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Re: Androgynie

Message par Maeva Paris »

Moi aussi je suis très dans l'androgynie :) avant je m'habillais (sans vraiment en prendre conscience) en garcon manqué. Un jour je marchais dans la rue, deux jeunes garçons m'ont dit (gentiment) "bonjour monsieur ! ". j'ai souri sans répondre. et l'autre a dit au premier "mais non... c'est une dame ! "
Mdr :D
Maintenant je m'habille plus féminine epuis peu. Et je me sens BIEN.
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Baelfire
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Re: Androgynie

Message par Baelfire »

Etre androgyne ça ne doit pas forcément être simple mais je me dis que ça doit avoir un côté cool quand même.

Surtout dans le domaine du spectacle/arts de la scène. On peut choisir si on veut interprêter un homme ou une femme. Et ça c'est classe!

De temps en temps j'aimerais bien jouer des rôles de gars...comme ça pour le fun. Peut être aussi pour essayer de comprendre un peu mieux ces messieurs...Mais j'ai vraiment des formes trop féminines pour être crédible. Ca signifierait donc rentrer dans des clichés de grande folle et je ne trouve pas ça génial
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Piccolo
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Re: Androgynie

Message par Piccolo »

Natsu a écrit :Mais est-il pertinent de parler d'identification intellectuelle à un genre puisqu'il n'y a aucune différence entre un cerveau provenant d'un homme et celui provenant d'une femme. L'identification intellectuelle à un genre serait-elle donc un choix personnel ou/et de l'endoctrinement par la société ?
J'ignore s'il n'y a aucune différence majeure entre le cerveau d'un homme et d'une femme, donc par rapport à ça je ne peux rien dire.

La théorie du genre part du principe qu'il n'y aurait justement aucune différence entre les hommes et les femmes (hormis le sexe biologique) et que l'identité homme/femme serait purement culturelle.
A l'inverse son opposé, prétend que les différences homme et femme se base essentiellement sur la biologie et la génétique.

D'un côté je suis d'accord avec la théorie du genre dans le sens où les représentations et assignations masculin/féminin varient selon le cadre spatio-temporel.
Mais d'un autre côté, je crois que les genres traduisent plus une réalité physique qu'autre chose. Car au fond, la notion même de genre est assez superficielle.
Une femme plus agressive que la moyenne serait plus masculine ?
Un homme au caractère doux et à la voix fluette serait efféminé ?
Tout cela n'a pas vraiment de sens: une femme reste une femme et un homme reste un homme, car les personnes sont trop différentes les unes des autres pour réellement parler avec pertinence de genre masculin et féminin (en dehors du physique).
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Natsu
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Re: Androgynie

Message par Natsu »

Piccolo a écrit :J'ignore s'il n'y a aucune différence majeure entre le cerveau d'un homme et d'une femme, donc par rapport à ça je ne peux rien dire.

La théorie du genre part du principe qu'il n'y aurait justement aucune différence entre les hommes et les femmes (hormis le sexe biologique) et que l'identité homme/femme serait purement culturelle.
A l'inverse son opposé, prétend que les différences homme et femme se base essentiellement sur la biologie et la génétique.

D'un côté je suis d'accord avec la théorie du genre dans le sens où les représentations et assignations masculin/féminin varient selon le cadre spatio-temporel.
Mais d'un autre côté, je crois que les genres traduisent plus une réalité physique qu'autre chose. Car au fond, la notion même de genre est assez superficielle.
Une femme plus agressive que la moyenne serait plus masculine ?
Un homme au caractère doux et à la voix fluette serait efféminé ?
Tout cela n'a pas vraiment de sens: une femme reste une femme et un homme reste un homme, car les personnes sont trop différentes les unes des autres pour réellement parler avec pertinence de genre masculin et féminin (en dehors du physique).
Mais qu'est-ce que la "réalité physique des genres" ? Est-ce tout ce qui n'est pas culturel/social ? Et si on retire aux êtres humains la culture, le social, donc tout leur environnement, que reste t-il ?

Je pense qu'il ne reste pas grand-chose. Cependant, j'ai récemment visionné une émission qui a chamboulé ma conception des genres : il était question d'expériences sur les chimpanzés où on présentait aux bébés chimpanzés des jouets, petites voitures, camions de pompiers, poupées, et je ne sais plus quoi. Curieusement, les bébés chimpanzés mâles étaient attirés par les jouets traditionnellement attribués aux petits garçons (petites voitures, camions de pompiers), alors que les bébés chimpanzés femelles prenaient les poupées, les peluches. Apparemment, il y aurait donc une part biologique dans l'attirance envers certains jouets, alors que je pensais que cela ne relevait que du social/culturel. Il faudrait refaire l'expérience avec les jouets attribués aux garçons/filles dans d'autres cultures, je ne sais pas pour les garçons, mais la poupée semble être un jouet universellement attribué aux filles. *

Peut-être aurais-je davantage de réponses après avoir lu le livre Enquête sur la sexualité en France. Il y est question, entres autres, du genre, et de l'asexualité, et je pensais faire un contre-rendu de tout cela (mais j'ai un autre livre à terminer d'abord).

En ce qui concerne les cerveaux hommes/femmes, la seule différence se situe dans l'hypothalamus où il y a des neurones qui déclenchent l'ovulation dans le cerveau des femmes chaque mois, et l'absence de cette activité chez les hommes. Cet article explique aussi que chaque cerveau est différent, que les variations d'un cerveau masculin à un autre cerveau masculin sont autant importantes que celles entre un cerveau masculin et un cerveau féminin. Cela n'aide pas vraiment à y voir plus clair !

* J'émets des réserves sur cette expérience, qui était rapportée par un éthologue lors d'une conférence. Il faudrait voir l'expérience, comment elle a été conduite, pour savoir s'il n'y a pas eu de transfert d'intentions par le regard par exemple. On ne peut rien en tirer sans en savoir plus.
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Re: Androgynie

Message par Zimou »

je suis tombé sur un documentaire hier soir qui parlais justement de la différence des cerveaux hommes femmes. je suis tombé sur la fin du documentaire et j'ai faillit zapper parce qu'il faisait beaucoup de "peut être" et j'avais l'impression qu'ils essayaient de nous faire croire/penser des choses sans les dires clairement, mais il y eu 2/3 choses qui ont été affirmé (sans un "peut être" ou "en théorie"... chose que les media savent bien utiliser pour nous faire croire bien des choses sans les dire vraiment) que j'ai retenu : les différence hommes femme sont très majoritairement culturelle. mais il existe aussi des différence biologique. les signaux de douleurs physique par exemple sont différent dans le cerveaux pour l'homme et la femme, ce qui indique que l'homme et la femme ressentent la douleur différemment à cause de leur cerveaux différent. après j'ai vu que la fin du documentaire, ils mettaient peut être en avant d'autre différence biologique et parlaient surement de comment la culture différencie injustement (sans raison) des comportement homme-femmes.
http://www.programme-tv.net/programme/p ... rie-header
Natsu a écrit :Cependant, j'ai récemment visionné une émission qui a chamboulé ma conception des genres : il était question d'expériences sur les chimpanzés où on présentait aux bébés chimpanzés des jouets, petites voitures, camions de pompiers, poupées, et je ne sais plus quoi. Curieusement, les bébés chimpanzés mâles étaient attirés par les jouets traditionnellement attribués aux petits garçons (petites voitures, camions de pompiers), alors que les bébés chimpanzés femelles prenaient les poupées, les peluches. Apparemment, il y aurait donc une part biologique dans l'attirance envers certains jouets, alors que je pensais que cela ne relevait que du social/culturel. Il faudrait refaire l'expérience avec les jouets attribués aux garçons/filles dans d'autres cultures, je ne sais pas pour les garçons, mais la poupée semble être un jouet universellement attribué aux filles.
attention avec ces expériences, les anti-genre, anti mariage gey et sites complotiste (c'est encore sur ces site que je retrouve les sources aujourd'hui) avançaient cet argument (probablement le documentaire que tu as vu : http://homofabulus.com/les-macaques-mal ... -voitures/ ) avec les singes à l'époque des débat pour le mariage homo et des fameuse rumeur complétement fausse disant que le gouvernement souhaitait obliger les garçon à jouer au poupée et les fille aux voiture et qu'ils allaient commencer à leur apprendre la sexualité en leur apprenant la masturbation. biensur c'est une manipulation de ces anti d'un autre souhait du gouvernement visant à supprimer les stereotype homme femme dans les écoles en expliquant aux petite fille qu'elles peuvent jouer au voiture si elle le veulent et aux garçon de jouer à la poupée si ils ont envie aussi et non pas en les obligeant. il a été démontré que bien qu'en effet chez les singes les garçons était attiré par les jouet de garçon et les fille par les jouets de fille, les anti se gardaient bien de dire qu'en réalité, les jouet les plus utilisé par les singes étaient les jouet neutre. et que l’expérience n'avais pas de sens car les jouet présenté aux singe ne pouvais rien représenter pour eux. si par exemple les femelles jouaient plus avec la casserole, les singe ne savent pas cuisiner et ne savent pas ce qu'est une casserole ni à quoi ça sert, les singe aillant choisie ça voulait peut être juste s'en servir pour taper sur leur congénère, mais surement pas pour cuisiner...
http://www.slate.fr/story/66307/jouets- ... type-genre
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Piccolo
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Re: Androgynie

Message par Piccolo »

Natsu a écrit :Mais qu'est-ce que la "réalité physique des genres" ? Est-ce tout ce qui n'est pas culturel/social ? Et si on retire aux êtres humains la culture, le social, donc tout leur environnement, que reste t-il ?

Je pense qu'il ne reste pas grand-chose.
Je dirais que les genres homme/femme représentent une exagération stéréotypée d'une différence physique qui elle est bien réelle.
Les caractères sexuels dit secondaires sont en général suffisamment bien développés chez l'individu moyen pour que l'on reconnaisse au premier coup d'oeil son sexe biologique.
Mais est-ce que son sexe biologique traduit son caractère ?
Comme les femmes ont en général des traits plus fins et une voix plus aigue, on admet qu'elles sont de nature plus douce, et l'inverse pour les hommes.
Mais si les hommes ont effectivement plus de force physique en moyenne, cela ne veut pas dire qu'ils sont biologiquement censés être plus agressifs.
L'identité homme repose davantage sur l'activité (le sport, l'effort, la force, la compétition) tandis que la femme davantage sur la passivité (les poupées, le maquillage, les parfums, les corvées).
Et cette dichotomie actif/passif se retrouve également dans la sexualité.
Que dire, si ce n'est que l'identité femme est clairement superficielle en plus d'être terre-à-terre, comparée à celle de l'homme qui inspire le respect et la virilité au sens noble du terme.

Mais finalement ce n'est que du stéréotype et ça n'a pas grande signification.

Personnellement je ne suis pas du tout androgyne, et donc je ne vois pas d'autre manière primaire pour me définir que le mot homme.
Je n'arrive pas à comprendre comment je pourrais me reconnaitre comme étant femme. D'une part je n'ai pas du tout le physique, et d'autre part ça voudrait dire quoi "se sentir femme" concrètement ?

Parce qu'honnêtement je vois une incohérence parmi ceux qui adhèrent à la théorie du genre: d'un côté ils clament que tout est d'origine culturelle et social, et en même temps ils valident cette dichotomie homme/femme (qui serait parfaitement réelle) et prétendent que l'individu indépendamment de son sexe biologique, pourrait se définir comme homme ou femme.
Mais ça veut dire quoi au final ?
Natsu a écrit :i. Curieusement, les bébés chimpanzés mâles étaient attirés par les jouets traditionnellement attribués aux petits garçons (petites voitures, camions de pompiers), alors que les bébés chimpanzés femelles prenaient les poupées, les peluches. Apparemment, il y aurait donc une part biologique dans l'attirance envers certains jouets, alors que je pensais que cela ne relevait que du social/culturel.
Mouais, je ne suis pas du tout convaincu. Cela ressemble fort à une pseudo-expérience visant à "prouver" un avis déjà établi.
Les chimpanzés ne sont pas des humains, donc ça n'a pas de sens vu que le concept de genre n'a aucune signification pour eux.
A la limite on pourrait penser que les jouets féminins comme les poupées et les peluches renverraient à l'idée d'un "instinct maternel" chez les femelles singe.
Mais concernant les voitures, je trouve ça un peu idiot. Ça ne signifie rien pour eux.
Natsu a écrit :Cet article explique aussi que chaque cerveau est différent, que les variations d'un cerveau masculin à un autre cerveau masculin sont autant importantes que celles entre un cerveau masculin et un cerveau féminin. Cela n'aide pas vraiment à y voir plus clair !
Ca me semble évident et renvoit à ce que je disais plus haut: tous les hommes ne sont pas pareils et idem pour les femmes. Partant de ça, le concept de genre masculin et féminin n'a plus de tellement de signification.
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Re: Androgynie

Message par Natsu »

Zimou a écrit :je suis tombé sur un documentaire hier soir qui parlais justement de la différence des cerveaux hommes femmes. je suis tombé sur la fin du documentaire et j'ai faillit zapper parce qu'il faisait beaucoup de "peut être" et j'avais l'impression qu'ils essayaient de nous faire croire/penser des choses sans les dires clairement, mais il y eu 2/3 choses qui ont été affirmé (sans un "peut être" ou "en théorie"... chose que les media savent bien utiliser pour nous faire croire bien des choses sans les dire vraiment) que j'ai retenu : les différence hommes femme sont très majoritairement culturelle. mais il existe aussi des différence biologique. les signaux de douleurs physique par exemple sont différent dans le cerveaux pour l'homme et la femme, ce qui indique que l'homme et la femme ressentent la douleur différemment à cause de leur cerveaux différent. après j'ai vu que la fin du documentaire, ils mettaient peut être en avant d'autre différence biologique et parlaient surement de comment la culture différencie injustement (sans raison) des comportement homme-femmes.
http://www.programme-tv.net/programme/p ... rie-header
Intéressant ce documentaire. Cependant, il n'y a, d'après ce que j'ai compris, aucune certitude. Même dans le cas de l'autisme, la piste des hormones pendant la grossesse n'est qu'une piste parmi d'autres. Toutes les différences constatées entre hommes et femmes (aptitudes cognitives et émotionnelles, perception de la douleur) peuvent s'expliquer par l'acquis. Le bébé naît avec un cerveau presque totalement vierge (seulement 10% des connections neuronales établies entre les 100 milliards de neurones "fabriqués" pendant la grossesse), et même ces 10% de connections neuronales existants à la naissance pourraient être influencés par la culture, le social, le vécu de la mère pendant la grossesse (exposition sensorielle, pollution, produits chimiques, stress). L'émission ne parle que de cerveaux d'adultes ou d’adolescents, donc des cerveaux complètement formés par le vécu des personnes.

Le sujet est vaste, ils n'ont pas parlé de l'inhibition intellectuelle (des aptitudes laissées en friche à cause du vécu/environnement qui peuvent se réactiver à tout âge dès que l'individu travaille ces aptitudes), de la plasticité du cerveau après un AVC ou un trauma crânien (une perte d'aptitudes cognitives ou physiologiques peut se "réparer" par de nouvelles connections neuronales), tout ceci montre à quel point le cerveau s'adapte et récupère.
Zimou a écrit :
Natsu a écrit :Cependant, j'ai récemment visionné une émission qui a chamboulé ma conception des genres : il était question d'expériences sur les chimpanzés où on présentait aux bébés chimpanzés des jouets, petites voitures, camions de pompiers, poupées, et je ne sais plus quoi. Curieusement, les bébés chimpanzés mâles étaient attirés par les jouets traditionnellement attribués aux petits garçons (petites voitures, camions de pompiers), alors que les bébés chimpanzés femelles prenaient les poupées, les peluches. Apparemment, il y aurait donc une part biologique dans l'attirance envers certains jouets, alors que je pensais que cela ne relevait que du social/culturel. Il faudrait refaire l'expérience avec les jouets attribués aux garçons/filles dans d'autres cultures, je ne sais pas pour les garçons, mais la poupée semble être un jouet universellement attribué aux filles.
attention avec ces expériences, les anti-genre, anti mariage gey et sites complotiste (c'est encore sur ces site que je retrouve les sources aujourd'hui) avançaient cet argument (probablement le documentaire que tu as vu : http://homofabulus.com/les-macaques-mal ... -voitures/ ) avec les singes à l'époque des débat pour le mariage homo et des fameuse rumeur complétement fausse disant que le gouvernement souhaitait obliger les garçon à jouer au poupée et les fille aux voiture et qu'ils allaient commencer à leur apprendre la sexualité en leur apprenant la masturbation. biensur c'est une manipulation de ces anti d'un autre souhait du gouvernement visant à supprimer les stereotype homme femme dans les écoles en expliquant aux petite fille qu'elles peuvent jouer au voiture si elle le veulent et aux garçon de jouer à la poupée si ils ont envie aussi et non pas en les obligeant. il a été démontré que bien qu'en effet chez les singes les garçons était attiré par les jouet de garçon et les fille par les jouets de fille, les anti se gardaient bien de dire qu'en réalité, les jouet les plus utilisé par les singes étaient les jouet neutre. et que l’expérience n'avais pas de sens car les jouet présenté aux singe ne pouvais rien représenter pour eux. si par exemple les femelles jouaient plus avec la casserole, les singe ne savent pas cuisiner et ne savent pas ce qu'est une casserole ni à quoi ça sert, les singe aillant choisie ça voulait peut être juste s'en servir pour taper sur leur congénère, mais surement pas pour cuisiner...
http://www.slate.fr/story/66307/jouets- ... type-genre
On dirait qu'il y a eu plusieurs expériences du même genre (choix du mot :mrgreen: ) sur les macaques (pas les chimps, erreur de ma part), car j'ai trouvé un article qui date de 2008, le documentaire d'arte en relate une autre plus récente. Ce ne sont pas des articles/émissions pro ou anti-genres. Ces préférences de jouets pourraient s'expliquer par la biologie, comme ils le disent dans l'émission, les macaques mâles pourraient être plus intéressés par les voitures car elles bougent dans l'espace (peut-être du fait de leurs aptitudes spacio-temporelles plus développées afin de mieux protéger leur territoire, repérer rapidement des menaces, ce ne sont que des suggestions personnelles, je ne suis pas expert !), et les femelles s'occupent des jeunes ce qui expliquerait pourquoi elles préfèrent les poupées (comme l'a dit Piccolo).
Piccolo a écrit :
Natsu a écrit :Mais qu'est-ce que la "réalité physique des genres" ? Est-ce tout ce qui n'est pas culturel/social ? Et si on retire aux êtres humains la culture, le social, donc tout leur environnement, que reste t-il ?

Je pense qu'il ne reste pas grand-chose.
Je dirais que les genres homme/femme représentent une exagération stéréotypée d'une différence physique qui elle est bien réelle.
Les caractères sexuels dit secondaires sont en général suffisamment bien développés chez l'individu moyen pour que l'on reconnaisse au premier coup d'oeil son sexe biologique.
Mais est-ce que son sexe biologique traduit son caractère ?
Comme les femmes ont en général des traits plus fins et une voix plus aigue, on admet qu'elles sont de nature plus douce, et l'inverse pour les hommes.
Mais si les hommes ont effectivement plus de force physique en moyenne, cela ne veut pas dire qu'ils sont biologiquement censés être plus agressifs.
L'identité homme repose davantage sur l'activité (le sport, l'effort, la force, la compétition) tandis que la femme davantage sur la passivité (les poupées, le maquillage, les parfums, les corvées).
Et cette dichotomie actif/passif se retrouve également dans la sexualité.
Que dire, si ce n'est que l'identité femme est clairement superficielle en plus d'être terre-à-terre, comparée à celle de l'homme qui inspire le respect et la virilité au sens noble du terme.

Mais finalement ce n'est que du stéréotype et ça n'a pas grande signification.
S'il y a "exagération stéréotypée d'une différence bien réelle", cela voudrait dire qu'il y aurait une explication biologique aux différences de comportement. En plus, les genres vont au delà d'une représentation des comportements, il y a aussi représentation des rôles de chaque sexe dans la société.
La différence physique est réelle pour les caractères sexuels primaires, par contre le lien entre sexe biologique et caractère est loin d'être évident. Est-ce que la testostérone seule expliquerait, voire excuserait, davantage d'agressivité chez les hommes (je n'ai pas de chiffres en tête, mais les auteurs de crimes et délits sont très majoritairement masculins, la violence féminine demeure exceptionnelle il me semble)(les femmes aussi produisent de la testostérone, en moindre quantité) ? Et on dirait que, si on explique/permet l'agressivité chez les hommes, en revanche, celle-ci est reçue comme inacceptable, anormale, voire monstrueuse, ou au contraire niée, chez les femmes. Il faudrait lire davantage sur le sujet, il y a peut-être un dossier sur le site de l'INSERM.

Si les genres sont tellement ancrés dans les mentalités et qu'ils remontent si loin dans le temps (ils ont peu évolués à travers les âges : les femmes ont pendant des milliers d'années assignées à l'entretien du logis et aux enfants, les hommes au travail, à la politique, à la chasse), c'est peut-être qu'ils sont liés à nos lointains ancêtres, au néolithique, ces rôles auraient été conservés et transmis de génération en génération.
Quand tu parles de rôles passifs/actifs, ces rôles sont, je crois, entrain de changer, autant dans la sphère sociale (les femmes travaillent presque autant que les hommes) qu'en ce qui concerne la sexualité.

Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par " l'identité femme est clairement superficielle en plus d'être terre-à-terre, comparée à celle de l'homme qui inspire le respect et la virilité au sens noble du terme", "passif" ne veut pas dire "superficiel" ou "terre-à-terre", est-ce par rapport à l'entretien du logis, ou d'une présupposée moindre capacité intellectuelle chez les femmes ? Je pense que même sur ces deux points, les représentations sont aussi entrain de changer. Les hommes participent plus aux taches ménagères qu'avant, s'occupent des enfants et des courses, et au niveau des études, s'il y a des différences en ce qui concerne les matières, il y a autant de filles que de garçons qui parviennent au bac, et de plus en plus de filles font de longues études.
Piccolo a écrit :Personnellement je ne suis pas du tout androgyne, et donc je ne vois pas d'autre manière primaire pour me définir que le mot homme.
Je n'arrive pas à comprendre comment je pourrais me reconnaitre comme étant femme. D'une part je n'ai pas du tout le physique, et d'autre part ça voudrait dire quoi "se sentir femme" concrètement ?
Je n'en sais rien ! Mais je te renvoie la question : tu dis pouvoir te définir par le mot "homme" du fait de ton physique, mais est-ce que tu sais ce que cela signifie que de "se sentir homme" ?
Piccolo a écrit :Parce qu'honnêtement je vois une incohérence parmi ceux qui adhèrent à la théorie du genre: d'un côté ils clament que tout est d'origine culturelle et social, et en même temps ils valident cette dichotomie homme/femme (qui serait parfaitement réelle) et prétendent que l'individu indépendamment de son sexe biologique, pourrait se définir comme homme ou femme.
Mais ça veut dire quoi au final ?
Il n'y a pas de "théorie du genre" (cf post de Hassan ici), le genre est un concept. Si les personnes veulent se définir homme ou femme, libres à eux/elles. Cela dit, je ne comprends pas ce que cela signifierait en dehors de la possession d'un corps physique. Je ne rejette pas le mot, cela me semble assez pratique d'en avoir un qui permet de se diriger au bon endroit lorsque l'on souhaite utiliser des toilettes publiques, ou d'aller au bon rayon de vêtements. Je ne suis pas androgyne et je ne rejette pas le fait de ressembler à une femme, j'aime bien mon corps. Par contre, tous les stéréotypes sociaux liés à ce mot s'apparentent plus à un carcan qu'autre chose, autant pour les femmes que pour les hommes (s'il y a plus de suicides chez les hommes, c'est sans doute lié à l'impossibilité sociale pour les hommes de montrer ce qui est considéré comme étant une faiblesse : des larmes, parler de ses difficultés, et même appeler au secours, donc les hommes aussi souffrent de ces représentations des genres, certains jusqu'à la mort !).
Piccolo a écrit :
Natsu a écrit :i. Curieusement, les bébés chimpanzés mâles étaient attirés par les jouets traditionnellement attribués aux petits garçons (petites voitures, camions de pompiers), alors que les bébés chimpanzés femelles prenaient les poupées, les peluches. Apparemment, il y aurait donc une part biologique dans l'attirance envers certains jouets, alors que je pensais que cela ne relevait que du social/culturel.
Mouais, je ne suis pas du tout convaincu. Cela ressemble fort à une pseudo-expérience visant à "prouver" un avis déjà établi.
Les chimpanzés ne sont pas des humains, donc ça n'a pas de sens vu que le concept de genre n'a aucune signification pour eux.
A la limite on pourrait penser que les jouets féminins comme les poupées et les peluches renverraient à l'idée d'un "instinct maternel" chez les femelles singe.
Mais concernant les voitures, je trouve ça un peu idiot. Ça ne signifie rien pour eux.
Je suis assez d'accord. Je pense que ces expériences n'apportent rien. Je trouvais cela curieux, mais ce n'est pas pertinent. Je n'aurais pas dû en parler, mais cela m'a permis d'y réfléchir en cherchant un peu et de changer d'avis.
Piccolo a écrit :
Natsu a écrit :Cet article explique aussi que chaque cerveau est différent, que les variations d'un cerveau masculin à un autre cerveau masculin sont autant importantes que celles entre un cerveau masculin et un cerveau féminin. Cela n'aide pas vraiment à y voir plus clair !
Ca me semble évident et renvoit à ce que je disais plus haut: tous les hommes ne sont pas pareils et idem pour les femmes. Partant de ça, le concept de genre masculin et féminin n'a plus de tellement de signification.
Tout à fait d'accord.
Piccolo
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Re: Androgynie

Message par Piccolo »

Natsu a écrit :S'il y a "exagération stéréotypée d'une différence bien réelle", cela voudrait dire qu'il y aurait une explication biologique aux différences de comportement. En plus, les genres vont au delà d'une représentation des comportements, il y a aussi représentation des rôles de chaque sexe dans la société.
La différence physique est réelle pour les caractères sexuels primaires, par contre le lien entre sexe biologique et caractère est loin d'être évident.
Différence physique
Ce mot est important cat il change le sens de la phrase.
Je n'ai pas dit que la biologie avait une influence concrète sur le caractère des hommes et des femmes, mais que les deux sexes se distinguaient facilement d'un point de vue physique.
La taille et la superiorité musculaire de l'homme n'est surement pas étrangère à l'universalité du patriarcat. Les hommes auraient-ils le même pouvoir d'autorité sur les femmes si ces dernières avaient une force supérieure et une taille moyenne d'1m90 ? Probablement pas, non.
Il suffit d'observer les hyènes pour imaginer la réponse.
Et de cette différence physique, est née la fameuse "complémentarité" homme-femme ainsi que l'attribution des rôles en concordance avec leurs caractères présumés.
Natsu a écrit :Est-ce que la testostérone seule expliquerait, voire excuserait, davantage d'agressivité chez les hommes (je n'ai pas de chiffres en tête, mais les auteurs de crimes et délits sont très majoritairement masculins, la violence féminine demeure exceptionnelle il me semble)(les femmes aussi produisent de la testostérone, en moindre quantité) ? Et on dirait que, si on explique/permet l'agressivité chez les hommes, en revanche, celle-ci est reçue comme inacceptable, anormale, voire monstrueuse, ou au contraire niée, chez les femmes.
J'ignore dans quelle mesure la testosterone aurait un impact sur le caractère d'un individu.
Mais si les hommes manifestent davantage leur agressivité et leur violence, c'est peut-être justement parce qu'on leur permet plus facilement de se comporter ainsi.
Il est vrai que l'agressivité féminine est très mal acceptée et connotée en comparaison: "c'est une folle, une mal bai***, une hysterique".
"Hystérique" qui d'ailleurs renvoit à l'utérus, ce qui va dans mon sens.
Bref, pas facile de distinguer le social du biologique là encore.
Natsu a écrit :Si les genres sont tellement ancrés dans les mentalités et qu'ils remontent si loin dans le temps (ils ont peu évolués à travers les âges : les femmes ont pendant des milliers d'années assignées à l'entretien du logis et aux enfants, les hommes au travail, à la politique, à la chasse), c'est peut-être qu'ils sont liés à nos lointains ancêtres, au néolithique, ces rôles auraient été conservés et transmis de génération en génération.
Peut-on réellement parler de transmission ? J'aurais plutôt tendance à penser qu'ils se seraient imposés d'eux-mêmes. La hierarchisation à son état le plus primitif ne repose sur rien d'autre que la loi du plus fort.
Natsu a écrit :Quand tu parles de rôles passifs/actifs, ces rôles sont, je crois, entrain de changer, autant dans la sphère sociale (les femmes travaillent presque autant que les hommes) qu'en ce qui concerne la sexualité.
Il y a eu globalement une évolution positive de la condition de la femme dans les sociétés occidentales au cours de ces dernières décennies, c'est évident.
Pour autant, si les femmes travaillent presque autant que les hommes, c'est aussi lié à la société de consommation.
En ce qui concerne la sexualité, il y aura toujours une supériorité de l'homme sur la femme pour des raisons manifestement (et purement ) d'ordre physique.
Natsu a écrit :est-ce par rapport à l'entretien du logis, ou d'une présupposée moindre capacité intellectuelle chez les femmes ?
C'est surtout l'impression que la femme semble être un individu dépersonnalisé. Comme si elle ne pouvait pas exister en tant que sujet détaché de tout.
Quand on fait référence aux femmes, c'est toujours en rapport avec les hommes ou les enfants.
Natsu a écrit :Je n'en sais rien ! Mais je te renvoie la question : tu dis pouvoir te définir par le mot "homme" du fait de ton physique, mais est-ce que tu sais ce que cela signifie que de "se sentir homme" ?
Justement, c'est difficile de donner une réponse et d'ailleurs je suis persuadé que n'importe qui, ou presque, buterait sur cette question.
En dehors du physique, il ne reste pas grand chose.
Aurais-je eu le même caractère si j'avais été de sexe féminin ? Je ne sais pas.
Natsu a écrit :Par contre, tous les stéréotypes sociaux liés à ce mot s'apparentent plus à un carcan qu'autre chose, autant pour les femmes que pour les hommes
Je suis d'accord, mais autrement je ne suis pas contre l'utilisation de ces mots tant qu'ils ne se restreignent qu'à définir une apparence physique.
Natsu a écrit :Je suis assez d'accord. Je pense que ces expériences n'apportent rien. Je trouvais cela curieux, mais ce n'est pas pertinent. Je n'aurais pas dû en parler, mais cela m'a permis d'y réfléchir en cherchant un peu et de changer d'avis.
Non, toutes les pistes sont les bienvenues. C'est davantage la démarche que je trouve douteuse.
On se réfère souvent au monde animal car on estime que toute leur palette comportementale n'est que le fruit de la biologie et de l'instinct vu qu'ils ne se transmettent aucune culture.
Mais en même temps c'est oublier la singularité de l'espèce humaine.
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