AVEN Francophone

Rien.

J’y pensais depuis des années, j’ai même rêvé de ça, et puis, j’ai toujours eu des fumeurs dans ma vie.

J’ai commencé par curiosité concernant les effets, sans en être convaincue, je menais une sorte d’étude, j’aime bien voir ma vie comme un laboratoire ou j’expérimente différentes choses.

Cela me permet d’être détachée émotionnellement des éléments perturbateurs, il y a une certaine sérénité dans cette façon de vivre.

Qu’est ce qui s’est passé avec ta seconde personnalité durant ce temps

La période entre mes 21 et 25 ans est assez troublée de ce côté.

Parfois on perdait contact, parfois j’étais tellement malade que je le rejetais, mais il était toujours là, à attendre que j’aie besoin de lui, que je veuille de lui, car il savait que la maladie me poussait à rejeter tout le monde, lui y compris.

Je comprend. C’est ce qui passe avec mon âme en se moment

Elle ne meurt pas, elle se met en retrait, et du coup tu ne peux pas ressentir sa présence.

Elle sera toujours là. Tu la ressentiras dans des moments de lucidité, et il faudra que tu en profites pour converser avec elle le plus possible, établir un lien solide qui te permettra de la ressentir même quand tu seras au plus mal.

Oui un autre...

J’en ai un paquet, mais voici celui-ci déjà.

C’est un poème très bizarre que j’ai écrit après avoir vu un paquet de cigarettes écrasé sur la route.


Paquet de Cigarettes

Paquet de cigarettes
Vide sur la chaussée
Rubrique des rejets écrasés
Quand vient à l'esprit
Spontanément la défaite
De l'Humain aujourd'hui

Le monde exhale
L'effluve de toutes les fins
Confinées dans un tube
De goudrons et papier fin
Engorgeant chaque râle
Au déballage de sa pub

Sous la roue a perdu
Une dimension spatiale
Se fond en signalétique
Au bitume atypique
En cela est contenue
L'alerte subliminale

J’adore !

Merci Emma!

C’est le mois de la Fierté, alors pour célébrer, j’ai écrit un tout nouveau poème.

Il parle de mon asexualité/aromantisme, mon
autosexualité/autoromantisme, ma réflexion sur ma vie amoureuse passée, car il s’adresse à tous ceux et toutes celles que j’ai connus.


Why won’t I love you?

I all cristallized around the picture,
You seemed brave, you seemed strong, you seemed mature,
It was my soul I needed to nurture.

I couldn’t find what I looked for in two,
For it is me I had lost and ungrew,
Needed to make one with as I’m meant to.

I didn’t want the need of love from you,
But just as much as for you I would do
At last, being able to love me too.

I did not need you to be around,
My ramblings right now might not seem so sound,
I’m only tired of going around.


I saw, each time, you drifting far away
Like you already milked all that I may
Be worth for, never coming back at bay.

I did, each time, feel my insides torn off,
While I was giving you everything of
The nothing but my love I had so tough.

I was needing way too much love beyond
What anyone could give in any bond,
So I stopped asking and cried you a pond.


I did not really want your body,
I gathered I just wanted it for me,
You were how I have been dreaming to be.

I didn’t ask for this love we made though,
It feels so unsafe for all that I know,
For you I had to perform the whole show.

I can’t deny I enjoyed it, somehow,
When I was, lying to you on the go,
Focusing hard on me to feel the flow.

I don’t want you to touch me anymore,
Not you, not him, her, my stomach is sore
Just thinking of letting one through my door.


I never dreamt of you, daydreamt of it,
My fantasies are about my heartbeat
Going up, without you, under my sheet.

I don’t believe, I don’t trust, I don’t care,
You all said you loved me, I said I share,
You all said you wanted me, how’d you dare?

I was there first, I will still be there last,
Never give up on me when you’ll go past,
This Love, without you in, is meant to last.

J’adore tes poèmes. Sincèrement, faut que tout l’univers les voient

Merci, Wind7, ça me touche...

Voici un très vieux poème que j’ai écrit à-propos de la Pologne.

Rivière de Diamants

J'aimerais choisir mes attaches,
Contempler ces glaciaux rivages
Que j'aperçus entre deux âges,
Ceux d'un fleuve que rien ne fâche...

Là, sous sa gangue de rubis,
Je lui devinais des merveilles
Quand l'aurore ourlait son vermeil,
Au point de ce jour qui naquit...

J'aimerais choisir mon futur,
En oublier tous mes jadis,
Que mon miroir devienne lisse
Comme l'eau dormant sans rupture...

Sous ses parures d'émeraudes,
Quand l'été dévoile au hasard
De ses rives les plants épars,
Et coule en lui ses teintes chaudes...

J'aimerais choisir quelle langue
Je parlerai jusqu'à ma fin,
Pour mieux parvenir à mes fins,
Vivre auprès de ces eaux sous gangue...

Là, sous leur manteau de cristal,
Je les revoyais qui s'enlacent,
Amants toujours, amants de glace,
Au cœur de l'hiver qui s'installe...

J'aimerais choisir qui je suis,
Tout enfin, devenir complète:
Là-bas, de la même palette
Ville et nature sont sorties...

Sous leurs atours, ces vieilles dames
Sont bien amies, malgré le temps,
Et mon corps vivait des instants
Proches des désirs de mon âme...

J'aimerais choisir cette terre
Où je vivrai pour mieux finir,
Dans l'avant, plus rien ne m'attire,
Je suivrai le cours dès sa mer...

Là, sous son armure, il se cogne,
Aussi fragile, mais semblant dur
Que je le deviens à mesure
Que je meurs, loin de ma Pologne...

J’écris ici pour dire que j’ai un compte DeviantArt pour ceux qui veulent lire plus que les poèmes que j’ai postés ici, juste demandez-moi.

J’espère que ça ne fait pas trop autopromotion, j’ai seulement envie de partager mon travail (je ne gagne rien sur DA, c’est purement du partage), car je pense que c’est ma façon de contribuer dans ce monde, peut-être à aider certaines personnes.

J’ai été assez populaire en divertissant les autres, et plus que la popularité de l’époque, c’est la sensation que je faisais quelque chose de bien dans la vie d’un grand nombre de gens, qui me manque de ces années.

Voilà, c’était mon message à vous, j’espère que vous êtes bilingues, j’écris presque exclusivement en anglais.

Ben t´ínquiète,j’étais en section internationale quand j’étais au lycée

Je ne lis pas assez bien l'anglais mais j'ai lu ton poème avec la cigarette, Nostera, le premier poème en langue française que tu as posté je crois, et je l'ai beaucoup aimé. Il m'a touchée : j'ai pensé à mon père, fumeur jusqu'à ce qu'il ait un infarctus (maintenant il va mieux et ne fume plus). En tout cas, bravo !