L'idée générale c'est que les asexuels peuvent avoir une sexualité, mais c'est quelque chose qui leur semble soit pas très important soit pas particulièrement désirable. A la différence des autres, ils n'en ressentent pas le besoin. Certains n'en auront jamais parce qu'ils n'en voient juste pas l'intérêt, d'autres en ont de temps en temps pour faire fonctionner leur couple avec un S, certains en ont eu et peuvent se demander si un jour ils en auront à nouveau (en se forçant ou non). Chacun a sa propre façon de ressentir son asexualité.
Là où l'on ne peut pas parler d'asexualité, c'est dans le cas ou une personne se prive (volontairement ou non) de son désir de sexualité : dans ce cas il s'agit d'abstinence. Si cela relève d'un effort quelconque de ne pas vouloir de relation sexuelles (de manière générale), alors ce ne peut pas être considéré comme de l'asexualité.
Comme pour toutes les orientations, il existe une zone grise ou l'on peut se situer entre une sexualité affirmée et une asexualité complète. Il n'est pas exceptionnel que ces asexuels puissent ressentir parfois de l'attirance sexuelle dans certains cas de figure.