) sur ce qu'était une relation sexuelle pour nous, et le consensus général était que pour nous, le sexe commençait quand les parties génitales étaient impliquées.Il se trouve que chez les S, il y a des différences dans l'appréciation de ce qui est ou pas une relation sexuelle. Des chercheurs de l'Université de l'Indiana aux USA ont réalisé que pour chaque acte sexuel donné, il y a toujours un % parfois important de personnes qui ne considère pas l'acte comme un acte sexuel.
http://www.newswise.com/articles/study- ... of-had-sex
Pour 20% des personnes interrogées, le sexe anal n'est pas un acte sexuel. Pour 30%, le sexe oral non plus. Ces % sont plus bas selon certaines tranches d'âge (les plus jeunes et les plus âgés). Et pour plus de 10%, en l'absence d'éjaculation, une relation hétérosexuelle n'est pas un acte sexuel non plus.
Plusieurs conclusions :
La sexualité reste un concept assez vague dans la société, ce qui présente un danger de santé publique car un certain nombre de personnes ne se sentiront pas concernées par les appels à la prudence vis-à-vis des MST.
Quand des chercheurs posent des questions pour une étude, ils ont en tête des conceptions qui ne correspondent pas forcément à ce que vont comprendre les personnes interrogées, et cela peut fausser les résultats.
Quand nous expliquons que nous ne sommes pas intéressés par les relations sexuelles, il n'est pas certain que nous soyons bien compris par les personnes à qui nous nous adressons. Surtout que pour beaucoup, les câlins et caresses, que beaucoup d'entre nous apprécient, sont considérés comme faisant partie de l'acte sexuel au titre de préliminaires.
