Je vous fais part de mon étonnement décontenancé en trouvant le site de l'Adirs qui est l'Association pour le développement de l'information et de la recherche sur la sexualité.
Sur ce site, il y a une page intitulée "Baisse ou absence de désir sexuel" où on donne comme symptômes : "L'idée d'avoir un rapport sexuel ne vous vient pas à l’esprit, vous n'avez pas d’envie sexuelle. Vous espacez les rapports sexuels avec votre partenaire. Parallèlement, la personne ressent peu de manque car elle a peu de besoin."
Là déjà je tique un peu car habituellement, quand il n'y a pas de manque, les sexologues et psy ne considèrent pas qu'il y a un problème à régler.
La suite est grandiose : "La sexualité doit être suffisamment présente dans la vie personnelle et dans la vie du couple. Il faut pouvoir considérer son partenaire comme un objet de désir sexuel et non pas seulement comme un compagnon de vie, un ami ou un objet de désir amoureux."
J'ai cherché si on parlait d'asexualité sur ce site : rien de rien. La page sur l'absence de désir sexuel aurait pu, mais quand on voit le ton "no sex = no bonheur", on se sent un brin découragé... surtout si on considère les avancées qui ont été faites auprès de nombreux sexologues et chercheurs qui reconnaissent l'asexualité comme une orientation valide et non comme un problème à régler (plus à l'étranger qu'en France, peut-être).
J'ai lu... Bah c'est pas faux pour un S qui ressent un manque...
Et il y a une phrase bien juste : De plus il est nécessaire d’avoir des connaissances objectives sur la sexualité, libérées de fausses croyances, familiales, sociales et religieuses.
Mais tout le reste de l'article ne la respecte pas.
La pureté de la vie n'a de valeur que dans les yeux de ceux qui la contemplent.
- Proverbe Islandais -
Je viens juste de finir de lire le lien que tu nous as fournis Syd et hormis l'amas de bétises qu'il peut y avoir, la phrase écrite et que tu cites "L'idée d'avoir un rapport sexuel ne vous vient pas à l’esprit" me choque vraiment. Cela vient certainement de moi, mais je la prends telle une insulte
Cette phrase ne me choque pas car je peux l'utiliser pour me décrire, mais ce qui me met mal à l'aise, c'est le ton directif et limite autoritaire du laius : "il faut", "on doit", etc.
ben surtout que la phrase mise en suite est vraiment irrespectueuse et a de quoi choquer même un S...Considérer obligatoirement son conjoint comme objet sexuel : ces idées-là semblent tout droit sorties d'un plaidoyer dans un procès de violeur.
Se forcer à avoir envie de ce qu'on ne veut pas est une contrainte... Pq donc nous forcer à associer un si vilain mot avec l'acte d'amour ?
"C'est sa catastrophe , le Belge ne va au désir que par le chemin du besoin" Denys-Louis Colaux
J'ai mis le site dans mes favoris pour me remonter le moral quand je déprime.
Ou c'est de la provocation, ou c'est de l'humour à prendre au millième degré, mais on ne peut pas écrire sérieusement ce genre de c.....ies.
Et si l'auteur pense vraiment ce qu'il écrit, ça veut dire qu'il a un vrai problème.
Tout simplement je dirais ceci à partir du moment ou on a pas de sexualité, c'est qu'un truc cloche, mais non d'une pipe si un homme ou une femme se sent bien comme ça pourquoi chercher midi à 14 heures ?
Même pour un et une S de vingt ans ça va tout seul, pour un couple de S marié pendant 10 ans on s'embourbe dans la routine sexuel puisque l'on ne pense qu'a ça.
Les A s'en tirent bien avec leur système neuronale génétiquement modifè.
Oui, l'info existe. C'est donc d'autant plus navrant de voir un organisme qui ose s'appeler "Association pour le développement de l'information et de la recherche sur la sexualité" faire une impasse sur un phénomène qu'on retrouve avec une malheureuse recherche Google...
"Plenty of people are onto the emptiness, but it takes real guts to see the hopelessness..."
- John Givings, Revolutionary Road
Oui, l'info existe. C'est donc d'autant plus navrant de voir un organisme qui ose s'appeler "Association pour le développement de l'information et de la recherche sur la sexualité" faire une impasse sur un phénomène qu'on retrouve avec une malheureuse recherche Google...
Ne t'inquiète pas DannyBoy,
Si il y a un article sur ce site se sera probablement une copie conforme.
"Je m'autorise a pensé dans les milieux autorisé" (coluche) c'est ça qui est désolant pour moi et c'est pour cela que je râle autant.
La civilisation ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les réduire volontairement, délibérément. Cela seul amène le vrai bonheur.
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!
.....j'en reste sans voix.... 
