Ah, merci, c'est très gentil. Mais quand j'ai dit que je cherchais, en fait, je sais à peu près ou chercher. Le premier truc que je me suis dit en voyant le mot "gem", c'est "tout sauf ça".
C'est justement ce genre de structure qui m'a faite rentrer dans un moule. Même si c'est moins restrictif qu'un cmp (j'en ai un "sur le dos" actuellement et il est bien lourd), ce sont des lieus ou on veut à prix que les gens aillent bien quitte à gommer ce qui n'est pas lisse en eux. Je cherche à sortir de ça justement.
En plus, je ne sais pas expliquer ce que j'ai comme maladie. On m'a collé un diagnostic, puis on m'a dit que c'était peut-être pas ça. Et maintenant, on me dit à peu près "c'est pas ça, mais on vous laisse votre diagnostic parce qu'on ne pas sait pas quoi faire".
Je pense que ça peut aider certaines personnes mais moi, ça ne m’intéresse plus.
Ce n'est même pas "à tel age faut être comme ça", mais plutôt "faut être comme ça", tout court. Bon c'est vrai que pour tout ce qui est sexualité, certaines personnes vont te dire que tu irresponsable si tu as des rapports à quinze ans, et revenir te voir quand tu as vingt cinq ans pour te dire que bon, ben pourquoi t'es toujours célibataire ou profite de la vie, amuses toi.
Le savs, c'est long pour avoir une place. Je viens seulement d'avoir une notification, que j'ai demandée juste parce qu'on dit m'a de le faire et que je n'avais pas envie de me prendre la tête à dire non.
Je pense plutôt essayer de trouver une façon d'être acceptée avec mes troubles (même si en dehors de ce genre de structure les gens sont moins tolérants vis à vis de ça) et avec mes différences.
Je ne m'accepte pas
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hier-encore
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Re: Je ne m'accepte pas
Pas de soucis, je comprends totalement, il n'y a que toi pour savoir ou tu sera à l'aise.
Et je te rejoins un peu sur le diagnostic, en + de 15 ans, moi on m'a toujours "rien trouvé", j'ai eu des étiquettes quelques mois ou quelques années, et des "pistes" mais ça valse entre n'importe quoi qui correspond vaguement et "elle fait la comédie"... C'est épuisant et je ne sais ni ce que j'ai, ni ce qu'on peut faire pour m'aider. : /
Malgré les avancées, ça reste encore récent et on fait encore des découverte et il y a beaucoup de stigma, même de la part de professionnels, le parcours et long et semble parfois sans fin... : (
Et oui, au fond, si on trouve un lieu ou juste on peut être accepté, malgré tout, ça aide.
Perso je ne suis pas restée longtemps au GEM, mais celui de ma région pour une amie ça lui a vraiment convenu. Le SAVS je pense c'est un peu pareil, au petit bonheur la chance, mais je te souhaite que quand tu y ai une place ça se passe bien. Normalement y'a une période d'essai un peu plus libre ou tu peux voir ce qui te conviens, mais oui entre le manque de place et les délais de la MDPH, souvent on en voit pas le bout.
Vraiment, courage, j'espère que tu trouvera entre temps des lieux et personnes avec qui ce n'est pas une bataille d'exister, tout simplement. Que ça puisse t'offrir de temps en temps, des petites bulles ou souffler quand même.
Et je te rejoins un peu sur le diagnostic, en + de 15 ans, moi on m'a toujours "rien trouvé", j'ai eu des étiquettes quelques mois ou quelques années, et des "pistes" mais ça valse entre n'importe quoi qui correspond vaguement et "elle fait la comédie"... C'est épuisant et je ne sais ni ce que j'ai, ni ce qu'on peut faire pour m'aider. : /
Malgré les avancées, ça reste encore récent et on fait encore des découverte et il y a beaucoup de stigma, même de la part de professionnels, le parcours et long et semble parfois sans fin... : (
Et oui, au fond, si on trouve un lieu ou juste on peut être accepté, malgré tout, ça aide.
Perso je ne suis pas restée longtemps au GEM, mais celui de ma région pour une amie ça lui a vraiment convenu. Le SAVS je pense c'est un peu pareil, au petit bonheur la chance, mais je te souhaite que quand tu y ai une place ça se passe bien. Normalement y'a une période d'essai un peu plus libre ou tu peux voir ce qui te conviens, mais oui entre le manque de place et les délais de la MDPH, souvent on en voit pas le bout.
Vraiment, courage, j'espère que tu trouvera entre temps des lieux et personnes avec qui ce n'est pas une bataille d'exister, tout simplement. Que ça puisse t'offrir de temps en temps, des petites bulles ou souffler quand même.
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LylynMaud
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Re: Je ne m'accepte pas
Je suis d'accord. Beaucoup de stigmatisation même de la part de soignants. Certains ont vu la lumière et sont entrés, comme dit l'expression. Il y en a d'autres qui te disent des choses parce qu'ils pensent bien faire, et d'autres qui voient ce qu'il se passe là dedans et sont obligés de laisser couler parce que ça ne sert pas à grand chose finalement. C'est assez pervers comme système et c'est pour ça que je veux m'en éloigner.
Je pense que le plus important ce n'est pas ce que tu as, mais comment tu peux faire pour t'en sortir. Pourquoi tu n'es pas restée au gem ?
Je n'ai pas vraiment l'intention d'aller au savs, comme je l'ai dit je n'ai fait la demande que parce que je n'avais pas envie de me prendre la tête. J'avais déjà eu une place à un moment, et je l'ai refusée parce que je n'en avais plus besoin. Pas l'intention non plus de dire à mon psy que je suis asexuelle, ni de m'étendre sur ma vie privée. C'est fini. D'ailleurs j'avais dit à mon ancien que si on disait autre chose dans quatre ans, je n'écouterai plus.
Maintenant, j'ai d'autres projets et j’espère réussir à m'organiser et à trouver la motivation pour les réaliser. Et après, si ça me permettait aussi de trouver quelqu'un avec qui se serait réciproque pour enfin vivre quelque de réel, ce serait super. J'ai pleuré pendant plusieurs heures plusieurs soirs différents quand j'ai su qu'il allait partir. Je n'ai réalisé que j'avais des sentiments qu'un peu avant ou après qu'on me dise qu'il partait. J'aurai du aller le voir et en parler avec lui. J'ai l'impression que rien de ce que vis en ce moment n'est réél. J'ai l'impression de flotter.
Je pense que le plus important ce n'est pas ce que tu as, mais comment tu peux faire pour t'en sortir. Pourquoi tu n'es pas restée au gem ?
Je n'ai pas vraiment l'intention d'aller au savs, comme je l'ai dit je n'ai fait la demande que parce que je n'avais pas envie de me prendre la tête. J'avais déjà eu une place à un moment, et je l'ai refusée parce que je n'en avais plus besoin. Pas l'intention non plus de dire à mon psy que je suis asexuelle, ni de m'étendre sur ma vie privée. C'est fini. D'ailleurs j'avais dit à mon ancien que si on disait autre chose dans quatre ans, je n'écouterai plus.
Maintenant, j'ai d'autres projets et j’espère réussir à m'organiser et à trouver la motivation pour les réaliser. Et après, si ça me permettait aussi de trouver quelqu'un avec qui se serait réciproque pour enfin vivre quelque de réel, ce serait super. J'ai pleuré pendant plusieurs heures plusieurs soirs différents quand j'ai su qu'il allait partir. Je n'ai réalisé que j'avais des sentiments qu'un peu avant ou après qu'on me dise qu'il partait. J'aurai du aller le voir et en parler avec lui. J'ai l'impression que rien de ce que vis en ce moment n'est réél. J'ai l'impression de flotter.
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Re: Je ne m'accepte pas
Oui, moi je change encore de CMP (avec des délais fou, une estimation pour un premier rdv dans le nouveau pour automne 2025...) et le parcours, enfin, plutôt le combat constant de la psychiatrie... épuisant.
Une des raisons qui a fait que j'ai quitté mon GEM c'était la distance et un des animateurs qui, contrairement aux autres qui n'avaient aucun soucis que je vienne faire ce que je veux (dessiner, écrire, lire, ...) faisait du forcing pour que je fasse les activités. C'est dommage parce que a part lui, les adhérents étaient tranquille et les autre animateurs plutôt cool. C'est pour ça que je me dis c'est au petit bonheur la chance. : (
Je comprends, parfois, même des psy "ouverts" ont encore des avis et des visions très... étranges, quand on parle de sexualité et d'identité. Et parfois ça ne vaut pas la peine de se rajouter des batailles...
Cette impression de non réel ça peut être de la dissociation, quand on est comme anesthésié de tout et que les sensation sont tellement "cotonées" qu'on a cette impression de flottement, de flou. Pas forcément de solution car les déclencheur et mécanisme de chacun sont différent, mais si ça peut te donner des pistes, je pense que c'est peut etre ça?
Je sais que je le répète beaucoup, je le pense vraiment, et je le dis vraiment pour encourager, mais courage, je pense que si c'est quelque chose que tu désire et au fur et a mesure que tu te découvrira, il y aura des occasions de faire de belles rencontres et de trouver LA (ou LES) personnes avec qui ça va coller comme ça te parle! : )
Une des raisons qui a fait que j'ai quitté mon GEM c'était la distance et un des animateurs qui, contrairement aux autres qui n'avaient aucun soucis que je vienne faire ce que je veux (dessiner, écrire, lire, ...) faisait du forcing pour que je fasse les activités. C'est dommage parce que a part lui, les adhérents étaient tranquille et les autre animateurs plutôt cool. C'est pour ça que je me dis c'est au petit bonheur la chance. : (
Je comprends, parfois, même des psy "ouverts" ont encore des avis et des visions très... étranges, quand on parle de sexualité et d'identité. Et parfois ça ne vaut pas la peine de se rajouter des batailles...
Cette impression de non réel ça peut être de la dissociation, quand on est comme anesthésié de tout et que les sensation sont tellement "cotonées" qu'on a cette impression de flottement, de flou. Pas forcément de solution car les déclencheur et mécanisme de chacun sont différent, mais si ça peut te donner des pistes, je pense que c'est peut etre ça?
Je sais que je le répète beaucoup, je le pense vraiment, et je le dis vraiment pour encourager, mais courage, je pense que si c'est quelque chose que tu désire et au fur et a mesure que tu te découvrira, il y aura des occasions de faire de belles rencontres et de trouver LA (ou LES) personnes avec qui ça va coller comme ça te parle! : )