La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Vous avez des questions sur l'asexualité ?
C'est ici que ça se passe.
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yeyabingo
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La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par yeyabingo »

Coucou, comment allez vous ? :D

(Le spoil c'est pour les thermes sexuels ^^)

Peut-on apprécier
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par exemple, les pratiques auto-sexuelles, avoir de la libido mais en ne ressentir aucune attirance physique pour son partenaire, apprécier juste les câlins, les bisous mais c'est tout..

Ne serais-ce pas une forme de blocage ? Malgré la douceur de ma première fois à l'époque il n'avait cessé par la suite de me faire des reproches d'ordres sexuels (comme quoi j'étais pas doué, sauf pour une pratique qui me dégoûte
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.. mais vue que j'étais douée pour ça je l'ai utilisé) c'était neutre dans ma tête, je le faisais par peur de le perdre et que je pensais que c'était normal.. pensant que tout monde aimait c'était un devoir, un besoin normal de madame tout le monde.. que sans le faire je serais une coincé étrange..

J'ai accepté avec mon copain (intelligent, adorable, agenre et pansexuel) hier de le
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il m'a aussi gentiment
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.. je m'étais habillée joliment, exprès pour lui faire plaisir et que j'aime les vêtements sexy. Nous avons passé une super soirée (on a aussi dessiner, regardé youtube, rigolé, on est des meilleurs amis de base on se connait comme les doigts de la main aucun tabou entre nous, on a déjà eu des grosses disputes etc), il me dit qu'il pense que ça lui suffira, quand je lui ai demandé ce qu'apportait
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en plus il m'a dit "c'est une sorte de fusion charnel entre deux corps, une union, la conclusion parfois intense d'un amour, un besoin de chaleur, de plaisir et de partage".. j'ai dis que je comprenais le principe mais qu'en gros je n'en éprouvais pas du tout le besoin..

Pourquoi être bien avec quelqu'un, voir amoureuse, apprécier les câlins platoniques, les bisous.. mais ne pas aimer le reste.. pourquoi aucune attirance et désir physique pour un partenaire est-ce une forme d'asexualité ou autre chose ?

Je sais que rien n'est définit.. mais comme je suis un peut perturbé déjà de base dans ma tête j'ai besoin de lumière.. :mrgreen:

Merci
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clotaire
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par clotaire »

Tout le monde n'est pas d'accord là-dessus, moi je suis intiment convaincu que l'asexualité peut-être le fruit d'un blocage, et même qu'elle l'est plus souvent qu'on ne le pense.
Mais une fois qu'on a dit ça on n'a pas dit grand chose, et des blocages on en a tous plein sur plein de sujets, ça fait partie de n'importe quelle personnalité humaine. Et c'est plus ou moins gênant, mais on essaie de faire avec.

Mais avoir un blocage, ne veut pas dire qu'on doit "débloquer" : 1- ça peut être très difficile, 2- ça peut n'avoir aucun intérêt. Et parfois les choses évoluent d'elles-mêmes. Apprendre à vivre avec ses blocages est souvent le meilleur compromis, c'est comme ça qu'on s'accepte mieux aussi.

Concernant ton témoignage proprement dit, rien ne dit que c'est un blocage où pas, mais faut-il vraiment le savoir ? Tu es comme ça, voilà ;-) Je pense que tu peux trouver le moyen de l'assumer et d'être heureuse comme ça (c'est peut-être plus ça qu'il faut "débloquer") :-) Et pour moi ce que tu décris c'est bien dans le spectre asexuel !
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PassionA
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par PassionA »

Je ne suis pas d'accord avec le blocage. Je pense que les asexuels peuvent accepter la sexualité pour ce qu'elle apporte de tendresse et de sensations agréables mais juste nous n'en ressentons pas le besoin comme les autres. Rien ne nous attire naturellement vers ça.

Je me reconnais quand Yeyabingo dit que toutes ces pratiques sont neutres dans sa tête. C'est exactement ce que je ressens. Je n'en ai pas envie personnellement et je ne sais pas quoi en penser, en fait je m'en fiche. Le faire, c'est se forcer comme quand on doit manger ses haricots quand on est gosse - pour plaire, pour avoir son dessert, pour ne pas finir abandonné par ceux qu'on aime.
Pourquoi être bien avec quelqu'un, voir amoureuse, apprécier les câlins platoniques, les bisous.. mais ne pas aimer le reste.. pourquoi aucune attirance et désir physique pour un partenaire est-ce une forme d'asexualité ou autre chose ?
C'est exactement la définition de l'asexualité, ce manque d'attirance sexuel. On peut retourner la question, pourquoi devoir pratiquer la sexualité quand on est bien avec quelqu'un, qu'on l'apprécie voire qu'on l'aime ? En rien les deux choses ne sont reliées - en fait on n'a pas de rapports sexuels avec l'écrasante majorité des personnes que l'on aime.
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par fiffi »

L' asexualité peut venir d' un blocage du à une mauvaise expérience . Dans ton cas , il me semble que ce soit ton orientation naturelle mais il est difficile de le dire à ta place .

Est-ce le fait de ne pas aimer " le reste " qui te poses problème ou la peur de perdre ton copain ? Tu as eu raison de lui parler de ton ressenti , au moins les choses sont clairs entre vous .
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par Baelfire »

Le coup du copain qui balance que tu n'es pas douée pour ça c'est carrément gonflé. J'en ai un qui me l'avait dit aussi et quand je me suis retrouvée amoureuse de quelqu'un d'autre par la suite je lui ai avoué d'une toute petite voix que voilà...j'étais pas douée pour la bagatelle. Il s'est chargé de me prouver le contraire et surtout de me prouver que c'est l'autre qui m'avait filé des complexes inutiles.

Plus tard, avec l'expérience, j'ai aussi compris qu'il n'avait pas du tout su s'y prendre. Je me souviens d'une conférence où un médecin avait dit "il n'y a pas de femme frigide juste des hommes qui ne savent pas les mettre en confiance". Je saurais pas dire si c'est vrai mais ça m'avait fait rire:)

Bref, déjà, oublie ça. Tu n'es pas moins douée qu'une autre. J'ajouterais que c'est hyper pratique pour Monsieur de dire que tu es "juste" douée pour la fellation. Comme ça c'est toi qui bosse il n'a rien à faire. Feignant ! Et si il insiste pour la pénétration ou pour que tu le masturbes c'est parce que ça le soulage physiquement. Ca veut tout sans rien faire c'est formidable :p. No pain no gain !! J'ai connu ça aussi.

Alors, ce n'est pas une certitude évidemment, mais il est possible que le jour où tu changeras de chéri le reste change aussi.

Quant à savoir si l'asexualité est un blocage normalement (et j'en suis désolée) non. Etre asexuel ne bloque rien. Ca limite juste l'intérêt pour et du coup ça crée un désintérêt. De là à dire que ça bloque non. Après il y a des cas où les gens ont une phobie de ça, une peur, un traumatisme mais c'est autre chose.

Et qu'est ce qui fait qu'on est asexuel ? Ca on ne sait pas bien. J'ai tendance à croire que c'est une question de goûts et de couleurs. Tout le monde ne peut pas aimer et être attiré par la même chose. C'est juste impossible. Il y a bien des gens qui n'aiment pas le chocolat si inconcevable que ce soit. Alors pourquoi ça ne serait pas pareil avec le sexe ?

Qui a osé décrété un jour que tous les humains devaient être accrocs à ça ?? Ceux qui ont fait woodstock je crois.
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Zimou
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par Zimou »

yeyabingo a écrit : 28 janv. 2018, 16:54 Pourquoi être bien avec quelqu'un, voir amoureuse, apprécier les câlins platoniques, les bisous.. mais ne pas aimer le reste.. pourquoi aucune attirance et désir physique pour un partenaire est-ce une forme d'asexualité ou autre chose ?
C'est une excellente question. et malheureusement, on le dit souvent ici, mais il n'y a que toi qui peut avoir la réponse. Ce qui est sur c'est qu'on peut n'avoir aucune attirance et n'avoir aucun blocage : ne rien refuser. c'est mon cas. après il y a des pratique que je préfère à d'autre mais j'ai pas vraiment d'interdit tant qu'on reste dans le "classique", enfin dans ce que tu décris en tout cas. Après on est tous différent et si je parle pour moi, je peux pas parler pour tous et peut etre que c'est normal pour apprécier certain aspect de la sexualité et pas d'autre. l'asexualité ne se définit de toute façon pas en fonction des préférence mais de l'attirance. après si l'attirance est inhibé par les préférence, enfin par un dégout, la question doit se poser car si c'est un dégout, c'est pas une orientation.
clotaire a écrit : 28 janv. 2018, 17:08 Tout le monde n'est pas d'accord là-dessus, moi je suis intiment convaincu que l'asexualité peut-être le fruit d'un blocage, et même qu'elle l'est plus souvent qu'on ne le pense.
Mais une fois qu'on a dit ça on n'a pas dit grand chose, et des blocages on en a tous plein sur plein de sujets, ça fait partie de n'importe quelle personnalité humaine. Et c'est plus ou moins gênant, mais on essaie de faire avec.

Mais avoir un blocage, ne veut pas dire qu'on doit "débloquer" : 1- ça peut être très difficile, 2- ça peut n'avoir aucun intérêt. Et parfois les choses évoluent d'elles-mêmes. Apprendre à vivre avec ses blocages est souvent le meilleur compromis, c'est comme ça qu'on s'accepte mieux aussi.
ce que tu décrit n'est pas en accord avec la définition de ce qu'est une orientation. Si tu définit l'asexualité comme ça, alors l'asexualité n'est pas une orientation pour toi. Or l'asexualité est une orientation pour tous les asexuels du fait que c'est quelque chose qui est durable dans le temps et ne peux pas être modifié par choix. Or préserver un blocage est un choix, qui peut changer pour n'importe quel raison (demain un A rencontre une personne S, tombe très amoureux.se et fait les démarche pour se débloquer pour pouvoir avoir des relation sexuel et que le couple fonctionne sans les grosses difficulté de couple A/S). et à partir de là, n'importe qui peut reprocher aux asexuel d’être ce qu'ils sont car ils veulent pas changer ou se faire soigner. car si être asexuel n'est normalement pas un problème (c'est la différence entre l'un et l'autre qui est un problème), ça en devient un dans ce que tu décrit (en couple surtout). et refuser de changer serait simplement de l’égoïsme quand ça met le couple en péril. ce serais d'ailleurs aussi une marque que l'asexuel n'est pas amoureux ou ne tient pas à son conjoint si il refuse de se soigner pour arrêter la souffrance dans le couple (car même si elle est causé ni par l'un ni par l'autre, ce qui fait qu'elle ne peut pas être reproché est que ce n'est un choix ni de l'un, ni de l'autre d’être comme il est justement parce que c'est une orientation chez les 2 personnes et non un blocage que l'un seul ne cherche pas à se débarrasser et serait donc fautif vuq eu l'autre c'est son orientation et il peut rien faire pour changer son hétérosexualité). le fait que ce soit pas un choix nous légitimise à être ce qu'on est sans qu'on puisse nous le reprocher.
Du coup pour le fait que l'asexualité est le fruit d'un blocage, clairement non. maintenant, ce que tu semble penser c'est que beaucoup de personne asexuel ont en réalité un blocage et sont A à cause de ce blocage. J'ai pensé la même chose quand je suis arrivé sur AVEN car je constatais que beaucoup refusais d'avoir des relation sexuel ou ne pouvaient pas alors que moi j'ai aucun soucis. puis j'ai compris avec le temps qu'en fait il fallait détacher blocage et orientation (ce que tu fais pas). parce que si une personne a un blocage, ça ne définit en rien son orientation et on ne peut pas dire qu'il est asexuel ou non. j'ai toujours eu du mal à comprendre comment on peut définir qu'on a une absence d'attirance si en plus de ça on a une présence de dégout (qui forcement provoque l'absence d'attirance, mais du coup on sort aussi de l'orientation, l'asexualité est l'absence d'attirance et non la présence d'un dégout) mais j'ai fini par accepté que c'était tout à fait possible de ne pas être attiré et d'avoir un blocage de façon distincte, en fait je suis pas dans la peau de ces gens et c'est pas à moi de dire si c'est possible ou pas, c'est à eux. et si ils me disent qu'ils peuvent, bas je leur fait confiance. maintenant, quel proportion d'asexuel qui ont un problème avec la sexualité ont bien discerné leur absence d'attirance avec ce en quoi leur pose problème la sexualité, j'en sais rien du tout. Pour ma part quand j’interviens sur le post de quelqu'un qui dit avoir un problème, je fait bien la distinction des 2 et recommande souvent d'essayer de trouver une solution pour résoudre son problème. si une fois le problème résolue (et qu'il y a plus de blocage) la personne n'a toujours pas d'attirance, alors plus de doute pour personne elle est forcement asexuel.
mais blocage ne permet pas de déterminer si une personne est A ou pas. d'ailleurs, meme une personne qui dit "je suis A car j'ai un blocage", on ne peux répondre que "non on est pas A car on a un blocage" et non "non, tu n'es pas A". il faut avant tout comprendre si l'absence d'attirance est réellement provoqué par le blocage ou pas (car si il y a absence d'attirance avec blocage, ça ne veut pas dire qu'il y aura présence d'attirance sans blocage).
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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didou
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par didou »

La question du "blocage" est difficile à mon avis. Je ne suis pas certain qu'il soit toujours évident de faire la différence entre "je n'ai pas envie, donc ça me bloque" et "j'ai un truc qui me bloque donc je n'ai pas envie".

Je pense la différence est plus facile à appréhender si la personne souffre de sa non-envie de relations. Autrement dit si elle "aimerait bien" avoir des relations, mais ne se l'autorise pas ou ne peut pas franchir le cap pour une raison x ou y.
PassionA a écrit : 28 janv. 2018, 18:31 Je ne suis pas d'accord avec le blocage. Je pense que les asexuels peuvent accepter la sexualité pour ce qu'elle apporte de tendresse et de sensations agréables mais juste nous n'en ressentons pas le besoin comme les autres. Rien ne nous attire naturellement vers ça.
Tout à fait, mais ça laisse quand même cette idée de "blocage" dans le flou. Des (pas tous) aces peuvent effectivement accepter des relations ou x ou y raisons, mais ça n'empêche pas qu'ils préféreront s'en passer. Le blocage, s'il y a, n'est pas forcément total.

Donc personnellement, je n'ai pas d'idée bien tranchée sur cette question, avec une préférence vers le fait que pourquoi pas, certaines personnes sont peut-être aces à cause d'un blocage, conscient ou inconscient d'ailleurs.
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clotaire
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par clotaire »

J'avais bien dit que tout le monde ne serait pas d'accord, mais je reste sur ma position :P
Pour répondre vite-fait à Zimou :
- Je n'ai pas de problème à dire qu'une orientation peut résulter d'un blocage, et qu'un blocage peut définir une orientation.
- un blocage n'est pas forcément un problème (et peut-même être salutaire dans certaines situations).
- tu sembles penser "blocage = déblocage possible" et "orientation = on peut rien changer", or à mon avis les deux liaisons sont erronées, il est des blocages qui ne se débloquent pas et des orientations qui changent...
- derrière tout ça il y a la question des définitions qu'on donne à "blocage" et à "orientation", peut-être (j'ai l'impression que ta définition du blocage est plus restrictive que la mienne^^). Et encore derrière, le problème de démêler le "moi" et le "surmoi"...

Edit : je viens de jeter un œil à la définition donnée en page d'accueil d'Aven, la seule opposition à l'asexualité est l'abstinence. La question de l'origine n'est pas mentionnée ;-) Je revendique donc de ne pas ressentir d'attirance, peu importe la cause ! Et même si c'est un blocage, c'est quand même mon orientation, là maintenant.

L'essentiel est que tout cela ne nous empêche pas de dormir :D
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par Zimou »

regarde la définition d'orientation, la notion de durabilité et de non choix y est bien présente. or un blocage peut ne pas être durable et peut être choisie (pas toujours, j’entends bien, mais c'est possible et on pourra toujours dire à un A que si il a pas envi c'est qu'il n'a jamais suffisamment tenté de se soigner). un hétéro n'est pas hétéro parce qu'il a un blocage avec le même sexe mais parce qu'il est attiré par le sexe opposé. l'asexualité c'est pareille, un asexuel ne l'es pas parce qu'il est bloqué vis à vis de sa sexualité mais qu'il n'est attiré par personne. chez les hétéro il y en a qui vont etre repoussé par les personne de même sexe, d'autre qui s'en foute et sont simplement pas attiré par le même sexe, uniquement par le sexe opposé. dans les 2 cas, ce qui les détermine est leur attirances, pas leurs incapacités/blocages/dégouts. pareille pour les asexuels, c'est notre attirance qui nous détermine (le fait qu'on en a pas), pas nos dégouts. définir les asexuel par leur dégouts c'est réduire la définition de l'asexualité et en exclure : tous les asexuels n'ont pas de dégout ou de blocage, ce n'est donc pas ce qui peut définir l'asexualité. comme tu le lit dans la définition, c'est indiqué qu'il ne faut pas confondre avec l'abstinence car l'asexualité n'est pas un choix. mais ne pas chercher à guérir est aussi un choix (car pour certain, ça peut se guérir, il y a beaucoup de blocage qui se soignent, le vaginisme en est un très bon exemple, or c'est une maladie et non une orientation et une personne atteinte de vaginisme n'est asexuel que si elle n'a aucune attirance, pas à cause de son blocage). l'asexualité est l'absence d'attirance sexuel pour les autres et on étant pas plus la définition car comme je l'ai expliqué, avoir un blocage ou une maladie ne permet pas de dire qu'une personne n'est pas asexuelle, c'est pour ça que tu vera pas dans les définitions "si tu as un blocage, alors tu n'es pas A", car en vrai, si ça permet pas de définir qu'on est A, ça permet pas de l'infirmer non plus. donc je confirme, il n'y a pas d'opposition à l'asexualité, on peut être A et bloqué. par contre on est pas A à cause d'un blocage, sinon l'asexualité sera une maladie, qu'on choisi ou pas de traiter, qu'elle soit ou non traitable, non une orientation. et les couple A/S qui fonctionne mal seront uniquement la faute du A qui est malade. tu victimise tous les A en disant que c'est causé par un blocage et tu exclu ceux qui n'en ont aucun.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par Hestia »

Pour ce qui est du blocage, je suis du même avis que Zimou; qui a parfaitement expliqué pourquoi un blocage ne peut être associé à l'orientation sexuelle; je rajouterais simplement que ce qui me dérange avec l'idée qu'un blocage puisse causer l'asexualité, c'est le fait que cela renvoie à cette tentative que des gens ont eu dans le passé, voir l'ont encore aujourd'hui de chercher à convaincre que l'hétérosexualité est la seule orientation sexuelle naturelle et que les autres ne sont que des conséquences de traumatisme, maladie ou je ne sais quoi d'autres âneries.
Zimou a écrit : 29 janv. 2018, 12:46 regarde la définition d'orientation, la notion de durabilité et de non choix y est bien présente.
Autant je suis d'accord pour le non choix, autant je trouve que la notion de durabilité exclue l'existence des personnes qui ont une orientation fluide; d'autant plus qu'il y a aussi des individus qui refusent d'être étiqueté à leur orientation sexuelle; je parle ici des altersexuel.le.s; qui partent du principe que leur orientation sexuelle du moment puisse éventuellement changer un jour au l'autre.
Je suis une personne non-binaire. J'apprécie qu'on parle de moi avec des mots et des phrases épicènes. Mais j'accepte qu'en m’accorde au féminin lorsqu'il est difficile de faire autrement.
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par clotaire »

Bon, je n'ai pas l'habitude de m'impliquer trop dans ce genre de débat, mais là ça ne passe pas...

Je trouve ton raisonnement très approximatif Zimou, y compris par rapport à mes propos :shock:
Zimou a écrit : 29 janv. 2018, 12:46 tu victimise tous les A en disant que c'est causé par un blocage et tu exclu ceux qui n'en ont aucun.
Au secours ! J'ai écrit plus haut que ça pouvait être provoqué par un blocage, parfois, je n'ai surtout pas dit que c'était systématique et je n'enlève rien à ceux qui pensent que c'est dans leur essence d'être ! En clair, je pense que pour moi personnellement, c'est un blocage, pour un certain nombre de raisons liées à l'environnement (mais pas un évènement particulier). Et on ne m'empêchera pas de me revendiquer d'orientation asexuelle :roll: Toutes choses égales par ailleurs, et je ne dénigre rien de ce que vivent les autres !

Et puis je ne vois pas ce que la victimisation vient faire là-dedans. Je ne me sens pas victime de mes blocages (enfin pas de ceux-là), et a fortiori je ne victimise personne :oops:

Pour le reste :
regarde la définition d'orientation, la notion de durabilité et de non choix y est bien présente.
Je ne pense pas le contraire
un blocage peut ne pas être durable
donc il peut l'être^^
un blocage peut être choisie (pas toujours, j’entends bien, mais c'est possible et on pourra toujours dire à un A que si il a pas envi c'est qu'il n'a jamais suffisamment tenté de se soigner).
c'est un peu "tiré par les cheveux" : non, on ne choisit pas un blocage, et choisir de ne pas y "remédier", c'est autre chose.
Par ailleurs, tu t'enfermes dans une vision négative du blocage. A mon avis, il ne faut pas forcément le voir comme ça.
un hétéro n'est pas hétéro parce qu'il a un blocage avec le même sexe mais parce qu'il est attiré par le sexe opposé
Et pourquoi pas ? (et réciproquement d'ailleurs^^) Je ne suis pas en position de témoigner là-dessus, mais je demande à voir.
l'asexualité c'est pareille, un asexuel ne l'es pas parce qu'il est bloqué vis à vis de sa sexualité mais qu'il n'est attiré par personne.
Je suis convaincu qu'on peut parfaitement cumuler les deux (et même, je pense le vivre^^)
incapacités/blocages/dégouts
C'est 3 choses totalement différentes. Dans l'argument qui suit tu parles de dégout et du coup je suis d'accord avec toi. Le blocage peut en revanche être lié aussi bien au dégout qu'à l'attirance, et dans le 2e cas, ça ne colle plus avec ce que tu dis^^ Pour ma part, je n'éprouve aucun dégout, et pourtant...
définir les asexuel par leur dégouts c'est réduire la définition de l'asexualité et en exclure
Je n'ai donc pas parlé de dégout.
tous les asexuels n'ont pas de dégout ou de blocage
Mais certains en ont, et ne pas le prendre en compte, c'est aussi en exclure ;-)
Par ailleurs, je n'ai jamais pensé, "définir l'asexualité par le dégout", ni même le blocage, j'ai juste dit que c'était une résultante possible. Surtout pas une exclusivité ! Et une cause n'est pas une définition, par ailleurs.
mais ne pas chercher à guérir est aussi un choix (car pour certain, ça peut se guérir
Ca c'est complètement tordu^^ ->
mais car pour certain, ça peut se guérir
donc pour d'autres ça peut pas^^ Et puis même, la question de la "guérison" (terme qui me gène en fait, car du coup tu assimiles le blocage à une maladie, ce qui n'est pas le cas) ne se raisonne pas comme ça. Pour avoir personnellement travaillé sur d'autres blocages, tu te retrouves à devoir réfléchir à des alternatives qui ont du positif et du négatif. Dans l'absolu, il y a plus à réfléchir en termes de "compensation", et pour un asexuel, avec ou sans blocage, qui se retrouve en couple avec un "S", ça ne me choque pas qu'on puisse parler de "compensations".
on est pas A à cause d'un blocage, sinon l'asexualité sera une maladie
Ben non, puisqu'un blocage n'est pas forcément une maladie^^
qu'on choisi ou pas de traiter, qu'elle soit ou non traitable
euh... si c'est pas traitable on ne peut pas choisir de traiter^^

Bref, ces histoires de sémantique... :?
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PassionA
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par PassionA »

Dans votre débat, la distinction ne porte-t-elle pas sur la différenciation entre orientation et comportement ?

Je vois mal notre orientation être induite par un blocage, la prise de conscience d'un blocage serait au mieux un déclencheur qui permettrait à l'individu de comprendre quelle est son orientation, mais celle-ci était déjà présente c'est juste que son acceptation avait peut-être été refoulée pour une raison ou une autre ou alors était restée inconsciente.

En revanche notre comportement dérive de tout ce qui nous est externe et interne (environnement, éducation, choix, contrainte, morale, etc.) et sur celui-ci un blocage aura une forte influence. C'est d'ailleurs pourquoi beaucoup de S pensent a priori que les A sont des S prudes, parce qu'ils font amalgame entre comportement et orientation.

Selon ce modèle, le témoignage de Clotaire fait sens. Il est A, il le sait, c'est son orientation. Il connait (au moins) un blocage, il en a pris conscience, et cela affecte son comportement, qui sera différent de celui d'un autre, A ou non.
Dernière modification par PassionA le 29 janv. 2018, 19:43, modifié 1 fois.
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par ZKL »

Comment puis-je formuler un discours informé sur l'asexualité ?
  • Respectez l'identité et considérez la comme valide quelles que soient les raisons pour lesquelles une personne puisse s'identifier comme ace. Ne la remettez pas en question et n'essayez pas de déterminer l'orientation d'autrui.
  • Éduquez-vous à propos des problématiques de l'asexualité. Vous trouverez des ressources au dos de cette brochure.
  • Évitez de renforcer le côté impératif que l'on prête à la sexualité. Le sexe n'est pas une composante nécessaire à une vie saine et heureuse.
  • Assurez-vous que les ressources que vous transmettez à une personne ace sont ace-friendly.
  • Si un individu ressent de la détresse dans son asexualité, faites-lui savoir qu'il n'y a aucun problème à être asexuel·le. N'essayez pas de corriger son orientation.
  • Comprenez que les aces puissent avoir des difficultés à accéder à des ressources liées aux thématiques LGBTQIA du fait que ces communautés ne sont pas toujours accueillantes à l'égard des personnes asexuelles.
  • Ne confondez pas sexe et intimité lorsque vous conseillez une personne asexuelle. Il est possible de développer une intimité sans avoir de relations sexuelles.
Qu'est-ce qu'une personne asexuelle ?
Une personne asexuelle est une personne qui ne ressent pas d'attirance sexuelle. Familièrement surnommé "aces", ce groupe constitue approximativement 1% de la population. Tout comme les autres orientations sexuelles, aucune cause particulière n'a été déterminée. Être asexuel·le n'est pas quelque-chose que l'on choisit ; c'est simplement quelque-chose que l'on est. L'asexualité existe sur un spectre de la même manière que d'autres orientations sexuelles. Beaucoup d'aces se retrouvent quelque-part dans la zone grise, qui est souvent appelée le spectre ace. Les personnes gray-asexuelles peuvent ressentir de l'attirance sexuelle dans des circonstances très rares et spécifiques ou peuvent en ressentir mais ne jamais avoir le désir de faire acte de cette attirance. Un autre sous-ensemble de la gray-asexualité est la demisexualité, qui se manifeste lorsqu'une personne ne ressent de l'attirance sexuelle qu'après avoir formé un lien émotionnel très fort.

L'asexualité n'est pas...
  • le célibat ou l'abstinence (bien que beaucoup d'aces soient célibataires)
  • ne pas avoir rencontré la "bonne personne"
  • un trouble ou un dysfonctionnement sexuel
  • un déséquilibre hormonal
  • un dégoût du sexe ou des relations (même si beaucoup d'aces sont sujet·te·s à ce dégoût)
  • la conséquence d'un traumatisme (et si c'est le cas, cela reste valide à 100%)
  • volontaire ou une phase
Les personnes asexuelles...
  • peuvent manquer complètement d'accès à un médecin/thérapeute sensibilisé à l'asexualité. Le DSM-IV caractérisait l'asexualité comme Trouble du Désir Sexuel Hypoactif ou comme le symptôme d'un autre trouble mental. Beaucoup de professionnel·le·s s'obstinent à traiter l'orientation sexuelle de leurs patient·e·s asexuel·le·s et refusent de reconnaître l'asexualité comme une orientation sexuelle.
    Le DSM-V (publié en 2013) ne caractérise plus l'asexualité comme un trouble mental mais beaucoup de professionnel·le·s continuent de suivre les anciennes instructions.
  • peuvent ressentir ou non de l'attirance romantique. Beaucoup d'aces s'engagent dans des relations. Souvent, iels indiquent leur orientation romantique avec des préfixes qui désignent le·s genre·s des personnes qui les attirent romantiquement (ex : homoromantique, hétéroromantique). Une personne qui ne ressent pas d'attirance romantique est aromantique.
  • peuvent avoir des difficultés à parler de sexe ou à avoir des contacts physiques. Beaucoup d'asexuel·le·s ont une répulsion pour le toucher ou le sexe.
  • peuvent être cibles de commentaires ou de réactions négatives lorsqu'elles annoncent leur asexualité. Beaucoup de personnes ne comprennent pas ou ont des a-priori négatifs sur le sujet. En 2012, des chercheu·r·se·s de l'Université Brock ont mené une étude les préjudices liés aux orientations sexuelles. De tous les groupes étudiés, les personnes asexuelles étaient les plus déshumanisées.
Les survivant·e·s asexuel·le·s...
  • peuvent avoir des difficultés à s'adresser au personnel hospitalier, à la police ou à d'autres structures du fait des discriminations ou du manque de compréhension auquel iels peuvent faire face.
  • peuvent avoir des difficultés avec des ouvrages / d'autres ressources qu'utilisent les structures pour aider les patient·e·s à se rétablir de leurs traumatismes sexuels. Beaucoup de ressources ayant pour but de surmonter une agression sexuelle sont construites sur l'idée que les personnes non-sexuelles sont endommagées et doivent retrouver une sexualité pour être vraiment soignées. Ces ressources sont très dangereuses pour les survivant·e·s aces.
  • peuvent avoir entendu que l'agression qu'iels ont vécue a causé leur asexualité, ce qui, en plus d'être un propos problématique, est très peu probable compte-tenu des dernières recherches sur l'asexualité.
  • peuvent avoir l'impression qu'iels doivent changer d'orientation sexuelle pour se rétablir d'un abus sexuel ou se sentir brisé·e·s parce qu'els sont asexuel·le·s. Ces ressentis viennent de la sexualité impérative, l'idée selon laquelle tout le monde devrait avoir des relations sexuelles ou désirer en avoir.
Pour plus de ressources, consultez ces sites web :

Ressources pour des survivant·e·s aces
http://asexualsurvivors.org/

The Carnival of Aces
https://asexualagenda.wordpress.com/a-c ... asterpost/

Discussion Ace : L'asexualité dévoilée
www.matthewsplace.com/asexuality

The Asexuality Visibility and Education Network (AVEN)
www.asexuality.org

Cette brochure a été créée par Transformative Healing Un endroit sûr pour les survivant·e·s de violences sexuelles LGBTQIA.
3030 Merle Hay Rd.
Des Moines, IA 50310
Des Moines: (515) 850-8081
Iowa City: (319) 389-8430
www.thiowa.org
thiowa14@gmail.com
Traduit depuis cette brochure.
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par Hestia »

PassionA a écrit : 29 janv. 2018, 19:36 Dans votre débat, la distinction ne porte-t-elle pas sur la différenciation entre orientation et comportement ?

Je vois mal notre orientation être induite par un blocage, la prise de conscience d'un blocage serait au mieux un déclencheur qui permettrait à l'individu de comprendre quelle est son orientation, mais celle-ci était déjà présente c'est juste que son acceptation avait peut-être été refoulée pour une raison ou une autre ou alors était restée inconsciente.

En revanche notre comportement dérive de tout ce qui nous est externe et interne (environnement, éducation, choix, contrainte, morale, etc.) et sur celui-ci un blocage aura une forte influence. C'est d'ailleurs pourquoi beaucoup de S pensent a priori que les A sont des S prudes, parce qu'ils font amalgame entre comportement et orientation.
ça résume bien ma vision des chose. :)
Je suis une personne non-binaire. J'apprécie qu'on parle de moi avec des mots et des phrases épicènes. Mais j'accepte qu'en m’accorde au féminin lorsqu'il est difficile de faire autrement.
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Re: La limite dans l'asexualité.. comment définir l'asexualité au final ?

Message par clotaire »

@PassionA,
oui, après le truc de qu'est-ce qui est premier entre le blocage et l'asexualité, est-ce que la seconde était là avant, je me dis que pas forcément mais comme on dit, c'est un peu l'histoire de l'oeuf et de la poule, on ne peut pas trop savoirˆˆ Sachant que les blocages eux-mêmes remontent à tellement loin que c'est comme si c'était de naissance aussi ;-) Dans mon cas, tout est tellement lié. C'est pour ça que je dis souvent qu'on s'en fout, en fait, ce qui compte c'est ce qu'on est là maintenant. C'était, au fond, le sens de mon premier post sur ce fil.

@ZKL : merci, tout me convient :-)
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