Bonne année
Bonne année
Bon bah 2013 aura été une fois de plus l'année de la bai** ... car justement toujours pas trouver mon homoasexuel de chéri pour que ca ne soit pas l'année de la bai** LOL. J'espere que 2014 sera mon année.... 2013 a été plus que merdique... Le dèces de mon père, la recherche d'un appart, la put*** de recherche d'une banque qui veut bien me preter de l'argent pour acheter l'appart, la perte d'un proche, quelques secrets de familles revelés... 2014 sera l'année durant laquelle j'aurai mon appart, où je signerai mon crédit d'abord lol (j'attends plus que le notaire) ou je vais avoir un nouveau boulot reste à savoir si je me mets à mon compte ou pas, donnez moi des idees).... j'espere que ca sera aussi l'annee de l'amour... Mais bon d'un autre coté, j'ai décidé d'attendre encore un an avant d'entamer les demarches pour adopter... je voulais une mere porteuse mais bon en france trop compliqué...
Ca me fait chier de realisser tout mes projets tout seul... Enfin c'est comme ça ...
BON SI UN JEUNE HOMME HOMO ASEXUEL LIT MON PETIT TEXTE QU IL ME CONTACTE LOL
ET SINON BONNE ANNEE A TOUS !!!!!!!!!!!!!!
Ca me fait chier de realisser tout mes projets tout seul... Enfin c'est comme ça ...
BON SI UN JEUNE HOMME HOMO ASEXUEL LIT MON PETIT TEXTE QU IL ME CONTACTE LOL
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Re: Bonne année
bonne année 2014 a tous et toutes , je vous souhaite d'être fort devant les difficultés de la vie et d'en ressortir encore plus fort après chaque victoire !!!
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Re: Bonne année
Chupa1984 a écrit : BON SI UN JEUNE HOMME HOMO ASEXUEL LIT MON PETIT TEXTE QU IL ME CONTACTE LOL
Mais pourquoi faut-il que je sois une femme ? Réaliser des projets comme les tiens ça me plairait bien à moi
Plus sérieusement je vous souhaite une superbe année les Aveniens
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Re: Bonne année
Bonne année à tous!
Jamais le premier soir... les suivants non plus d'ailleurs!
À ce niveau-là, c’est plus de la gastronomie, c’est de l’érotisme !
Karadoc
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Re: Bonne année
Je sais, je sais mais tu sais le pire dans tout ça...c'est que j'aime ça !!! J'adore être une femmeChupa1984 a écrit :Bonne Année a tous que chacun trouve ce qu il cherche, que chacun soit mieux dans sa peau... Bisous tout le monde...
Baelfire c est clair tu abuse !!!! LOL
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Re: Bonne année
Bonne année à tous ! Mais je ne résiste pas à insérer une petite note dissonante par un texte écrit il y a 98 ans.
Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit.
On finit par croire sérieusement que d’une année à l’autre existe une solution de continuité et que commence une nouvelle histoire, on fait des résolutions et l’on regrette ses erreurs etc. etc. C’est un travers des dates en général. On dit que la chronologie est l’ossature de l’Histoire; on peut l’admettre. Mais il faut admettre aussi qu’il y a quatre ou cinq dates fondamentales que toute personne bien élevée conserve fichée dans un coin de son cerveau et qui ont joué de vilains tours à l’Histoire.
Elles aussi sont des nouvel an. Le nouvel an de l’Histoire romaine, ou du Moyen Âge, ou de l’Époque moderne. Et elles sont devenues tellement envahissantes et fossilisantes que nous nous surprenons nous-mêmes à penser quelquefois que la vie en Italie a commencé en 752, et que 1490 ou 1492 sont comme des montagnes que l’humanité a franchies d’un seul coup en se retrouvant dans un nouveau monde, en entrant dans une nouvelle vie. Ainsi la date devient un obstacle, un parapet qui empêche de voir que l’histoire continue de se dérouler avec la même ligne fondamentale et inchangée, sans arrêts brusques, comme lorsque au cinéma la pellicule se déchire et laisse place à un intervalle de lumière éblouissante.
Voilà pourquoi je déteste le nouvel an. Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l’animalité pour en retirer une vigueur nouvelle. Pas de ronds-de-cuir spirituels.
Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands-parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation. Tout cela est écœurant.
Écrit par un certain Antonio Gramsci, mais peu importe ici la politique !
Sinon, étant donnée que je passe chaque année des moments effectivement jubilatoires, je m'accomode parfaitement du caractère arbitraire et moutonnier de ces célébrations.
Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit.
On finit par croire sérieusement que d’une année à l’autre existe une solution de continuité et que commence une nouvelle histoire, on fait des résolutions et l’on regrette ses erreurs etc. etc. C’est un travers des dates en général. On dit que la chronologie est l’ossature de l’Histoire; on peut l’admettre. Mais il faut admettre aussi qu’il y a quatre ou cinq dates fondamentales que toute personne bien élevée conserve fichée dans un coin de son cerveau et qui ont joué de vilains tours à l’Histoire.
Elles aussi sont des nouvel an. Le nouvel an de l’Histoire romaine, ou du Moyen Âge, ou de l’Époque moderne. Et elles sont devenues tellement envahissantes et fossilisantes que nous nous surprenons nous-mêmes à penser quelquefois que la vie en Italie a commencé en 752, et que 1490 ou 1492 sont comme des montagnes que l’humanité a franchies d’un seul coup en se retrouvant dans un nouveau monde, en entrant dans une nouvelle vie. Ainsi la date devient un obstacle, un parapet qui empêche de voir que l’histoire continue de se dérouler avec la même ligne fondamentale et inchangée, sans arrêts brusques, comme lorsque au cinéma la pellicule se déchire et laisse place à un intervalle de lumière éblouissante.
Voilà pourquoi je déteste le nouvel an. Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l’animalité pour en retirer une vigueur nouvelle. Pas de ronds-de-cuir spirituels.
Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands-parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation. Tout cela est écœurant.
Écrit par un certain Antonio Gramsci, mais peu importe ici la politique !
Sinon, étant donnée que je passe chaque année des moments effectivement jubilatoires, je m'accomode parfaitement du caractère arbitraire et moutonnier de ces célébrations.