Bon, j'ai enfin trouvé le temps de lire l'article. Il est très positif. Il essaye d'asseoir l'asexualité comme une orientation sur la base d'études de cas "cliniques", de stats et autres études qui semblent être le moyen d'argumenter dans ce domaine. Donc, n'attendez pas une démonstration en déduction naturelle ou en calcul des séquents
À ne nombreuses reprises, les auteurs clament que l'asexualité n'est pas une maladie, pas une déficience d'un truc ou d'un machin, qu'il n'y a pas de rapport établi entre d'autres "désordres" et l'asexualité.
L'importance de l'existence d'une communauté est également soulignée.
Les auteurs citent des publications à ce sujet de communauté de la part ce confrères qui définissent l'asexualité plutôt comme une "identité" que comme une "
orientation". Alors là, j'ai un peu de mal avec la sémantique donnée à "
identité". Il faudrait lire Scherrer&Pfeffer [49]
Pour eux,
a priori, l'identité définit "
la manière dont les gens se comprennent et le langage qu'ils utilisent pour s'expliquer aux autres". J'ai un peu l'impression qu'orientation et identité ne sont pas sur le même plan, pas vraiment dans le même registre, dans le même champ lexical. Me goure-je ? "
Orientation" est un terme plus précisément orienté vers une question de sexualité. "
Identité" me semble plus général, plus gros grain.
Bref, un article intéressant dans lequel, nous asexuel.le.s, n'apprenons pas tant de choses que ça (eh, normal, on est aux premières loges
), mais qui a l'excessif bon goût d'expliquer aux autres, et en particulier à la communauté scientifique du domaine ce qu'est l'asexualité
Je vais envoyer un petit remerciement post-lecture aux auteurs