L’asexualité n’est pas une maladie
- Hestia
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L’asexualité n’est pas une maladie
Bonjour/Bonsoir,
Je viens de trouver un article dès plus positive sur l'asexualité. Publié le 23 décembre 2016
http://www.epochtimes.fr/lasexualite-ne ... 21644.html
Je viens de trouver un article dès plus positive sur l'asexualité. Publié le 23 décembre 2016
http://www.epochtimes.fr/lasexualite-ne ... 21644.html
Je suis une personne non-binaire. J'apprécie qu'on parle de moi avec des mots et des phrases épicènes. Mais j'accepte qu'en m’accorde au féminin lorsqu'il est difficile de faire autrement.
- clotaire
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Intéressant, merci Hestia, une fois de plus
Dommage pour la coquille asexuée au lieu d'asexuelle quelque part.
Cette phrase m'a fait réfléchir :
Dommage pour la coquille asexuée au lieu d'asexuelle quelque part.
Cette phrase m'a fait réfléchir :
J'ai le sentiment d'avoir grandi dans un environnement un peu réac ou le sexe est tabou et l'absence d'attirance, effectivement, plutôt une vertu. Du coup, j'ai souvent tendance à penser que mon asexualité est due à l'étouffement du sexe que j'ai connu durant mon éducation.« Auparavant, un manque d’intérêt sexuel, de désir sexuel ou d’attirance sexuelle pour d’autres personnes n’était pas nécessairement interprété comme un problème – c’était plutôt considéré comme une vertu », explique Bogaert.
- Hestia
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
2 fois il me semble. Bon c'est certainement une faute d'orthographe, vu qu'il est bien dit asexuel le reste du temps.clotaire a écrit :Dommage pour la coquille asexuée au lieu d'asexuelle quelque part.
J'aimerais bien le lire ce bouquin.Il a été une autorité influente sur le sujet avec son dernier livre, « Comprendre l’asexualité », qui caractérise l’asexualité comme une orientation sexuelle émergente.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Gracias Hestia
En effet clotaire, je viens d'un milieu catholique : être grivois c'est ok, être sexuellement actif c'est dérangeant. Il n'est pas improbable que cela joue sur notre psyché et donc nos attirances.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Ça m'étonnerait, vu comment les religieux vivent plutôt difficilement leur continence. Et puis les religions ne sont pas contre la sexualité si celle-ci se pratique au sein du mariage, c'est la fornication qui est prohibée.Mr.Nya a écrit :Gracias Hestia
En effet clotaire, je viens d'un milieu catholique : être grivois c'est ok, être sexuellement actif c'est dérangeant. Il n'est pas improbable que cela joue sur notre psyché et donc nos attirances.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Il est vraiment bien cet article. Rien à redire de mon côté...
Je sais pas si le milieu duquel on vient peut jouer. Quand on est attiré par quelqu'un ou quelque chose ce n'est pas l'éducation qui joue. C'est plutôt une alchimie
Je sais pas si le milieu duquel on vient peut jouer. Quand on est attiré par quelqu'un ou quelque chose ce n'est pas l'éducation qui joue. C'est plutôt une alchimie
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Je me suis aussi posé la question du "est-ce que mon éducation entre en jeu?"
Au final, je dirai que non.
Je ne me souviens pas avoir été attiré une seule fois physiquement ou tomber amoureuse...Je ne pense pas faire un blocage par rapport à mon passé.
Donc, pour ma part cela n'a rien à voir, mais pourrait me conforter dans l'idée que ce n'est pas "mauvais" en soi par rapport à mes expériences passés.
Au final, je dirai que non.
Je ne me souviens pas avoir été attiré une seule fois physiquement ou tomber amoureuse...Je ne pense pas faire un blocage par rapport à mon passé.
Donc, pour ma part cela n'a rien à voir, mais pourrait me conforter dans l'idée que ce n'est pas "mauvais" en soi par rapport à mes expériences passés.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Selon moi, si notre vécu a réellement une influence sur ce domaine; ce serait plutôt par rapport à notre ressenti envers les relations sexuelles et non l'attirance sexuelle à proprement dit. Du moins c'est comme ça que j'interprète mon cas.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Je pense que mon vécu a joué un rôle. Le faite que j'ai été rejetée pendant ma scolarité. On m'a beaucoup dénigré sur mon physique. J'ai même pensé que je ne pourrai plaire à personne.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Personnellement, je pense que mon vécu a dû jouer effectivement un rôle dans l'histoire, comme sur beaucoup de choses me concernant.
Par contre, identifier un ou des points caractéristiques, je ne sais pas faire. Et là, pour le coup, je pense que comme disait @Baelfire, il y a une alchimie complexe qui vient joyeusement tout mélanger.
Par contre, identifier un ou des points caractéristiques, je ne sais pas faire. Et là, pour le coup, je pense que comme disait @Baelfire, il y a une alchimie complexe qui vient joyeusement tout mélanger.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Pour ma part, mon vécu n'a rien joué du tout. J'ai vécu dans une famille ouverte, le sexe n'a jamais été un tabou et ça plaisantait parfois sur le sujet. j'ai aussi eu une adolescence ou j'ai été rejeté, jusqu’à mes 17-18 ans, après cet age ça s'est beaucoup mieux passé. mais ça n'a en aucun cas joué sur ma sexualité, et puis aujourd'hui tout va bien.
Après, pour ceux qui pense que leur vécu à jouer : pensez vous que ça aurait joué sur un S (ou si vous aviez été un S) ayant eu exactement le même vécu que vous? Je pense que l'orientation prime sur le vécu tant que c'est un vécu banal, non traumatique.
Après, pour ceux qui pense que leur vécu à jouer : pensez vous que ça aurait joué sur un S (ou si vous aviez été un S) ayant eu exactement le même vécu que vous? Je pense que l'orientation prime sur le vécu tant que c'est un vécu banal, non traumatique.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
- Hestia
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
A une époque les homophobes associaient l'homosexualité aux vécus des gay et lesbiennes; du moins quand iels n'avaient pas un autre argument.Zimou a écrit :Après, pour ceux qui pense que leur vécu à jouer : pensez vous que ça aurait joué sur un S (ou si vous aviez été un S) ayant eu exactement le même vécu que vous? Je pense que l'orientation prime sur le vécu tant que c'est un vécu banal, non traumatique.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Je me pose plutôt la question dans l'autre sens (mais ça revient au même en fait) : si j'avais été moi-même dans un autre environnement, aurais-je été S ? J'ai souvent tendance à penser que oui, potentiellement. Mais je me trompe peut-être, ce sont des choses très difficiles à démêler !Zimou a écrit :Après, pour ceux qui pense que leur vécu à jouer : pensez vous que ça aurait joué sur un S (ou si vous aviez été un S) ayant eu exactement le même vécu que vous? Je pense que l'orientation prime sur le vécu tant que c'est un vécu banal, non traumatique.
Mais comme on dit souvent, avec des si on peut avancer tout et n'importe quoi, donc s'il est important de savoir décrypter un minimum son entourage et sa psychanalyse, il faut aussi savoir se recentrer sur le présent
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Bon, je n'ai pas un vécu tout à fait banal et ça a commencé bien avant que l'intérêt pour les relations sexuelles et même les émois amoureux ne soient à l'ordre du jour pour les gens "normaux". Donc difficile de dire s'il en aurait été autrement car les choses compliquées ont commencé avant que je ne me pose des questions d'ordre sentimental/amoureux/sexuel.Zimou a écrit : Après, pour ceux qui pense que leur vécu à jouer : pensez vous que ça aurait joué sur un S (ou si vous aviez été un S) ayant eu exactement le même vécu que vous? Je pense que l'orientation prime sur le vécu tant que c'est un vécu banal, non traumatique.
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Re: L’asexualité n’est pas une maladie
Je me trompe peut être mais est-ce qu'il serait possible que ce ne soit pas l'orientation sexuelle qui soit influencée par le vécu, mais plutôt le ressenti par rapport au désir sexuel secondaire. Je me trompe peut être, mais j'ai sincèrement le sentiment, que l'attirance ou l'absence de l'attirance sexuelle n'a rien avoir avec le vécu d'une personne, alors que le désir ou l'absence du désir secondaire a une certaine connexion avec notre état d'esprit et nos sentiments.
Si jamais, je fais allusion à ça.
http://fr.asexuality.org/wiki/index.php ... secondaire
Si jamais, je fais allusion à ça.
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