Making of "Guide aux médecins"

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Zimou
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Making of "Guide aux médecins"

Message par Zimou »

il y a quelques jours j'ai reçus un mail d'une étudiante en médecine qui me demandai :
Bonjour,

Etudiante en sixième année de médecine à Lausanne (en Suisse), je rédige un travail au sujet de l'asexualité. Je m'intéresse plus particulièrement à l'attitude que devraient avoir les médecins envers les personnes asexuelles.
Je me demande si oui ou non les médecins devraient inclure les asexuels dans leurs guidelines et si oui, comment.

Je me demande aussi quel est le rôle du médecin dans la découverte de l'asexualité. Si une personne s'interroge sur son manque de désir sexuel sans connaître cette orientation, devrait-il lui soumettre la possibilité qu'il ou elle soit asexuel ou devrait-il l'éviter?

Plus généralement, je me demande quelles sont les revendications de la communauté asexuelle vis à vis du monde médical.

J'espère avoir été claire mais reste à votre entière disposition en cas de question.
j'ai donc aujourd'hui rédigé une réponse qui me semble assez complète et que je souhaiterai posté ici, à l'attention des autre médecins qui peuvent venir s'informer sur le forum et avec des commentaires des autres membre de la communauté, sur ce dont il sont d'accord ou pas avec ma réponse, ce qu'ils peuvent aussi eux même préciser ou compléter. et elle m'a répondu avant que je rédige ce post :
Merci infiniment pour votre réponse.

Avec votre accord, je souhaiterais en citer certaines partie dans mon travail. Serait-il possible de me donner votre nom ainsi que votre poste au sein d'AVEN pour que je puisse vous citer?
ce à quoi j'ai répondu :
Mon nom est Julien. Pour mon poste, je préfère ne pas le donner pour l'instant car je vous ai donné ces informations en tant que simple asexuel et je souhaiterai pas que mon poste fasse office d'autorité (que quelqu'un se dise "c'est un figure importante de la communauté, ces informations sur certainement juste" alors que ma parole ne vaut pas plus que le reste de la communauté et que je ne suis pas plus important qu'un autre membre).
Je vais soumettre ma réponse à la communauté et si l'ensemble des asexuels est d'accord avec ma réponse, je vous donnerai ma fonction pour pouvoir dire que je parle au nom de la communauté ou pas. Cependant, ce que j'ai dit reprend les lignes du discourt officiel d'AVEN anglophone :
http://www.asexuality.org/fr/?Asexualit ... 9finitions
Qui je pense a été rédigé à la base par le fondateur d'AVEN, David Jay.
Voilà. Donc je vais mettre ma réponse, vous pourrez donner vos avis/remarque/amélioration à destination des médecins qui viennent sur le forum. Comme je l'ai dit cependant, j'ai repris les lignes officiel d'AVEN en développant, ligne qui disent en résumé que si il y a une baisse soudaine de libido ou si l'absence d'attirance provoque des souffrances, il vaut mieux consulter un medecin, mais que sans ça rien ne permet de dire qu'une personne ne serait pas asexuelle.
Bonjour,

La réponse la plus simple que je pourrai faire serait : les médecins devraient réagir de la même façon qu'avec un homosexuel. Le rôle du médecin est important, car c'est une autorité en matière de santé et il est normal qu'il soit écouté par leur patient plus que n'importe qui d'autre (plus que de pseudo-medecins, ou plus que les personnes échangeant sur un forum que nous somme sur AVEN qui n'avons dans l'ensemble pas de compétences médicale). Mais le médecin à la délicate tache de ne pas le guider vers des solutions qui le rendront plus mal (son rôle est pour être plus exacte de le guider vers des solutions qui le rendent mieux, qui le guérisse), et concernant l'asexualité ça peut être délicat. La revendication principale de la communauté est dans un premier temps de ne pas catégorisé systématiquement une personne qui n'a pas d'attirance sexuelle comme malade, car il arrive dans ces cas que le médecin oriente son patient asexuel vers une solution qui le rendra plus mal (c'est destructeur d’être jugé malade par son médecin ou de croire qu'on est malade ou anormal lorsqu'on ne l'est pas, qu'on a juste une orientation différente et encore peu connu). C'est de moins en moins le cas, mais beaucoup de médecin le font encore, nous avons parfois de nouveaux membres qui viennent sur le forum en nous disant qu'ils sont passés par X spécialistes pour comprendre leur absence d'attirance et qu'aucun ne lui à jamais parlé d'asexualité, Ces personnes ont parfois beaucoup souffert d'avoir passé des années en thérapie pour rien, seulement parce qu'ils sont asexuel.

Ensuite, lorsqu'une personne n'a pas d'attirance sexuel, il faut en savoir un peu plus pour savoir comment réagir et guider cette personne :

- l'attirance sexuelle est partie du jour au lendemain et ça cause des souffrances au patient. dans ce cas il est probable qu'il se soit produit quelque chose qui bloque l'attirance sexuelle, une cause physique ou psychologique et il est plus sage de l'orienter vers un spécialiste pour en trouver la cause. Sans totalement exclure que cette personne soit asexuel car l'orientation sexuel est quelque chose de fluide et il est possible que la personne devienne asexuel avec le temps, tout comme il peut y avoir une personne hétéro qui devient homo ou homo qui devient hétéro, mais ça se passe normalement pas du jour au lendemain et ça reste plutôt rare, le plus probable reste tout de même un problème physique et/ou psychologique. Ces problèmes ne
s'accompagne généralement pas d'une simple absence d'attirance sexuel (il faut questionner le patient pour connaitre tous les changements, si des douleurs durant l'acte sont apparu, ou un dégout pour la sexualité qui n'existait pas avant par exemple)

- l'attirance sexuel est partie du jour au lendemain et ça ne cause aucune souffrance au patient. on est dans le même cas que le précédent, si c'est du jour au lendemain, il y a probablement une cause à ce changement. Mais si il n'y a pas de souffrance, il n'est peut être pas nécessaire d'agir. Si il y a des inquiétudes sur cette disparition d'attirance sexuelle, il peut être bon d'orienter cette personne vers un spécialiste pour comprendre la cause de ce changement si il y en a une. Sinon il faut la laisser évoluer, soit son attirance reviendra d'elle même, soit son absence ne lui pose aucun soucis et elle peut rester comme elle est, en s'assurant seulement qu'elle est en bonne santé (que sa disparition d'attirance n'est pas causé par une maladie qui lui causera d'autre symptôme plus grave).

- le patient n'a jamais eu d'attirance sexuel ou n'en a plus depuis longtemps (sans changement brut, du jour au lendemain) et en souffre. Dans ce cas, il serait important de déterminer la cause de la souffrance. L'asexualité en elle même ne fait pas souffrir, la cause de cette souffrance est situé ailleurs, mais peut être lié à l'asexualité. Par exemple, la souffrance peut venir de l'incapacité à satisfaire son/sa conjoint.e, ou du conjoint.e du patient.e lui même en le/la faisant culpabiliser. Le problème n'est pas l'asexualité (ni la sexualité du conjoint.e) mais la différence d'attirance entre l'un
et l'autre. c'est un problème qui existe chez n'importe quel couple, même non asexuel, à partir du moment ou il y a une mésentente sur la fréquence des rapports sexuel (quand l'un a plus d'attirance et/ou de désir que l'autre, donc plus souvent envie d'avoir des relations sexuels). Un autre exemple, la souffrance du patient peut provenir de son entourage qui considère l'absence d'attirance sexuel comme anormale, maladive, voir pire et que le mal être soit causé par le sentiment d’être anormal (ça arrive très fréquemment chez une personne asexuelle qui ne connait pas l'asexualité). Le problème ne sera pas l'asexualité, le problème sera l'entourage qui n'est pas informé que l'absence d'attirance sexuel n'est pas anormale, maladif ou pire (c'est aussi l'une des raisons de l’existence d'AVEN et d'AVA, rendre l'asexualité visible et informer un maximum de gens pour ne pas juger incorrectement une personne asexuelle). Dans ces exemples, le médecin ou les patients eux même peuvent penser que l'asexualité est la cause de la souffrance. Or les causes sont lié à l'asexualité mais ne sont pas l'asexualité. Pour ces personnes, l’idéal serait de les orientés vers un spécialiste pour les aider à accepter leur asexualité, leur faire comprendre que ce n'est pas anormal, maladif ou autre (comme l'homosexualité) et que leur différence n'est pas en elle même un problème (mais que ça peut être mal accepté, ou causer des problème de couples si on est avec une personne d'une orientation trop différente... Comme l'homosexualité aussi). les orienter vers un spécialiste qui tentera de "guérir" leur asexualité pour résoudre leur problème sera destructeur pour le patient, car comme n'importe quel orientation l'asexualité n'est pas un choix et ne peut pas se changer ou se guérir. Les problèmes de cette personne ne se résoudront pas en plus de lui faire croire que c'est sa faute et qu'elle est malade (ce qui aggravera donc les problèmes). Cependant, l'absence d'attirance peut être causé par un problème qui existe depuis longtemps, depuis avant la puberté du patient (qui n'aura donc jamais eu d'attirance sexuel), voir depuis toujours. Par exemple, nous avons déjà eu un membre qui est venu en expliquant qu'il n'avait pas d'attirance sexuel parce qu'il avait subi des violence sexuel dans l'enfance et qu'il en souffrait (de l'absence d'attirance et de ces violences). Dans ce cas là, il sera mieux de rediriger la personne vers un spécialiste non pas pour accepter son absence d'attirance sexuel mais pour résoudre les problèmes qu'il a subit dans son enfance plutôt que de lui dire que cette personne est simplement asexuel car accepter son absence d'attirance sexuel ne résoudra pas son problème (qui se situe ailleurs). Et si ce patient peut être guéris de son blocage, il pourra retrouver une vie sexuel, ce qui résoudra ses problèmes. Enfin si elle
n'est pas asexuelle, car attention le fait qu'il y ai un blocage ne veut pas dire que cette personne n'est pas aussi asexuelle et que la débloquer lui fera avoir de l'attirance, mais ça lui permettra de s'assurer qu'elle ne peut rien faire contre son absence d'attirance et qu'il lui faudra simplement l'accepter, que ce n'est pas causé par un problème. Être asexuel n’empêche pas d'avoir un blocage, et avoir un blocage n’empêche pas d’être asexuel (ce sont bien 2 choses bien indépendante).

- le patient n'a jamais eu d'attirance sexuel ou n'en a plus depuis longtemps (sans changement brut, du jour au lendemain) et n'en souffre pas. Il y a de très forte probabilité pour que cette personne soit simplement asexuelle. il peut être bénéfique de s'assurer que ce n'est pas causé par un trouble physique ou psychologique, mais si il n'y a aucune souffrance, que ça ne pose aucun problème au patient, il y a peu de chance que ce soit causé par un trouble (si c'était le cas, il est très probable que d'autre symptôme apparaissent, l'absence d'attirance n'est pas l'unique symptôme d'aucune maladies il me semble, sauf erreur de ma part vu que je suis pas médecin).

Voilà, j’espère avoir été assez clair, si vous avez d'autre question, n’hésitez pas.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Guide aux médecins

Message par Natsu »

Cela me paraît très confus et très difficile à lire. Je n'ai pas compris si tu avais déjà envoyé ta réponse ou non. Pourrais-tu corriger la grammaire, l'orthographe, le style s'il-te-plaît, ce afin de permettre une lecture plus fluide ? En l'état, c'est très difficile à lire et à comprendre. Il y a ce site de correction automatique qui corrige déjà pas mal d'erreurs : http://www.scribens.fr/

Ensuite, au niveau du contenu, il faudrait peut-être réduire tout cela en synthétisant. L'impression que j'ai en te lisant est une grande confusion. Pour éviter cela, il faut faire un plan, sinon sur le papier, du moins dans sa tête, de ce qu'on veut dire, et l'exprimer le plus succinctement possible. Moins de mots, supprimer les répétitions, et les idées passeront plus facilement.

Il y a des choses sur lesquelles je suis mitigée, et d'autres qui semblent manquer, mais le post est tellement confus et bourré de fautes que cela ne sert à rien de parler du contenu avec un texte aussi illisible.

Je suis peut-être sévère, mais si ce post est sensé représenter le message des asexuels auprès de médecins, cela ne fait pas très sérieux.
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Zimou
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Re: Guide aux médecins

Message par Zimou »

Natsu a écrit :si ce post est sensé représenter le message des asexuels auprès de médecins, cela ne fait pas très sérieux.
j'ai fais de mon mieux mais j’admets être mauvais en orthographe et j'ai tenté de me corriger pour pas trop en faire, mais il y a surement eu des loupé (peut être beaucoup) et je suis d'accord, c'est pas sérieux. Je vais essayé de corriger un peu mieux .
Pour ce qui est du contenu, j'ai décris les choses à ma façon, j'ai mis les détail qui me semblais suffisamment nombreux pour qu'une personne qui ne connait rien à l'asexualité ait un minimum de chance de faire ou dire une erreur (c'est pour ça que je détail et donne des exemples). Après si quelqu'un à mieux à proposer en conservant le niveau de détail pour que ce soit complet et les précisions pour ne pas qu'il y ai de mauvaise interprétation possible, je suis preneur.
Je reposterai une version corrigé sous peu. Pour la réponse, je l'ai envoyé (vu que j'ai eu sa réponse), mais je peux toujours lui renvoyer la version corrigé. visiblement, elle a compris tout ce que j'ai mis dans ma réponse, vu qu'elle n'a pas eu de question et voulais reprendre ma réponse.
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Re: Guide aux médecins

Message par Natsu »

Puisqu'il est trop tard pour faire des modifications, je ne vois pas pourquoi tu demandes l'avis d'autres personnes. Pour nous faire honte ?

Le site de correction automatique corrige dans les 80% des fautes. Ça mâche le travail, mais ça ne fait pas tout. Et puis, cela ne corrige pas le style, les répétitions, le niveau de langue.

Sur le contenu, c'est beaucoup trop long. Cela fait 1500 mots, 2 pages sous Word. Il faudrait apprendre à synthétiser, à condenser les idées, et à créer des paragraphes afin d'aérer la lecture. Personne n'a envie de lire des pavés où la même chose est répétée maintes fois. C'est indigeste et ennuyeux.

Ensuite, il y a des apparents contre-sens* : tu demandes, pour simplifier, à la médecine de considérer l'asexualité comme l'homosexualité. Puis, de fouiller les causes de souffrances s'il y a, des causes à l'asexualité, psychologiques ou biologiques. Or, l'homosexualité n'est pas causée par une maladie. Il me semble dangereux de mettre l'homosexualité et l'asexualité sur le même plan pour ces raisons. Il me semble inapproprié de parler de l'homosexualité, ou du fait de considérer untel de la même façon que untel... Un médecin considère une personne, un patient, c'est tout. Il n'y a pas de "façon de considérer un homosexuel", ou un asexuel, ou un hétérosexuel, ou un noir, un jaune, un bleu, ou un gris.
* A propos des mots "apparent contre-sens" : je sais bien que tu veux dire que l'asexualité, tout comme l'homosexualité, n'est pas une maladie. Mais l'asexualité est bien plus compliquée que l'homosexualité, on ne peut donc pas les mettre sur le même plan.

Enfin, de nombreuses affirmations sonnent comme des diagnostics. Tu n'es pas psychologue ou médecin, il n'y a aucune étude scientifique validant tes propos, y compris l'existence même de l'asexualité. C'est déjà faire preuve d'une grande ouverture d'esprit pour un scientifique d'utiliser le terme "asexuel". Je trouve que tes propos sont très directifs, limite tu dis au médecin comment faire son travail. C'est irrespectueux envers son métier, et aussi envers l'ouverture d'esprit dont il/elle fait preuve en considérant sérieusement l'existence de l'asexualité.

Tout ce que l'on peut dire c'est que nombre de personnes vivent leur absence de désir sexuel voire de sexualité sans souffrance. Serait-ce approprié de considérer ce mode de vie comme étant une maladie ? Poser des questions au lieu d'affirmer des opinions permet d'inviter le lecteur dans la réflexion tout en respectant la sienne. Et puis, laisse les médecins faire leur travail, c'est-à-dire dans la recherche de causes possibles de souffrances psychologiques ou biologiques. Tu n'as pas à détailler une consultation médicale, ce n'est pas ton travail, ce n'est pas ce que cette étudiante demandait.

Pourquoi ne pas y mettre aussi un peu d'humour, avec une vidéo ludique et informative (il y en a à la pelle sur le net, et même sur ce forum), un dessin, des références à un blog, à un site sympa et informatif, afin d'ajouter de la couleur, de la gaieté. On apprend mieux avec du fun, de la vie et des couleurs plutôt qu'avec du noir et blanc, monotone et sinistre.

Personnellement, je réduirais tout ce pavé à 2 paragraphes. Et puis, tout ce que tu écris sur l'asexualité lorsqu'un professionnel demande des informations représente les asexuels, que tu le veuilles ou non. C'est pourquoi les lettres, posts, articles, doivent être bien rédigés, sans fautes, et condensés afin que le message ait davantage d'impact. Pourquoi ne déléguerais-tu pas cette tâche à une personne pouvant écrire d'une façon plus soignée et plus efficace ? Ou au moins, demande à quelqu'un une lecture et correction avant d'envoyer quoique ce soit, et après avoir utilisé le site de correction automatique, ce qui est un minimum de respect pour le lecteur. Parce que là, on passe pour des illettrés qui ne peuvent s'exprimer clairement et qui ne se soucient même pas de corriger des fautes de français devant des étudiants en médecine (et en plus en leur disant comment faire leur boulot). Ça fout mal. Vraiment mal.

edit : ajout au paragraphe sur l'homosexualité
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Re: Guide aux médecins

Message par Zimou »

Natsu a écrit :Puisqu'il est trop tard pour faire des modifications, je ne vois pas pourquoi tu demandes l'avis d'autres personnes. Pour nous faire honte ?
cette réflexion n'a pas lieu d’être, j'ai clairement expliqué pourquoi je posais le texte ici et je vais pas m'amuser à répéter ce que j'ai déjà dit. relis le début du 1er post. de plus, j'ai répondu ça en mon nom propre, donc pas "pour vous faire honte".
Natsu a écrit :Le site de correction automatique corrige dans les 80% des fautes. Ça mâche le travail, mais ça ne fait pas tout. Et puis, cela ne corrige pas le style, les répétitions, le niveau de langue. Ne connais-tu personne pouvant écrire à ta place ?
tu estime qu'il y a des répétition, moi pas. tant que tu ne les as pas mis en évidence, je pourrai rien faire (et prétendre tout autant que toi qu'il n'y a pas de répétition). Non j'ai personne pour "écrire à ma place", et je le souhaite pas, je fais de mon mieux et si ça plait pas, que quelqu'un n'hésite pas à faire mieux (c'est pour ça que j'ai fais ce post : proposer des améliorations. pas juste dire "ça me plait pas et c'est tout"), moi je pourrai pas.
Natsu a écrit :Sur le contenu, c'est beaucoup trop long. Cela fait 1500 mots, 2 pages sous Word. Il faudrait apprendre à synthétiser, à condenser les idées, et à créer des paragraphes afin d'aérer la lecture. Personne n'a envie de lire des pavés où la même chose est répétée maintes fois. C'est indigeste et ennuyeux.
c'est complet et détaillé. alors c'est peut être indigeste et ennuyeux, mais avec ce que j'ai décris, un médecin ne dira pas à tort à un asexuel que c'est une personne malade ni à une personne malade qu'elle est asexuelle.
Natsu a écrit :Ensuite, il y a des apparents contre-sens : tu demandes, pour simplifier, à la médecine de considérer l'asexualité comme l'homosexualité. Puis, de fouiller les causes de souffrances s'il y a, des causes à l'asexualité, psychologiques ou biologiques. Or, l'homosexualité n'est pas causée par une maladie. Il me semble dangereux de mettre l'homosexualité et l'asexualité sur le même plan pour ces raisons.
Non, si tu lis bien, je dis de vérifier si il y a des causes à l'absence d'attirance sexuel, pas à l'asexualité. il n'y a pas de cause à l'asexualité, tout comme l'homosexualité. par contre, une personne qui se définit homosexuel parce qu'il a subit un fort dégout pour le sexe opposé (et qu'il ne lui reste plus qu'a avoir de l'attirance pour le même sexe), c'est pas de l'homosexualité, c'est un blocage, et un médecin ne dira pas que cette personne est homo (et avec raison). c'est pareille pour l'asexualité. sauf que les personnes qui se font diagnostiquer malade quand ils se décrivent homo (alors qu'ils ne le sont pas vu que c'est maladif) c'est rare. alors que ça dois être beaucoup plus fréquent chez les asexuels. mais dans les 2 car, ce n'est pas une maladie (et si ça l'est, alors ce n'est pas l'orientation)

Natsu a écrit :Enfin, de nombreuses affirmations sonnent comme des diagnostics. Tu n'es pas psychologue ou médecin, il n'y a aucune étude scientifique validant tes propos, y compris l'existence même de l'asexualité. C'est déjà faire preuve d'une grande ouverture d'esprit pour un scientifique d'utiliser le terme "asexuel". Je trouve que tes propos sont très directifs, limite tu dis au médecin comment faire son travail. C'est irrespectueux envers son métier, et aussi envers l'ouverture d'esprit dont il/elle fait preuve en considérant sérieusement l'existence de l'asexualité.
c'était pas du tout le but, mais en effet peut être qu'a certain endroit j'utilise "il faut" plutôt que "il faudrait". Je suis pas médecin, et je suis bien loin de dire ce qu'un médecin a à dire ou faire avec ses patients. Mon but est de le conseiller, pas de lui dire ou l'ordonner.
Natsu a écrit :Tout ce que l'on peut dire c'est que nombre de personnes vivent leur absence de désir sexuel voire de sexualité sans souffrance. Serait-ce approprié de considérer ce mode de vie comme étant une maladie ? Poser des questions au lieu d'affirmer des opinions permet d'inviter le lecteur dans la réflexion tout en respectant la sienne. Et puis, laisse les médecins faire leur travail, c'est-à-dire dans la recherche de causes possibles de souffrances psychologiques ou biologiques. Tu n'as pas à détailler une consultation médicale, ce n'est pas ton travail, ce n'est pas ce que cette étudiante demandait.
c'est un peu ce que j'ai dis dans ma réponse. si il n'y a pas de souffrance, le médecin peut la laisser tel quel, si c'est soudain ça reviendra tout seul, ou pas, peut importe puisqu'il n'y a pas de souffrance. mais ça ne permet pas de dire si cette personne est asexuel ou pas. et encore une fois, tout ce que je dis reste de l'ordre du conseil, je suis pas médecin et ceux ci font bien ce qu'ils veulent, ils sont bien plus qualifié que moi ou que n'importe qui d'autre sur le forum pour dire ce qu'ils ont à faire (mais ça aussi je l'ai mis dans mon 1er post).
Natsu a écrit :Pourquoi ne pas y mettre aussi un peu d'humour, avec une vidéo ludique et informative (il y en a à la pelle sur le net, et même sur ce forum), un dessin, des références à un blog, à un site sympa et informatif, afin d'ajouter de la couleur, de la gaieté. On apprend mieux avec du fun, de la vie et des couleurs plutôt qu'avec du noir et blanc, monotone et sinistre.
Pour ce post je suis d'accord. chacun peut proposer des video à ajouter, je regarderai aussi de mon coté. pour la réponse mail, si le but est d’être sérieux, je doute que ce soit bien approprié, je préfère rester sur un mail plus formel (je rédigerai une autre réponse à prendre en compte quand le texte aura été modifié)
Natsu a écrit :Personnellement, je réduirais tout ce pavé à 2 paragraphes. Et puis, tout ce que tu écris sur l'asexualité lorsqu'un professionnel demande des informations représente les asexuels, que tu le veuilles ou non. C'est pourquoi les lettres, posts, articles, doivent être bien rédigés, sans fautes, et condensés afin que le message ait davantage d'impact. Pourquoi ne déléguerais-tu pas cette tâche à une personne pouvant écrire d'une façon plus soignée et plus efficace ? Ou au moins, demande à quelqu'un une lecture et correction avant d'envoyer quoique ce soit, et après avoir utilisé le site de correction automatique, ce qui est un minimum de respect pour le lecteur. Parce que là, on passe pour des illettrés qui ne peuvent s'exprimer clairement et qui ne se soucient même pas de corriger des fautes de français devant des étudiants en médecine (et en plus en leur disant comment faire leur boulot). Ça fout mal. Vraiment mal.
je représente les asexuels, comme n'importe qui qui témoigne. mais je parle pas au nom de la communauté (je l'ai précisé aussi dans ma réponse). les médecin sont censé être des scientifiques, connaissant la méthode scientifique et doivent savoir que la parole de "Julien", c'est pas la parole des asexuels, c'est la parole d'un asexuel dans cette réponse (et c'est précieusement le message que j'ai fait passé en ne donnant pas mon poste sur le forum, pour pas être une figure d'autorité dans le domaine). En revanche, sur ce post est à destination de tous les médecins, pour que toute la communauté puisse le construire, c'est donc déjà plus au nom de la communauté (et c'est pour ça qu'il faut le modifier pour respecter la communauté si ce n'est pas le cas, le but de ma démarche ici). Si je suis seul à le faire, forcement ça ne représentera que ma personnalité. Maintenant à chacun d'apporter des corrections concrète, en gardant le niveau de précision et de détail. car si pour la personne lambda on peut décrire l'asexualité comme étant l'absence d'attirance sexuel pour les autre, c'est bien plus compliqué que ça et il faut le détailler aux professionnel pour qu'ils soit au mieux capable de comprendre qu'est ce qu'un asexuel, qu'est ce qui ne l'est pas.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Guide aux médecins

Message par Natsu »

Zimou a écrit :
Natsu a écrit :Ensuite, il y a des apparents contre-sens : tu demandes, pour simplifier, à la médecine de considérer l'asexualité comme l'homosexualité. Puis, de fouiller les causes de souffrances s'il y a, des causes à l'asexualité, psychologiques ou biologiques. Or, l'homosexualité n'est pas causée par une maladie. Il me semble dangereux de mettre l'homosexualité et l'asexualité sur le même plan pour ces raisons.
Non, si tu lis bien, je dis de vérifier si il y a des causes à l'absence d'attirance sexuel, pas à l'asexualité.
En effet, tu parles des causes à l'absence d'attirance sexuelle, mais la définition de l'asexualité est aussi "l'absence d'attirance sexuelle". Difficile de distinguer "absence d'attirance sexuelle" et "absence d'attirance sexuelle".
Zimou a écrit :il n'y a pas de cause à l'asexualité, tout comme l'homosexualité. par contre, une personne qui se définit homosexuel parce qu'il a subit un fort dégout pour le sexe opposé (et qu'il ne lui reste plus qu'a avoir de l'attirance pour le même sexe), c'est pas de l'homosexualité, c'est un blocage, et un médecin ne dira pas que cette personne est homo (et avec raison). c'est pareille pour l'asexualité. sauf que les personnes qui se font diagnostiquer malade quand ils se décrivent homo (alors qu'ils ne le sont pas vu que c'est maladif) c'est rare. alors que ça dois être beaucoup plus fréquent chez les asexuels. mais dans les 2 car, ce n'est pas une maladie (et si ça l'est, alors ce n'est pas l'orientation)
Les médecins se foutent de savoir qui est homo et qui ne l'est pas.
Zimou a écrit :
Natsu a écrit :Tout ce que l'on peut dire c'est que nombre de personnes vivent leur absence de désir sexuel voire de sexualité sans souffrance. Serait-ce approprié de considérer ce mode de vie comme étant une maladie ? Poser des questions au lieu d'affirmer des opinions permet d'inviter le lecteur dans la réflexion tout en respectant la sienne. Et puis, laisse les médecins faire leur travail, c'est-à-dire dans la recherche de causes possibles de souffrances psychologiques ou biologiques. Tu n'as pas à détailler une consultation médicale, ce n'est pas ton travail, ce n'est pas ce que cette étudiante demandait.
c'est un peu ce que j'ai dis dans ma réponse. si il n'y a pas de souffrance, le médecin peut la laisser tel quel, si c'est soudain ça reviendra tout seul, ou pas, peut importe puisqu'il n'y a pas de souffrance. mais ça ne permet pas de dire si cette personne est asexuel ou pas. et encore une fois, tout ce que je dis reste de l'ordre du conseil, je suis pas médecin et ceux ci font bien ce qu'ils veulent, ils sont bien plus qualifié que moi ou que n'importe qui d'autre sur le forum pour dire ce qu'ils ont à faire (mais ça aussi je l'ai mis dans mon 1er post).
Il faudrait alors changer ta façon de t'exprimer.
Zimou a écrit :
Natsu a écrit :Personnellement, je réduirais tout ce pavé à 2 paragraphes. Et puis, tout ce que tu écris sur l'asexualité lorsqu'un professionnel demande des informations représente les asexuels, que tu le veuilles ou non. C'est pourquoi les lettres, posts, articles, doivent être bien rédigés, sans fautes, et condensés afin que le message ait davantage d'impact. Pourquoi ne déléguerais-tu pas cette tâche à une personne pouvant écrire d'une façon plus soignée et plus efficace ? Ou au moins, demande à quelqu'un une lecture et correction avant d'envoyer quoique ce soit, et après avoir utilisé le site de correction automatique, ce qui est un minimum de respect pour le lecteur. Parce que là, on passe pour des illettrés qui ne peuvent s'exprimer clairement et qui ne se soucient même pas de corriger des fautes de français devant des étudiants en médecine (et en plus en leur disant comment faire leur boulot). Ça fout mal. Vraiment mal.
je représente les asexuels, comme n'importe qui qui témoigne. mais je parle pas au nom de la communauté (je l'ai précisé aussi dans ma réponse). les médecin sont censé être des scientifiques, connaissant la méthode scientifique et doivent savoir que la parole de "Julien", c'est pas la parole des asexuels, c'est la parole d'un asexuel dans cette réponse (et c'est précieusement le message que j'ai fait passé en ne donnant pas mon poste sur le forum, pour pas être une figure d'autorité dans le domaine). En revanche, sur ce post est à destination de tous les médecins, pour que toute la communauté puisse le construire, c'est donc déjà plus au nom de la communauté (et c'est pour ça qu'il faut le modifier pour respecter la communauté si ce n'est pas le cas, le but de ma démarche ici). Si je suis seul à le faire, forcement ça ne représentera que ma personnalité. Maintenant à chacun d'apporter des corrections concrète, en gardant le niveau de précision et de détail. car si pour la personne lambda on peut décrire l'asexualité comme étant l'absence d'attirance sexuel pour les autre, c'est bien plus compliqué que ça et il faut le détailler aux professionnel pour qu'ils soit au mieux capable de comprendre qu'est ce qu'un asexuel, qu'est ce qui ne l'est pas.
Pourquoi penses-tu que cette étudiante t'a demandé des informations directement sans aller sur le forum ? Pour gagner du temps. Parcourir un forum en quête d'informations, c'est une perte de temps. La plupart des forums sont mal écrits, peu intéressants. C'est une scientifique, mais elle n'est pas entrain de faire une étude sur l'asexualité, elle cherchait juste des informations rapides. Elle a demandé "les revendications de la communauté asexuelle". Il n'était donc pas honnête que tu répondes seul de ton côté sans avoir consulté la communauté asexuelle, du moins le maximum de membres avant de lui répondre. Je ne comprends pas non plus ta logique lorsque tu dis que tu vas consulter la communauté asexuelle, et ce, alors que tu avais déjà envoyé ton pavé à cette étudiante.

Quoiqu'il en soit, peu importe que tu dises que tu n'es que "Julien", lorsque tu réponds à quelqu'un sur l'asexualité dans le cadre professionnel (en dehors de ton cercle intime ou amical), tu véhicules une image des asexuels. C'est pourquoi toutes les entreprises délèguent cette fonction à quelqu'un ayant des capacités d'expression soignées et efficaces. Je ne sais pas à combien de personnes cette étudiante à fait lire ton message, mais pour de nombreux futurs médecins, c'est sans doute la première fois (et peut-être la dernière pour certains) qu'ils entendent parler de l'asexualité, et ils ont appris ce mot au milieu d'un texte mal écrit, confus, répétitif, moche et triste.

Apprendre l'existence d'une communauté et d'un mot à travers un texte illisible, cela dévalorise cette communauté, comme si on ne pouvait pas s'exprimer correctement (ici, on ne peut pas s'exprimer tout court, puisque tu ne nous as pas consulté avant l'envoi).

Tu veux que je te souligne toutes tes répétitions ? Voilà :
en rouge : mal écrit, confus ou faux
en violet : répétitions

Zimou a écrit :
Bonjour,

La réponse la plus simple que je pourrai faire serait : les médecins devraient réagir de la même façon qu'avec un homosexuel. Le rôle du médecin est important, car c'est une autorité en matière de santé et il est normal qu'il soit écouté par leur patient plus que n'importe qui d'autre (plus que de pseudo-medecins, ou plus que les personnes échangeant sur un forum que nous sommes sur AVEN qui n'avons dans l'ensemble pas de compétences médicale). Mais le médecin à la délicate tache de ne pas le guider vers des solutions qui le rendront plus mal (son rôle est pour être plus exact de le guider vers des solutions qui le rendent mieux, qui le guérisse), et concernant l'asexualité ça peut être délicat. La revendication principale de la communauté est dans un premier temps de ne pas catégoriser systématiquement une personne qui n'a pas d'attirance sexuelle comme malade, car il arrive dans ces cas que le médecin oriente son patient asexuel vers une solution qui le rendra plus mal (c'est destructeur d’être jugé malade par son médecin ou de croire qu'on est malade ou anormal lorsqu'on ne l'est pas, qu'on a juste une orientation différente et encore peu connue). C'est de moins en moins le cas, mais beaucoup de médecins le font encore, nous avons parfois de nouveaux membres qui viennent sur le forum en nous disant qu'ils sont passés par X spécialistes pour comprendre leur absence d'attirance et qu'aucun ne lui à jamais parlé d'asexualité, ces personnes ont parfois beaucoup souffert d'avoir passé des années en thérapie pour rien, seulement parce qu'ils sont asexuels.

Ensuite, lorsqu'une personne n'a pas d'attirance sexuelle, il faut en savoir un peu plus pour savoir comment réagir et guider cette personne :

- l'attirance sexuelle est partie du jour au lendemain et ça cause des souffrances au patient. Dans ce cas, il est probable qu'il se soit produit quelque chose qui bloque l'attirance sexuelle, une cause physique ou psychologique et il est plus sage de l'orienter vers un spécialiste pour en trouver la cause. Sans totalement exclure que cette personne soit asexuelle, car l'orientation sexuelle est quelque chose de fluide et il est possible que la personne devienne asexuelle avec le temps, tout comme il peut y avoir une personne hétéro qui devient homo ou homo qui devient hétéro, mais ça ne se passe normalement pas du jour au lendemain et ça reste plutôt rare, le plus probable reste tout de même un problème physique et/ou psychologique. Ces problèmes ne s'accompagne généralement pas d'une simple absence d'attirance sexuel (il faut questionner le patient pour connaitre tous les changements, si des douleurs durant l'acte sont apparu, ou un dégout pour la sexualité qui n'existait pas avant par exemple).

- l'attirance sexuel est partie du jour au lendemain et ça ne cause aucune souffrance au patient. On est dans le même cas que le précédent, si c'est du jour au lendemain, il y a probablement une cause à ce changement. Mais s'il n'y a pas de souffrance, il n'est peut-être pas nécessaire d'agir. S'il y a des inquiétudes sur cette disparition d'attirance sexuelle, il peut être bon d'orienter cette personne vers un spécialiste pour comprendre la cause de ce changement s'il y en a une. Sinon il faut la laisser évoluer, soit son attirance reviendra d'elle-même, soit son absence ne lui pose aucun souci et elle peut rester comme elle est, en s'assurant seulement qu'elle est en bonne santé (que sa disparition d'attirance n'est pas causée par une maladie qui lui causera d'autre symptôme plus grave).

- le patient n'a jamais eu d'attirance sexuelle ou n'en a plus depuis longtemps (sans changement brut, du jour au lendemain) et en souffre. Dans ce cas, il serait important de déterminer la cause de la souffrance. L'asexualité en elle-même ne fait pas souffrir, la cause de cette souffrance est située ailleurs, mais peut être lié à l'asexualité. Par exemple, la souffrance peut venir de l'incapacité à satisfaire son/sa conjoint.e, ou du conjoint.e du patient.e lui-même en le/la faisant culpabiliser. Le problème n'est pas l'asexualité (ni la sexualité du conjoint.e) mais la différence d'attirance entre l'un et l'autre. C'est un problème qui existe chez n'importe quel couple, même non-asexuel, à partir du moment où il y a une mésentente sur la fréquence des rapports sexuels (quand l'un a plus d'attirance et/ou de désir que l'autre, donc plus souvent envie d'avoir des relations sexuelles).

Un autre exemple, la souffrance du patient peut provenir de son entourage qui considère l'absence d'attirance sexuelle comme anormale, maladive, voir pire et que le mal-être soit causé par le sentiment d’être anormal (ça arrive très fréquemment chez une personne asexuelle qui ne connaît pas l'asexualité). Le problème ne sera pas l'asexualité, le problème sera l'entourage qui n'est pas informé que l'absence d'attirance sexuelle n'est pas anormale, maladive ou pire (c'est aussi l'une des raisons de l’existence d'AVEN et d'AVA, rendre l'asexualité visible et informer un maximum de gens pour ne pas juger incorrectement une personne asexuelle). Dans ces exemples, le médecin ou les patients eux même peuvent penser que l'asexualité est la cause de la souffrance. Or les causes sont liées à l'asexualité, mais ne sont pas l'asexualité. Pour ces personnes, l’idéal serait de les orienter vers un spécialiste pour les aider à accepter leur asexualité, leur faire comprendre que ce n'est pas anormal, maladif ou autre (comme l'homosexualité) et que leur différence n'est pas en elle-même un problème. Pour ces personnes, l’idéal serait de les orienter vers un spécialiste pour les aider à accepter leur asexualité, leur faire comprendre que ce n'est pas anormal, maladif ou autre (comme l'homosexualité) et que leur différence n'est pas en elle-même un problème (Mais que ça peut être mal accepté, ou causer des problèmes de couples si on est avec une personne d'une orientation trop différente... Comme l'homosexualité aussi). Comme l'homosexualité aussi). Les orienter vers un spécialiste qui tentera de "guérir" leur asexualité pour résoudre leur problème sera destructeur pour le patient, car comme n'importe quelles orientations l'asexualité n'est pas un choix et ne peut pas se changer ou se guérir. Les problèmes de cette personne ne se résoudront pas en plus de lui faire croire que c'est sa faute et qu'elle est malade (ce qui aggravera donc les problèmes). Cependant, l'absence d'attirance peut être causée par un problème qui existe depuis longtemps, depuis avant la puberté du patient (qui n'aura donc jamais eu d'attirance sexuelle), voir depuis toujours. Cependant, l'absence d'attirance peut être causée par un problème qui existe depuis longtemps, depuis avant la puberté du patient (qui n'aura donc jamais eu d'attirance sexuelle), voir depuis toujours. Dans ce cas-là, il sera mieux de rediriger la personne vers un spécialiste non pas pour accepter son absence d'attirance sexuelle, mais pour résoudre les problèmes qu'il a subis dans son enfance plutôt que de lui dire que cette personne est simplement asexuelle, car accepter son absence d'attirance sexuelle ne résoudra pas son problème (qui se situe ailleurs). Dans ce cas-là, il sera mieux de rediriger la personne vers un spécialiste non pas pour accepter son absence d'attirance sexuelle, mais pour résoudre les problèmes qu'il a subis dans son enfance plutôt que de lui dire que cette personne est simplement asexuelle, car accepter son absence d'attirance sexuelle ne résoudra pas son problème (qui se situe ailleurs). Enfin si elle n'est pas asexuelle, car attention le fait qu'il y ai un blocage ne veut pas dire que cette personne n'est pas aussi asexuelle et que la débloquer lui fera avoir de l'attirance, mais ça lui permettra de s'assurer qu'elle ne peut rien faire contre son absence d'attirance et qu'il lui faudra simplement l'accepter, que ce n'est pas causé par un problème. Être asexuel n’empêche pas d'avoir un blocage, et avoir un blocage n’empêche pas d’être asexuel (ce sont bien 2 choses bien indépendantes).

- le patient n'a jamais eu d'attirance sexuel ou n'en a plus depuis longtemps (sans changement brut, du jour au lendemain) et n'en souffre pas. Il y a de très fortes probabilités pour que cette personne soit simplement asexuelle. Il peut être bénéfique de s'assurer que ce n'est pas causé par un trouble physique ou psychologique, mais s'il n'y a aucune souffrance, que ça ne pose aucun problème au patient, il y a peu de chance que ce soit causé par un trouble (si c'était le cas, il est très probable que d'autre symptôme apparaissent, l'absence d'attirance n'est pas l'unique symptôme d'aucunes maladies il me semble, sauf erreur de ma part vu que je ne suis pas médecin). Il peut être bénéfique de s'assurer que ce n'est pas causé par un trouble physique ou psychologique, mais s'il n'y a aucune souffrance, que ça ne pose aucun problème au patient, il y a peu de chance que ce soit causé par un trouble (si c'était le cas, il est très probable que d'autre symptôme apparaissent, l'absence d'attirance n'est pas l'unique symptôme d'aucunes maladies il me semble, sauf erreur de ma part vu que je ne suis pas médecin).
Le texte entier est mal écrit, mais si tu es satisfait de ta façon de t'exprimer, à quoi cela sert-il de te le dire ? As-tu une seule fois remis en cause tes mots, pensées, opinions, croyances, méthodologie ? C'est comme d'hab, parler à un mur.

Je n'aime pas non plus ta mauvaise foi lorsque tu reconnais que tu écris mal, mais tu ne fais rien pour t'aider, comme la relecture, la correction automatique, ouvrir un Bescherelle, dico, etc. Je ne suis pas ton assistante ou ta mère, prends tes responsabilités et aide-toi toi-même !
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Re: Guide aux médecins

Message par Piccolo »

De toute façon le concept d'orientation sexuelle ou sa nature sont entièrement subjectifs, et ça n'a absolument rien de scientifique en soi.
Des recherches et des études plus ou moins sérieuses et pertinentes sont entreprises mais ça s'arrête là.

Après si la personne entreprend des démarches thérapeutiques, c'est un peu logique que le médecin soit amené à considérer son cas comme un problème.
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Re: Guide aux médecins

Message par Ptite Marie »

Et sinon Natsu tu sais t'exprimer autrement qu'avec méchanceté ? Tu vas baisser d'un ton direct parce qu'on commence à en avoir marre de ton agressivité systématique...
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Re: Guide aux médecins

Message par Leonie »

En effet, pour le coup je trouve Natsu un peu dure. C'est vrai que le texte est trop long (j'ai dû prendre mon courage à 2 mains pour le terminer), mais il est plutôt bien organisé avec 4 points distincts et dit des choses vraies.

Après, je ne pense pas qu'une étudiante en médecine qui se renseigne ainsi s'attende à tomber sur le parfait orateur qui a fait des études de communication avant de répondre, tant qu'elle y a trouvé sa réponse je ne vois pas où est le mal. Zimou a été clair, il ne donne qu'un point de vue parmi d'autres (et plutôt bon je pense, même si j'avoue que c'est trop long d'après moi)
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Re: Guide aux médecins

Message par Zimou »

Natsu a écrit :En effet, tu parles des causes à l'absence d'attirance sexuelle, mais la définition de l'asexualité est aussi "l'absence d'attirance sexuelle". Difficile de distinguer "absence d'attirance sexuelle" et "absence d'attirance sexuelle".
c'est pour ça qu'il est important de distinguer l'absence d'attirance sexuel maladive de l'orientation. Mais bon, en lisant la FAQ d'AVEN, c'est quelque chose dont tu aurai du te rendre compte rapidement, la FAQ précise bien qu'il est conseillé de voir un médecin quand il y a souffrance ou que ça se manifeste du jour au lendemain. C'est une base à savoir quand on parle d'asexualité. la définition "courte", simpliste de l'asexualité est l'absence d'attirance sexuelle. la définition, un peu plus complété (mais qui reste encore simple) est l'absence d'attirance sexuel pour les autres, non provoqué par une maladie (c'est logique, une personne qui prend des anti dépresseur à qui ça retire la libido n'est pas asexuel, elle est avant tout dépressive -> c'est un cas de suppression d'attirance sexuel du jour au lendemain suite à la prise de médicaments et qui aura comme je l'ai indiqué surement d'autre symptômes)
Natsu a écrit :Les médecins se foutent de savoir qui est homo et qui ne l'est pas.
Ils s'en foutent. Ce qu'ils veulent, c'est savoir si leur patient est malade ou pas. sauf que si ils savent qu'ils est homosexuel, alors c'est qu'il n'est pas malade (l'homosexualité n'est plus listé en tant que maladie depuis un moment). Il peut alors le dirigé vers une solution pour accepter ce que le patient est, et non tenter de le changer ou de le guérir (ce dont on sait ne sert à rien) C'est exactement la même chose pour l'asexualité, si un médecin peut voir que son patient est asexuel, il n'a pas besoin d'essayer de le changer ou le guérir (ce qui servira à rien, comme l'homosexualité l'asexualité n'est pas un choix donc ne se change pas) et peut l'orienter vers l'acceptation de ce qu'il est.

Natsu a écrit :Pourquoi penses-tu que cette étudiante t'a demandé des informations directement sans aller sur le forum ? Pour gagner du temps. Parcourir un forum en quête d'informations, c'est une perte de temps. La plupart des forums sont mal écrits, peu intéressants. C'est une scientifique, mais elle n'est pas entrain de faire une étude sur l'asexualité, elle cherchait juste des informations rapides. Elle a demandé "les revendications de la communauté asexuelle". Il n'était donc pas honnête que tu répondes seul de ton côté sans avoir consulté la communauté asexuelle, du moins le maximum de membres avant de lui répondre. Je ne comprends pas non plus ta logique lorsque tu dis que tu vas consulter la communauté asexuelle, et ce, alors que tu avais déjà envoyé ton pavé à cette étudiante.
Je l'ai déjà dit mais je le répète : le but du post ici n'est pas pour elle mais principalement pour les médecins qui viendront s'informer ici. Je peux aussi lui envoyer une rectification si c'est nécessaire, mais c'est pas du tout le but premier de ce post, j'ai dit que je lui avait répondu pour introduire le sujet, pour expliquer pourquoi l'idée de ce post m'est venu à l'esprit et pourquoi je pense qu'il sera utile, dire d’où vient ce que j'ai écrit.
Natsu a écrit :Quoiqu'il en soit, peu importe que tu dises que tu n'es que "Julien", lorsque tu réponds à quelqu'un sur l'asexualité dans le cadre professionnel (en dehors de ton cercle intime ou amical), tu véhicules une image des asexuels. C'est pourquoi toutes les entreprises délèguent cette fonction à quelqu'un ayant des capacités d'expression soignées et efficaces. Je ne sais pas à combien de personnes cette étudiante à fait lire ton message, mais pour de nombreux futurs médecins, c'est sans doute la première fois (et peut-être la dernière pour certains) qu'ils entendent parler de l'asexualité, et ils ont appris ce mot au milieu d'un texte mal écrit, confus, répétitif, moche et triste.
Cette étudiante ne fera pas lire ma réponse à qui que ce soit. elle va utiliser les éléments de ma réponse pour son travail. je ne sais pas quel élément elle va reprendre ni ce qu'elle va dire, mais surement pas avec de simple copier/coller, elle va surement réutiliser ce que je lui ai dit à sa sauce, comme pour n'importe quel témoignage que ce soit pour un journaliste ou autre. jamais aucun témoignage est livré tel quel, il y a tout au plus quelques citations.
Natsu a écrit :Tu veux que je te souligne toutes tes répétitions ? Voilà :
en rouge : mal écrit, confus ou faux
en violet : répétitions
Ok, je regarde ça, réfléchi aux suggestions, corrige si nécessaire et commente ce que tu as mis en avant :


Bonjour,

La réponse la plus simple que je pourrai faire serait : les médecins devraient réagir de la même façon qu'avec un homosexuel, c'est à dire de ne pas catégoriser la personne comme malade si il n'y a pas d'autre raison de le penser. Le rôle du médecin est important, car c'est une autorité en matière de santé et il est normal qu'il soit écouté par leur patient plus que n'importe qui d'autre (plus que de pseudo-medecins, ou plus que les personnes échangeant sur un forum que nous sommes sur AVEN qui n'avons dans l'ensemble pas de compétences médicale). Mais le médecin à la délicate tache de ne pas le guider vers des solutions qui le rendront plus mal *supprimé*, et concernant l'asexualité ça peut être délicat. La revendication principale de la communauté est dans un premier temps de ne pas catégoriser systématiquement (je vois pas ce qui est confus ici, la plupart médecins catégorise les asexuels comme malade systématiquement) une personne qui n'a pas d'attirance sexuelle comme malade, car il arrive dans ces cas que le médecin oriente son patient asexuel vers une solution qui le rendra plus mal (c'est destructeur d’être jugé malade par son médecin ou de croire qu'on est malade ou anormal lorsqu'on ne l'est pas, qu'on a juste une orientation différente et encore peu connue). C'est de moins en moins le cas, mais beaucoup de médecins le font encore, nous avons parfois de nouveaux membres qui viennent sur le forum en nous disant qu'ils sont passés par X spécialistes pour comprendre leur absence d'attirance et qu'aucun ne lui à jamais parlé d'asexualité, ces personnes ont parfois beaucoup souffert d'avoir passé des années en thérapie pour rien, seulement parce qu'ils sont asexuels. -> je ne vois qu'une répétition de "oriente son patient asexuel vers une solution qui le rendra plus mal", mais je vois pas comment supprimer l'une ou l'autre des répétitions, l'un illustre ce que le médecin ne devrait pas faire et l'autre ce qu'il arrive que le médecin fasse, ce sont 2 choses differentes

Ensuite, lorsqu'une personne n'a pas d'attirance sexuelle, il faut en savoir un peu plus pour savoir comment réagir et guider cette personne :

- l'attirance sexuelle est partie du jour au lendemain et ça cause des souffrances au patient. Dans ce cas, il est probable qu'il se soit produit quelque chose qui bloque l'attirance sexuelle, une cause physique ou psychologique et il est plus sage de l'orienter vers un spécialiste pour en trouver la cause. Sans totalement exclure que cette personne soit asexuelle, car l'orientation sexuelle est quelque chose de fluide et il est possible que la personne devienne asexuelle avec le temps, tout comme il peut y avoir une personne hétéro qui devient homo ou homo qui devient hétéro (je vois pas ce qui n'est pas confus, j'explique quelques mots avant que la sexualité est quelque chose de fluide et je précise que ça veut dire qu'un homo peut devenir avec le temps hétéro et qu'un hétéro peut devenir homo. un asexuel peut aussi de la même façon devenir S et un S devenir A même si dans tous les cas ça reste rare) , mais ça ne se passe normalement pas du jour au lendemain et ça reste plutôt rare, le plus probable reste tout de même un problème physique et/ou psychologique -> Ce n'est pas une répétition mais une confirmation de ce que j'ai dit précédemment : il est probable qu'il y ait un problème. la sexualité est fluide et s'en est pas obligatoirement un, mais il y a plus de chance qu'il y ai quand même un problème . Ces problèmes ne s'accompagne généralement pas d'une simple absence d'attirance sexuel (il faut questionner le patient pour connaitre tous les changements, si des douleurs durant l'acte sont apparu, ou un dégout pour la sexualité qui n'existait pas avant par exemple).

- l'attirance sexuel est partie du jour au lendemain et ça ne cause aucune souffrance au patient. On est dans le même cas que le précédent, si c'est du jour au lendemain, il y a probablement une cause à ce changement. Mais s'il n'y a pas de souffrance, il n'est peut-être pas nécessaire d'agir. S'il y a des inquiétudes sur cette disparition d'attirance sexuelle, il peut être bon d'orienter cette personne vers un spécialiste pour comprendre la cause de ce changement s'il y en a une. Sinon il faut la laisser évoluer, soit son attirance reviendra d'elle-même, soit son absence ne lui pose aucun souci et elle peut rester comme elle est, en s'assurant seulement qu'elle est en bonne santé (que sa disparition d'attirance n'est pas causée par une maladie qui lui causera d'autre symptôme plus grave). -> il y a pas vraiment de répétition, en dehors de la 1ere phrase que je reprend comme résumé du paragraphe précédent, tout le reste je ne le dit pas ailleurs (ça ressemble peut être un peu mais ce que je dis est tout de même bien différent du paragraphe précédent, tu ne remarque peut être simplement pas les nuances)

- le patient n'a jamais eu d'attirance sexuelle ou n'en a plus depuis longtemps (sans changement brut, du jour au lendemain) et en souffre. Dans ce cas, il serait important de déterminer la cause de la souffrance. L'asexualité en elle-même ne fait pas souffrir, la cause de cette souffrance est située ailleurs, mais peut être lié à l'asexualité. Par exemple, la souffrance peut venir de l'incapacité à satisfaire son/sa conjoint.e, ou du conjoint.e du patient.e lui-même en le/la faisant culpabiliser. Le problème n'est pas l'asexualité (ni la sexualité du conjoint.e) mais la différence d'attirance entre l'un et l'autre. -> je fais une répétition dans le paragraphe suivant mais on est encore ici dans un autre cas de figure, qui doit donc aussi être développé séparément pour pas tout mélanger : on est dans un cas similaire au prochain paragraphe mais totalement différent du précédent. C'est un problème qui existe chez n'importe quel couple, même non-asexuel, à partir du moment où il y a une mésentente sur la fréquence des rapports sexuels (quand l'un a plus d'attirance et/ou de désir que l'autre, donc plus souvent envie d'avoir des relations sexuelles).

Un autre exemple, la souffrance du patient peut provenir de son entourage qui considère l'absence d'attirance sexuelle comme anormale, maladive, voir pire et que le mal-être soit causé par le sentiment d’être anormal (ça arrive très fréquemment chez une personne asexuelle qui ne connaît pas l'asexualité). Le problème ne sera pas l'asexualité, le problème sera l'entourage qui n'est pas informé que l'absence d'attirance sexuelle n'est pas anormale, maladive ou pire (c'est aussi l'une des raisons de l’existence d'AVEN et d'AVA, rendre l'asexualité visible et informer un maximum de gens pour ne pas juger incorrectement une personne asexuelle). Dans ces exemples, le médecin ou les patients eux même peuvent penser que l'asexualité est la cause de la souffrance. Or les causes sont liées à l'asexualité, mais ne sont pas l'asexualité. Pour ces personnes, l’idéal serait de les orienter vers un spécialiste pour les aider à accepter leur asexualité, leur faire comprendre que ce n'est pas anormal, maladif ou autre (comme l'homosexualité) et que leur différence n'est pas en elle-même un problème. Pour ces personnes, l’idéal serait de les orienter vers un spécialiste pour les aider à accepter leur asexualité, leur faire comprendre que ce n'est pas anormal, maladif ou autre (comme l'homosexualité) et que leur différence n'est pas en elle-même un problème (Mais que ça peut être mal accepté, ou causer des problèmes de couples si on est avec une personne d'une orientation trop différente... Comme l'homosexualité aussi). Comme l'homosexualité aussi). Les orienter vers un spécialiste qui tentera de "guérir" leur asexualité pour résoudre leur problème sera destructeur pour le patient, car comme n'importe quelles orientations l'asexualité n'est pas un choix et ne peut pas se changer ou se guérir. Les problèmes de cette personne ne se résoudront pas en plus de lui faire croire que c'est sa faute et qu'elle est malade (ce qui aggravera donc les problèmes). Cependant, l'absence d'attirance peut être causée par un problème qui existe depuis longtemps, depuis avant la puberté du patient (qui n'aura donc jamais eu d'attirance sexuelle), voir depuis toujours. Cependant, l'absence d'attirance peut être causée par un problème qui existe depuis longtemps, depuis avant la puberté du patient (qui n'aura donc jamais eu d'attirance sexuelle), voir depuis toujours. Dans ce cas-là, il sera mieux de rediriger la personne vers un spécialiste non pas pour accepter son absence d'attirance sexuelle, mais pour résoudre les problèmes qu'il a subis dans son enfance plutôt que de lui dire que cette personne est simplement asexuelle, car accepter son absence d'attirance sexuelle ne résoudra pas son problème (qui se situe ailleurs). Dans ce cas-là, il sera mieux de rediriger la personne vers un spécialiste non pas pour accepter son absence d'attirance sexuelle, mais pour résoudre les problèmes qu'il a subis dans son enfance plutôt que de lui dire que cette personne est simplement asexuelle, car accepter son absence d'attirance sexuelle ne résoudra pas son problème (qui se situe ailleurs). Enfin si elle n'est pas asexuelle, car attention le fait qu'il y ai un blocage ne veut pas dire que cette personne n'est pas aussi asexuelle et que la débloquer lui fera avoir de l'attirance, mais ça lui permettra de s'assurer qu'elle ne peut rien faire contre son absence d'attirance et qu'il lui faudra simplement l'accepter, que ce n'est pas causé par un problème. Être asexuel n’empêche pas d'avoir un blocage, et avoir un blocage n’empêche pas d’être asexuel (ce sont bien 2 choses bien indépendantes).

- le patient n'a jamais eu d'attirance sexuel ou n'en a plus depuis longtemps (sans changement brut, du jour au lendemain) et n'en souffre pas. Il y a de très fortes probabilités pour que cette personne soit simplement asexuelle. Il peut être bénéfique de s'assurer que ce n'est pas causé par un trouble physique ou psychologique, mais s'il n'y a aucune souffrance, que ça ne pose aucun problème au patient, il y a peu de chance que ce soit causé par un trouble (si c'était le cas, il est très probable que d'autre symptôme apparaissent, l'absence d'attirance n'est pas l'unique symptôme d'aucunes maladies il me semble, sauf erreur de ma part vu que je ne suis pas médecin). Il peut être bénéfique de s'assurer que ce n'est pas causé par un trouble physique ou psychologique, mais s'il n'y a aucune souffrance, que ça ne pose aucun problème au patient, il y a peu de chance que ce soit causé par un trouble (si c'était le cas, il est très probable que d'autre symptôme apparaissent, l'absence d'attirance n'est pas l'unique symptôme d'aucunes maladies il me semble, sauf erreur de ma part vu que je ne suis pas médecin).[/quote]
Le texte entier est mal écrit, mais si tu es satisfait de ta façon de t'exprimer, à quoi cela sert-il de te le dire ? As-tu une seule fois remis en cause tes mots, pensées, opinions, croyances, méthodologie ? C'est comme d'hab, parler à un mur.


En faite au fur et à mesure que j'écris j'ai l'impression que tu as mal compris comment est construite ma réponse : tu met des répétitions partout alors que je parle de cas totalement différent qui ont des points commun (point qui sont donc répété). J'explique 4 situation totalement différents, tout comme un médecin peut recevoir 4 patients différent, avec une description de ce que peut ressentir chaque patient et comment devrait réagir le médecin dans chaque cas. donc oui, il y a des éléments dans le 1er cas qui doivent être repris dans le 2eme, des éléments du 3eme qui sont reprit dans le 4eme, et des éléments commun aux 4 cas (par exemple dans chacun de ces cas, il y a toujours un possibilité que la personne soit simplement asexuelle, il faut donc le préciser à chaque fois que le médecin ne pense pas qu'il y ai un cas ou il est impossible que la personne soit asexuelle et la catégorise systématiquement comme malade alors que ce n'est pas forcement le cas).
Natsu a écrit :Je n'aime pas non plus ta mauvaise foi lorsque tu reconnais que tu écris mal, mais tu ne fais rien pour t'aider, comme la relecture, la correction automatique, ouvrir un Bescherelle, dico, etc. Je ne suis pas ton assistante ou ta mère, prends tes responsabilités et aide-toi toi-même !
Je l'ai déjà dit mais je fais de mon mieux. j'écris "mal". C'est pas du tout objectif, j’écris mal pour une personne qui communique différemment de moi et qui a une meilleur orthographe et je communique bien pour quelqu'un qui communique comme moi et qui a le même niveau d'orthographe voir pire, car oui on fait bien pire que moi. Il m'a fallu un moment pour comprendre en quoi ce que je disais était une répétition pour toi, je peux juger aussi bien que tu t'exprime mal, je suis simplement conscient qu'on s'exprime juste différemment et fait l'effort d'essayer de comprendre sans critique non objective. Maintenant, c'est facile de dire que je suis de mauvaise fois et ne fait aucun effort, si je suis pas capable de monter à la corde à plus de 3m, je peux faire tout l'effort que je veux j'irai pas plus haut, avec ou sans bonne fois. maintenant si toi t'es capable de faire mieux, c'est exactement le but de ce sujet : permettre aux autres de proposer mieux. ce qui est assez ironique avec un "Je ne suis pas ton assistante ou ta mère" après dire des choses comme "Pourquoi ne déléguerais-tu pas cette tâche à une personne pouvant écrire d'une façon plus soignée et plus efficace ?". Personne n'est mon assistante ou ma mère, toi pas plus que les autres, ça n’intéresse personne de corriger mes fautes et tu es visiblement bien placé pour le savoir. Sauf qu'ici le but n'est pas de corriger mes faute mais de construire tous ensemble un "discourt" destiné aux médecins de la part de la communauté. ma réponse sert de base, elle me convient, maintenant si elle ne convient pas à d'autre je le met ici justement pour que chacun puissent le modifier à sa guise. Si quelqu'un le souhaite, il peut même reprendre de 0 et refaire une réponse, tout ce que je demande c'est qu'elle soit suffisamment complète et détaillé. ainsi on pourra fait un mélange de toute les bonne chose apporté dans les réponse/modifications/corrections de chacun. Donc si tu peux faire mieux, j'ai envie de dire : te gène pas, au contraire!
Leonie a écrit :En effet, pour le coup je trouve Natsu un peu dure. C'est vrai que le texte est trop long (j'ai dû prendre mon courage à 2 mains pour le terminer), mais il est plutôt bien organisé avec 4 points distincts et dit des choses vraies.

Après, je ne pense pas qu'une étudiante en médecine qui se renseigne ainsi s'attende à tomber sur le parfait orateur qui a fait des études de communication avant de répondre, tant qu'elle y a trouvé sa réponse je ne vois pas où est le mal. Zimou a été clair, il ne donne qu'un point de vue parmi d'autres (et plutôt bon je pense, même si j'avoue que c'est trop long d'après moi)
Merci. Je suis ouvert à toutes propositions pour réduire la réponse et la rendre moins lourde. c'est une critique que j'ai parfois et que j'accepte très bien, je fais parfois des pavés un peu indigeste (mais c'est généralement dans un soucis d’être bien compris, je met donc pas mal de détails, parfois trop). Si il y a des détails que tu juge inutile, ou qu'on peut exprimer de façon plus simple, n'hésite pas :)
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Chô Yume
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Re: Guide aux médecins

Message par Chô Yume »

Euh, si je puis me permettre un commentaire, du fait de ma synesthésie très prononcée, je fais partie des "grammar nazis" de l'internet (les seules fautes qui me passent parfois à travers les doigts sont les doubles consonnes mélangeant la même couleur et les accents qui ont tous la même).
Cela ne m'empêche pas pour autant de proposer mon aide gentiment pour corriger un texte, qu'il soit mal adapté dans sa syntaxe ou simplement blindé de fautes, que ce soit d'orthographe ou d'accord.
Il y a un minimum de considération à avoir envers les personnes à qui l'on s'adresse surtout si on ne connait pas leurs propres difficultés.
J'aimerai bien savoir comment tu aurais réagi si Zimou t'avait dit qu'il était dyslexique. Ce n'est peut-être pas sa faute non plus. Et que sais-tu des efforts qu'il a pu fournir pour présenter un tel texte? Sur quelles preuves te bases-tu pour affirmer si violemment qu'il n'a pas cherché à se corriger? Et surtout sur quelle légitimité te fondes-tu pour te permettre de descendre une personne comme c'est le cas ici? Comme tu l'as si bien dit toi-même ton site et tous les autres correcteurs orthographiques (antidote compris) ne corrigeront jamais à 100% les erreurs d'un texte.

Quant à ta réaction sur notre représentation à travers son texte... Penses-tu réellement que cette étudiante en médecine soit suffisamment naïve et stupide pour reprendre un texte en intégralité sans y apporter la moindre correction? Même syntaxique? Même si elle a demandé à Zimou si elle pouvait reprendre son texte tel quel, il me semble évident qu'elle le remaniera à sa sauce pour l'intégrer correctement dans son mémoire ou devoir à rendre.

En bref, à mes yeux, ta réaction prend non seulement Zimou pour un attardé mais également cette étudiante pour une conne. J'aurais presque pu le comprendre si tu avais fait partie, disons grossièrement, de l'académie française, mais pour un.e inconnu.e d'internet qui se cache derrière son écran en insultant les autres à foison à grand renfort d'exaspération déplacée, je trouve cela honteux et méprisant.


Edit : j'ajouterai que j'étais venue ici pour lire vos gros pavés en espérant un débat constructif sur le fond de ce sujet et je suis terriblement déçue de voir que les remarques ne portent que sur quelque chose d'aussi futile que la forme de son texte qui sera de toute façon remaniée. Du coup, pour jouer sur un terrain similaire au tien : voila ce que les futurs médecins verront en lisant ce topic, une communauté puérile qui se chamaille sur des bêtises. Bonjour la crédibilité. C'est bien pire que ce que tu suggérais et je suis navrée d'avoir à faire partie de ses chamailleries, mais je suis véritablement déçue et en colère.
Dernière modification par Chô Yume le 17 mai 2016, 16:26, modifié 3 fois.
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Re: Guide aux médecins

Message par clotaire »

Chô Yume a écrit :les seules fautes qui me passe parfois à travers les doigts
écrire cette phrase avec une grosse faute d'accord, la classe :lol: Cela dit je suis 100 % d'accord avec toi.
Sinon je suis synesthète moi aussi, mais surtout pour les chronologies et un peu les chiffres, pas les lettres ;-)
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Chô Yume
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Re: Guide aux médecins

Message par Chô Yume »

ahahahahaha corrigée ! Merci Clotaire.
Comme quoi la colère me fait faire des bêtises à moi aussi ;)
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Re: Guide aux médecins

Message par Ramón »

Voilà le seul point qui me chiffonne :

"les médecins devraient réagir de la même façon qu'avec un homosexuel"
Avec tout le monde non ? Histoire de ne pas induire un biais comme quoi il y a une norme hétérosexuelle et des anormaux. Tu développes ensuite le fond de manière juste d'ailleurs, en précisant le rôle du médecin. Rôle qui s'applique quelque soit la sexualité, l'origine,... Je trouve que le mettre (et le répéter plus tard) reste stigmatisant => je mettrai "les médecins devraient réagir de la même manière peu importe la sexualité qu'ils ont" ou même, pour ensuite simplifier ton développement, "les médecins devraient réagir de la même manière quelque soit le patient qu'il reçoit."
Enfin, je comprends quand même pourquoi tu spécifies.

Sinon, j'aime les phrases bien écrites, les mots bien écrits,... mais je n'oublie pas qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas faire grand chose face à ce qui est un handicap. Ce serait comme demander à un bègue de s'exprimer plus clairement.
Le texte est long, c'est sûrement un premier jet, et vu qu'il est censé être sujet à relecture.s et modification.s je ne vois pas vraiment la nécessité d'en critiquer la forme. On le fera à la fin, et comme l'a souligné Chô Yume, l'étudiante adaptera sûrement elle aussi pour rendre le vocabulaire plus propre au monde médical et son langage. En espérant qu'elle nous offre la dernière mouture en lecture :)

Je n'ai pas lu la polémique plus loin, trop de couleurs pour mes yeux habitués au noir.
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Natsu
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Re: Guide aux médecins

Message par Natsu »

Zimou a écrit :c'est pour ça qu'il est important de distinguer l'absence d'attirance sexuel maladive de l'orientation. Mais bon, en lisant la FAQ d'AVEN, c'est quelque chose dont tu aurai du te rendre compte rapidement,
Ce n'est pas pour moi que je souligne cette confusion des mots, mais pour la personne à qui tu t'adresses dans ton message. Et puis, le fait de considérer l'asexualité comme une orientation sexuelle est loin de faire l'unanimité, y compris chez les asexuels. D'une part, il y a contradiction de termes : "asexualité" et "orientation sexuelle" . D'autre part, la différence que tu fais entre les "vrais asexuels" et les "faux asexuels", est subjective et impossible à déceler de l'extérieur. Même la souffrance n'est pas un critère recevable, puisqu'un "vrai asexuel" peut souffrir de maintes façons, et un "faux asexuel" ne pas souffrir ! La distinction n'est valable que pour toi et la FAQ. Dans la réalité, rien ne distingue "absence d'attirance sexuelle" et "absence d'attirance sexuelle". Et la destinatrice de ton message, n'ayant très probablement pas lu la FAQ, ne l'a sans doute pas deviné dans ton texte.
Zimou a écrit : Il peut alors le dirigé vers une solution pour accepter ce que le patient est, et non tenter de le changer ou de le guérir (ce dont on sait ne sert à rien)
Pas besoin de faire médecine pour savoir cela. Cela fait belle lurette que l'ensemble du corps médical laisse les homosexuels tranquilles. Il me semble aussi évident, d'un point de vue d'un patient, que lorsque l'on souffre psychologiquement pour x ou y raison, c'est vers un psy que l'on va se tourner.
Les comparaisons sont inutiles et inappropriées puisque l'asexualite n'est pas comparable à l'homosexualité, d'un point de vue de "l'orientation sexuelle", du comportement sexuel (ou absence de comportement sexuel), des éventuelles souffrances, des difficultés sociales, de la discrimination (ou absence de discrimination), etc.
Zimou a écrit : Je l'ai déjà dit mais je le répète : le but du post ici n'est pas pour elle mais principalement pour les médecins qui viendront s'informer ici.
Tu penses vraiment qu'il y aura des médecins à venir perdre leur temps sur ce forum ? Tu es très optimiste.
Il y a quelques temps, je m'étais amusée à lire les posts sur un forum de médecins, il était presque encore plus mort que celui-ci (bien que mieux écrit et plus drôle). Je ne connais aucun médecin ayant du temps à perdre sur des forums, surtout sur ceux n'ayant aucun intérêt médical.
Zimou a écrit :Je peux aussi lui envoyer une rectification si c'est nécessaire, mais c'est pas du tout le but premier de ce post, j'ai dit que je lui avait répondu pour introduire le sujet
Donc, c'est trop tard. Et c'est malhonnête de lui avoir répondu tout seul de ton côté alors qu'elle souhaitait connaître "les revendications de la communauté asexuelle". Je me répète vu que je n'ai pas eu l'impression que mon message soit passé.
Zimou a écrit : Si quelqu'un le souhaite, il peut même reprendre de 0 et refaire une réponse, tout ce que je demande c'est qu'elle soit suffisamment complète et détaillé. ainsi on pourra fait un mélange de toute les bonne chose apporté dans les réponse/modifications/corrections de chacun. Donc si tu peux faire mieux, j'ai envie de dire : te gène pas, au contraire!
C'est trop tard puisque tu as déjà envoyé ta réponse à cette étudiante. La suggestion de déléguer cette tâche (c'est-à-dire la tâche de communiquer avec le monde extérieur sur l'asexualité) à quelqu'un sachant écrire s'appliquait au cas où tu n'aurais pas encore envoyé ta réponse, et à de futures requêtes d'informations par des professionnels. Sinon, un texte collectif se construit en amont, ce qui permet à d'autres de contribuer.


Je n'ai pas envie de passer davantage de temps sur ton texte, et je ne vois pas l'intérêt puisque tu l'as envoyé, mais je n'ai pas rêvé en voyant des répétitions : il y a des phrases exactement répétée 2 fois l'une à la suite de l'autre, dans le dernier et avant-dernier paragraphe.

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@ Chô Yume
Je me suis énervée, je le reconnais, je le regrette, mais ce n'est pas la première fois que je demande à des membres, dont Zimou, de corriger leurs fautes avant de poster. Le site d'autocorrection, j'ai donné le lien à de multiples reprises. J'ai plusieurs fois expliqué pourquoi il est si pénible de lire un texte bourré de fautes, au début avec humour et politesse, puis plus rudement. Constatant toujours et encore le même problème, auquel s'ajoute la surprise honteuse de voir Zimou faire de la communication en l'état, cela m'a vraiment énervé. Trop énervée, d'accord.

Je suis sur le forum depuis un certain temps, et je me souviens de tout ce que je lis ou presque. Jamais Zimou n'a dit qu'il était dyslexique, et je ne suis pas la seule à avoir dit combien il était difficile de déchiffrer ses textes J'en ai déduis qu'il ne l'était pas, avec un doute possible.
De plus, la dyslexie n'empêche pas d'utiliser un site auto-correcteur, et de faire des efforts pour améliorer son expression écrite. Souvent même, les handicaps motivent la personne à se surpasser et à faire mieux que les autres.

Plus encore que la forme, je déteste la médiocratie, les "c'est comme ça je n'y peux rien", et ce que je considère comme du "je m'en foutisme" en envoyant un texte sans prendre la peine de se relire et de corriger ses fautes. Je considère cela comme un manque de respect envers le lecteur. Aucun handicap, sauf celui de la bonne volonté, n'empêche quelqu'un de vouloir faire un bon travail.

Mais je n'ai pas uniquement critiqué l'expression écrite de Zimou, j'ai aussi critiqué son action d'envoyer un texte à quelqu'un réclamant les "revendications de la communauté asexuelle" sans nous consulter avant, ce qui constitue, à mes yeux, sa plus grande faute.

J'ai également critiqué de nombreuses idées de son texte, le fait de dire à un médecin comment faire son boulot, la comparaison avec l'homosexualité, etc.

Non, je ne prends pas cette étudiante pour une conne, seulement pour quelqu'un n'ayant pas le code de Zimou pour déchiffrer son texte (personne ne l'a), et se trouvant donc devant la pénible tâche de devoir lire et déchiffrer un texte agressant la langue française à chaque mot. Et, comme je l'ai expliqué, c'est irrespectueux. Cela me semble être la moindre des politesse de corriger ses fautes avant d'envoyer un texte, j'ai appris cela à 10 ans, j'ai du mal à comprendre pourquoi ce n'est pas évident pour tout le monde, d'autant plus lorsqu'on est conscient d'avoir un problème avec l'expression écrite.

C'est irrespectueux envers elle, envers nous de ne pas nous avoir consulté avant, et de véhiculer une image dévalorisante de la communauté asexuelle à travers un texte illisible. Si tu considères tout ceci comme de la chamaillerie, et bien, soit. Moi, j'y vois une trahison, un abus de pouvoir, de l'irrespect. Comme à chaque fois que je critique les propos de Zimou, j'ai toujours l'impression d'un déni, d'un refus de comprendre, ce qui m'énerve encore davantage, jusqu'à "l'explosion".
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